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    Une Affaire de famille
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    325 critiques spectateurs

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    AZZZO
    AZZZO

    267 abonnés 728 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 18 décembre 2018
    Film d'une poésie rare qui pose avec subtilité la question des liens familiaux, entre consentement et acceptation forcée. Si les spectateurs occidentaux sont avant-tout touchés par la beauté des images et la délicatesse de la mise-en-scène, il faut imaginer à quel point ce film a dû faire l'effet d'une petite bombe dans la société nippone. Il montre une famille qui brise tous les tabous, vit à l'écart du monde, se nourrit de petit larcins, ne respecte pas les règles collectives et ose dénoncer l'hyper-sacralisation des liens familiaux dans le Japon contemporain. C'est une violence douce, un brûlot politique porté par un sourire, d'autant qu'Hirokazu Kore-Eda a une façon de filmer si gracieuse qu'il embellit tous ses personnages. Un petit bijou d'Art et d'humanité.
    lara cr28
    lara cr28

    65 abonnés 123 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 janvier 2019
    Le réalisateur déconstruit le mythe de la famille idéale en suivant les pérégrinations d'une famille peu conventionnelle qui vit de rapines et de maigres salaires dans un éden désordonné mais heureux. Le film se compose de deux parties : la première où, au groupe vient s'ajouter la petite Juri, dont la présence permet de combler un manque d'enfant et donne encore plus de sérénité au tableau familial, cette partie trouve son point culminant dans l'épisode de la sortie au bord de la mer; la seconde où cette micro société confrontée cette fois-ci à la loi implose et laisse percevoir ses failles, ses sombres secrets. Ce qui fait le charme de ce film c'est que la loi vient perturber un système qui repose sur l'illégalité mais qui fonctionnait très bien. La petite Juri a certes retrouvé ses parents, Nobuyo est en prison, la loi est sauve, l'ordre est rétabli...mais la justice est elle rendue et quelle justice? Juri est élevée par des parents maltraitants, Nobuyo est séparée de son fils et de son mari... En tout cas, le spectateur est pris au dépourvu tant la vision d'un Japon policé a volé en éclat sous la camera de Kore eda.
    dominique P.
    dominique P.

    784 abonnés 2 027 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 décembre 2018
    J'ai beaucoup aimé ce film japonais qui raconte un drame familial.
    Je pense toutefois que le film "Capharnaum" aurait davantage mérité la palme d'or à Cannes, mais cela reste un très bon film.
    J'ai aimé cette famille "recomposée" pas banale, très débrouillarde et qui arrive à garder espoir et à être heureuse.
    Notamment, toute la première partie est franchement excellente, on nous montre le quotidien de la famille, le quotidien de chaque personnage.
    Malgré que ce soit un drame, il y a des scènes amusantes.
    J'ai beaucoup apprécié l'ambiance de ce film, c'est bien réalisé, c'est sensible et délicat.
    Vraiment l'atmosphère générale m'a beaucoup plu.
    Et puis c'est nécessaire de faire des films sur des gens qui ne sont pas riches, qui galèrent, c'est là qu'on voit l'humanité pure, brute, émouvante et bouleversante.
    colombe P.
    colombe P.

    124 abonnés 695 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 14 décembre 2018
    Je ne suis pas du tout une "bobo intellectuelle" et pourtant j'ai été très touchée par ce film et je l'ai adoré spoiler: (une personne qui a émis une critique hyper mauvaise disant qu'il faut être "bobo intellectuel" pour aimer ce film).

    C'est une histoire bouleversante, d'une grande humanité.
    C'est lent, l'histoire se laisse infuser tranquillement, c'est la vie de tous les jours d'une famille recomposée, jusqu'à des révélations dramatiques finales.
    C'est réellement un film d'une grande profondeur, d'une grande qualité artistique et humaine.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 12 décembre 2018
    Après s'être penché sur les cas d'enfants abandonnés à eux-mêmes (Nobody knows), d'enfants échangés à la naissance (Tel Père tel fils), une enfant qui découvre à l'adolescence qu'elle a 3 soeurs (Notre petite soeur), Kore-Eda nous revient avec l'histoire d'une famille de voleurs à la tire recomposée, misérables mais unis face à l'adversité et par l'amour, et où les liens du sang ne font pas tout. On est ému jusqu'aux larmes, on a mal au coeur au vrai sens du terme et on finit par les aimer plus que tout avec leurs fêlures et leurs blessures.
    Kore-Eda est ici touché par la grâce et nous livre son plus beau film.
    traversay1
    traversay1

