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    En mille morceaux
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    Yves G.
    Yves G.

    1 278 abonnés 3 289 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 5 octobre 2018
    Nicole Parmentier (Clémentine Célarié) est une mère brisée. Il y a vingt-cinq ans, son fils Nicolas, âgé de dix ans à peine, a été tué en colonie de vacances par Olivier (Serge Riaboukine). Condamné à trente ans de prison, il est libéré grâce à une réduction de peine.
    Nicole le convainc de la rencontrer pour solder les comptes du passé.

    Voici un film déroutant et pour tout dire décevant. Quand il commence brutalement, mettant face à face une mère hystérique et l'assassin de son fils dans une cave encombrée de mille et un objets disparates, on en imagine immédiatement les deux rebondissements possibles. Premièrement, la mère va se montrer violente, harceler l'assassin de son fils pour obtenir les aveux qu'il n'a jamais livrés, le torturer peut-être voire l'assassiner. Deuxièmement, l'assassin va faire d'étonnantes révélations pour s'innocenter qui jetteront le trouble dans l'esprit de la mère vengeresse et la conduiront à revivre le drame d'il y a vingt-cinq ans et à lui donner un autre sens.

    Rien de tout cela dans ce huis clos minimaliste, dans cet interminable face à face auquel Véronique Mériadec et son chef opérateur essaient tant bien que mal de donner un peu de nerf en dopant le montage. Premièrement, Olivier, enfant abusé puis adolescent à la dérive, est sans doute possible l'auteur du meurtre de Nicolas. Il l'a avoué aux policiers et l'a répété devant la cour d'assises. Ce drame a brisé sa vie et il le regrette amèrement. Deuxièmement, Nicole cherche moins la vengeance que le pardon. Tout s'éclairera avec le générique de fin qui explique les principes de la justice restaurative ou réparatrice qui prône le dialogue entre les criminels, les victimes et leurs familles. Elle ferait chuter les taux de récidive et permettrait aux victimes de trouver la paix.

    La tension du film est désamorcée par ces cartons pachydermiques. On se croyait dans un huis clos à tiroirs façon "Garde à vue" ou "Le Limier" ; on se retrouve dans une pub du ministère de la justice.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 14 octobre 2018
    Depuis la naissance de mon fils, je me sens un peu à la ramasse niveau sortie cinéma. C’est aussi pour cela que j’essaie de m’obliger à aller au moins une fois par semaine en salles afin de continuer à suivre un peu ma passion pour le septième art et cette semaine, j’ai opté pour un film dont je n’avais rien vu ni entendu et qui a le droit à une sortie très (trop?) discrète en France à savoir « En mille morceaux ». La présence de Clémentine Célarié et Serge Riaboukine dans ma salle ont guidé mon choix je l’avoue mais je dois bien avouer que son sujet m’intriguait beaucoup.

    Résultat des courses, je suis sorti de ma séance un brin déstabilisé. C’est bien simple, au moment où j’écris ses lignes, je me sens incapable d’avoir un avis bien tranché. Est-ce que j’ai aimé ou pas ? Je me sens assis entre deux chaises mais le fait que ce long métrage me déstabilise un peu et me pousse à continuer un peu le film dans ma tête reste une bonne chose à mes yeux et me laisse donc penser que j’ai plus aimé que détester. Il faut dire que le scénario n’est pas vraiment simple à aborder. Peut-on tout pardonner ? Peut-on seulement trouver la force de pardonner parfois ? Même si la justice restaurative permettrait 30% de récidive en moins, il est difficile de demander aux victimes ou à leurs proches restant de pardonner et même d’imaginer de pouvoir nouer un dialogue avec une personne qui a pu détruire ta vie physiquement et/ou psychologiquement.

    Sur ce point, le scénario à l’intelligence de laisser le choix aux spectateurs. Le film ne nous dit pas de pardonner mais il nous invite à chercher à comprendre et à au moins nous poser la question de savoir si nous sommes capable de pardon ou non surtout spoiler: dans le cas du meurtre d’un enfant comme ici (pas de spoiliers, je vous rassure, on nous explique dès le début la situation et même le synopsis révèle cette base scénaristique).
    Le scénario ouvre un débat, va plus loin que la simple punition ou la simple vengeance et sur ce point, je trouve que c’est une très bonne chose. Libre à chacun ensuite de se faire son opinion même si encore une fois, il n’est en aucun cas question ici de cautionner les actes de l’assassin.

