Avis : Skin - Page 3

Une magnifique histoire vraie sur le repentir difficile et la possibilité de sortir d'un mouvement extrêmiste par la volonté et l'amour. Une leçon d'espoir pour tous. Évidemment, on garde en tête l'époustouflant American History X tout au long de Skin, qui pourrait en être la version optimiste, réconfortante, et Jamie Bell se révèle un judicieux choix d'acteur. Très sceptique au départ (n'ayant aucune idée du récit du film) en voyant le net décalage entre la violence représentée par le mouvement raciste et par la "tête de gentil" de l'acteur (dans les séquences de bagarres, on lui ferait un câlin), mais cela se justifie peu à peu par le scénario qui nous montre en fait un homme qui ne correspond pas à la haine dans laquelle il baigne, et veut s'en échapper. Le décalage se comprend alors, et l'on a pitié du héros (que l'on aurait détesté autrement) en voulant qu'il parvienne à s'extirper de cette bande violente et embrigadée. Le véritable homme dont on narre l'histoire est devenu un sensibilisateur des consciences, et à peine l'on découvre son visage lors du générique qu'on aimerait le remercier pour son courage et son ouverture d'esprit extraordinaires, qui sont des véritables modèles. Les tatouages qui ont été repris à l'identique sont impressionnants (on pensait qu'il y en avait ajoutés), et voir la souffrance qui aura duré deux ans pour parvenir à devenir une bonne personne nous pousse au respect le plus sincère. Dur de passer après American History X, mais Skin n'a pas à rougir et la douceur de Jamie Bell s'accorde bien au message d'espoir et de résilience contre la haine.

Un film choc assez dur même par moment .
Les comédiens sont excellents avec en en-tête Jamie Bel qui offre une composition assez saisissante. Cru et dur mais le ton quasi documentaire donne un plus au film .

Je pense que le film retranscrit bien ces gens-là, les radicalisés, et leur cheminement intellectuel, que ce soit l'extrême droite ou gauche, les organisations terroristes : il ne s'agit plus de défendre des idéaux même les plus abjectes qu'ils soient, cela relève d'une appartenance à un gang, une mafia dirigé par un boss, un gourou qui ne les respecte pas le moins du monde et qui se contrecarre de leur devenir. La vie se résume à illégalité, défonce (stups, alcool, médocs) et soumission. Plus question de libre arbitre ! Et ce qui fait le plus flipper au final c'est de voir des gosses graviter dans cet environnement. La BO, tout en tension dramatique, est réussie. Les acteurs sont grandioses, une prestation XXL de Jamie Bell, surtout en deuxième partie (quand Bryon s'éloigne peu à peu de la famille avant de s'en affranchir totalement), la plus prenante à suivre. Les premières 45 minutes sont assez linéaires et peu concernantes.
"Tu ne peux pas être en colère toute ta vie parce que la colère appelle le sang et ça ne finit jamais". Un film, tiré d'une histoire vraie (celle de Bryon "Pitbull" Widner), froidement réaliste !

Superbe film que ce "Skin" tiré de l'histoire de Bryon Widner, jeune skinhead, raciste, alcoolique et ultra violent qui va tenter de s'éloigner de ce groupe de suprémacistes blancs. Jamie Bell campe ici les traits de ce pitbull avec beaucoup de crédibilité. Le film n'est pas sorti en salle en France et c'est bien dommage, car Guy Nattiv nous montre bien le cheminement semé d'embuches de notre héros pour couper les ponts avec une famille et un groupe fachiste C'est un bel exemple de rédemption et de courage.

Un énième récit de rédemption d'un homme blanc, à la mise en scène et au personnage bancals. Le scénario, s'il s'était focalisé, sur l'association et l'homme qui l'aide, aurait été passionnant, dommage.

J’ai trouvé ce film très beau. C’est dommage qu’il n’ait pas eu le droit à la distribution qu’il mérite. Cela me rappelle le sort réservé à UN FRANÇAIS (2017) dont le sujet identique avait refroidi les exploitants. La manière dont il est fait, est très touchante. Le rapprochement avec AMERICAN HISTORY X se fait naturellement, pourtant il se distingue positivement. On va voir comment Bryon Widner va évoluer et ce qui l’a amené à rentrer dans cette mouvance suprématiste. Il y a un côté à vif qui m’a accroché. Il n’y a aucune censure. On va donc voir la violence autodestructrice qui est le mot d’ordre de ces organisations et comment celle-ci gangrène Bryon Widner. Jamie Bell est parfait dans sa prestation. Son second rôle cette année dans ROCKETMAN (2019) était déjà convaincant. Là, il montre qu’il peut tenir l’affiche. Surtout que ce n’était pas facile à jouer. Les seconds rôles l’entourant font le job notamment Danielle Macdonald, que j’avais adoré dans PATTI CAKE$ (2017), et Vera Farmiga avec un style différent de ce qu’on peut lui connaitre dans la saga THE CONJURING. Oups, il ne faut pas que j’oublie les courtes, mais capitales apparitions de Mike Colter qui nous avait déjà ravis dans LUKE CAGE. Tout ce beau monde nous offre une histoire poignante mais aussi attachante. Loin d’être d’accord avec les idéaux de Bryon Widner, on va comprendre sa douleur et son déchirement. On espère pendant tout le film qui arrivera à trouver la paix avec lui-même. Les idéologies extrémistes, quelle qu’elles soient, sont destructrices.