    3 086 abonnés 4 622 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 décembre 2018
    C'est entendu, Kore-eda méritait tôt ou tard d'être récompensé par une Palme d'or pour l'ensemble de son oeuvre, traversée de thématiques récurrentes. Qu'il l'ait obtenu avec Une affaire de famille, loin d'être sa meilleure réalisation, est un peu surprenant mais cela n'a qu'une importance relative et lui permettra sans doute de toucher une audience encore plus large que d'habitude. Une affaire de famille est bâti sur le même principe que Notre petite soeur, notamment, à savoir que les liens familiaux que l'on se construit sont plus importants que ceux acquis par le sang. Une grande partie du film s'échafaude autour d'un noyau réunissant plusieurs pièces rapportées, une famille recomposée et décomposée dont la moralité n'est pas le fort. Au passage, on admire la direction d'acteurs du cinéaste et notamment celle des enfants mais dans un premier temps le scénario n'est pas des plus exaltants voire même un peu répétitif, comme s'il fallait à tout prix dépasser les 2 heures de projection. Au moment de Tel père, tel fils, certains avaient pointé du doigt, à juste titre, une certaine tendance du cinéaste à la mièvrerie et ceci peut expliquer qu'après la parenthèse de The Third Murder, Kore-eda ait décidé de "muscler" Une affaire de famille avec des scènes moins consensuelles et plus osées que d'habitude, quitte à ce qu'elles soient parfois embarrassantes comme celles du peep-show. Dans la dernière demi-heure, cependant, l'intérêt du film est relancé et l'émotion s'invite, sans excès toutefois, comme au temps des meilleures réussites du réalisateur. Cela méritait-il pour autant la récompense suprême sur la Croisette ? Face à la mise en scène bouillonnante de Leto de Serebrennikov, pour ne citer qu'un seul des autres compétiteurs, sans doute pas.
    Christoblog
    Christoblog

    741 abonnés 1 613 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 11 décembre 2018
    Je suis la carrière d'Hirokazu Kore-Eda depuis tellement d'années que cette Palme d'Or 2018 me ravit. Elle récompense pour moi l'un des cinq meilleurs réalisateurs vivants, pour un de ses meilleurs films.

    Tout est parfait dans Une affaire de famille. La photographie est superbe, la mise en scène comme d'habitude à la fois discrète et élégante, l'interprétation incroyablement puissante et le scénario bien plus complexe que ce que le synopsis ou la bande-annonce peuvent laisser penser.

    Quelle qualité dans l'écriture de ce film, quelle subtilité et quelle délicatesse dans le montage ! Chaque nouvelle scène donne un éclairage nouveau sur l'un des personnages. Le film avance ainsi d'une manière millimétrique, suscitant à la fois l'émerveillement et la réflexion.

    On sait que la famille et les sentiments sont les deux grands sujets de Kore-Eda. Ce dernier opus mène les réflexions du réalisateur vers une intensité et une profondeur extrêmes sur ces deux sujets. Le scénario brasse tout au long du film les différentes images de la famille et de l'affection, remuant et bousculant nos certitudes. Normalité et moralité se renvoient la balle d'une façon tellement subtile que j'ai été subjugué par là où parvenait à m'amener au final Kore-Eda. La façon dont se clôt le film est réellement superbe. Tout ce qu'on a vu auparavant est alors nimbé d'une lumière à la fois froide, tendre et nostalgique.

    C'est très beau.
    missfanfan
    missfanfan

    74 abonnés 829 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 décembre 2018
    Moi en tout cas je ne suis pas une bobo intellectuelle pour reprendre une critique et la salle était archie comble car petite mais personne n'a quitté celle-ci
    J'ai trouvé le film bien dans l'ensemble et plutôt bien joué mais beaucoup trop long et un peu compliqué à comprendre ,j'avais adorer le premier film de ce réalisateur et suis un peu plus mitigée sur celui-ci j'avais tellement envie de le voir avec de si bonnes critique comme quoi des fois il faut ce méfier
    Ernesto D.
    Ernesto D.

