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    Le Temps d'aimer et le temps de mourir
    Note moyenne
    4,3
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    58 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 28 décembre 2009
    Mise à part une lourdeur holywoodienne certaine et des visées politiques évidentes, on assiste à un film avec un scénario assez varié, bien réalisé et un peu inhabituel même s'il n'est pas sans rappeler à l'ouest rien de nouveau.
    kieran_h3ld
    kieran_h3ld

    25 abonnés 680 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 13 avril 2022
    Le Temps d'Aimer et le Temps de Mourir de Douglas Sirk, est un film en temps de guerre, mais son approche est différente. Il est tourné tel un mélodrame, de plus il se place à l'arrière, pendant la permission d'un jeune soldat allemand, Ernst Graeber.
    Pensant retrouver ses parents et sa petite vie paisible pendant 3 semaines, il va vite déchanté. Villes en ruines, êtres chers disparus, bombardements à répétition... Il a tout simplement quitté un front pour un autre. C'est comme ca, la guerre est pareil pour tout le monde, soldats comme civils.
    Mais malgré tout il faut tenter de passer outre, de penser à autre chose, d'oublier, car comme le dit si bien Reuter " notre temps de permission, c'est notre temps vie. Ici 3 jours valent 10 ans".
    Pour cela il va être aidé de la sublime Elizabeth Kruse. Jouée par la belle Liselotte Pulver - dont je suis tombé amoureux au moins autant et aussi vite que Graeber - Elizabeth est une femme forte, courageuse, refusant de céder à la peur et de se cacher sans cesse dans les caves et abris.
    La magnifique histoire d'amour entre les 2 jeunes tourtereaux nous donne de l'espoir et  un peu de vie, à l'image des camarades de chambrées d'Ernst retrouvant leur gaieté quelques instants à travers les récits du jeune homme. Ici au milieu des décombres et des impacts d'obus, un simple détail semble magnifique. Une pousse de persil, un arbre renaissant, une porte pleine de messages, un restaurant clandestin et sa cave où la guerre paraît ne pas exister.
    Mais très vite la réalité frappe à nouveau, la foi est mise en doute, la peur est présente comme on peut le voir la première fois oú Elizabeth et Graeber s'enfonce dans le bunker.
    Et le pire intervient le jour où la fin de la permission à sonné, un retour en Russie tel un appel à la mort, autant pour l'un que l'autre.
    Tout ça pour arriver à ce final terrible, la lettre d'Elizabeth, la sublime partition, la mise en scène léché et surtout la mort. La mort d'Ernst Graeber dans le film, mais bel et bien la mort d'un fils pour Douglas Sirk, qui vient ici mettre en scène le dernier souffle de son fils mort lui même au front.
    Que dire de plus, pas grand chose. Le Temps d'Aimer et le Temps de Mourir c'est indispensable, ca fait du mal, ça fait du bien, ça fait pleurer, ça fait rêver (Liselotte Pulver je t'aime), mais surtout ça fait rester bouche bée un bon bout de temps. Immense film.
    SB88
    SB88

    13 abonnés 1 010 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 5 avril 2022
    Film à l'eau de rose sur un Allemand Nazi revenu dans son pays et tombant amoureux et, forcément, ne voulant pas retourner au front en Russie.
    Un point de vue étonnant rappelant un point de vue humain et avec un fin boostant un peu le film.
    J'ai beaucoup aimé la qualité de la colorisation et la musique accompagnant tout le film (on se croirait dans Benhur, lol). Pour l'histoire, elle traîne beaucoup...
    3/5
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 27 décembre 2012
    La célébration d'un fils mort à la guerre. . Si on regarde le film en pensant que Douglas Sirk est ce père qui cherche à imaginer ce qu à pu être les trois dernières années de vie de son fils , officier dans l Armée Allemande , un fils qu il a quitte alors que ce fils avait à peine 14 ans et dont il a appris la mort sur le Front Russe que tardivement alors qu il travaillait a Hollywood.
    QuelquesFilms.fr
    QuelquesFilms.fr

    220 abonnés 1 596 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 19 juin 2013
    C'est à la fois un bon film de guerre, dans des décors de fin du monde, et un beau mélo tragique (la spécialité de Douglas Sirk), avec ce qu'il faut de sensibilité et d'émotion. C'est aussi un point de vue original, celui d'un Allemand qui prend conscience de l'absurdité de son combat. Que ce point de vue fasse l'objet d'un film américain, tourné en Allemagne, est à noter. Le Temps d'aimer et le temps de mourir est une oeuvre humaniste, empreinte de compassion, touchante par sa simplicité et par l'engagement sincère des acteurs. Comme dans À l'ouest, rien de nouveau (autre film tiré d'un roman d'Erich Maria Remarque), la scène finale a une portée symbolique et résume le film : non-sens, force des sentiments, tristesse mais espoir de renouveau.
    steevevo
    steevevo

