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    Just Charlie
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    war m
    war m

    21 abonnés 447 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 5 juillet 2019
    Si maintes séquences sont traitées avec justesse et subtilité, et ne sont pas sans évoquer les meilleurs moments des téléfilms à résonance sociale du Channel 4 de la grande époque (ce qui, sous notre plume, est un compliment), d’autres n’évitent pas le recours maniéré aux ralentis sur fond de musique pathétique qui surdramatisent le récit, comme si la cinéaste doutait – à tort – de ses propres ressources et du talent de ses comédiens.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 14 juin 2019
    Charlie est un excellent joueur de foot, promis à un avenir radieux : devenir professionnel. Il est encouragé dans cette voie par son père qui n’a pas pu réaliser son rêve. Mais l’adolescent est en proie à une crise d’identité : il ne se reconnaît pas dans son corps de jeune homme. À l’image de Girlde Lukas Dhont, sorti l’an dernier, Just Charlie traite de la dysphorie de genre. Ici, la différence réside dans le fait que Charlie veut être une fille, mais qu’il continue à aimer faire des trucs de garçon. Ce premier film, réalisé par Rebekah Fortune, lauréate du prix du public du festival d’Édimbourg, n’évite pas les maladresses (la scène d’aveu à la grand-mère) et passe par des péripéties attendues (la rupture avec le père qui se sent trahi par le choix de son fils). Mais la performance bouleversante du jeune Harry Gilby fait oublier quelques-uns de ces (nombreux) défauts.
    Delphine31t
    Delphine31t

    2 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 31 mai 2019
    J’ai été agréablement surpris par ce film, je ne m’attendais pas à voir un aussi bon film, et la performance incroyable de ce jeune acteur. La relation père-fils est le cœur de ce film. Que faire quand votre fils, a décidé de ne plus être un garçon mais une fille ? Je me suis posé la question, sincèrement, se mettre dans la peau du père, voir son monde s'écrouler, voir son fils bien-aimé devenir une fille. S'est bien beau de se dire ouvertement tolérant, mais difficile de savoir notre véritable réaction quand on n'est pas confronté à cette réalité proche. Et c'est là, toute la puissance de ce petit film anglais. Tourné avant Girl, ce film sort en France avec l'impression de déjà vu, et pourtant ce n'est pas le cas. L'approche de la transidentité est différente dans ce film par rapport à Girl, je trouve que Just Charlie est bien plus proche d'une réalité banale et soudaine. J'ai l'impression que le cinéma aborde trop souvent la question de genre parce que le personnage a décidé de devenir artiste, comédien, créateur de mode, mannequin, danseur (comme dans Girl)... Il faut toujours une raison particulière, et une surenchère ! Et dans Just Charlie, ce n'est pas le cas ! C'est un ado qui aime le foot et qui vit dans une famille anglaise normale. C'est pour cela que j'ai été frappé par ce côté très réaliste, sans les artifices exagérés que l'on trouve dans la plupart des films qui aborde la question de genre. Je conseille ce film, et je l'ai nettement préféré à Girl.
    velocio
    velocio

    1 158 abonnés 3 021 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 29 mai 2019
    Un film britannique dont le thème n'est pas sans rappeler celui de "Girl", le film belge sorti il y a 8 mois : un adolescent d'une quinzaine d'années, né garçon mais se sentant fille. Toutefois, les différences sont nombreuses entre les 2 films, la première étant que les milieux dans lesquels évoluent Lara et Charlie n'occupent pas du tout la même place dans les deux films : la danse occupait une place prépondérante dans "Girl" alors que, dans "Just Charlie", le football n'occupe qu'une toute petite place. Cela donne donc beaucoup plus de place pour parler de l'acceptation de soi par l'adolescent et de l'acceptation des différences par les autres. Parmi les autres, le père, très différent dans les 2 films : très compréhensif dans "Girl", totalement déboussolé dans "Just Charlie". De ces 2 films traitant un sujet fort et remarquablement interprétés, ma préférence va à "Just Charlie".
    traversay1
    traversay1

