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    Maestro
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    Luuuuuuuuc
    Luuuuuuuuc

    6 abonnés 600 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 26 février 2024
    « Si ça devient un sacrifice, alors je disparais. »

    Déjà encensé par le public et en grande partie par la critique pour A Star is Born (2018, remake d’un grand classique hollywoodien des années ’30, plusieurs fois repris), Bradley Cooper est un touche-à-tout de talent, c’est indéniable. Pour ma part, je l’ai découvert en acteur dans la trilogie Very Bad Trip (The Hangover, 2009, 2011, 2013) de son ami Todd Philips et j’ai été surpris par la nonchalance nihiliste de son personnage, dans une interprétation d’une sobriété exemplaire pour ce genre d’exercice.

    Comme souvent dans le cinéma contemporain, Bradley Cooper, réalisateur opposant plusieurs époques, s’adapte à chacune d’elle en adoptant sa syntaxe. Ainsi, la première partie, couvrant les années ’40/’50, est-elle tournée en noir et blanc en épousant le ratio d’écran de la période, aux 4/3. Classique, donc. En revanche, le jeu des acteurs s’adapte également, en flux rapide, à la manière des films de Capra, où les voix s’entrechoquent en dialogues vite inaudibles et d’un ton plus haut qu’aujourd’hui. Il en va de même pour les jeux d’ombre en plans fixes et lignes de fuite. On soulignera ainsi la qualité de la photo (Matthew Libatique, fidèle de Darren Aronofsky) et le soin apporté à la reconstitution d’époque.

    Au-delà du biopic, la première partie du film rend hommage à un genre encore méprisé en Europe, la comédie musicale, qui a su, aux Etats-Unis, réconcilier l’art élitiste de la musique classique et la culture populaire dans un même élan à travers Broadway et Hollywood.

    Peu avant l’heure de visionnage, quand on aborde les années ’70, la couleur revient mais avec un ratio identique, comme une transition en douceur. Les travellings semblent aussi de plus en plus lents, tout comme les dialogues, plus distants, plus froids, Bradley Cooper s’exprimant alors d’une voix grave, peut-être un rien surjouée, due à l’âge et à la cigarette.

    La lenteur du film devient alors omniprésente et ne se voit soutenue par aucun artifice narratif ou interprétatif, à l’image, justement, de certains travellings interminables. Initialement proposé à Martin Scorsese (qui a magnifié la comédie musicale à travers New York, New York, 1977) puis à Steven Spielberg (qui a réalisé le remake de West Side Story en 2021), tous deux producteurs du film parmi d’autres, Maestro rend plus hommage au second dans sa recherche de l’effet ponctuel et sa linéarité parfois soporifique qu’au premier et à son énergie rythmique beaucoup plus en phase avec le thème de la musique. On sera en effet surpris que les compositions de Bernstein, pourtant personnage central, n’accompagnent pas plus l’histoire, comme c’est le cas de West Side Story, à peine évoqué, ou de sa messe pourtant importante sur le plan socio-politique, qui témoigne des engagements du compositeur et chef d’orchestre. On regrettera par exemple qu’il ne soit jamais fait mention de son attachement à la musique pop (Les Beatles, Paul Simon) ou de son engagement envers les droits civiques, lui qui organise en 1970, avec Felicia, une soirée de soutien au mouvement des Black Panthers.

    Ainsi, malgré une première demi-heure énergique et originale, on retombe vite dans les travers de l’exercice difficile du biopic : une narration classique, voire académique, faisant abstraction de l’oeuvre de l’artiste et de sa personnalité publique pour se concentrer sur sa vie privée somme toute assez banale sauf si la question de l’homosexualité, de la bisexualité en l’occurrence, défrise encore quelqu’un. L’interprétation trop mesurée, une caméra certes inventive mais qui s’essouffle vite, tout concourt alors à faire de ce prétendant à l’oscar du meilleur film un téléfilm de très bonne facture, sans plus. Se voulant inclusif, Maestro reste un film sur un mec, réalisé par un mec et son propos pseudo-féministe ne leurre personne.