    3 abonnés 452 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 10 novembre 2019
    Un début fort et émouvant qui vous hante tout au long de ce film à peine mélo! Plus fort qu'une histoire d'amour (et c'est peu de le dire!) la guerre est partout, même lointaine, absente... dans les ruines, dans les esprits. La peur aussi. Le sentiment humain! L'amour. Superbe. Laissez-vous porter et vous ne le regretterez pas.
    Captain Hub'
    Captain Hub'

    3 abonnés 56 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 18 juillet 2022
    Douglas Sirk est né Hans Detlef Sierck en Allemagne, à Hambourg en 1897. Devenu en 1934 réalisateur à l'UFA, il choisit, par antinazisme et pour protéger sa seconde femme d'origine juive, de fuir l'Allemagne hitlérienne en 1937 et d'abandonner son fils né d'un premier mariage avec Lydia Brincken, une actrice totalement acquise à l'idéologie nationale-socialiste. Inconsolable, Sirk ne se remettra jamais de la perte de ce fils, enrôlé, apprendra-t-il, dans les Jeunesses hitlériennes puis envoyé sur le front russe où il perdra la vie. Lorsqu'il tourne Le Temps d'aimer et le Temps de mourir (A Time to Love and a Time to Die, 1958), Douglas Sirk réalise probablement son film le plus personnel et son œuvre la plus bouleversante. Ernst Graeber (John Gavin) est en 1944 un soldat allemand sur le front russe. Au cours d'une permission, il retrouve sa maison détruite, ses parents disparus et une Allemagne en train de sombrer sous les coups des bombardements alliés. Dans le quotidien de cette tourmente de fer, de feu et de sang, il va retrouver Elizabeth Kruse (Liselotte Pulver), une amie d'enfance dont il va tomber amoureux et vivre avec elle une passion aussi incandescente qu'éphémère.......

    Voir la suite de ma chronique à partir d'un photogramme extrait du film:
    https://etoilesdetoiles.blogspot.com/2021/09/les-liens-familiaux-chez-douglas-sirk.html
    Art_Cinéma
    Art_Cinéma

    7 abonnés 49 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 novembre 2016
    Une histoire d'amour poignante dans une Allemagne en ruine, le réalisme suffocant du front germano-russe, entre espoir et désolation, "A time to love or a time to die" s'impose comme un film incontournable.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 27 janvier 2009
    Ce film est adapté du roman de Erich Maria Remarque : Le Temps de vivre et Le Temps de mourir; D.Sirk tenait vraiment à en modifier le titre pour rendre encore plus indissociable l'amour et la mort, et l'on pense à la sublime musique de Wagner : Prélude à la mort d'Yseult, un des plus beaux morceaux dédié à l'amour éternel et impossible. Certes il s'agit d'un film de guerre, mais filmé avec l'intensité et la beauté d'un mélodrame,l'histoire d'amour étant d'autant plus forte qu'elle se situe dans un décor en ruines,et si dénonciation du nazisme il y a, elle doit céder la place à l'histoire entre Ernst ce jeune Allemand ,généreux et idéaliste, qu'incarne à merveille John Gavin, et Elisabeth, extraordinaire Liselotte Pulver, si touchante et si vraie dans le rôle !"Seules les choses condamnées peuvent être si douloureusement tendres" déclarait D.Sirk, filmant les 2 amants dans les ruines...
    Un film magnifique dont la dernière scène, poignante,semble hantée par ce que le réalisateur imaginait être les dernières semaines de son fils, et qui pour nous, reste inoubliable !...
    Criticman17
    Criticman17

    4 abonnés 198 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 23 avril 2020
    Chef d'oeuvre humaniste de Douglas Sirk. Ce film amène à une véritable réflexion sur la stupidité de la guerre et ses conséquences. Film à découvrir absolument.
    XXR
    XXR

    5 abonnés 57 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 mai 2010
    Très bon mélo de Douglas Sirk, qui évite les pièges de ce genre de film (scènes larmoyantes accompagnées de violons grinçants), l'actrice Liselotte Pulver se distingue par sa spontanéité et sobriété que certaines "grandes" n'ont pas toujours.
    La photographie Cinémascope est tout simplement parfaite...
    Ransom Stoddard
    Ransom Stoddard

    11 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 28 juin 2012
    Aujourd'hui encore, l'incroyable impact de ce film témoigne de l'art de Douglas Sirk dans la tenue et la fluidité de son récit, dans la direction d'acteurs - des interprètes de second plan comme Gavin et Pulver se hissent à la hauteur des plus grands - et dans la beauté visuelle du film : décors à la fois réalistes et stylisés, magnifiés par la splendeur de la photographie du grand Russel Metty.
    Le film tout entier est imprégné de la douleur d'un réalisateur dont l'humanisme est battu en brèche par une barbarie que rien ne semble pouvoir arrêter.
    LucienLaurent
    LucienLaurent

    2 abonnés 392 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 9 février 2012
    Voici un mélodrame parfaitement réalisé, qui nous offre une réflexion intéressante sur les responsabilités individuelle et collective dans une période de conflit. Même s'il a un peu vieilli, il vaut le coup d'oeil.
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