Mon compte
    Climax
    Note moyenne
    3,3
    2730 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur Climax ?

    242 critiques spectateurs

    5
    36 critiques
    4
    58 critiques
    3
    50 critiques
    2
    37 critiques
    1
    32 critiques
    0
    29 critiques
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    kevinsolstice
    kevinsolstice

    50 abonnés 1 931 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 17 juillet 2019
    L'idée de départ est bonne, après ça part un peu vrille, mais dans l'ensemble le film est curieux, les acteurs jouent très bien
    Bertie Quincampoix
    Bertie Quincampoix

    74 abonnés 1 737 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 novembre 2018
    Ce nouvel exercice de style signé Gaspar Noé, enfant terrible du cinéma hexagonal, s'avère virtuose. Ce film radical, extrême, asphyxiant, violent, exalté et étourdissant met le spectateur à rude épreuve, lui imposant des séquences à la lisière du supportable, et ne lui laissant pas une minute d'accalmie. Mais tout spectateur qui acceptera les règles de son jeu ne pourra que constater la grande cohérence de Climax, la maestria de certaines séquences, notamment dansées, la solidité de la mise en scène, l'utilisation remarquable de la lumière, et l'ironie mordante du projet. Chapeau bas à l'ensemble des acteurs dans des rôles ultra-physiques à la limite de la rupture.
    Shelby77
    Shelby77

    140 abonnés 1 532 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 15 septembre 2020
    Ah ce cher Gaspard Noé, à chacun de ses films il faut s'attendre à des trucs bien trash. Le problème avec Climax est qu'il est trop long, un court métrage d'un trentaine de minutes aurait suffit pour développer l'intrigue qu'on suit. Ce film était très lourd par moment. Ne parlons même pas du jeu des acteurs...
    AlphaWolf
    AlphaWolf

    62 abonnés 805 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 27 mai 2020
    Peut-être un des films de Gaspar Noé les moins réussis et sans doute un des plus difficiles à supporter, tant sur le fond car il n'y a quasiment aucune intrigue, que sur la forme car les images et les sons sont assomants durant le bad trip psychotique de la bande, qui paraît durer une éternité et dont on sort complètement lessivé.
    Benjamin A
    Benjamin A

    29 abonnés 92 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 28 janvier 2019
    Le film avait beaucoup de choses pour être un très grand film et mérite sûrement les avis positifs qui lui sont fait.
    Les acteurs jouent bien, on sent véritablement une montée dans la folie et celle-ci est extrêmement bien représentée.
    Chose très remarquablement rare également, les acteurs bougent très bien (en même temps ce sont des dans danseurs mais ils restent géniaux à regarder), et les scènes de danse sont superbes, même la caméra est souvent très joliment placé.

    Le film a énormément de qualités, intrigue, scène de fin, danse, montée crescendo de l'intrigue et point de vue des acteurs, en fait ce qui est étrange je trouve dans ce film c'est que le film réussi les points les plus difficiles à réussir pour être un chef d'oeuvre et échoue aux points les plus simples.

    Les points négatifs, et qui sabrent malheureusement ce film en deux, l'empêchant d'être une immense réussite, est déjà la mise en place est extrêmement lente et mal faite. Le début n'est pas trop long, mais trop mal fait, on s'ennuie, les dialogues sont abominables (au point où l'on se demande si ce n'est pas de l'impro de ce coté), redondants, répétitifs, vulgaires, mal écrit et interminable. Et là, c'est vraiment horrible parce que l'on se dit qu'il suffisait de rien pour que ça change. Après les dialogues restent toujours assez bas, peu intéressant. La résolution de l'intrigue est plutôt bof... et c'est vraiment vraiment dommage parce qu'on sent que le plus dire était fait et qu'il ne manquait pas grand chose. On dirait que le film a juste quelques erreurs mais ce sont des échecs critiques qui finalement fait que l'on s'ennuie devant alors qu'il avait vraiment quelque chose d'intéressant à raconter et une ambiance parfaitement mise en place. C'est une immense déception, et je pense que les gens qui ont aimé le film ont énormément de chance car le film a véritablement des pépites en lui, mais il faut réussir à faire abstraction à pas mal de chose.

    Donc vraiment dommage pour le coup.
    Nicolas L.
    Nicolas L.

