Avis sur L'Homme Fidèle

La caution de Jean Claude Carrière (scénariste mythique de Bunuel)
au scénario ne sauve en rien ce film hors sol et complaisant.
Le film est une caricature de bluette parisienne du 7ème arrondissement, avec des effets décalés,
qui ne font pas rire et laissent perplexe, vu la nullité de la mise en scène pépère en champs contre champs.
Difficile de s'extraire de ses influences paternelles et de références nouvelle vague, mal digérées. Comment
peut on écrire des voix off aussi médiocres?
Garrel, au comble du narcissisme, se donne évidemment le beau rôle entre deux égéries de mode, qui peinent
à convaincre, et qui évidemment sont folles de lui. A l'heure de Metoo, on se demande dans quel monde
vit Garrel.
Seule qualité du film : sa durée, 1H15 générique compris. C'est vrai que quand on a rien à dire, autant faire court !

" l'homme fidèle " film de Louis Garrel est une bonne surprise pour moi .En effet cette comédie romantique en dépit d'un scénario simple ( le triangle amoureux ) s'avère efficace grâce à la finesse des jeux de rôles des comédiens avec la présence de laetitia Casta et Lily Rose Deep et des situation drôle et cocasse résumant bien la complexité de l'amour.

C'est un peu court jeune homme...
voilà ce qu'on pourrait dire sans trop se fouler
mais que dire de plus? Les personnages sont à peine dessinés & le charme n'opère jamais
les effets comiques tombent à plat
Le film est paresseux & semble paradoxalement long par rapport à sa durée réelle
jamais bon signe...
bon ce n'est que son 2nd long métrage
& on va le suivre bien sûr .
...Les médias surtout
on en a pour 40ans minimum de toute façon...Vive les fils de !

Louis Garrel n'est pas le fils du grand réalisateur que l'on connaît pour rien. Le deuxième film du comédien s'inscrit en effet en totale continuité de la nouvelle vague dont son père est issu. Pour autant, c'est une nouvelle vague revisitée, modernisée, aux accents plus ironiques et comiques, que sérieux.

"L'homme fidèle" constitue en quelque sorte une variation sensible et touchante sur les déambulations amoureuses de jeunes parisiens. Marivaux guette derrière ces portraits attachants et légers. Il y a cette jeune-femme, aux yeux magnifiques, forcément propriétaire d'un appartement luxueux, et qui travaille pour les hautes sphères du Ministère des Affaires Etrangères. Il y a ce journaliste débonnaire et décontracté, qui vit d'amours malheureuses. Il y a cette jeune-fille qui, depuis toute petite, se rêve dans les bras du journaliste. Et il y a surtout ce jeune garçon, dont on ne sait s'il est manipulateur, menteur ou un franc observateur des vicissitudes de l'univers amoureux des adultes.

Les rires sont délicieux. Ils parviennent à faire oublier que cette jolie romance se déroule encore une fois dans un Paris bobo, bien loin des préoccupations sociales de la plupart des concitoyens. Sans doute est-ce la signe que Louis Garrel a du mal à se défaire de son propre univers feutré. Mais on lui pardonne. Il y a quelque chose de délicat et sucré dans ce film, comme un bonbon qu'on déguste et dont on conserve dans la bouche un petit goût de bonheur.

Louis Garrel signe ici une romance étalée sur 10 ans. On y retrouve un triangle amoureux entre lui-même, Laetitia Casta et Lily-Rose Depp. Il y a un parfum de Woody Allen dans cette comédie grinçante où le jeune fils de 8 ans déborde d'imagination pour semer le trouble dans les relations amoureuses de sa mère. C'est très plaisant et le jeu des acteurs est remarquable, Laetitia Casta y est tout à son avantage. Dommage que le film soit si court laissant quelques énigmes en suspens.

Voilà un film qu'on peut qualifier de drame et de comédie et qui parle de choses universelles (l'amour et toutes ses conséquences) mais aussi qui est court et assez déroutant et original.
Ce n'est donc pas du tout une comédie dramatique classique au format d'1 h 40 environ, comme on peut en visionner régulièrement.
Il y a des choses et des scènes que j'ai adorées et d'autres qui m'ont vraiment déplu.
Ce qui est certain c'est qu'on est assez hypnotisés par cette histoire qui sort de l'ordinaire tout en parlant, comme je l'ai dit, de choses universelles.
Aucun risque de s'ennuyer avec tout ce qui se passe et certains dialogues assez hallucinants pour certains il faut le dire, notamment les personnages de Marianne, d'Eve et du gamin Joseph sont franchement spéciaux et le pauvre Abel est pris au milieu d'eux et de leurs comportements.

Des maladresses, mais un très joli film dans l'ensemble. Des acteurs parfaits, avec réserve pour Lily-Rose Depp. Lumière douce, à l'image des caractères des personnages et de leur histoire d'amour. On y trouve des repères cinématographiques, Garrel dans un rôle habituel, dans une ambiance connue, fidèle à lui-même. Mais un Garrel qui évite l'ennui de la copie et de l'enfermement grâce à un scénario, un cadre, une musique très nouvelle vague. Est-ce Le Redoutable qui a si bien insinué Godard dans l'esprit de Garrel, ou était-il déjà si présent avant ? Qu'importe, l'influence a donné ce film moderne et emprunt d'une forme de nostalgie, celle d'un cinéma comme on n'en fait (presque) plus. Et pourquoi pas ?