    Au niveau de l’interprétation, Bradley Cooper semble constamment se diriger lui-même (ce qui est le cas, de fait), prenant garde à éviter le moindre écart avec l’image policée, plastique, qu’il se fait du compositeur. Carey Mullingan, tellement émouvante dans Shame (Steve McQueen, 2011) et tellement combative dans Suffragette (Sarah Gavron, 2015), joue ici à l’opposé du présupposé de départ, en épouse et mère effacée, qui se sacrifie alors qu’elle s’en défend, comme soumise et transparente. Il est difficile de comprendre pourquoi les deux interprètent figurent au palmarès des Oscars 2024, quand l’une et l’autre sont capables de tellement mieux d’autant que Bradley Cooper s’autofilme et écrase constamment la présence du principal personnage féminin et la prestation de Carey Mulligan.

    Ça n’est pas mal joué, ça n’est pas mal filmé, certaines scènes valent détour et le scénario n’est pas inintéressant mais bon sang que c’est fade, mou et vieillot !
    Marie Jo avalle
    Marie Jo avalle

    1 critique Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 21 décembre 2023
    J ai adoré...très bons acteur
    A recommander
    Performance de bradley coopération
    A voir absolument
    Beau décors
    asclap
    asclap

    3 abonnés 19 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 5 février 2024
    Le film ne vaut que par la prestation de l'acteur jouant Leonard Bernstein. Le scénario est inexistant et ne met l'accent sur la musique qu'en tant qu'intermèdes à peine connectés à une banale histoire de bisexualité dont on se fiche pas mal. Rien sur les racines mahlerriennes de Bernstein, rien sur ses engagements politiques (contre le racisme, contre la guerre du Vietnam, contre le sida ...). Un bon point pour l'époustouflant final de la seconde symphonie de Mahler. Je l'avais vu diriger la troisième a Paris exactement comme cela, au point de tomber de son podium.
    jean-félix c
    jean-félix c

    1 abonné 7 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 3 janvier 2024
    Bradley Cooper s’auto-met en scène de façon boursouflée et narcissique en se prenant pour Leonard Bernstein. Scénario indigent, incarnation proche de zéro, mise en scène hystérique. Ça vaut 1 grâce à Carey Mulligan qui arrive à faire passer un peu d’émotion dans ce bloc d’autosuffisance indigeste…
    colette c.
    colette c.

    1 abonné 5 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 28 décembre 2023
    Je n'ai vraiment pas accroché, c'était pénible à regarder ! confus, excessif, un milieu inintéressant, ennuyeux, trop tout !!!
    Et Bradley irréconnaissable !
    J'ai du chercher sur internet pour savoir ce qu'il était arrivé à son visage !
    sebastien p.
    sebastien p.

    2 abonnés 45 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 28 décembre 2023
    Après la réussite de "a star is born" j'en attendais beaucoup de ce film. Malheureusement, très déçu. Effectivement, un film qui parle de Leonard Bernstein, on s'attend avoir de belles scènes de musique mais il en est rien. Le film se concentre uniquement sur sa vie et manque vite d'intérêt.
    Gege30
    Gege30

    1 abonné 24 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 4 janvier 2024
    Film décevant, long, lent et sans vraiment d'intérêt.
    Traite principalement de la vie privée de Bernstein : ses relations avec sa femme, ses enfants, ses tendances homosexuelles.
    Il ne s'agit pas d'un biopic, le succès de West Side Story est brièvement évoqué.
    La mise en scène est pénible : plans trop loin ou trop près, plans-séquences fixes trop longs...
    En résumé, film chiant (comme la musique de Bernstein), fatigant et sans intérêt.
    Seul le jeu des acteurs Bradley Cooper et Carey Mulligan sauve le film du zéro pointé.
    Peut ne pas se voir.
    Sophinou
    Sophinou

