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Cinéphiles 44
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4,5
Publiée le 30 mars 2019
Né en 1930, Clint Eastwood est encore au plus haut de sa forme. Ses films sont toujours un événement en plus de sa signature à la réalisation, « La Mule » nous offre son retour devant la caméra, soit sept ans après « Une nouvelle chance ». Il incarne ici un vieillard fauché, traditionnellement raciste, seul et brouillé avec sa famille. Afin de sauver sa petite entreprise, il accepte de faire un boulot de chauffeur dans sa vieille bagnole. Il se rend vite compte qu’il est en fait une mule, un passeur de drogue. Mais sa condition de papy lui permet d’éloigner tout soupçon de la police et l’acheminement vers les jeunes trafiquants semble être un jeu d’enfant. D’ailleurs il ne se gêne pas pour blaguer avec les dealers et emprunter la route qu’il veut. Même l’agent de la police joué par Bradley Cooper ne parvient pas à découvrir le stratagème. « La Mule » est un road trip nostalgique teinté d’humour tout en dressant une réalité sociale de l’Amérique. A la fois grave et léger, Clint Eastwood se joue de son corps tout en dressant le bilan du passé. D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
Clint EASTWOOD réalise un bon film sur l'histoire d'un homme en quête de rédemption. Et que dire de son interprétation remarquable. L'acteur-réalisateur assure les deux casquettes avec maestria. Sur un scénario simple mais efficace, "La Mule" met en lumière les dures réalités sociales de l'Amérique d'aujourd'hui. Le rythme est parfois lent et certaines scènes un peu répétitives, mais le dénouement final promet de belles séquences d'émotion.
10 ans après "Gran Torino", "La mule" est peut-être le dernier film de Clint Eastwood, en tout cas peut-être le dernier où il se met en scène lui-même. "Crépusculaire" ai-je pu lire à droite et à gauche. Si c'est dans le sens qu'il pousse à l'endormissement, je suis assez d'accord. Certes, il y a de bons moments, quelques répliques pétillantes, quelques clins d'œil savoureux de ce vieux réac qui s'amuse à se moquer de lui-même tout en se moquant avec pas mal de justesse d'un modernisme qu'il ne comprend pas (à moins qu'il fasse semblant !). Mais, globalement, la réalisation pêche au niveau du rythme par trop indolent. On est bien loin des grandes réalisations de Clint !
Est ce que le cinéma serait tout à fait le cinéma sans Clint Eastwood. Ce dernier nous montre encore son immense talent de comédien réalisateur. Il a trouvé un scénario pas banal du tout. Il interprète avec brio et humour ce rôle de papy hors la loi. De beaux paysages, de l'émotion, de l'humour Clint Eastwood a encore du répondant face à ces jeunots aux gros muscles et armés jusqu'aux dents. Quel film!!!!!
Inspire d'une histoire vraie mais on ne ressent pas vraiment cela dans ce film. C'est assez lent ,assez long et donc assez ennuyeux au final , realisation molle et acteurs pas mis en valeur. Eastwood vieillissant.
Clint Eastwood a son public de fans de ceux qui aiment son style guerrier à ceux qui aiment ses films plus "intellos", ça fait du monde. Les critiques l'encensent toujours pour des raisons qui m'échappent. Et comme d'habitude je ne partage pas leur enthousiasme. Pourquoi avoir fait un tel film à ce moment de sa vie ? Pour nous dire que la famille c'est plus important que le travail ... un peu court non ? Le film est long et s'étire sans qu'il ne se passe grand chose pendant ses 2 premiers tiers. Un vague emballement saisit la fin, avec le décès de son épouse (longues scènes d'agonie) et son arrestation par Bradley Cooper (peu présent à l'écran). Il y a des scènes grotesques comme la fête chez Laton (Andy Garcia) avec longs plans sur les corps des très joliles femmes invitées ... très loin d'être le chef d'oeuvre que les critiques veulent y voir selon moi, juste un film passable dont on se demande un peu pourquoi Clint a choisi de le réaliser, n'avait il rien d'autre à nous dire à ce moment de sa vie ?
