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    Kajillionaire
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    RedArrow
    RedArrow

    1 526 abonnés 1 490 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 18 novembre 2020
    Un bus s'arrête et il suffit de quelques images pour que "Kajillionaire" se dévoile...
    La troupe de badauds qui y monte ne laisse en effet que trois personnes figées dans la même position une fois le véhicule reparti de l'arrêt. Ces trois silhouettes aux contours excentriques forment une famille, Old Dolio et ses deux parents âgés, qui nage depuis des années à contre-courant de notre société en vivant d'arnaques pour subsister au jour le jour. Si leur mode de vie limite déjà ces trois protagonistes à interagir dans une bulle parasite à notre monde, les liens qui unissent cette petite unité familiale marginale sont également devenus les barreaux infranchissable de la solitude dans laquelle est enfermée Old Dolio. Face à un couple d'escrocs considérant leur enfant comme un couteau-suisse bien pratique à leurs larcins et n'hésitant pas à la rabaisser au moindre faux-pas, la jeune femme n'a jamais connu le moindre geste d'affection de leur part, elle en est même venue à correspondre à cette vision déshumanisée qu'ils avaient d'elle, n'existant que pour assurer la continuité de l'existence dysfonctionnelle de ses aînés. Toutefois, quelque chose s'est mis à trembler ces temps-ci, les séismes qui secouent Los Angeles font écho à un point de rupture imminent entre Old Dolio et ses parents et l'arrivée d'une nouvelle recrue au sein de leur groupe n'y est sans doute pas étrangère...

    L'excellent personnage de Gina Rodriguez fascinée par les petites combines de la famille va évidemment jouer le rôle parfait d'élément perturbateur pour en dynamiter les rapports et pousser Old Dolio à la croisée des chemins de sa possible émancipation. Et ce ne sera que le début des hostilités car le déroulement de "Kajillionaire" se fera en réalité sous la forme d'un contrepied incessant où chaque dynamique relationnelle mise en place se brisera abruptement au profit d'une nouvelle ! En usant astucieusement de la loufoquerie apparente de son univers dans cette optique, le film passe ainsi son temps à installer le spectateur dans le confort d'une situation que l'on croit presque immuable pour ses héros mais qui, en un claquement de doigts, peut voler en éclats à tout un moment en fonction d'un événement touchant profondément Old Dolio. Quelque part, "Kajillionaire" nous prend simplement au piège des émotions fluctuantes de cette dernière, la prise de conscience autour de son manque d'affection atteint de telles proportions qu'elle ne sait plus elle-même où la diriger. Vers le vague espoir d'en recevoir enfin de ses parents avec le risque d'être emportée par une vague (de mousse) qui la figerait pour l'éternité avec eux et dans cette demande envers eux ? Ou couper définitivement ce cordon ombilical vers une nouvelle existence synonyme d'un inconnu qui l'effraie ? Le chemin vers le meilleur choix sera chaotique, orienté par la boussole déréglée du comportement ambivalent de chacun, mais sera surtout jonché de trouvailles absolument géniales pour intensifier les montagnes russes émotionnelles vécues par Old Dolio.
    Entre des instants d'une grâce poétique imparable où le regard de Gina Rodriguez se met subitement à faire vibrer le nôtre, l'infinie tristesse se dégageant d'autres (la simulation chez le vieil homme) et les notes fantaisistes pour maintenir l'ensemble dans un environnement où tout peut arriver, Miranda July signe une petite merveille sur une difficile émancipation familiale au ton unique, emmené par un quatuor d'acteurs parfaits (Evan Rachel Wood est décidément une grande, même s'il n'y a plus vraiment besoin de le préciser) et où les degrés de lecture traversent la sensibilité à fleur de peau de son héroïne pour rendre visibles des problématiques sociétales bien plus larges. On imagine que le regard si particulier de Miranda July touchera plus ou moins selon la sensibilité de chacun mais il est clair que ceux qui y succomberont prieront pour que cette artiste touche-à-tout n'attende pas à nouveau neuf ans avant de nous livrer son prochain long-métrage...
    islander29
    islander29