Basé sur des faits réels, des faits toujours d'actualité puisqu'ils sont toujours présent dans notre société, ce drame est plutôt bien joué de la part de tous, dont la fameuse performance de Jamie Bell que je retrouve bien des années après "Les 4 fantastiques". Une presta impeccable au début mais qui, au fur et à mesure des avancées, peine légèrement à évoluée. Certes les effets de son nouvel objectif se font ressentir, mais j'imaginais une réaction personnelle beaucoup plus exponentielle. Car quitter son clan d'hommes et femmes blanc d'ultra droite et néo-nazis, pour se concentrer sur une future nouvelle vie, cela entraîne forcément des représailles digne de ce nom, j'en aura donc quasiment voulu plus. Les tatouages sont eux très représentatifs de ce monde très funèbre, raciste, violent, remplis de drogués et buveurs. Se faire tatouer dans une salle peux réglementaire, s'envoyer en l'air bien sauvagement par la suite avec sa diablesse, enchaîner les politesses... Le début fut très bon, mais à la moitié du contenu, l’allure s'est restreinte et à brusquement baissée. Vera Farmiga, notre chasseuse de fantôme éternelle, n'avait certes pas sa voix fr bien connue, mais son jeu était sympas. Globalement cette histoire est bonne sur le fond, mais les événements du début, ne sont pas du tous ceux de la fin. Et les échanges que j'aurais espérer entre notre héros et son ancien clan, n'ont jamais eu lieux, à mon grand regret. Donc, si je peux parfaitement finir, "Black klans Man" reste pour moi, le meilleur film à ce jour montrant les extrêmes de la meilleure manière.

L'histoire donne envie de regarder mais je m'attendais à mieux, ce n'est pas exceptionnel ! La prestation du personnage principal est monstrueuse.

Les acteurs, et notamment Jamie Bell qu'habituellement je n'apprécie pas bcp, délivrent une bonne prestation dans ce film bien réalisé mais sans inspiration particulière. C'est du cinéma social, j'imagine, et comme il s'agit d'un biopic c'est toujours difficile, je trouve, d'avoir un avis sur l'oeuvre: doit-on se prononcer sur les faits, l'histoire, ou bien l'objet filmique? A quoi bon se fendre d'un avis sur ce qui relève du fait divers, d'une réalité triviale et sans grand intérêt... quant au film lui-même c'est très honnêtement fait mais comme je l'ai déjà dit, sans inspiration particulière. Alors? Alors à quoi bon ce film, en fait, s'il n'essaie pas de faire plus que relater des faits? American History X est déjà passé par là, et il a fait bcp mieux...

Excellent film. Le scénario basé sur une histoire vraie est plutôt simple mais très prenant. Plongée dans la folie supremaciste, ce film suit le destin d’un membre voulant se repentir. A voir

Ce drame n'est pas mal, mais je trouve qu'il y a trop de raccourcis. spoiler: Un suprémaciste blanc qui tombe amoureux d'une femme blanche, et qui du jour au lendemain n'est plus raciste grâce à l'amour, bof, bof. Comme ce film est tiré d'une histoire vraie, on va dire que le réalisateur respecte la vérité. Il y a d'autres films sur les blancs qui change d'avis sur la question du racisme qui sont bien meilleurs.

Biopic réussi de Bryon Widner qui met en scène les rouages et la violence du mouvement supremaciste aux Etats-Unis. L'interprétation de Jamie Bell est remarquable.

film fort et très bien interprété notamment par Jaimie Bell.Pourtant difficile à rentrer totalement dans le film, ensuite on se sent imprégné par la difficile redemption de ce futur ex néo nazi.Sans verser dans le pathos dégoulinant ce film est magnifique de puissance émotionnelle.

Un étonnant et excellent Jamie Bell ! Un film très dur mais très réaliste et qui interpelle. Une mise en cause du danger que représente la totale liberté d'expression qui est de mise aux Etats-Unis. Mais aussi des réponses constructives que créent certains citoyens.

Film de rédemption tiré de faits réels, on a plaisir a revoir Jamie Bell, bien loin de Billy Elliot...American History X avait deja traité de ce sujet, mais dans mon souvenir, ce film était plus violent, ici on est plus dans le cheminent du personnage principal... Les seconds roles sont excellents aussi... Donc a voir