le chef-d'oeuvre d'Eastwood. Un scénario limite simpliste sur le papier, mais où tout fait sens. Sera le sujet d'ouvrages universitaires, tant il y a d'interprétations possibles, dès le titre - qui regroupe les mêmes significations en français et en anglais. L'ironie est de toutes les lignes de dialogues et la fin est l'une des fins les plus ironiques jamais écrites. Un vrai plaisir. J'irai le revoir.
Après « La mule », je pense que Clint Eastwood devrait raccrocher ! Le scénario peut se résumer en quelques lignes et le sujet est traité de façon très linéaire sans réel suspens et avec une lenteur pénible. Certes c’est « bien fait » mais on retrouve les grands clichés américainsspoiler: (la violence de la perquisition par la police dans un motel ; le jeune inspecteur de la police des stupéfiants pugnace mais dont le chef est coincé entre sa hiérarchie et sa volonté d’obtenir des résultats ; la remise des diplômes d’une simple école de cosmétologie avec les traditionnels coiffes des étudiants ; le chef du cartel évidemment au Mexique et dont le passe-temps est le ball-trap avec un fusil au canon doré ; l’amicale des vétérans…) et hélas les « marottes » du cinéaste : homophobie spoiler: (« Salut, les guines » dans la scène des motos) ; xénophobiespoiler: (« Les Noirs » lors de la scène du dépannage d’une roue crevée, « Les haricots rouges au milieu d’un champ de maïs » lors d’une scène dans un snack …) ; obsession pour les valeurs de la famille spoiler: (avec après réconciliation du père qui a délaissé sa fille – évidemment prénommée Iris puisqu’il est horticulteur - une invitation pour le fameux thanks giving et une scène assez pathétique l’agonie de la femme délaissée du héros qui bien sûr se prénomme Marie qui dit « Tu as été l’amour de ma vie et ma souffrance » …) et cette fois ci une attaque contre la technologie (internet et téléphones portables). Je passe sous silence la fête organisée par le chef du cartel avec pleins de nanas à poil où on comprend mal qu’une simple « mule » soit invitée et également la rencontre entre la « mule » et le jeune inspecteur qui n’a même pas remarqué que sur le parking du snack il y avait un pick-up noir … pour souligner le plus pathétique à savoir que cet homme de 90 ans qui a fait pas mal de choses s’avère d’une très grande naïveté quant à l’origine des grosses sommes d’argent qu’il reçoit … ne comprenant qu’il transporte de la drogue qu’après 5 ou 6 courses ! Néanmoins il poursuit son « travail » spoiler: trouvant même des ruses pour berner la police (scène des popcorns au miel et scène du chien policier) … tout cela pour finir dans une grande autopunition comme dans « Gran Torino » (2009) quand il se déclare « coupable » lors de son procès qui l’amène dans une prison fédérale … où - ironie du sort - il s’occupe de fleurs dont ses chers « lis d’un jour » ! Bref du Clint Eastwood typique, du bon travail avec des acteurs qui en font souvent trop (y compris la fille du réalisateur Alison qui incarne la fille du héros), du travail hélas déjà vu et revu … On est très loin de la subtilité de « Sur la route de Madison" (1995) ou de « Million dollar baby » (2005).
Un très bon Road Movie emmené par le charismatique Clint Eastwood qu’on prend un plaisir fou à revoir devant la caméra au côté de Bradley Cooper et de Mister Andy Garcia !