    756 abonnés 2 271 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 2 octobre 2020
    Film inclassable... Il faut quelques minutes pour accrocher le wagon,. Le début du film est surréaliste, on ne comprend pas qui sont ces gens, ni ce qu'ils racontent, ni ce qu'ils font. Et puis le scénario va mettre ben Place Los Angeles d'abord, les images sont souvent magnifiques, avec une attention particulière pour la lumière... Il y a une trilogie, le père..., assez vieux , la mère, assez âgée, et la fille perdue....Au fond les personnages sont en quête d'affection, on va le découvrir peu à peu avec en fil rouge, la peur du BIG ONE (ultime tremblement de terre qui détruira L.A....Je parle d'une ville que j'aime, où j'ai passé quelques jours....déjà 25 ans...féérie, La vie nous happe dans un ailleurs lui aussi surréaliste....Le film est donc une émancipation réussie, la jeune fille va comprendre qui elle est, grâce à l'intervention d'une jolie brunette, qui va s'incruster au retour d'une Voyage à New York, et oui ces arnaqueurs traversent l'Amérique aussi simplement que vous allez la boulangerie...Atmosphère américaine, cinéma indépendant, le film plus il passe, plus il vous attache, plus vous comprenez le puzzle, et cette musique associée, qui parfois résonnent comme des battements de cœur, .car il s'agit d'un film d'amour, on le comprend enfin, C'est aussi la réussite de cette Amérique marginale, cette Amérique Obscure, inqualifiable et inclassable comme ce film....Précipitez vous
    Ufuk K
    Ufuk K

    464 abonnés 1 398 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 octobre 2020
    " Kajillionaire" présente cette année au festival de Deauville est une petite pépite. En effet dans ce film Evan Rachel Wood crève littéralement l'écran dans le rôle d'une jeune femme marginale bien épaule par Gina Rodriguez dans une histoire qui commence comme une comédie policière puis qui peu à peu dissèque les conséquences d'une famille dysfonctionnelle sur l'héroïne du film avec en fil rouge une belle romance au féminin et des séquences complètement barre.
    Alice025
    Alice025

    1 511 abonnés 1 304 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 11 septembre 2020
    Vu au festival de Deauville, Kajillionaire brille d'abord par l'interprétation sublime de Evan Rachel Wood, introvertie malgré elle. Élevée par des parents arnaqueurs et conditionné depuis son enfance à voler, Old Dolio n'a jamais connu ce qu'est la tendresse, l'affection ou l'amour. Une nouvelle venue dans leur groupe va bouleverser cette famille et va surtout aider Old Dolio à tout simplement vivre et à s'ouvrir. Drôle, dramatique mais aussi poétique, « Kajillionaire » arrive à nous émouvoir et à nous bouleverser avec délicatesse, un très beau film.
    http://cinephile-critique.over-blog.com
    Fanatoile
    Fanatoile

    15 abonnés 196 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 octobre 2020
    J'ai été agréablement surprise par ce film dont la bande annonce est assez trompeuse dans la mesure où je m'attendais à un récit d'arnaques. En fait, les protagonistes en vivent mais à très petit niveau et tout l'intérêt du film réside dans les rapports familiaux assez glaçants : le couple exploite leur fille Evan Rachel Wood sublime en introvertie. On veut nous faire croire qu'ils s'en repentent lors d'un dîner d'anniversaire mais on n'y croit pas du tout vu leur attitude. Le personnage de Mélanie en "pièce rapportée" est très bien croqué.
    Laura U
    Laura U