    66 abonnés 1 658 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 2 avril 2019
    Plan séquence vertigineux à la limite de l'insupportable, on reconnait d'emblée la patte Gaspard Noé dans cette œuvre à la limite de l'essai cinématographique. L'histoire est simple : une fête qui dégénère. Les acteurs ne sont pas des acteurs mais ça ne se voit pas tant leur crédibilité est là, la photo est extrêmement soignée mais sans grande différence avec les anciens films de Noé. Le film se veut déroutant mais ne reste finalement que jolie et un poil ennuyant. Reste une scène d'ouverture géniallisime avec une chorégraphie à couper le souffle. Film Bien mais sans plus quoi...
    piri p.
    piri p.

    3 abonnés 33 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 4 mai 2019
    La première partie, tout en danse et musique est assez sympa puis au fil des discussions, on s'aperçoit qu'il y a quelque chose d'anormal et que le délire commence. Puis vient le plan aérien des danseurs qui se met à tourner et la nausée n'est pas loin, on est aussi défoncés qu'eux et on peut attaquer la deuxième partie.
    La suite est au delà de la folie, le sexe et la violence s'entremêlent jusqu'au paroxysme d'une transe morbide, les personnages se tordent et convulsent, on ne sait plus qui est qui, ils semblent collés au plafond comme des insectes pris au piège. On a hâte que se termine ce cauchemar et il s'arrête enfin quand le monde extérieur pénètre dans ce lieu en constatant avec nous, l'étendue des dégâts.
    C'est aussi sublime qu'horrible, une chose est sure, ça ne donne pas envie de toucher à la drogue !
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    582 abonnés 2 753 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 31 janvier 2022
    Il est plutôt déconcertant que Climax tienne à la fois du happening et du moralisme, de la liberté revendiquée de l’art et de la condamnation de cette même liberté quant aux acteurs qui s’y sont adonnés. Le passage d’une chorégraphie pulsionnelle maîtrisée au cauchemar éveillé ne va pas en effet sans une distance toujours plus grande entre le réalisateur et ses acteurs devenus cobayes qu’il s’agit de regarder tomber, hurler, se scarifier, souffrir en somme. Derrière sa caméra, Gaspar Noé semble condamner l’envers d’un décor qui pourtant l’obsède, à savoir le sacrifice d’individus au profit d’une œuvre collective, leur renaissance en danseurs à l’unisson de la vie, de l’immédiateté du présent, loin des regards extérieurs et parentaux ; nous nous demandons rapidement pourquoi une telle installation des personnages, singularisés dès le début par des entretiens, si sa finalité visait le spectacle de leur démolition.

    Les séquences de danse s’avèrent virtuoses, celles constitutives du trip le sont moins, la faute à un opportunisme qui consiste à placer la caméra là où ça fait mal et à prendre le spectateur en otage des images qu’il compose et qu’il retient ; la fluidité des allers-retours qui jamais ne cessent se heurte à des plans fixes sur des coups de pied donnés dans le ventre d’une mère. Climax aimerait donc appartenir au théâtre de la cruauté mais oublie une chose essentielle : que l’artiste participe à la performance, qu’il ose se mettre en danger, qu’il risque la nouveauté de son art ou l’exploration de formes. En lieu et place, Noé répète une série de tics qui signent désormais sa marque de fabrique et qui font de lui moins un artiste à part entière qu’une école à acclamer dans les festivals. Il y a bel et bien « impossibilité collective », mais elle tient au geste artistique du réalisateur.
    Dois-Je Le voir ?
    Dois-Je Le voir ?

    307 abonnés 1 703 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 24 mars 2020
    Ce film a un style bien particulier avec lequel je n’ai pas du tout accroché. Je pense que c’est le genre où soit on adore, soit on déteste. En tout cas, il ne peut pas laisser indifférent. L’esthétisme est beaucoup travaillé. On aura un jeu de couleurs et d’ambiance. Les années 90 sont bien retranscrites que ce soit par la musique ou les vêtements. Ensuite, tout se passera par la danse. Celle-ci va être omniprésente pour rythmer ce thriller dramatique. On aura droit à beaucoup de belles chorégraphies, et j’ai vraiment apprécié ce point-là. Le langage corporel va beaucoup remplacer les dialogues. On arrive même à un moment dans une espèce de transe des personnages qui devient limite oppressante. Alors, on va voir toute la sauvagerie de l’homme qui ressort. Le chaos s’installe dans un tourbillon qui nous emporte. Je trouve que ce qui pouvait être la qualité du film, en devient au bout d’un moment son défaut. On tombe dans la surenchère. Il n’y aura que ça. L’histoire va beaucoup en pâtir. On nous lance une intrigue après c’est le freestyle. La personnalité des personnages n’est pas du tout développée et le fait qu’ils soient nombreux, n’aide pas à créer un lien avec le spectateur. La séquence du début est censée les présenter, mais elle se révèle assez inutile. Donc c’est beau, c’est rythmé, mais il n’y a aucune trame en devenant une improvisation de 1h30.
    Fabien D
    Fabien D