    Non, ce qui m’a le plus dérangé dans cette histoire, c’est le portrait de ses deux âmes brisées. On est pas dans la caricature, c’est loin d’être manichéen avec d’un côté la gentille maman meurtrie et de l’autre le terrible assassin, il y a même de la crédibilité dans les maladresses de ses personnages mais j’ai eu du mal à avoir une véritable empathie pour cette situation. Je comprends la blessure interne de la mère mais j’ai trouvé qu’il y avait par moment trop de folie dans son personnage ou du moins trop d’excès qui nous font un peu sortir de ce face à face même si je me doute qu’une mère ne peut sortir indemne d’un tel drame. De l’autre côté, l’assassin m’a paru un poil trop naïf. J’ai trouvé intéressant qu’on lui donne un semblant d’humanité, voir même une innocence enfantine, pour nous expliquer ce qu’il l’a poussé petit à petit jusqu’à ce meurtre mais j’aurais aimé que son personnage soit un peu plus dur aussi, plus efficace, qu’on nous le présente pas comme un simple enfant que l’on a pas aidé à grandir même si il a conscience de ses actes. C’est assez difficile a expliquer mais c’est vraiment sur les personnages et leurs maladresses que j’ai eu un peu de mal, ce qui explique aussi que j’ai un peu de mal à exprimer mon ressenti vis à vis de ce film.

    Pourtant, le duo d’acteur porte ce huis clos sur leurs épaules. Clémentine Célarié (Nicole Parmentier) est très convaincante. La comédienne est investie par son personnage et l’on sent que ce sujet lui tient à cœur. Ses excès à l’écran ne sont que les excès du traitement de son personnage mais elle les incarnent malgré tout avec justesse sans jamais être risible. On ressent la mort interne de cette mère, cette façon d’être une coquille vide. Serge Riaboukine (Eric Gobert) est lui aussi impeccable. L’acteur met son charisme de côté pour subir ce deuxième jugement après sa sortie de prison. On ne cautionne pas les actes de son rôle mais il interprète bien les faiblesses de son personnage. Finalement, même si j’aurais aimé en voir plus d’un côté comme de l’autre, les deux acteurs sont complémentaires et ça fonctionne malgré tout. Il y a juste une légère frustration car au vue de leurs performances respectives, je suis convaincu que l’on pouvait avoir un résultat plus subtil et un échange plus tendu psychologiquement.

    Côté réalisation, on sent que le film de Véronique Meriadec dispose de très peu de moyen. Très sobre, on se plonge quand même dans cette discussion tout en jouant à fond sur les regards. Personnellement, je ne suis pas très fan des petits flashbacks que l’on met ici et là. Il coupe pas mal le récit et casse beaucoup trop le rythme à mon sens sans que l’on gagne en émotion. C’est dommage car d’une durée assez courte (1 heure 22), le film traîne du coup quelques longueurs. Après, le parallèle avec les personnages qui se deshabille au fur et à mesure qu’il se livre manque aussi un peu de finesse. De même, si les décors sont quand même bien exploités, tous ses miroirs brisés et ses morceaux que l’on ne peut pas recoller manque là encore de subtilité à mes yeux mais cela ne m’a pas empêché de suivre cet échange même si je peux comprendre ceux qui ont ressenti une certaine monotonie. Les thèmes abordés comme le deuil, le pardon, la pédophilie… sont en tout cas traités de façon intéressante et plus que le film en lui-même, c’est surtout le débat qu’il fait naître que je trouve intéressant.