    11 abonnés 60 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 décembre 2018
    J'ai encore en tête le magnifique " Tel pére tel fils " certainement la palme d'or que Kore-eda aurait incontestablement mérité d'avoir . Mais le jury de Cannes a parfois ( souvent ) des contre-pieds peu compréhensibles à nous autres le "commun des mortels" du cinéma contemporain , préférant palmer ce dernier film . Passons . "Une Affaire de famille" est dans la pure tradition et dans la continuité de la vision de la famille idéalisée que le brillant metteur continue de nous offrir sur le grand écran film après film . Toutefois , ce dernier opus n'a pas , malgré tout , la puissance et la sensibilité , à mon humble avis , des précédents . Tous les ingrédients sont pourtant là : amour parental absolu, sans conditions ni concessions , même si les enfants ne sont pas tous , biologiquement , les vôtres . Pire , ce sont des enfants "enlevés " à la rue car maltraités ( la petite Juri est extraordinaire d'émotion et de naturel ) . A partir de cet état de fait le metteur en scène nous livre un film un brin trop long , parfois ennuyeux , avec des plans s’étirant à l'infini . Les scènes d'amour de la fratrie inondent chaque plans ou les enfants ( comme les parents ) semblent vivre qu'au présent . Peu importe les lendemains , l'amour c'est maintenant et tant pis de ce qu'il adviendra . On sait dès le début que la morale rattrapera tout ce petit monde ( on ne rigole pas avec ça au Japon ! ) . On pense parfois aux comédies dramatiques italiennes des années 60 à la sauce nippone: pas ou peu de morale , pied de nez à l'existence et déterminisme assumé et sans regrets et un attachement irrésistible aux personnages ( les enfants en premier lieu ), pour finir sur un dernier plan , sans doute le plus beau du film , le regard de la petite Juri fixant l'horizon comme un nouveau "point de fuite" sur un avenir incertain après avoir été rendue à sa famille d'origine . Un très beau film mais pas un grand film .
    Xavier d
    Xavier d

    8 abonnés 215 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 13 décembre 2018
    Waow ! Un film étonnant qui commence doucement, sous forme de chronique d’une famille « un peu »particulière. On se demande où le réalisateur veut nous amener. Le jeu des acteurs est parfait. La réalisation sobre et précise. La musique minimaliste. Puis d’un seul coup, les tournants de la vie s’accélèrent, la vie, l’amour à l’état pur apparaissent. On est scotché. Une palme d’or qui honore le Festival de Cannes, encore capable de révéler de tels chefs d’œuvres.
    Jmartine
    Jmartine

    149 abonnés 651 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 14 décembre 2018
    En sortant d’une « affaire de famille » je reste dubitatif devant la quasi unanimité de la critique qui présente ce film comme un chef d’œuvre absolu…n’a-t-il pas reçu la palme d’or au dernier festival de Cannes…Je suis passé à coté de quoi ??? Il est vrai que je dois avoir un problème avec le cinéma de Kirokazu Kore-eda…Tel père tel fils, trop long, trop stéréotypé….Notre petite sœur…une certaine grâce mais trop lisse, mignonnet, à la limite de la mièvrerie... Après la tempête, long bavard, ennuyeux malgré des interprètes talentueux… Une affaire de famille tourne comme les précédents autour de la famille. Kirokazu Kore-eda veut montrer qu’une famille faite de bric et de broc, sans aucun liens de sang peut se montrer meilleure qu’une vraie famille, qu’un comportement à priori répréhensible et immoral peut recéler une nature profondément bonne...…Mais il s’en suit un film ennuyeux et parfois embrouillé. La famille Shibata est hors système, hors des standards de la société japonaise. Osamu et sa compagne Nobuyo survivent grâce à de maigres salaires, quelques rapines, de la pension de la grand’mère et du salaire de la sœur de Nobuyo Aki qui travaille dans le soft porno…la famille recueille Yuri, une petite fille trouvée sur le chemin de la maison et qui s’avère avoir été victime de violences physiques. Le film est plein de redondances, les mêmes scènes se répètent un bain, un repas, l’achat de vêtements, une balade sensée rapprocher les différents membres de la famille, une concentration de scénettes qui laissent apparaitre les ficelles du scénario et visent à forcer l’émotion…certes les deux enfants sont attachants mais l’ensemble reste lisse et finalement ennuyeux et le film n’esquive pas toujours les écueils de la mièvrerie et de la sensiblerie…….D’aucun ont voulu comparer Kirokazu Kore-eda à Ken Loach pour sa dénonciation d’une société japonaise dans son aspect codifié, aseptisé, où la pauvreté n’est pas sensée exister, une société figée , aux relations humaines dépossédées de tout contact, de tendresse…mais un Ken Loach qui aurait mis de l’eau dans son saké…cette vision de la société japonaise a quand même déplu au gouvernement de Shinzo Abe qui n’a pas voulu féliciter le cinéaste pour sa Palme d’or…
    floflo2204
    floflo2204