Quand on joue et réalise un film il faut un scénario que tu sois jeune ou vieux le cinéma est un art et ici rien du tout. Et que dire de cette scène ou C.E surhumain se retrouve à moitié nu avec deux jeunes prostitues, on a droit à l’agonie de son ex femme le tout mélangé à une histoire tellement simpliste que je ne comprends pas les étoiles. Voilà j’espère que l’âge de la retraite à sonner pour le vieil américain
Il est certain qu'après les chefs d'oeuvre que sont Gran Torino, J. Edgar ou encore Sully, on en attend toujours davantage du grand Eastwood. Mais alors là on touche le fond, s'en est inquiétant de la part de ce réalisateur talentueux. Tout dans ce film est cliché, surfait, surjoué. En supplément le rythme est hyper mou, le scénario est inintéressant et attendu de bout en bout, il n'y a absolument aucun suspense, ni intrigue, ni surprise. On ne fait qu'attendre l'arrivée des scènes anticipées 15min plus tôt. Au delà des jeux d'acteurs impeccables (même si le cartel est caricatural au possible : la villa avec les bimbos, le garage miteux.. où est la finesse de la patte Eastwood dans les détails ???), tout le reste est soit pathétique, soit simplement mauvais, ce qui dans les 2 cas est dérangeant. Certains diront encore que c'est un récit sublime autour des rapports familiaux dans les couples divorcés, il n'en est rien, on ne ressent aucune émotion ni empathie pour les personnages. Tous les sujets qui auraient pu être profonds sont effleurés, comme si notre bon vieux Clint n'avait plus la force de faire autre chose qu'un récit bateau, plat, caricatural.. Il ne suffit pas de ramener Bradley Cooper, Laurence Fishburne ou Elise Lucet ;) et de signer le tout d'un C. Eastwood en lettres d'or pour faire un bon film
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0,5
Publiée le 30 juillet 2020
Une mauvaise écriture, mise en scène et un mauvais montage. Des images de filles en bikini inutiles et gratuites. Un mec de nonante ans avec deux pros. Son maître le déteste devient son meilleur ami après un long chant à distance. S'il vous plaît. À quel point le personnage d'Andy Garcia était-il forcé. Qui lui a fourni le Prozac entre les tournages. Je ne recommande pas ce film aux fans d'Eastwood ou aux non-fans non plus d'ailleurs...
Un excellent Clint Eastwood qui incarne à merveille ce papy à la fois cool, inconséquent et peu conventionnel. L'intrigue est plutôt bien ficelée avec d'excellents acteurs. La musique old school accompagne ce road movie qui va conduire notre fantasque pépé a trouver enfin la sérénité auprès de ses fleurs.
Loin d'être le film le plus brillant de la filmographie du grand Clint Eastwood, "La Mule" m'a tout de même agréablement surpris sur des points ou je ne l'attendais pas, comme l'humour, beaucoup plus présent dans le film de ce qu'on pourrait croire, présent notamment dans le rôle de Earl joué par Eastwood. Il colle très bien au personnage et s'adapte correctement au film, malgré que ce dernier soit parfois long. Le fait est qu'il ne se passe pas grand chose. Quelques lenteurs se remarquent et rien ne les combles. Les scènes passent et s'enchainent, sans qu'on ai l'impression que le film avance. Et l'histoire, bien qu'abordant un sujet intéressant, ne nous marque pas plus que cela. Les relations entre les personnages ne sont peut être pas assez travaillé, puisque émotionnellement c'est faible aussi. Il faut cependant féliciter le travail d'Eastwood, qui même avec son âge, assure encore son rôle principal à merveille. Dommage peut être que la relation avec le personnage de Bradley Cooper ne soit pas plus approfondi que ça. Le tout donne un résultat propre, mais ses lenteurs et le fait que peu de choses se déroulent dans le film au final, sur cette durée de deux heures, font que La Mule ne marquera pas les esprits plus que ça. Disons qu'il n'est pas indispensable de le voir.
Un veil homme ayant des kms de conduite à son compteur se retrouve à faire passeur de drogue d un état à un autre aux états unis. L histoire est assez originale pour en faire un film. Ce dernier se regarde mais est sans plus, le film est long et repetitif.