La Mule est bien la preuve qu'à plus de 80 piges, Clint Eastwood a encore quelques tours dans son sac. On retrouve le réalisateur devant la caméra comme dans Gran Torino, qui semblait être son chant du cygne. Le drame, relativement simple (un octogénaire, ayant complètement perdu contact avec sa famille se retrouve sans un sou et recours au transport de drogue pour s'en sortir), est finalement assez séduisant. Tout en restant un drame – et la représentation des cartels de drogue et la violence et l'inhumanité qui les animent est bien là –, le film ne se prive pas de touches humoristiques bien amenées, notamment via le personnage principal extrêmement sympathique et plein de bonhomie, pas du tout intimidé par les méthodes des cartels de drogue et n'en faisant qu'à sa tête. À l'image de son excellent Gran Torino, l'acteur – réalisateur incarne un rôle magistral, marqué par une mort approchante et les regrets de ne pas avoir été un père plus présent. L'interprète de l'inspecteur Harry y est impressionnant et l'humanité de son personnage tout comme ses failles sont très palpables (impossible de ne pas éprouver d'empathie pour ce personnage). À ses côtés, ou plutôt en face de lui, Bradley Cooper (déjà en tête d'affiche d'American Sniper, un autre film d'Eastwood) est lui aussi impeccable en traqueur de mule. De très bons seconds rôles (Andy Garcia, Laurence Fishburne, Michael Peña). Clint Eastwood au sommet de sa forme.
Clint Eastwood revient devant et derrière la caméra pour y incarner un horticulteur de 80 ans délaissant sa famille pour se consacrer à son travail. Clint a pris un sacré coup de vieux mais il assume sa silhouette courbée et sa candeur quand il accepte de convoyer ce qui va s'avérer être de la cocaïne à travers les Etats-Unis. Le film commence assez lentement au gré des voyages de la mule avec une bande son sympa, pour ensuite monter d'un cran avec la pression mise par les cartels. C'est une œuvre très personnelle du réalisateur qui n'a plus rien à prouver, une sorte d'introspection sur la place de la famille dans la vie et sûrement l'un de ses films où il se dévoile le plus,spoiler: notamment dans le final . A 88 ans, Clint Eastwood nous livre une œuvre qui ressemble à un testament sans vouloir l'enterrer trop vite.
Avec Clint Eastwood on est rarement déçu et c'est encore une fois le cas. Même si la partie polar manque de muscle, on se retrouve toujours dans ses messages qui lui tiennent à cœur et à nous aussi, l'importance de la famille et des êtres qui nous sont chers.
Moins d’un an après l’échec du 15:17 POUR PARIS, Clint Eastwood efface l’ardoise avec LA MULE, son premier film depuis GRAN TORINO dans lequel il apparaît à la fois devant et derrière la caméra. Le film joue la carte du pur plaisir cinématographique couplé à une introspection vertigineuse. Avec une vraie gourmandise pour la comédie, le cinéaste prouve, à 88 ans, qu’il n’a rien perdu de son acuité.
Film sans aucun intérêt. Le scénario n'est pas crédible pour un sou. Les dealers mexicains ressemblent à des membres de boys band. J'ai eu l'impression de regarder une publicité pour 4x4 pendant 2 heures... Monsieur Eastwood est tombé bien bas...
Le retour de Clint Eastwood au cinéma et ça fait vraiment du bien, à 88 ans l'un des plus grands acteurs de tout les temps est en pleine forme et nous ressors une nouvelle fois une petite pépite de son chapeau où on retrouve tout son univers basé sur de l'humour franc. Le film est humaniste, réaliste, on s'attache à tout les personnages et on ressort de la salle avec plein de questions en tête sur ce que l'on devrais faire pour améliorer sa vie et je trouve ça phénoménal de voir que le grand Clint soit encore capable de nous faire vibrer avec plus de 33 films en tant que réalisateur. La musique est vraiment cool et est adapté à chaque scènes, les mexicains ont tous une personnalité différentes, ils ne sont pas là pour combler le vide mais bel et bien pour donner une autre vision et une profondeur supplémentaire. Un très grand film pas loin du chef d'œuvre mais qui ne surpasse pas ses plus grand films tel que Impitoyable, Gran torino, Mystic river ou Million dollar baby,....