    59 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 2 janvier 2024
    Je n'ai vraiment pas aimé ce film. J'ai même arrêté de le regarder tellement je n'en pouvais plus, ce qui ne m'arrive presque jamais. Je ne critique pas les performances des acteurs mais plutôt le scénario, le côté noir et blanc et les moments de musique de plusieurs minutes trop présentes pour moi. Je n'ai pas non plus apprécié les dialogues qui sonnaient faux.
    Jeami74
    Jeami74

    1 abonné 22 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 18 janvier 2024
    Indéniablement bien mis en scène et joué mais absolument rien à faire de l'histoire de ce musicien emblématique, torturé (et torturant).
    neufav
    neufav

    1 abonné 28 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 7 janvier 2024
    L'acteur Bradley Cooper est habité
    mais le film m'a ennuyé
    Beaucoup de détails sur sa vie privée mais peu sur la genèse de west side stopy
    bobbill
    bobbill

    1 abonné 27 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 février 2024
    Grande fresque - long nez - musique réduite à des jingles, on doit plus ou moins déjà connaître et apprécier, au moins. la figure du compositeur et chef d'orchestre pour ne serait ce que s'intéresser à ce catalogue de Polaroïds intimes, aux seuls contrastes soulignes par une direction lumière et photographie majeure. Dommage on aurait aimé vibrer, mais le personnage nous demeure étranger et ses histoires de séduction des numéros sans identités. Glaçant..
    Fred C.
    Fred C.

    1 abonné 10 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 5 janvier 2024
    Avec un budget de 27M, co-produit par Scorsese et Spielberg on pouvait s'attendre à un chef d'oeuvre. Si la réalisation est splendide le film manque cruellement de profondeur et se révèle être d'un ennuis mortel. A la fois chef d'orchestre et compositeur il y avait tellement à dire sur Bernstein et son rapport à la musique or le scénario traite plutôt de sa vie intime et bisexuelle.
    (On retiendra simplement qu'un chef d'orchestre est un individu social et extraverti alors qu'un compositeur est plutôt solitaire et introverti...)
    Bref c'est pas du Dreyer, tout dans l'esthétisme peu de réflexion, des personnages stéreotypés, une mise en scene académique, à part la belle prestation de Bradley Cooper et son visage transformé le jeu d'acteur est très cliché, tout en posture, limite sur-joué (Carrey Mulligan), et ça fume des clopes à toutes les scènes c'est écœurant.
    Jugeote
    Jugeote

    4 abonnés 1 critique Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 29 décembre 2023
    « MAESTRO » de et avec Bradley Cooper, littéralement habité et plus que convaincant dans la peau de Leonard Bernstein, aux côtés de Carey Mulligan, bouleversante dans le rôle de Félicia, l’épouse passionnément aimante et passionnément aimée, mais aussi douloureusement blessée par les incartades de son génie de mari bi.

    Passant du noir et blanc à la couleur pour la progression dans le temps et la démarcation des époques sacrément bien rendues.
    Filmant et jouant (en fumant et buvant beaucoup beaucoup beaucoup) dans les deux cas avec talent, je suis bluffée et touchée par celui dont ont peut vraiment dire après « A Star Is Born »… qu’avec ce deuxième opus, lui aussi porté par la musique, un réalisateur est né.

    Ps : Voir ce film, peut-être pas parfait, mais assurément puissant sur grand écran avec un bon son (ce qu’il mériterait pour les scènes de concert) doit être décoiffant et mettre encore plus les poils sur les bras.
    Theo
    Theo

    2 abonnés 824 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 7 janvier 2024
    "Maestro", le film biographique dramatique romantique de 2023, réalisé par Bradley Cooper, plonge dans l'univers complexe et passionné de Leonard Bernstein, l'emblématique compositeur américain. En mettant en lumière sa relation avec son épouse Felicia Montealegre, le film offre une perspective intime sur la vie d'un des plus grands musiciens du XXe siècle. Avec la production de Martin Scorsese et Steven Spielberg, et des performances remarquables de Carey Mulligan et Bradley Cooper, "Maestro" est un film captivant, mais qui ne manque pas de susciter certaines réserves.

    spoiler: Le récit se concentre sur la vie de Bernstein, interprété par Cooper, en explorant sa carrière musicale depuis ses débuts avec le New York Philharmonic jusqu'à ses dernières années. Les flashbacks de sa vie conjugale avec Montealegre, jouée par Mulligan, apportent une dimension émotionnelle et humaine, montrant l'équilibre fragile entre la vie personnelle et la carrière.