    Pour résumer, « En mille morceaux » mérite le coup d’œil ne serait-ce pour la discussion qu’il peut faire créer au sein de notre société. Riche en maladresses, j’aurais vraiment aimé voir un film plus consistant surtout dans l’écriture des personnages et dans la réalisation (car l’interprétation me parait malgré tout vraiment bonne au regard de l’ensemble). Mais sans être tout blanc ou tout noir, le film de Véronique Meriadec nous bouscule dans ses thématiques avec une fin ouverte qui nous laisse sortir de notre séance avec comme principale question : Qu’est-ce que j’aurais fait moi ?
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 5 octobre 2018
    Je ne sais pas qui est ce gugusse "Yves G" qui a l'air aussi fier et intelligent qu'un barreau de chaise. Mais votre critique qui en fait n'en est pas une, torché avec un balais à chiotte est une honte. Vous voulez lire quelque chose d’intelligent, d'étayer de la part de quelqu'un qui aime vraiment le cinéma ? ? Faites vous plaisir : C’est parce qu’elle a été touchée par un documentaire sur une famille pardonnant à l'assassin de sa fille dans le cadre d'un processus de justice restaurative que la journaliste et artiste plurielle Véronique Mériadec a souhaité faire ce film. Ne bénéficiant d’aucune aide financière pour concrétiser ce beau projet, elle a dû ruser pour alléger au maximum le coût du tournage, notamment en choisissant de tourner un huis clos dans une miroiterie. Avec sa créativité et quelques néons de couleurs contrastées, elle a su tirer de son espace de tournage bourré de morceaux de verre et de vieux objets de magnifiques images suggestives. Dans une esthétique impressionniste à la Wong Kar Wai, elle tempère ainsi le face à face de la mère de la victime et du bourreau par un ballet de fragments d'objets colorés, qui évoquent à la fois le flou des souvenirs et la déchirure des deux âmes blessées. Si ce moment de confrontation où la parole peut enfin trouver la cible qui lui manquait est évidemment très écrit, c'est pourtant la richesse du langage visuel de Véronique Mériadec qui émeut le plus. En plus de l’utilisation de la longue focale pour offrir une étonnante diversité de points de vue à partir d'un unique décor, l'utilisation de séquences en super 8 pour évoquer le passé des personnages finit de donner à son film un charme artisanal et suranné. Cette forme pimpante qui force l'admiration offre un bel écrin à cette matière passionnante qu'est la justice restaurative, que Christiane Taubira a introduite dans la loi française en 2014. Dans une société où l'obsession sécuritaire et punitive domine, ce film qui montre une voie possible pour exprimer une juste colère tout en retenant les vannes du venimeux désir de vengeance fait beaucoup de bien à notre humanité. Brillant par son utilisation symbolique ingénieuse du décor et le talent de ses interprètes, En mille morceaux, parce qu'il est élégamment dénué de coquetterie et de grandiloquence, se hisse valeureusement au rang des grands petits films.............. Bah ouais c'est autre chose hein ?
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 169 abonnés 3 967 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 13 octobre 2018
    On a plutôt l’habitude de croiser Clémentine Célarié dans les téléfilms. Dans « En mille morceaux » elle joue une mère meurtrie par l’assassinat de son enfant en 1977. Impossible de s’en remettre. Vingt-cinq ans plus tard, elle donne rendez-vous au violeur et tueur de son fils qui vient de sortir de prison. Quel en est le but ? Se venger, comprendre, parler, faire face, pardonner ? « En mille morceaux » est un huis-clos de bonne intention mais qui se perd dans une démarche contreproductive. Alors que la justice restauratrice est un procédé qui vise à éviter toute tentative de récidive pour le coupable et qui doit permettre un apaisement aux proches de la victime, le choix de la réalisatrice d’en faire un thriller psychologique fait alors perdre le spectateur dans des énigmes exagérées. Le choix de prendre des comédiens connus fait également perdre tout intérêt documentaire à l’histoire. De plus, ces derniers ont un jeu trop théâtral et donnent alors l’impression d’interpréter une pièce écrite en amont. Dommage.
    D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 4 octobre 2018
    J'ai vu le film en avant première ce lundi. C'est un magnifique huis clos entre deux acteurs d'une émotion forte et généreuse. Le thème de la résilience est traitée avec justesse sans tomber dans le pathos. Le film est rythmé, débordant d'amour et nous fait entrer tout de suite dans l'intimité des deux acteurs. Le scénario est merveilleusement porté par Serge Riaboukine et Clémentine Célarié, couple sensationnel ! Foncez les yeux fermés, le film saura vous les rouvrir et les garder grands ouverts jusqu'à la dernière seconde.
    morganehousset
    morganehousset

    5 abonnés 1 critique Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 octobre 2018
    Un grand BRAVO pour votre film. J'ai été ravie de le voir, il m'a énormément touché. Le casting est top ! Le scénario, les dialogues sont subtils, intelligents, superbement incarnés. La réalisation, le décor sont super... Je suis de plus très heureuse que ce film parle d'un sujet tel que la justice restaurative, la résilience, le pardon. Le cinéma pour moi doit aussi servir à éveiller les consciences. C'est une des raisons pour lesquelles j'ai voulu être comédienne. Bravo de l'avoir si bien traité !Merci pour tout ça :)
    Olivier B
    Olivier B

    1 abonné 2 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 octobre 2018
    Enfin un film qui ose aborder la question de la justice restaurative en France.
    Le rôle des deux acteurs est émouvant, touchant, juste et sublime.
    Si certains parlent dans leurs critiques de pardon, c’est probablement à tort. Il s’agit avant tout de résilience et surtout de permettre à l’auteur et à la victime d’obtenir des réponses que le procès pénal n’a pas permis d’avoir.
    Le film aborde donc avec vérité sur le fond la justice restaurative mais sur la forme, le concept est scénarisé.
    Ce type de rencontre a toujours lieu avec des professionnels spécialement formés à cette question : l’auteur et la victime sont toujours mis en sécurité sur un plan physique et psychologique un tant soit peu.
    Un professionnel spécialement formé est toujours présent pendant cette rencontre et le travail de préparation en amont de la rencontre est intense. Il s’agit avant tout de s’assurer que les attentes de l’auteur et celles de la victime pourront se rencontrer…
    Une chose est sure au travers de ce film et dans les rencontres restauratives : l’auteur apparaît comme un homme et non plus simplement comme un monstre aux yeux de la victime ou ses proches !
    Au delà, on y voit une mère qui veut obtenir des réponses, arrêter de penser à la place de celui qui a tué son fils et essayer de comprendre le passage à l’acte à travers son auteur... riche, poignant, authentique ! Vous sortez secoué par tant de souffrances d’un côté comme de l’autre.
    Des mots pour apaiser, des mots pour comprendre, des mots pour réparer.
    Guillaume
    Guillaume

