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DAVID MOREAU
109 abonnés
2 183 critiques
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1,5
Publiée le 13 février 2024
SUR LE QUAI. Pendant que le roi danse, l'inspiration ne vient pas. Cooper s'isole dans son cinéma sans harmonie et sans tempo. De battre la mesure s'est arrêté. Un détournement de partition ou seul les délires lui appartiennent. Quand l'orchestre s'arrêtera, je danserai encore...Lydia Tar a aimé.
Une photo noir et blanc classique et léchée, ce Maestro de Bradley Cooper m'échappe un peu. On sent l'admiration de l'acteur pour le personnage mais quelque chose de cette admiration n'est pas parvenue jusqu'à moi. Le noeud du film se trouve dans la relation entre le couple, quelques scènes formidables en sont tirées mais décidément, amgré toutes ses qualités, le film m'a laissé loin, très loin de l'orchestre. Je n'ai été emporté par rien, je n'ai pas réussi à y trouver mon compte ou un intérêt particulier. Une histoire de rencontre ratée.
Bradley Cooper devant et derrière la caméra, et s'il n'est parfait dans aucun des rôles, il excelle pourtant sur certains points : sa prothèse nasale est un peu grossière mais c'est pour se fondre dans un personnage qu'il interprète avec brio, sa réalisation est parfois virtuose mais certains arcs narratifs me laissent perplexes. Oui il y a une vraie liberté dans la forme donné à cette bio sur Léonard Bernstein, lequel est surtout connu en France comme le compositeur de West Side Story. Or la fameuse comédie musicale n'est jamais montrée, tout juste évoquée dans les dialogues et une fois en filigrane sonore ! Le film survole telle une libellule la vie et l'œuvre du maestro et c'est assez décevant. Peut être car le film ne porte pas sur lui finalement, mais Felicia, sa femme, son équilibre, son phare, son garde fou. Et elle est interprétée par Carrey Mulligan, phénomènale. Le film est son écrin et elle temporise un Bernstein génial compositeur, et Family man mais aussi son autre facette : bi, mais très porté sur les hommes, les aventures et la légèreté. Le film m'a certes déçu (les dernières scènes entre le pathos de la maladie, et le mentor libidineux m'ont exaspéré), mais Bradley Cooper a un talent fou et certaines scènes méritent à elles seules la séance : l'ouverture en noir et blanc depuis le lit occupé par Bernstein et son sublime amant, le long flirt entre Felicia et Léonard et la dispute de Thanksgiving avec le défilé en arrière fond. Un maestro boîteux certes, mais non dénué de grandes qualités.
Toujours dans le monde musical après A star is born, Bradley Cooper nous revient pour sa deuxième réalisation avec un biopic sur le compositeur de West Side Story : Bernstein ! Mais loin d'apprendre des choses sur le parcours du chef d'orchestre, c'est davantage sur le personnage, ses failles et déviances de l'époque que le film se concentre. Finalement peu intéressant sur le fond, c'est sur la forme que le film retient notre attention, en particulier la performance des 2 acteurs principaux et en particulier Bradley Cooper pour un plan séquence magistrale dans une cathédrale. Film Netflix autant à la gloire de Bernstein que de Cooper qui occupe tout les rôles, le film a été boudé aux Oscar, peut être injustement pour le prix de meilleur acteur.
Le dernier film de Bradley Cooper, "Maestro", disponible sur Netflix, raconte la vie de Leonard Bernstein, compositeur américain de "West Side Story" et de sa femme Felicia Montealegre Cohn Bernstein. Le duo est interprété par Bradley Cooper, donc, accompagné de Carey Mulligan. Le duo s'en sort plutôt bien à grand renfort de maquillage pour ressembler le plus possibles aux personnes qu'ils incarnent. Le plus gros point fort de ce biopic reste donc ses deux comédiens principaux, globalement le film ne propose rien de très marquant notamment avec une première partie en noir et blanc qui semble s'éterniser. La deuxième partie tire plus vers le drame sans toutefois parvenir à être vraiment émouvante. "Maestro" est une fresque hollywoodienne classique, ni plus ni moins.