    La réalisation de Cooper, alliée à la scénographie et à la photographie, permet une immersion dans l'époque, avec des reconstitutions minutieuses des concerts et des spectacles de Bernstein. La performance de Cooper en tant que Bernstein est impressionnante, capturant l'essence de l'artiste avec une passion et une intensité palpables. Mulligan, quant à elle, livre une interprétation nuancée de Montealegre, soulignant la complexité de leur relation.

    Cependant, le film pêche parfois par un manque de profondeur dans l'exploration des conflits internes de Bernstein et de sa lutte avec son identité. spoiler: Les aspects les plus controversés de sa vie, notamment ses liaisons et ses combats internes, sont abordés mais restent en surface, ce qui empêche le film d'atteindre une véritable introspection de son personnage principal.


    La musique, élément central de "Maestro", est traitée avec le respect et l'admiration qu'elle mérite. La bande originale, interprétée par le London Symphony Orchestra sous la direction de Yannick Nézet-Séguin, est un hommage vibrant à l'œuvre de Bernstein.

    En somme, "Maestro" est un film qui réussit à capturer l'esprit d'une époque et d'un artiste exceptionnel, tout en offrant un aperçu émouvant de sa vie personnelle. Cependant, en ne creusant pas suffisamment dans les aspects les plus complexes de Bernstein, le film reste en retrait de son potentiel complet, ce qui en fait une œuvre intéressante mais quelque peu inégale.
    Timmm
    Timmm

    1 abonné 38 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 2 février 2024
    J’ai toujours beaucoup apprécié Bradley Cooper en tant qu’acteur, et cela confirme que depuis sa première réalisation « A star is born » je l’apprécie aussi en tant que réalisateur

    Bien qu’il puisse correspondre aux critères d’un films oscarisable, il en est pour autant, de loins le favoris.
    Même si Bradley Cooper semble avoir tout fait pour rendre le film oscarisable, il en a oublié de bien développer et exploiter l’histoire et le personnage principal qu’il interprète

    Il est évident qu’il nous offre une très belle réalisation, que ce soit dans la qualité et la beauté des plans, du cadrage, des nuances entre les couleurs qui diffèrent selon l’époque et qui rendent le film très beau et agréable à regarder.
    Sans oublier, les dialogues plutôt bien développés, le maquillage, et la qualité d'interprétation de Carey Mulligan dans le rôle de Felicia Bernstein et bien évidemment de Bradley Cooper dans celui du célèbre Leonard Bernstein

    Mais c’est aussi dans la réalisation que le film rencontre certains problèmes notamment en ce qui concerne le scénario et l'histoire assez mal développé
    Bien que la 1 er partie soit très belle et intéressante, il n’en est pas de même pour la seconde partie.
    Le manque de dynamisme au niveau de la réalisation et donc du scénario fait grandement tâche, et rend en conséquent le scénario moins construit et agréable comparé à la 1er et 3ème partie, qui quand a elle, était très touchante, émouvante et plutôt bien réalisé

    Je me suis réellement attaché à Felicia et sa relation avec Leonard, mais n’ai pas réussi à m’attacher au personnage de Bradley Cooper qui interprète Leonard Bernstein qui n’a pour moi, pas été assez bien exploité sur ce point là, alors qu’il est le personnage principal
    Le film manque aussi de musique, élément qui est pourtant le cœur du sujet et qui aurait pu permette d’accompagner la réalisation et la rendre plus belle

    Sans pour autant être un coup de cœur, ce film reste une assez bonne réussite, avec une belle réalisation, mais pas assez bien exploité.
    Qui en conséquence, le rend de loin le favoris pour prétendre à l’Oscar
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