Grosse déception. La bande annonce est tellement mieux que le film...
Les acteurs ne sont pas mauvais mais le scénario ne les aide pas trop, tout est survolé. la réalisation simpliste, les voix off cassent tout. Ici le minimalisme confine au vide. Ça ne décolle jamais, on n'accroche pas aux personnages. Ce n'est ni vraiment drôle, ni vraiment triste, ni vraiment romantique.. c'est juste vraiment très plat, et la musique aussi. L'impression de regarder un vieux film français mais en moins bien. La critique parisienne s'enflamme pour ce film, pourquoi? Autant de complaisance pour autant d'ennui c'est incompréhensible . Ça aurait pu être très bien, mais en fait on s'ennuie sacrément pendant 1h15.

Pour cette fin d'année, un joli conte sur les sentiments amoureux interprété par 3 adultes et un enfant. C'est court, bien fait et frais. On croit avoir vu un film de comédie et quelques heures plus tard, on y pense encore.

Ce film combine trois éléments : la fantaisie romantique, le suspens et le burlesque.
Cela donne un beau mélange intéressant et divertissant.
C'est un peu tiré par les cheveux mais c'est agréable à visionner.

Pendant ma séance, j'ai apprécié tout le long ce film et la salle réagissait bien, rigolait quand c'était drôle.
On peut dire que c'est une histoire courte et originale.
On passe un excellent moment.
spoiler: En même temps, pendant que je visionnais le film, je me disais ceci ; "ce film est original, sort de l'ordinaire et bien il va être démoli, critiqué de façon inutile et injustifiée" et je constate que c'est le cas pour certains malheureusement.

Je viens de voir ce film et je l'ai trouvé très bien, très réussi.
Il a l'avantage d'être court, avec une bonne intrigue, un jeu d'acteurs aux petits oignons et même du burlesque.
spoiler: Je tiens juste à préciser que je viens de lire une critique négative qui doute de la véracité des commentaires de ceux qui ont mis 4 et 5 étoiles. Un tel propos est honteux. Moi-même je mets 4 étoiles et je précise que mon commentaire est tout ce qu'il y a de plus naturel, sérieux, je dis ce que j'ai pensé du film. D'ailleurs, je vais très régulièrement au cinéma, je vois pas mal de films, j'ai déjà à mon actif beaucoup de critiques émises.

Une étoile pour les 10 premières minutes, et rien pour le reste... C'est assez bien joué, mais l'histoire...c'est une autre affaire

Dans la famille Garrel, voici le fils : un des acteurs les plus doués de sa génération et, depuis la sortie de son premier film (« Les Deux Amis ») en 2015, un réalisateur de talent marchant sur les traces de son père Philippe. Tout comme ce dernier, Louis fait montre d’une disposition pour un cinéma intimiste faisant la part belle aux atermoiements des cœurs.
Avec son coscénariste Jean-Claude Carrière, c’est une histoire d’amour triangulaire qu’il a conçue et réalisée, se mettant à la fois derrière et devant la caméra. Dans le film, Louis Garrel se prénomme Abel et, d’entrée, il se présente dans une position de faiblesse face à Marianne (Laetitia Casta), celle avec qui il partage son existence. Cette dernière, en effet, lui annonce tout de go qu’elle est enceinte, que le père de l’enfant est Paul, son meilleur ami, et que, par conséquent, elle le quitte pour vivre avec celui-ci.
L’histoire, cependant, ne s’arrête pas là. Neuf ans plus tard, c’est au cimetière qu’Abel retrouve Marianne. Quant à celui qu’on enterre, c’est Paul qui vient subitement de décéder. Près de Marianne se trouve un garçon, son enfant, prénommé Joseph (Joseph Engel), mais aussi une certaine Ève (Lily-Rose Depp), la sœur de Paul qui, depuis longue date, est follement amoureuse d’Abel.
Tout est en place maintenant pour le chassé-croisé des cœurs. Cela pourrait sembler banal s’il n’y avait un metteur en scène inventif pour rendre tout cela attrayant. Détournant habilement des idées de mise en scène qu’avait sublimées François Truffaut, Louis Garrel se plaît à intégrer des séquences en voix off, donnant, tour à tour, la parole à chacun des trois protagonistes principaux. C’est de cette jolie manière que le cinéaste donne toute leur place aux spectateurs qui deviennent, en quelque sorte, les confidents des personnages.
Mais, d’une certaine manière, ce que le film propose de plus original et de plus captivant, c’est le rôle, pas banal du tout, qu’il réserve au jeune Joseph. Curieux de tout, fouineur, on pourrait presque dire espion, celui-ci s’immisce, autant qu’il le peut dans les histoires des grands. Il fait même davantage que cela puisqu’il se plaît à moucharder, laissant supposer, par exemple, que si son père, Paul, est mort, c’est parce qu’il a été empoisonné par sa mère. Le film, du coup, prend souvent des allures d’histoire à énigmes conduite par un jeune détective parfaitement joué par Joseph Engel. Il faut d’ailleurs complimenter, pour finir, la direction d’acteurs, toujours parfaite. C’est la première fois que Lily-Rose Depp parvient non seulement à me convaincre mais à me charmer par son jeu !

Les acteurs jouent bien, rien à dire non-plus sur la réalisation mais tout cela a peu d'importance tellement l'indigence du propos rend le film ennuyeux. L'intrigue traite pourtant de thèmes classiques : le jeu de l'amour et du hasard, le désir, la fidélité, le triangle amoureux mais sans la moindre subtilité. On est à mille lieues de Marivaux. Les dialogues et les longues narrations en voix-off sont d'une incroyable platitude. Je ne comprends pas que Jean-Claude Carrière ait pu collaborer à l'écriture du scénario. Je suis inquiet. Est-il malade ?