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Ducerceau
10 abonnés
555 critiques
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5,0
Publiée le 27 novembre 2021
À la face de tous ces pisse-vinaigres d'intellos critiques de Télérama, je proclame solennellement ce film chef-d'oeuvre du comique. Don Camillo / Peppone est un duo de frères ennemis qui vaut bien Laurel et Hardy. Et puis ce petit monde est frais et vrais comme celui des bisounours ! Fernandel est particulièrement inspiré dans ce rôle de curé bagarreur et réactionnaire. Auquel Gino Cervi donne une réplique à la hauteur dans celui du maire communiste à l'italienne.
Un classique du cinéma populaire français ! Nous avons le maire communiste contre le curé réac, chacun cherchant à apaiser les tensions dans la commune. En réalité, l'un a besoin de l'autre et ça se voit avec la scène finale. Leur conflit apporte la joie au peuple car chacun cherche systématiquement à faire mieux que l'autre. L'esprit populaire est présent grâce au maire communiste. Au début, il remporte les élections face "au drapeau noir" qui symbolise les élites. Fernandel a beau jouer un curé réac, il n'est pas contre le peuple et ça se voit dans plusieurs scènes. Il y a de l'humour également. J'aime beaucoup cette idée du curé qui laisse ses pulsions et sa colère prendre le dessus mais qui est systématiquement rappeler à l'ordre par Jésus.
Le curé contre le nouveau maire communiste d'un joli village du Sud avec des idées cocasses adapté d'un livre et mis à l'écran en 1951 par Julien Duvivier !! Je connaissais la pub "Don Patillo" (désolé pour l'orthographe) qui parodié Fernandel à la télévision dans les années 80/90 mais moins la saga des "Don Camillo" donnant lieu à cinq films. "Le petit monde de Don Camillo" est le premier qui allie match de boxe et football entre le personnage incarné par Fernandel, curé conseillé par la voix de dieu, et le maire communiste à la grosse moustache joué par Gino Cervi. Ce long métrage est le plus gros succès au Box-office des deux acteurs principaux s'amusant des clichés de l'église et du front populaire qui sont très bien trouvés et nous font rigolés. Un film d'un époque très bien réalisé par le metteur en scène Julien Duvivier qui n'a pas de frontière dans ses projets alliant drame et comédie avec du très bon travail. On passe un bon moment.
Ce film qu'on regardait avec délectation dans années 50 ou 60, en pleine période de la guerre froide et d'apogée du Parti Communiste en France, a quand même perdu beaucoup de sa fraîcheur avec les années. Il n'empêche, on prend toujours plaisir à revoir les affrontements entre Don Camillo et Pepone et par delà, les chamailleries qui dénotent un forme de camaraderie et de respect entre les deux personnages
C'est un film sympas, le film part d'une belle idée, en 1950 la vie dans un village italien ou au sud de la France, une division entre le clergé et le mouvement communiste. L'histoire est marrante, seul Fernandel peut interpréter le prêtre bagarreur Don Camillo, enfin à lui tout seul il sauve le film. C'est marrant de le voir une fois, après les cinq autres épisodes se ressemblent tous. Quant on l'a vue une fois la prochaine rediffusion qui se déroule chaque année sur France trois on s'en passe largement.
Il sera toujours possible aux grincheux et atrabilaires de tous poils de trouver à redire sur le Truculent « Don Camillo . Politiquement consternant (alliance communisme-église), trahison de classe, jeu outré des deux acteurs et situations exagérées. Oui, mais voilà, c’est du cinéma. Drôle, sans être vulgaire (évidemment c’est pas le cinéma actuel !!!), ironique mais sans cynisme, agressif, mais sans méchanceté. Bref rien de qui est à la mode de nos jours. Et c’est magique avec la reconstitution d’une ruralité italienne fabriquée mais plus vraie que nature, avec un Fernandel grandiose et un Gino Cervi qui le lui rend bien, avec des Romeo et Juliette locaux mignons et spontanés (rassurez vous, sans le drame), avec cette vieille institutrice, avec Jésus qui discute avec Don Camillo (drôle et très sensé), etc, etc. Ce film est plus qu’un bon moment et, offre un vrai miracle, car le misanthrope Duvivier nous réconcilierait presque avec l’humanité toute entière, à partir d’un petit village perdu dans les brumes obscures de la plaine du Pô.