    167 abonnés 1 102 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 septembre 2018
    L'argument scenaristique de climax est des plus minces mais visiblement ce n'est pas ce qui intéresse Gaspar Noé qui, une fois de plus, offre un film aussi décadent que virtuose, d'une maîtrise technique à couper le souffle. Caméra à l'envers, plongée totale, chorégraphie sublime, le film épate quand il rejoue, à sa façon, Possession de Zulawski et Zombie de Roméo. Le spectateur est face à une véritable expérience sensorielle d'une efficacité redoutable. Mais climax a les défauts inhérents à bon nombre de films de Noé, un jeu d'acteur approximatif, l'utilisation de procédés de mises en scènes artificiels et dépassées (les jeux avec le générique) et un caractère assez vain, comme si le film ne regardait que sa propre prouesse esthétique. C'est beau, fort, dérangeant et hypnotique mais étrangement le spectateur, pourtant plongé, au cœur de l'horreur se trouve en retrait de ce qui est raconté. Néanmoins l'expérience, éblouissante sur le plan visuel, mérite à elle seule le détour
    stanley
    stanley

    57 abonnés 751 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 septembre 2018
    Une heure de folie où la vie, la mort, le sexe, l'amour et la violence se rejoignent dans un ballet de folie. Puis une ultime demi heure décevante où le cinéaste, en panne d'inspiration, verse dans le maniérisme d'une mise en scène jusqu'alors qui vibrait sans cesse. Gaspar Noé, dont Seul contre tous (1999) m'avait estourbi, privilégie la force de l'image, de la musique au détriment d'un récit qui reste inabouti. Le cinéaste assène quelques aphorismes simplistes sur la vie et la mort sans que cela ne gêne plus que cela. Mais, au final, où va t-il ? Il n'en reste pas moins un film d'une grande force où les danseurs, de grand talent, s'ébattent sous une musique quasi organique et roborative (Cerrone, Daft Punk). Les scènes donnent alors le vertige d'autant que Gaspar Noé ose les différents types de mouvements et de placement de la caméra. Climax évoque On achève bien les chevaux, sur le plan de la danse subie jusqu'à la mort. Notons l'originalité du scénario et du montage avec la volonté de filmer les interviews des futurs interprètes du film puis du début de l'intrigue avec ses dialogues entre, à chaque fois, deux personnages portés par des acteurs confondant de naturel et d'habilité gestuelle. Il est regrettable que la dernière demi heure ne soit que le reflet de tics de mise en scène assez absconce. Le film reste à découvrir, du fait de sa force et de son originalité.
    Marthe
    Marthe

    7 abonnés 2 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 4 octobre 2019
    Parfaitement réalisé, rien qui dépasse
    On est nous-mêmes dans la soirée, on a bu de la sangria
    Un chef d'oeuvre
    Viviane R
    Viviane R

    1 abonné 5 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 3 octobre 2018
    Franchement on ne voit pas l’utilité d’un tel film. Un point positif, c’est la danse du départ, très bien filmée. Le reste ne présente aucun intérêt, de la violence ... c’est tout.
    Cronenberg
    Cronenberg

