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    Notturno
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    Lola. S.
    Lola. S.

    6 abonnés 10 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 17 septembre 2021
    Après Fuocoammare, Gianfranco Rosi est allé voir ce qu'il se passait de l'autre côté de la mer, au Moyen-Orient, dans des territoires délaissés, oubliés de tous. Il a tourné sa caméra vers ces peuples vivant aux frontières de l'enfer, au milieu du chaos de la guerre. Les images qu'il a rapportées sont d'une force et d'une poésie inouïes. Sans pathos, il nous montre la force de vie des ces hommes, femmes et enfants, leur résilience. Il les filme dans toute leur beauté, toute leur dignité. On en sort éblouis.
    Yves G.
    Yves G.

    1 273 abonnés 3 283 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 27 octobre 2021
    Gianfranco Rosi est allé filmer la Syrie et ses marches qui peinent à refermer les plaies que Daesh y a laissées.

    Gianfranco Rosi est sans doute l'un des plus grands documentaristes contemporains - ex aequo avec, de l'autre côté de l'Atlantique, Frederick Wiseman auquel je voue une vénération sacrée. "Sacro GRA", une errance circulaire sur l'autoroute périphérique de Rome, fut en 2013 le premier - et à ce jour le seul - documentaire à recevoir le Lion d'Or à Venise. "Fuocoammare reçut l'Ours d'Or à Berlin en 2016.

    "Fuocoammare" m'avait inspiré une critique assez réservée. La bande-annonce de "Notturno", ce que j'en lisais ici et là et les premières minutes me confirmaient dans mes préjugés : l'absence de toute voix off, de toute contextualisation laisse le spectateur désemparé devant une succession de clichés et le plonge lentement dans un ennui catatonique.

    Sauf que... Sauf que les images filmées par Gianfranco Rosi dans quelques unes des régions les plus dangereuses du monde sont saisissantes. Et l'histoire qu'elles racontent l'est plus encore. Des mères arpentant les couloirs de la prison où leurs fils ont trouvé la mort. Des enfants yezidis pris en charge dans une structure d'accueil et dessinant les exactions commises par Daesh dont ils ont été témoins. Des prisonniers en tenue orange (qui rappelle celle de Guantanamo) parqués par centaines dans une cellule sans fenêtre. Une mère réécoutant les messages de sa fille kidnappée par Daesh....

    "Notturno" est un documentaire éprouvant, constellé de scènes choquantes. Leur succession désoriente. Mais elle ne laisse pas indifférent.
    Mélany T
    Mélany T

    26 abonnés 477 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 septembre 2021
    La mise en scène est sublime et l'ensemble ne se donne pas à voir, il invite à la réflexion, c'est brillant. Mais comme toujours chez Gianfrancisco Rosi, cet esthétisme distancie, on regarde le tout de loin.
    Michèle G
    Michèle G

    34 abonnés 26 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 5 octobre 2021
    Tourné aux frontières de la Syrie, du Liban, du Kurdistan et de l’Irak, ce documentaire tente de nous parler de toutes ces guerres, en faisant de ces divers espaces un no man’s land aux contours incertains.

    Ce parti pris cinématographique entretient une singulière distance avec ces lieux de guerre, mais aussi avec ceux qui combattent et survivent au quotidien dans ces zones de conflits. Un parti pris esthétique où la beauté des prises de vues semble étrangement primer sur le tragique du contenu.

    Qui sont ces protagonistes qui ont accepté de se laisser ainsi filmer dans leur quotidien, dépeints telle une matière silencieuse dans leur intimité et leur douleur distillées tout au long d’un montage ? On en saura peu. Tous resteront des ombres impersonnelles qui finiront par devenir des « personnages » dans une déconcertante mise en scène. Un dispositif créatif provoquant un certain « malaise » en pareil contexte.

    Et pourtant, dès les premiers plans on est porté par la beauté de l’image, des cadrages et par toute cette poésie qui les incarne dans l’habillage d’un esthétisme magistralement orchestré. Non, ce n’est pas une fiction. Nous sommes bien au cœur du réel, des guerres et de la souffrance humaine. Celle de tous ces peuples qui luttent contre les monstres de Daesh, leur barbarie et tous ceux qui ont pris leur destin en otage.

    Les frontières se diluent. Un faux-semblant. Un réel à la lisière du fictionnel. Un enchevêtrement de plans où chacun semble conçu comme une œuvre picturale. Un traitement qui pose question. Une ambiguïté cinématographique qui interpelle jusqu’à « l’éthique ».

    Demeurent néanmoins quelques scènes d’une incroyable force qui nous renvoient pleinement au réel sans artifice.