Et bien la première apparition de Don Camillo personnage devenu culte de la comédie des années 50 a plutôt bien vieilli. On suit au sortir de la guerre l’affrontement vache entre le curé d’un village et son maire communiste. Et ceci dans une multitude de situations et d’occasions de se faire des coups pendables. Peut être trop d’ailleurs car on a l’impression de voir une succession de scènettes plutôt qu’une histoire unitaire construite. Les personnages secondaires comme madame Cristina rendent le village vivant et intéressant. Et puis il y a surtout le duel Fernandel Gino Cervi qui arrive à jouer la caricature tout en rendant leurs personnages attachants notamment grâce à des dialogues qui font toujours mouche. Toujours aussi amusant ce premier film n’a pas volé son succès et son statut.
Une bonne petite comédie agréable surtout pour son côté retro que pour son aspect comique qui aujourd'hui fait moins rire ! On est quand même bien entrainé par ce tandem d'acteurs qui nous fait valdinguer
Don Camillo vs Guiseppe Bottazzi dit " Peppone", 1er round. Accusant son âge, ce premier volet, popularisé par son formidable duo Fernandel / Gino Cervi reste néanmoins très amusant à suivre. Mention spéciale aux savoureux échanges verbaux entre le curé et le Christ sur la croix (la voix de Jean Debucourt).
Pour redécouvrir les films patrimoine, il faut une version restaurée et les voir ou revoir au cinéma ou, à défaut, en vidéo-projection sur un écran de bonne taille."Le petit monde de Don Camillo"est une comédie physique mais où le respect de l'autre n(est jamais loin, un film bon enfant comme sont les habitants de ce bourg du nord de l'Italie, alors, on ne s'en lasse pas...et Fernandel et Gino Cervi étaient de " grosses têtes" à cette époque dans leur pays respectif.Le film a pris quelques rides mais ce genre de rivalité existe toujours et ce sont de belles rides car elles nous apportent l'atmosphère d'un gros village juste après la guerre.
Adaptée des bandes dessinées de l’anticommuniste Giovannino Guareschi, cette comédie culte tant en France qu’en Italie est une image extrêmement drôle de l’Italie de l’entre-deux guerres, quand catholicisme, communisme et fasciste se partageaient le pouvoir. Cette façon, pour Julien Duvivier, à donner un ton populaire à cette situation politique complexe a permis de mettre en place une histoire moralisatrice où les sentiments des personnages finissent par dépasser leurs considérations idéologiques et aussi de faire démarrer ce duo mythique constitué de Fernandel et Gino Servi qui reprirent leurs rôles dans des suites bien moins bien écrites.
Qui pourrait ne pas éprouver de sympathie pour ce prêtre véhément et irascible, paternaliste, plein de bon sens et de dérision, pour son accent méridional, pour ses ouailles, pour son charmant petit village, et pour le rival communiste qui le gouverne? Le petit monde de Don Camillo, c'est la grande lutte entre deux idéologies cristallisées dans un seul petit village pittoresque, avec des acteurs sincères et un humour décalé. C'est la guerre froide que l'on rejoue sur des planches rustiques et conviviales. C'est une comédie, non pas de boulevard, mais de chemins de terre. A tel point que, se réclamant dès ses origines d'une certaine rusticité, le film paraît ne pas souffrir du poids des ans. Si ce n'est, bien sûr, dans son contexte historique, qui n'est plus du tout d'actualité et a fait perdre au film son accent satirique. Il n'en est pas moins un divertissement efficace, subtil et attachant. Allez donc écouter la bonne parole de Don Camillo!
un Excellent film avec un acteur de légende peut être même le plus grand acteur français de tous les temps . Don Camillo un prête qui nous fait rire et hurler de rire et qui attachant tous comme sont rival et quand même un peu ami ils sont tous 2 indispensable au film et les gens peuvent se retrouver en don Camillo avec ses colère