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Un visiteur
0,5
Publiée le 23 juin 2010
Morale du film : les arabes sont tous aussi mauvais et haineux les uns que les autres, et même les enfants qui sont potentiellement tous des terroristes sanguinaires capables de tuer en vous regardant souffrir. La fin du film nous montre qu'il est justifié de tuer tout les arabes.
Très bon film de procès et de guerre. Avec le duo Jones -Jackson on y accroche, et on veut qu'une chose : "que justice soit faite !" . Le rythme et la mise en scène sont très bien maîtrisés. De plus le scénario est plus que probable et à la fin on frissonne en espérant que cela ne devienne pas réalité. Un très bon film qui nous fait réfléchir.
Un bon film de guerre, bien jouer et qui fait comprendre le dilème auquel les militaires sont confrontés face à des populations agressives. Domage que les critiques l'ont déscendus.
L'Enfer du devoir est relativement un bon film de William Friedkin, ho c'est sur sur qu'il a fait bien mieux par le passé toutefois il réalisé avec efficacité son film d'après une histoire assez simple. Les scènes de combat que ce soit celles ouvrant le film au Vietnam ou celles du massacre des manifestants au Yémen sont assez intenses. Le dernier tiers du film est plus classique, cela concerne la partie procès mais il faut dire que les Américains sont forts pour rendre prenant les scènes judiciaires passionnantes à suivre. Il y a aussi un solide casting, Tommy Lee Jones et Samuel L. Jackson sont de solides acteurs qui plus est en militaires de carrière ayant bourlingué, ils sont tout à fait convaincants. Ce n'est pas un film mirobolant, mais je l'ai revu sans déplaisir.
incroyable histoire digne d'un roman. homme qui a tout sacrifié pour faire son devoir qui a fait la guerre du Vietnam est envoyé au Yémen et quand ils se défend contre des terroristes, il est accusé de meurtre alors qu'il n'as fait que se défendre. histoire de justice, de de codes d'honneur et d'un complot. acteurs de talents, excellentes scènes d'action.
Du rythme et de bons acteurs. Mais le dénouement arrive très vite alors que tout n'est pas élucidé. On aurait aimé quelques minutes supplémentaires plutôt que du texte à lire avant le générique de fin. Certains témoignages et certaines preuves ont également été "oubliés", histoire de laisser du suspense jusqu'à la fin. Et puis, cette décision d'ouvrir le feu sur la foule (beaucoup moins menaçante que les snipers, même armée)est quand même contestable.
William Friedkin n’est pas le genre de metteur en scène à tourner autour du pot. Il est cash, frontal, provocateur, dérangeant et le prouve encore une fois. Le film, difficile à juger tant l’ambiguïté est le maître-mot qui le caractérise le mieux, se veut patriotique en mettant à l’honneur celui sans faille des Marines pour leur pays. C’est un choix mais je pense qu’il y a des façons bien plus objectives et porteuses d’illustrer cette glorification que de le faire de cette manière-la. Je suis d’autant plus perplexe sur l’intérêt même de « l’Enfer du Devoir » lorsque j’ai vu, juste avant le générique de fin, les quelques lignes qui s’affichaient à l’écran comme s’il s’agissait d’une histoire vraie. Une dernière pirouette franchement limite pour conclure sur un pseudo happy-end.
Ce film m'a plu entre autres grâce au duo formé par Samuel L. Jackson et Tommy Lee Jones mais aussi par la réalisation de celui-ci qui est de bonne qualité et le scénario, un procès, quoique déjà souvent exploité, est toujours intéressant à regarder.
Le film pose un dilemme moral un peu à la manière du dilemme du tramway et puis le transforme par magie en un procès tournant autour d'une magouille politicienne pour sauver l'image de l'Amérique. C'est sans doute la raison pour laquelle on a l'impression de se faire duper par le verdict et même le film. N'importe qui se mettant à la place du jury arriverait à la conclusion inverse avec les éléments dont on leur permet de disposer. Un meilleur équilibre aurait dû être trouvé entre l'accusation et la défense, mais aussi dans le traitement des deux problématiques du film : le dilemme moral et la lâcheté politique.
Le film de prétoires est un genre à lui tout seul, vénéré aux USA. A tel point qu’il en existe un sous-genre : le film de prétoires militaires ! Les années 90 / début 2000 étaient spécialistes en la matière, avec plusieurs productions, ainsi que la série JAG, qui remportait alors un gros succès. Ici, on s’intéresse à un colonel à la réputation solide, qui a ouvert le feu sur une foule hostile devant l’ambassade américaine au Yemen. Devant le nombre de victimes, le gouvernement tente de lui faire porter le chapeau. Il devra alors faire appel à un co-vétéran du Vietnam pour le défendre. « Rules of Engagement » prend son temps pour se mettre en place, ne faisant démarrer le procès que dans la deuxième heure. Paradoxalement, c’est la première heure qui est la plus intéressante. Une introduction musclée au Vietnam. Une séquence non moins musclée et très efficace au Yemen. Et puis un développement des deux protagonistes. A ce niveau le film affiche une distribution prestigieuse et charismatique. Samuel L. Jackson et Tommy Lee Jones dans les rôles principaux. Guy Pearce en procureur expéditif. Ben Kinglsey en ambassadeur peu reluisant. Ainsi que Bruce Greenwood en politicien salaud de service. Si j’excepte ce dernier personnage, le propos du film est assez nuancé. Les deux parties ont de bonnes raisons de commettre leurs actions. Tandis que le scénario aborde de manière sous-jacente le terrorisme, peu avant les attentats du 11/09. Montrant qu’il est dur de faire le distinguo entre les innocents et les terroristes, comme les Américains aimeraient pouvoir le faire. Pour autant, « Rules of Engagement » se fera taxer d’anti-islam, d’anti-Yemen, ou d’américanisme primaire. Par contre, ceci est un peu gâché par certaines grosses ficelles de la deuxième moitié. Ainsi qu’un final trop pompier. Un peu dommage, car autrement il s’agit d’un divertissement qui se tient bien.