Pour Clint Eastwood alors. Film assez plat, le scénario est très simple, on peut même le prendre en cours cela n'empêchera la compréhension. Bon jeu d'acteur de ce grand nom du cinéma, mais attention à ne pas se laisser émouvoir par les 88 printemps de ce Monsieur. Les critiques sont élogieuses, mais sont-elles vraiment sincères ou un peu gonflées par le nom sur l'affiche. Non, c'est sympa, mais un peu long et pas son meilleur film, on tourne vite en rond.
Enorme film !! Il raconte l'histoire d'un homme abandonné par ses proches et en pleine banqueroute qui devient la mule d'un cartel mexicain. Encore une fois, Clint Estwood ne déçoit pas, il a cette capacité à rendre son histoire authentique et ses personnages attachants, comme dans Grand Torino et Million Dollar Baby.
...Ou Clint Eastwood campe un personnage partant pour un nouveau tour de piste. Le ton est plus amusé que je pensais. C'est ce que j'ai préféré. A travers ce personnage de senior, Eastwood regarde les mutations de son pays, de l'immigration ("on est peut etre là parce que vous vous êtres trop amusé") à l'arrivée des nouvelles technologies et rappelle les valeurs de la famille, tout cela est affreusement prévisible . Si les changements de monde ne le réjouissent peut-etre pas, il a le mérite de chercher à s'en amuser. La partie thriller n'est pas renversante non plus.
Clint Eastwood à son meilleur. L’histoire de ce vieil homme solitaire et égoïste qui se met à faire la « mule » pour un cartel , suite à la faillite de sa petite entreprise d’horticulture, prend aux tripes. Évidemment il y a de la rédemption dans l’air. Et bien sûr tout est filmé au millimètre, avec un découpage au cordeau. Chapeau bas !
La Mule est un film bien qui est à la fois drôle, triste, lent, répétitif, et touchant. Le film aurait pu être largement mieux s'il y aurait eu beaucoup plus de suspense et qu'il soit moins lent, car on s'en un peu que le film est lent. Après, je pense qu'il y aura des personnes qui aimeront beaucoup le film et des personnes qui seront déçu.
Il n’est pas prêt à prendre sa retraite, notre pote Clint Eastwood fait son retour à double titre puisqu’on le retrouve aussi bien derrière que devant la caméra. La mule s’inspire de la véritable histoire de Leo Sharp, un horticulteur qui fut le passeur de drogues le plus insoupçonnable aux yeux du monde. Outre cet improbable scénario, le film doit beaucoup au caractère de ce vétéran qui n’a pas de filtres lorsqu’il s’agit de s’exprimer donnant ainsi quelques situations cocasses. Ce qui est un peu moins réussi, c’est que le suspense tourne vite court ; on comprend rapidement où va nous mener l'enquête parallèle menée conjointement par Bradley Cooper & Michael Peña. Sans être exceptionnel, le film se montre réussi en grande partie grâce au charisme éternel de son interprète principal.
A l'instar de son Gran Torino et de Million Dollar Baby,La Mule montre une nouvelle fois les cotés bons et moins bon de la personnalité humaine.Encore une fois Clint Eastwood s'inflige un rôle ingrat, en froid avec sa famille et mule pour un cartel. Qui peut le soupçonner d’être l'un des plus grands passeurs de drogue des États-Unis ? Un homme de 90 ans qui a presque tout perdu ? D'où l'accent mis sur la stigmatisation du "dealer" pour que les américains le voit toujours comme le méchant petit mexicain (on voit d'ailleurs une scène assez troublante dans le film sur l'arrestation d'un mexicain). Peu à peu,le personnage dévoile toutes ses facettes,et la relation à distance avec l'agent Bates (Bradley Cooper) est l'un des points forts du film.Un film qui prend son temps,développe bien le coté humain avec une fin des plus touchante,voire stressante.