    212 abonnés 1 898 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 octobre 2018
    C’est énorme ce film, que l’on aime ou pas, il est impossible de ne pas reconnaître la qualité technique de l’oeuvre.
    Climax, cette œuvre d’une heure 30, décrite comme une montagne russe qui se transformerait en train fantôme, selon Gaspar Noé, est absolument renversante, surtout au cinéma.
    Un succès à Cannes qui se manifeste par son prix Quinzaine des réalisateurs, et des critiques positives que l’on retrouve de partout.
    spoiler: Voici comment est conçu Climax : Une première partie énergique, pleine de fantastiques chorégraphies, avec des dialogues crus plus qu’explicites, (Je ne conseille à personne de voir ça en famille, c’est hyper dérangeant). Et une deuxième partie horrible qui montre une stylisation de la violence brillante et splendide. Un début qui commence délicatement malgré de légers tons hystériques. Mais en tout cas jusque là, tout va pour le mieux, une ambiance assez bonne domine et la musique envoie de bonnes ondes. Les musiques composées, notamment par Bangalter sont incroyables (lui qui avait déjà composé la meilleure bande originale de l’histoire avec Irréversible, ainsi que celle d’Enter The void qui était pas mal). Il ne faut néanmoins pas oublier les nombreux autres musiciens-compositeurs, qui ont participé. Le premier plan montre une femme rampante en t shirt dans la neige, elle a l’air blessé, les bruits sont intenses. Ils vont sur ce, lancer le générique de début qui va très rapidement, et qui donne tous les noms et tous les crédits. Une sirène retentit et nous voilà immergés dans un entraînement de danse. Juste après nous nous retrouvons nez à nez d’un écran télé qui montre les danseurs qui se font interrogés par des inconnus, sur des questions qui touchent le sexe, la drogue ou encore la danse. Les répétitions reprennent et la capacité esthétique devient de plus en plus puissante. On est déjà dans une optique de rapidité et de répétition, ça tourne en rond et c’est filmé de manière plus ou moins bancale. On découvre des acteurs inconnus, mais qui jouent plus ou moins bien, ils sont noirs, blancs, arabes, blonds, bruns, homosexuels, hétérosexuels, bi, grands, petits, etc. Tous sont différents, mais dansent ensemble avec derrière un gigantesque drapeau français plein de paillettes. Les couleurs claires, vives et chaudes sont belles. Pas de dialogues, une histoire simple, c’est sympa. Mais c’est ainsi que les dialogues prennent place, et là c’est presque gênant : 15 minutes de dialogues crus, que du sexe, du sexe et du sexe, c’est presque ignoble même au bout d’un moment, mais quoi qu’il en soit c’est la fête, et tout le monde boit de la bonne sangria. Les gens se remettent à danser et les gens discutent un peu des représentations chorégraphiques. Et là milieu du film, qui est definie de manière explicite : Le nom de tous les acteurs est passée en revue avec un splendide graphique, un noir et là le film devient flippant, on rentre presque dans le genre horreur. Je comprends ce que veut dire le réalisateur avec sa phrase explicative que j’ai cité au début. On commence avec un sursaut d’adrénaline joyeux et brillant en sensations, mais tout ça tourne à la dérive, le train entre dans le manoir, (ce manoir serait la sangria) et nous sommes dorénavant confrontés à des zombies et à des êtres qui font peurs. Cette sangria serait le manoir, car il représente l’élément qui tient tout le monde dans l’horreur et la dégénérescence. Je rappelle que si tout va mal c’est que quelqu’un a bourré un bol de sangria, de stupéfiants. Donc voilà, le film devient flippant car tout d’un coup, les couleurs sont froides, il y’a même des pièces sombres, les danseurs ressemblent aux zombies de Shaun of the Dead, ils ne font pas encore trop peurs, certains rigolent encore même, mais créent déjà un certain malaise chez les spectateurs. Et surtout, et je pense que c’est le meilleur du film, c’est cette utilisation de la caméra, au début de la deuxième partie, la caméra tremble un peu, elle vibre et je ne saurais l’expliquer mais ça commence à nous traumatiser, et puis on rentre enfin dans le bain. Après que dire, c’est plus que répétitif, mais voici ce que l’on nous répète : Des cris stridents, des musiques électros très énergiques, des gens qui se déplacent ou encore des rires. De temps à autres nous avons des scènes violentes, cette violence est due à de nombreux facteurs : Toutes sont dues à cette folie et hysterie qui s’est emparé du groupe, mais certains se sont énervés pour différents motifs. Une dans un élan d’autodestruction décide de tuer son embryon, alors qu’elle apprend qu’elle est enceinte, des hommes se battent suite à un conflit verbal, une autre pense avoir trouvé la traîtresse qui a mis des stupéfiants ou l’on ne sait quoi dans la sangria. Ce qui est dommage, c’est que Noé n’aurait pas dû nous dire que si les gens faisaient n’importe quoi, c’est parce que quelqu’un avait drogué tout le monde. Il aurait dû nous montrer l’état physique et psychologique catastrophique des personnages pendant 40 minutes (comme il l’a fait pendant le film) et nous indiquer qu’à la fin ce qu’il s’est réellement passé. Donc revenons en au film, ça s’empire chaque minutes, je ne vais pas étayer, mais au plus ça va au plus l’état des danseurs s’empire. Dégâts sur dégâts. Et tout ça c’est filmé de manière plus que brillante. Je vous jure, allez voir Climax, c’est une expérience visuelle et cinématographique époustouflante qui tient tête aux œuvres les mieux réalisées de l’histoire. Même des cinéastes comme Gilliam, Kubrick ou Cameron n’arrivent pas à égaler les films de Noé en terme d’intensité sensationnelle et émotionnelle. C’est vraiment une beauté, la caméra est virevoltante, et l’on suit de temps à autres, de dos des personnages qui avancent dans les couloirs. La fin est belle, on en a les larmes aux yeux, mais je ne vais pas plus en parler. Maintenant analysons le film : Irréversible est mon deuxième film, il a été réalisé par Gaspar Noé, et Les 8 Salopards est mon troisième film. J’avais donc hâte de voir le nouveau film de l’auteur d’un film que j’ai aussi bien classé à titre personnel, mais en plus ce film est un grand hommage à Les 8 salopards, il y’a de nombreuses références : Cette neige, avec ces gens peu habillés rampants et souffrants dans la neige. Ces styles calligraphiques pour présenter le nom des acteurs durant le film. Cet enjeu qui est de savoir qui a empoissonné la sangria, dans Les 8 salopards on cherchait à savoir qui avait empoissonné le café. Le fait de vouloir savoir qui est qui, dans des circonstances compliqués, dans Les 8 salopards on cherchait à savoir qui était où étaient les traîtres, on l’on devait séparer la paranoïa de nos suspicions, c’est idem pour Climax. Sans oublier les scènes de violence et de sexe explicite retrouvées dans les deux films. Revenons en à la violence, je comprends que Climax ait pu choquer par son climat de très grande violence. On en est évidemment à des années lumières d’Irreversible qui est l’un des films les plus violents de tous les temps. Celui ci est plus visuel, (en plus de son climat) avec sa scène de de viol qui dure 10 minutes, ou encore sa scène de meurtre à coup d’extincteur. Je peux comprendre que certains n'apprécient pas la violence stylisée, néanmoins il faut rester lucide et reconnaître la beauté des scènes finales. Personnellement je trouve cette violence parfaitement brillante, sur grand écran les images sont impressionnantes et marquent de manière radicale. Elle permet au cinéma de se redécouvrir et d’innover. Pour ce qui est de l’interprétation, c’est un peu flou je sais pas trop ce qui peut en ressortir.
    Un futur 5/5, sûrement, un film ingénieux. Je le déconseille aux moins de 16 ans. 4/5
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 23 septembre 2018
    Le titre le plus évident pour cette critique aurait été de citer South Park mais puisqu'on ne peut pas mettre de titre, on s'en passera.