    3 abonnés 14 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 octobre 2020
    « Kajillionaire » de Miranda July est un bijou loufoque, mais loin d'être parfaitement irréaliste.
    On rencontre Old Dolio, élevée par deux parents : voleurs et mal intentionnés.
    Leur méthode, consiste en effet à s'accaparer tous les objets matériels des autres... sans jamais remettre en question leur manière d'agir.
    Old Dolio, interprétée par Evan Rachel Wood, est aussi atypique que bouleversante. Sa gestuelle mécanique, sa voix grave, ses longs cheveux qui camouflent son corps : font d'elle un personnage absolument unique.
    Sa rencontre avec Mélanie (Gina Rodriguez), va transformer toutes ses habitudes, et même changer son destin.
    Outre le fait que ce film est joliement interprété, il nous montre que le rapport d'un enfant à son parent peut s'avérer être très complexe. Et qu'il faut parfois briser ce lien, pour apprendre pleinement à se connaître. Les parents n'étant pas toujours un modèle absolu de soutien et de réconfort.
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    578 abonnés 2 748 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 octobre 2020
    Cette mousse rose bonbon qui s’échappe de l’étage supérieur pour couler le long du mur du fond, c’est à la fois l’expression sans cesse répétée – et minutée – de l’hérédité et son enchantement par la fiction et le cinéma, une substance qui se diffuse du haut vers le bas, tel un liquide vital, mais que la réalisatrice choisit de transformer en matière instable et évanescente, à l’image des tribulations physiques et sentimentales de son personnage principal, la jeune Old Dolio. Et l’étrangeté tonale et rythmique de Kajillionaire tient, en réalité, à l’étrangeté de la famille en tant qu’unité indépassable et carcérale puisqu’elle garde captive la fille, la forçant à partager des valeurs qu’elle n’a pas choisies et qu’elle incarne en elle, sur elle. Voilà donc un film sur l’hérédité, sur la transmission et la bizarrerie congénitale de toute famille, que Miranda July investit par le biais de l’extraordinaire de l’ordinaire : une simple danse se mue en déchaînement de forces, un cambriolage en veillée mortuaire et réflexion sur l’existence aussi frontale que touchante. Ce faisant, la réalisatrice interroge l’authenticité de la famille américaine en opposant deux antimodèles entre lesquels louvoient Old Dolio et Melanie : la consommation de masse d’une part, le refus de cette consommation de masse d’autre part, qui n’est en fin de compte que son double masqué puisqu’en étroite dépendance avec celle-ci. Authenticité mise à l’épreuve de l’amour naissant qui menace d’enlever l’enfant à ses parents, de rejouer ce déplacement de l’abdomen vers le sein maternel, soit une renaissance par l’autre qui a lieu sur le sol d’une station-service. Qu’ils soient drôles, attachants, exaspérants ou détestables, les parents restent des inconnus liés par deux, des escrocs lancés dans une perpétuelle arnaque ; et le spectateur assiste à ces défilades, à ces carnavals d’identités empruntées dans un état de fascination et d’inquiétude mêlées, conscient d’être lui-même étranger à ses parents parce que suffisamment différent d’eux, mais en même temps intimement lié à eux. Miranda July réussit à incarner la complexité de ce sevrage que constituent l’amour et l’éveil à la sexualité, compose une œuvre tout à la fois libérée des règles du drame familial conventionnel et lancée dans une trajectoire d’initiation qu’un langoureux baiser devant les caisses d’un magasin pulvérisera en autant d’étoiles filées sur le tissu noir d’une galaxie. Porté par une remarquable partition musicale signée Emile Mosseri qui enveloppe chaque séquence d’une nappe d’onirisme, Kajillionaire bouscule, secoue, plonge personnages et spectateurs dans une zone de turbulences dont nous ressortons émus, presque bouleversés.
    Yves G.
    Yves G.

    1 275 abonnés 3 287 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 18 octobre 2020
    Old Dolio (Evan Rachel Wood) a vingt-six ans. Renfermée sur elle-même, cachée derrière ses immenses cheveux blonds, perdue dans un survêtement trop grand pour elle, Old Dolio est la fille unique d’un couple de vieux marginaux qu’elle n’a jamais quittés. Le trio vit à Los Angeles misérablement, dans un local insalubre dont il peine à régler le loyer, de menus larcins, d’arnaques minables, d’économies de bouts de chandelle. Cet équilibre précaire va céder avec l’apparition de Mélanie (Gina Rodriguez), une jeune et jolie Portoricaine.

    Artiste touche-à-tout, Miranda July s’était fait connaître en 2005 par un premier film ébouriffant, "Moi, toi et tous les autres", immédiatement récompensé à Cannes par la Caméra d’or et par le Grand Prix de la semaine de la critique. Depuis, plus rien, sinon un deuxième long en 2011 passé inaperçu.