    89 abonnés 1 541 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 5 mai 2020
    La seule qualité de ce film est la qualité d'interprétation des deux acteurs, brillants de justesse et de véracité.
    Malgré une certaine qualité d'écriture et un soin apporté à la mise en scène, étonnement, l'émotion ressentie est trop tenue.
    Ce genre d'histoire aurait plus grande légitimité sur une scène de théâtre.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 2 septembre 2018
    Un excellent film français qui mérite on ne peut plus sa place dans les différents cinémas. Un huit clos très bien maitrisé avec une réalisation aux petits oignons. Un grand bravo à cette réalisatrice, à son équipe et aux acteurs qui ont fait un travail remarquable et avec peu de moyens. Dommage qu'il n'y ait pas plus de films de cette envergure dans le paysage cinématographique français.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 9 septembre 2018
    J’ai aimé ce huis clos où la douleur d’ une mère et la douleur d’une vie étaient ressenties.
    Comprendre , c’est déjà pardonner. Çà c’est dans le film, comment grâce à la religion?
    Croire en autre chose pour repartir. Pardonner pour apaiser la douleur.
    Faire face en face à face. Tout était dans le film ,il ne manquait rien sur ce sujet difficile à traiter.
    Quel courage et ténacité !
    Les acteurs criants de vérité,terribles,forts,magnifiques,j’ai aimé
    Un vrai film où tout y était.
    Un grand BRAVO sur un sujet si grave.
    Elvine B.
    Elvine B.

    8 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 19 avril 2020
    le huis clos est un peu lourd mais l'histoire est forte et les deux acteurs sont formidables de vérité
    sylvie valsy44
    sylvie valsy44

    5 abonnés 97 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 6 juin 2020
    C'est un fim dérangeant , qui nous amène à nous poser beaucoup de questions :
    Que ferions- nous à la place de la mére ?
    Que ferions-nous à la place du tueur ?
    On se ressort pas indème de ce film , on est sans voix
    Je suis convaincue que cette nouvelle loi de Taubira peut changer beaucoup de choses ...
    Mais moi en tant que maman je ne suis pas sure de pouvoir faire cela .
    Clémentine joue un rôle qu'on a pas l'habitude de voir, elle joue à la perfection son rôle.
    No Quarter
    No Quarter

    3 abonnés 321 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 14 avril 2024
    Je n'ai aimé ni l'histoire, ni la mise en scène, ni les dialogues, ni les acteurs. Le décor et la lumière sauvent ce film du désastre.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 2 septembre 2018
    J’ai trouvé que c’était un très beau film, je le recommande grandement ! Les acteurs jouent très bien, l’histoire est émouvante et le message est finalement très beau : est-on capable de pardonner ? Presque 1h30 de film, un huit clos, et je ne me suis jamais ennuyée. A noter aussi un magnifique jeu de lumières, de couleurs et de matières.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 6 août 2018
    Je suis allée à l'avant première de EN MILLE MORCEAUX un peu par hasard, pas forcément passionnée par la thématique, curieuse tout au plus. Et là quel choc, quel coup de poing au ventre, quelle émotion ! C'est une proposition si différente !

    Quand ensuite l'équipe nous apprend que ce film s'est fait en dehors des circuits classiques du cinéma, je me dis mais quelle réussite, quelle maestria aussi bien dans le jeu exceptionnel des deux comédiens (Clémentine Célarié et Serge Riaboukine) qu'on ne connaît pas sous ce jour, que dans celui de la lumière et dans la mise en scène de cette réalisatrice dont je n'avais jamais entendu parler : Véronique MERIADEC. Quel audace !

    EN MILLE MORCEAUX est film d'une puissance rare dont on sort chamboulés, sonnés. J'ai vu beaucoup de gens bouleversés et continuer d'en parler bien après la projection. Moi je dis chapeau bas les artistes surtout quand on voit toutes les nazeries qui sortent avec de gros moyens derrière !
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