Je n'ai pas retrouvé ici le souffle de À star is born. La direction artistique est magnifique mais il manque cruellement un scénario. Les époques se succèdent autour du couple sans réelle tension dramatique. Les acteurs sont excellents mais l'impression que tout vexé est vain domine. J'ai eu aussi du mal avec les prothèses de Cooper, très réalistes mais gênantes finalement. Bref une grande déception.
Avec Maestro, Bradley Cooper réalise une nouvelle fois une merveille cinématographique en repoussant les limites de sa performance magistrale et en soulignant magnifiquement le maquillage sur l'acteur. Le duo qu'ils forment avec Carey Mulligan est à la fois puissant et émotionnel, ce qui en fait un mélange touchant.
Malgré son arc narratif conventionnel, Maestro est touché par une certaine grâce. Bradley Cooper film la vie de Bernstein avec pudeur, ce qui rend le film touchant et même bouleversant par moments (la séquence dans l'église, superbe...) Tout ceci sublimé par une photo et une musique magnifique, une Carey Mulligan déchirante et un Bradley Cooper incroyable.
Je suis un peu toqué... bah oui car je pensait vraiment que ce film allait me faire perdre la tête tellement ça allait être un chef d'oeuvre et au final je suis tombé un peu de haut... bon c'est clair que Bradley Cooper est un génie de la réalisation et c'est clair aussi qu'il est un excellent acteur mais le parti pris du film m'a un peu gêné... c'est filmé bizarrement, beaucoup de moments importants de la vie de Bernstein sont mis sous silence pour mettre en évidence des moments plus secondaires et au final j'ai l'impression d'etre passé à coté de sa vie, de sa personnalité, de sa carrière... et j'en suis ressorti frustré... mais il n'empêche que Mr Cooper est un réalisateur prometteur et je lui souhaite la merveilleuse carrière qu'il mérite ! Bradley je t'aime !
Film sur le compositeur Leonard Bernstein. Biopic qui sort un peu des sentiers battus hollywoodiens. Ici pas d'enfance du héros, ni sa mort mais plutôt son histoire d'amour avec celle qui fut sa muse. La mise en scène est souvent très inventive et les interprétations au poil. Dommage que le film dans le fond manque cruellement de consistance car il n'emporte jamais et on reste la, contemplatif devant une œuvre certes soignée mais ôté de passion.
Une grande déception...sans doute j en attendais trop mais ici he ne mets pas en cause Led comédiens qui sont tous très bien . Mais comment pouvez vous parler de cette immense artiste sans parler de sa carrière ? Bien sûr la vie privée est importante mais pas pendant plus de deux heures ! . Le mise en scène un peu trop toc surtout sur la première partie n aide pas non plus à entrer dans son trip. Non vraiment c est au final du gâchis.
Un acteur qui passe à la réalisation, c’est plus que commun. Un acteur qui passe à la réalisation et cartonne dans tous les sens du terme avec son premier film ça l’est moins. Avec « A star is born » et son hit planétaire, Bradley Cooper a eu cette chance. Un film devenu culte aussi bien pour pas mal de cinéphiles que de simples spectateurs occasionnels fans de musique et de romance. Si la critique a peut-être été un peu moins emballée, le succès fut incontestable. Le passage au second film est toujours compliqué et le comédien s’en acquitte avec brio et nous prend de court en amenant son deuxième film vers quelque chose de plus pointu et de plus peaufiné et racé. Il reste dans le milieu de la musique mais plus sélective en taillant le portrait du grand compositeur et chef d’orchestre Leonard Bernstein par le prisme de sa relation avec son épouse. Et qui dit musique moins populaire et plus prestigieuse sous-entend performances, mise en scène et ambitions qui vont de pair...