    L’annonce de son troisième film avait de quoi faire saliver d’autant que la bande-annonce était particulièrement excitante. On y retrouvait Evan Rachel Wood, l’une des actrices les plus prometteuses et les plus jolies de Hollywood, méconnaissable dans un rôle de quasi-autiste. On reconnaissait Richard Jenkins – que je confonds systématiquement avec Bill Murray – et Debra Winger – l’une des stars montantes des années quatre-vingts qui disparut à quarante ans de l’écran pour n’y revenir que très sporadiquement. Et surtout, on était intrigué par cette histoire d’arnaqueurs foutraquement dysfonctionnels.

    Dans quelle direction le film nous entraînerait-il ? Une fable surréaliste sur l’incommunicabilité de nos sociétés contemporaines ? Une arnaque méticuleusement huilée orchestrée par un trio rompu à ce genre de pratiques ? Un drame familial ?

    On comprendra progressivement que "Kajillionaire" (un anglicisme tintinnabulant désignant des multi-milliardaires dont je n’ai toujours pas saisi le rapport avec le sujet du film) est un récit d’émancipation. Il raconte comment, au contact de Mélanie, Old Dolio réussit à se séparer de ses parents, à rompre une relation toxique et à trouver sa propre voie.

    En résumant le film ainsi, j’en éclaire le sens. J’en réduit aussi peut-être la valeur. Non qu’il s’agisse d’un spoiler à proprement parler. Mais, une fois que le film est sur ses rails, il perd une grande partie de son intérêt. Certes, il aura mis une bonne demie heure pour y parvenir. Pendant tout ce premier tiers, avant l’apparition du personnage de Mélanie, on se familiarise lentement avec ce trio particulièrement déconcertant. C’est la meilleure partie du film qui remplit les promesses de sa bande annonce.

    Mais l’apparition de Mélanie, un personnage presque normal, plein de vie et de sensualité, en modifie le ton et le sens. Le film perd le côté un peu branque que lui donnait son trio de marginaux. Il prend une direction qui ne réserve guère de surprise, même si la scène finale, reconnaissons-le, est particulièrement réussie.

    Du coup, je suis sorti de la salle partagé. D’un côté séduit par ce trio original, à mille lieux de l’image idyllique que Hollywood renvoie usuellement de la famille nucléaire. De l’autre pas vraiment convaincu par la façon trop prévisible dont son héroïne saura s’affranchir de l’emprise toxique de ses parents.
    Muriel F.
    Muriel F.

    46 abonnés 205 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 2 octobre 2020
    Etrange film qui a su retenir mon attention. Des personnages décalés dans une Amérique, qui loin de nous montrer des héros, nous dévoile des cabossés arnaqueurs. Le rôle de la fille, interprété par Evan Rachel Woodest, est magistralement bien joué. Une actrice avec un petit quelque chose de Nicole Kidman. C'est dire.
    vidalger
    vidalger

    290 abonnés 1 226 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 4 octobre 2020
    Le navet de la rentrée ! Je crois que je n’avais jamais vu aucun film de cette réalisatrice, Miranda July, et je vais essayer de retenir son nom pour éviter de me fourvoyer à nouveau. Sur un scénario pitoyable, avec l’excuse (?) de faire du cinéma « indépendant », avec des acteurs fagotés comme des miséreux, qui traînent leur dégaine de paumés dans des décors pouilleux et réalisent des arnaques toutes aussi minables les unes que les autres, le film n’en finit pas de démarrer sans jamais arriver à poser une idée construite ni un commencement d’originalité. Seule, Gina Rodriguez arrive à tirer son épingle du jeu tant les autres personnages manquent de la moindre once de charisme. Ne cherchez pas non plus d’humour au deuxième degré, il doit être au moins au quatrième ou cinquième, tellement loin que je n’ai rien perçu.
    gunbuster
    gunbuster

    355 abonnés 1 606 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 3 octobre 2020
    La bande-annonce et le casting envoyaient du lourd, avec l’idée de dépeindre des personnages atypiques dans cette petite production américaine.

    Ah… vous vous rappelez des bande-annonces de blockbuster qui sont à des années-lumières du film qu’elles vendent ? Eh bien ce film y a eut recours.

    Un vrai talent que de sortir les scènes de leur contexte et de récupérer des demi-dialogues et morceaux de scènes et de les coller pour faire illusion.

    Kajillionaire, c’est 1h40 d’ennui, où l’on se demande, si le casting a pris tout le budget et que la production n’a pas eut les moyens de se payer un metteur en scène, un scénariste, un décorateur et une costumière.