    L'heure et demi la plus courte de ma vie. On est littéralement happé par cet orgie de couleurs et de sensations. Ce qui commence par une répétition de danse se transforme en un enfer à la fois collectif et aussi individuel. Qui a eu la bonne idée de mettre du LSD dans la sangria aussi ?

    Donc chacun perd les plombs et pendant 30 minutes, on a des interactions aussi déglinguées que malaisantes. Je dirai qu'on peut observer plusieurs phases : à la phase 1, l'alcool désinhibe les danseurs et commence à cracher les uns sur les autres oubliant complètement leur unité de façade.
    La phase 2 se caractérise par un planage général qui leur ôte tout analyse et ils se lâchent tous. La phase de panique arrive et là, on sent qu'on attaque le cœur du film. Car, dans la panique, vient la recherche de coupable, les accusations, les reproches, les vengeances et les envies exacerbées.

    Là, c'est très amusant à voir tellement ils deviennent pitoyables, méchants et hors de contrôle. Entre taper dans le ventre d'une femme enceinte et enfermer un gosse dans un local électrique (tout en perdant la clé), on pense atteindre le fond, et bien pas du tout. Ce n'est que le début de la descente aux enfers.

    On pourrait aisément croire que ce film est un spot de prévention contre les drogues. Comme quoi, une nuit sous LSD et votre vie peut changer à jamais.

    Très sympa !
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top