En effet, « Maestro » plaira plus aux élites cinéphiles et à quelques spectateurs intéressés ou téméraires qu’à un large public. Pas que le film soit complexe, hermétique ou réservé à une catégorie de spectateurs ciblée (comme le prétentieux et interminable « Tar » sur une cheffe d’orchestre aussi) mais il est bien plus exigeant et difficile à appréhender que son précédent opus. Très travaillé aussi, et dans le bon sens du terme. Il n’y a qu’à voir la composition et la texture de l’image qui évolue en même temps que le temps qui passe pour être raccord avec les modes visuelles de ladite période. Les plans magnifiques et très stylisés que nous offre Cooper (le plan-séquence dans la villa puis la piscine ou encore Felicia qui quitte un concert seule, sa silhouette terminant de clore le plan) sont remarquables. Et il y en a bien d’autres. Et puis il y a les compositions incroyablement habitées de l’acteur, bluffant en Bernstein, et de Carey Mulligan. S’il est extraordinaire à plus d’une reprise, du timbre de sa voix à sa gestuelle comme lors du concert final dans l’Église, elle est tout aussi incroyable dans une prestation moins directement extraordinaire mais tout aussi puissante.
Malheureusement, on ne criera pas non plus au chef-d’œuvre, la faute à une première partie (un tiers du film environ correspondant à la période en noir et blanc) qui ne nous a pas touché. Un côté un tantinet onirique, une frénésie d’images telle une comédie musicale déchaînée à la « Moulin Rouge » et des évènements qui s’enchaînent un peu trop vite ont raison de notre patience. Difficile d’accrocher, mais quand le film se pose enfin et décortique la relation complexe des époux entachée par les excès de cet homme talentueux et son penchant pour les jeunes hommes, il est tragiquement passionnant. La manière dont succès et excès impactent la famille et la résilience de cette femme est bien montré, d’autant plus que ce biopic a eu l’aval total de la famille Bernstein, ce qui est assez rare pour être souligné. Certains moments sont déchirants et on sent que l’on assiste là à une œuvre, certes imparfaite, mais qui marque définitivement la naissance d’un grand cinéaste qui a en plus le mérite de nous livrer une performance clairement oscarisable. « Maestro » a parfois des airs du sublime « Blonde » d’Andrew Dominik, notamment formellement, mais en moins tourmenté. Et c’est un compliment.
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On n'est jamais aussi bien servi que par soi-même : Bradley Cooper s'offre une rôle à Oscar, taillé sur-mesure dans le costume de Leonard Bernstein. Bien accompagné par la talentueuse Carey Mulligan, il nous livre une partition sensible quoiqu'un peu décousue sur ce couple original. Néanmoins, malgré les qualités indéniables du film, il ressemble plus à une longue check-list de morceaux de bravoure à cocher qu'à une histoire romanesque bien racontée qui emporterait tout sur son passage.
Bradley Cooper s'essaye de nouveau à la réalisation, mais cette fois pour Netflix. Quelques années après le succès de A Star Is Born. Ce second film est sans aucun doute une belle réussite pour Bradley Cooper. Sa carrière de réalisateur démarre donc parfaitement.
Le début peut en revanche en rebuter plus d’un. Cette première partie est plus conceptuelle. Avec un style en noir et blanc, Bradley Cooper donne l’impression de vouloir prouver sa capacité technique à être réalisateur. La maîtrise cinématographique est bien présente avec des plans bien enchaînés. Malheureusement, ça s’arrête là. Cette partie est plus une démonstration autocentrée de savoir-faire, qu’un véritable apport pour le spectateur.
Par contre, cela devient plus intéressant par la suite. Maestro se livre enfin. L’émotion commence enfin à naître. En revanche, ce n’est pas pour autant que la forme est délaissée. Tout reste millimétré, que ce soit le montage, la photographie, le jeu d'acteur, mais aussi la musique qui est sublime. En effet, faire un biopic sur un chef d’orchestre met le standing assez haut.
Comment ne pas être ébahi par la performance grandiose de Bradley Cooper et Carey Mulligan. À l’image de A Star Is Born, Cooper aime prendre toute la place. On sent l’importance indéniable du personnage de Mulligan dans l’histoire, mais malgré tout, elle n’a que trop peu de moment de lumière.