    73 abonnés 379 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 16 décembre 2018
    Quelques années après le sublime Notre Petite Soeur, Hirokazu Kore-Eda continue son exploration des liens familiaux. Une Affaire de Famille nous entraîne dans le quotidien d'une famille quelque peu dysfonctionnelle, une famille complètement différente de ce à quoi le réalisateur avait pu nous habitué. Mais finalement on s'attache très facilement à chaque personnage, à chaque vie. Au fur et à mesure que le scénario se dévoile sous nos yeux, chaque personnage se construit, se détruit, s'invente complètement et nous emmène dans son propre voyage. L'une des plus grosses réussites de cette histoire réside dans cette facilité d'écriture, rien dans cette histoire n'imprègne le tout de suspens et pourtant on suit avec intérêt le quotidien de cette famille. Depuis Nobody Knows, jamais Kore-Eda n'aura réussi à peindre de manière aussi subtile et poétique les difficultés sociales et familiales existantes dans son pays natal. Il faut dire que, comme à son habitude, le réalisateur japonais s'est entouré d'un casting exceptionnel. Les grands noms que l'on retrouve habituellement au générique de ses longs-métrages sont de retour et tous sont transcendants. Lily Franky, Sakura Andô, Mayu Matsuoka, Kiki Kirin, Kairi Jyo et Miyu Sasaki subliment le film à chaque seconde. Chacun de ces acteurs et actrices, jeunes ou pas, savent faire vivre leurs personnages avec grand talent et nous accompagnent tout au long du film. Les rares seconds rôles que l'on peut apercevoir sont aussi très bons mais leur temps à l'écran est très réduit. La volonté du réalisateur est clairement de vouloir poser sa caméra sur ses six acteurs principaux pour les faire vivre avec le spectateur. Dans tout ça, les décors choisis sont sublimes, la maison qui accompagne bon nombre des scènes est réalisée avec soin et attention pour nous immerger dans ce quotidien difficile mais pourtant terriblement vrai que certaines familles vivent. Le réalisateur a choisi un nouveau compositeur pour faire vivre son film et il va sans dire que Haruomi Hosono est un choix payant. Les partitions que l'on peut entendre tout au long du long-métrage sont d'une grâce subtile et apportent de la lumière à un quotidien assez sombre. La dernière Palme d'Or du Festival de Cannes est loin d'être une déception, davantage une consécration pour un réalisateur qui continue d'explorer de la plus belle des manière les thèmes sociétaux qui parcourent son pays.
    ffred
    ffred

    1 495 abonnés 3 967 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 décembre 2018
    Chaque année le débat ressurgit sur la légitimité de la dernière palme d'or. Une fois de plus, voilà un film, certes réussi, mais qui, face à la concurrence, a peut être été surestimé par le jury. Je n'ai pas vu tous les films de la sélection mais rien que Dogman ou En guerre méritait déjà bien plus la récompense suprême. Bref. Dans une filmographie en dent de scie, voici un Kore-eda dans la moyenne haute (il n'a jamais rien fait d'aussi bien que Still Walking). Tout est bien fait ici. Belle mise en scène, belles images, belle histoire, dure, tendre, politiquement incorrect. Avec à la clef une critique ouverte de la société japonaise (le gouvernement a très mal pris la palme). Les acteurs sont très convaincants, enfants y compris. Ils rendent tous d'entrée leurs personnages attachants. Un joli film sur la famille (surtout celle que l'on peut se créer) mais qui ne restera pas les mémoires et a été très chanceux de se voir attribuer cette palme. Quand on voit le palmarès dans sa totalité (Blackkklansman Grand prix, etc...) on se dit que Cate Blanchett est une formidable actrice mais pas forcément une grande présidente de jury !
    Serge V
    Serge V

    82 abonnés 446 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 13 décembre 2018
    un film encensé par la critique et par les spectateurs , palme d ' or à Cannes , j ' ai un peu honte de le dire mais j ' ai trouvé ce film ennuyeux , lent et sombre .
    Jean-Flavien P
    Jean-Flavien P

    22 abonnés 44 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 14 décembre 2018
    Très beau film, touchant, tant par la cruauté que par la bonté de notre monde.
    Belle photographie, belle connivence entre les acteurs, tout cela ponctué par beaucoup d’humour.
    Une belle Palme d’Or (ça faisait très longtemps pour moi).
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