    3 078 abonnés 4 620 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 21 mai 2019
    Sur le site de Télérama, Just Charlie se voit rangé dans la catégorie "film de guerre." Manifestement par quelqu'un qui n'a pas vu le film de Rebekah Fortune ou bien, hypothèse hasardeuse, qui a au contraire bien compris qu'il s'agissait du combat d'un(e) adolescent(e) pour que l'on accepte sa différence. Just Charlie a été tourné avant Girl mais, en sortant après, ne peut éviter la comparaison qui est très largement en sa défaveur, d'un point de vue purement cinématographique, s'entend, car les deux prônent de façon égale la tolérance devant ce que l'on appelle savamment la dysphorie de genre. Contrairement à Girl, très proche de son personnage principal, Just Charlie s'intéresse beaucoup aux réactions de l'entourage de l'adolescent, mal à l'aise dans ses habits de garçon, avec des comportements parfois hostiles mais bien trop changeants (le père, le meilleur ami) pour paraître totalement crédibles. A quelques exceptions près, c'est la bienveillance qui domine dans la famille de Charlie avec une acceptation qui parait bien trop rapide, tout autant d'ailleurs, au début du film, que la décision de s'assumer que prend le personnage principal. Malgré de louables sentiments, le film fait montre de beaucoup trop de maladresses, avec son usage des ralentis et de la musique, par exemple, jusqu'à la scène finale, empreinte de candeur. Impossible, cependant, de ne pas souligner l'excellence de l'interprétation du jeune Harry Gilby, impeccable et émouvant.
    Shawbrothersus
    Shawbrothersus

    1 abonné 4 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 mai 2019
    Tourné et écrit bien avant GIRL de Lukas Dhont et malgré un sujet équivalent, JUST CHARLIE choisit un chemin bien différent pour exposer son histoire. La transformation physique n'est que secondaire et le film s'attarde avant tout sur les aspects psychologiques et mentaux de ses personnages. Moins lisse que GIRL dans son choix de raconter la relation père-fils, JUST CHARLIE nous fait découvrir les prémisses d'une crise identitaire qui va venir chambouler toute une famille et toute une ville. Rebekah Fortune nous offre un premier film toute en délicatesse, sans jamais juger le choix de ses personnages à l'écran. Elle les laisse parler pour eux-mêmes, qu'ils soient pour ou contre et nous offre une belle brochette d'acteurs qui jouent tous avec beaucoup de justesse et d'émotion.

    Une mention spéciale à Scot Williams dans le rôle du père désarçonné et bouleversé par le secret de son fils. Harry Gilby est lui tout simplement époustouflant et incroyablement touchant dans ce premier rôle qui lui a valu d'être nommé dans la catégorie Meilleur Espoir Masculin et que l'on reverra en jeune TOLKIEN au mois de juin prochain. JUST CHARLIE, un film à voir absolument et qui ne vous laissera pas indemne tant l’interprétation de ces personnages est au plus près de la réalité de ce qui pourrait se passer dans sa propre famille.
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 163 abonnés 3 967 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 avril 2019
    Depuis quelques années les films LGBT se font de plus en plus nombreux au cinéma. Mais c’est vraiment depuis l’année dernière que le changement de sexe y est à l’honneur. Le documentaire « Coby » et le drame « Girl » sortis tous les deux en 2018 en sont les plus grands exemples. Avec beaucoup plus de pudeur « Just Charlie » traite également de cette thématique. Dans une petite ville anglaise, Charlie est un adolescent destiné à un grand avenir dans le football. Mais son corps ne correspond à ce qu’il est au fond de lui et il est tiraillé entre son désir d’être une femme et les attentes de son père. C’est décidé, Charlie veut assumer, s’accepter et se faire accepter en tant que femme. « Juste Charlie » va nous plonger au cœur de cette petite ville qui juge et rejette la différence, au point que cela va être insoutenable pour un père qui considère Charlie comme son fils et non sa fille. Si l’on pourrait qualifier ce drame familial d’un peu trop réservé, il est un très bon point de départ pour aborder la question de l’identité.
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