    L’une d’elle concerne les terribles témoignages d’enfants qui commentent leurs propres dessins. Des reproductions mémorielles représentant les actes assassins de Daesh et toutes leurs monstruosités qui hantent les souvenirs de toutes ces enfances anéanties par la barbarie. Ces enfants, interrogés par leur institutrice dans un tête-à-tête qui glace, racontent ce que chacun a subi ou ce dont il a été témoin. C’est dans ce troublant et épouvantable paradoxe que l’on retrouve l’authenticité du réel propre au documentaire.

    L’autre moment fort concerne cette immersion dans un hôpital psychiatrique où des patients sont sélectionnés pour jouer une pièce de théâtre. Un acte thérapeutique où chaque rôle est spécifiquement écrit pour chaque « cas ». Des voix en errance qui sur scène évoquent le destin et l’histoire tragiques de leur pays.

    On ne saura rien d’eux. Mais c’est dans la véracité de ces textes que chaque protagoniste va tenter d’affronter sa propre histoire sans jamais nous la raconter. Les gros plans sur leurs visages s’efforceront de dire l’essentiel de ce qui les concerne.

    Malgré ces moments d’une grande intensité, demeure une troublante impression en son ensemble.
    Coric Bernard
    Coric Bernard

    328 abonnés 510 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 mai 2021
    C’est un documentaire aux images fortes qui décrit bien la situation dans ces zones frontalières de l’Irak et de la Syrie qui ont été sous l’emprise de DAESH. Le film décrit très bien comment vivent leurs habitants dans le souvenir de ces périodes de guerres qu’ils ont subies. Les images de ce documentaire de grande qualité nous montrent bien les traces et les traumatismes tant humains que matériels et les tentatives de survie dans ces pays sinistrés.

    Bernard CORIC
    lise h.
    lise h.

    4 abonnés 8 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 mars 2022
    Des images incroyablement belles, des personnages bouleversants. Le travail de ce réalisateur est encore une fois passionnant.
    Olivier-Attilio Favier
    Olivier-Attilio Favier

    1 abonné 3 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 27 septembre 2021
    Notturno est un film rare, qui brouille les pistes entre fiction et documentaire. N'y allez pas si vous pensez trouver un reportage télévisé avec une chronologie des faits et une visée pédagogique. Mais si vous pensez que le cinéma, comme la littérature ou la poésie, ont encore quelque chose à nous dire sur la beauté et la douleur du monde, c'est de toute évidence le film à voir cette année.
    Stephanbuchet
    Stephanbuchet

    25 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 19 octobre 2021
    Hypnotique, minimaliste et visuellement abouti, Notturno esquisse plus qu'il n'explique, tait plus qu'il ne montre et saisit, entre de longs plans sublimes, des moments d'une intensité crue. Dans une économie de moyen formelle, la beauté des lieux et des longs plans étirés soulignent avant tout le propos, celui d'une terre de souffrance abîmée par les hommes, que le silence omniprésent souligne.
    C'est un cinéma exigeant, en ceci qu'il faut s'autoriser à se laisser prendre et entrainer dans une réalité dont on ne maitrise pas toujours les codes culturels et les choix artistiques mais qui nous permet de saisir l'horreur, le poids suffocant et la lente immobilité de la guerre.
    Jacquot
    Jacquot

    1 abonné 6 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 25 septembre 2021
    Excellent film documentaire. Très bouleversant !
    Des images incroyables de la vie quotidienne des survivants des ces guerres atroces. On partage leurs épreuves, leurs douleurs. Pas de discours politique, au sens classique du terme, mais on ne cesse de s'interroger sur comment, un jour, on pourrait éviter tout ça...
    mams
    mams

    3 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 25 septembre 2021
    J'ai découvert Notturno en avant-première à Paris : ça a été un vrai choc. Peu de documentaristes parviennent à poser un tel regard sur les êtres, la désolation, les paysages meurtris. Une vibrante humanité se dégage des images, et le soin porté aux cadres, à la lumière, est admirable. Le visage d'Ali ne me quittera pas avant longtemps.
    Mondoulet Mathieu
    Mondoulet Mathieu

    1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 7 octobre 2021
    Chef d’œuvre, d’une justesse et d’une sensibilité hors norme! Épure sublimée par la photographie et les silences aujourd’hui si rares! Un travail salvateur dans notre paysage audiovisuel si médiocre où l’on explique tout, même le moindre murmure.
    therealmessiah
    therealmessiah

    2 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 28 septembre 2021
    Une épopée sidérante dans un Moyen-Orient à feu et à sang, qui laisse le spectateur bouche-bée devant la beauté des images et la force du propos. A voir absolument !
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