    Et que s’est-il passé avec la direction d’acteur ? Car là, Evan Rachel Wood joue une autiste, alors que son personnage ne l’est pas, ce qui une insulte pour ces personnes.

    Pas plus d’indications pour les parents joués par Richard Jenkins et Debra Winger. Seule Gina Rodriguez joue bien, elle a due se sentir seule lors du tournage…

    Je n’ai pas non plus compris les tentatives bizarres d’humour. Pourquoi ne pas avoir engagé un humoriste plutôt que de tenter des trucs qui font des bides ahurissant?

    L’histoire de cette famille d’escrocs n’est même pas intéressante à suivre, je sais même pas s’ils arrivent à en vivre tant ces escrocs semblent stupides et peu débrouillards.

    Je m’attendais au moins que la fin de l’histoire donne un minimum de sens au film, même pas. C’est même plus prévisible à ce stade, c’est juste l’idée la moins recherchée qui a été retenue pour conclure le long-métrage.

    Ce n’est même plus un film indépendant ici, mais plutôt un film de stagiaire cheap et sans idées.

    Préférerez revoir le sympathique Les Associés (2003) de Ridley Scott.
    Frédéric T
    Frédéric T

    13 abonnés 31 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 octobre 2020
    Voila un film étrange,et très attachant, malgré un début un peu lent. On finit par vraiment s'attacher à la mutique et mélancolique Old Dollio et à Mélanie, la latina qui va la ramener à la vie.
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    3 374 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 17 novembre 2020
    Les parents d'une fille dysfonctionnelle (Evan Rachel Wood) se livrent à de petites escroqueries qui semblent être plus liées au travail qu'à l'obtention d'un emploi. Ils parviennent à peine à joindre les deux bouts en tant qu'escrocs. Au cours d'un travail ils rencontrent Gina Rodriguez qui a adoré Ocean's 11 et rejoint le groupe. Les parents semblent l'aimer plus que leur propre fille ce qui ne fait qu'empirer les choses. Kajillionaire est lent et pathétique. Je m'attendais à ce qu'il y ait un rebondissement ou quelque chose de différent mais ce n'est jamais le cas. Appeler leurs plans pathétiques est une insulte aux escrocs. Les acteurs sont bons le personnage de Gina Rodriguez a en fait une certaine vie et rebondit sur elle mais il n'y a rien ici à moins que vous ne soyez diverti par des gens pathétiques qui sont aussi pathétiques que possible. Cela ne me dérange pas que ce soit un véhicule du message que tout amour est un bon amour mais le scénario est tout simplement terrible et le rythme encore pire. Je ne peux pas vraiment penser à quelque chose de bon à dire au sujet de ce film. Voyez le si vous le voulez mais je vous dis que c'est un bazar et rien d'autre...
    Jorik V
    Jorik V

    1 194 abonnés 1 952 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 1 octobre 2020
    Avec ce film aussi iconoclaste que son titre, on est clairement dans le sérail du cinéma indépendant américain pur jus. Et plus précisément ici dans l’une de ces branches mêlant à la fois les marginaux avec une tonalité décalée. Et ce qui fait plaisir en premier lieu dans ce « Kajilionnaire » c’est que tout ce qui est montré et filmé se veut différent sans que ce soit trop forcé mais cohérent avec l’univers de la réalisatrice. En premier lieu, la famille d’arnaqueurs iconoclastes composés d’un couple et de leur fille est plutôt assaisonnée. Entre complotisme et superstition, volonté de vivre en dehors de la société et petites arnaques en tous genres, tout cela assorti à un look vraiment particulier, ces doux dingues provoquent l’hilarité et forment un délicieux trio d’originaux auquel on s’attache malgré leur immoralité. On s’amuse d’ailleurs de l’inventivité de leurs magouilles qui égaye la première partie. La Cité des Anges est également montrée sur un jour différent, celui des laissés pour compte mais sans jamais tomber dans le misérabilisme, Miranda July préférant clairement se diriger vers la poésie et un univers légèrement décalé. Mais pas trop puisque son récit est tout de même inscrit dans le réel. Peu commun, son film est tout de même une œuvre à la fois étrange et bizarre, parfois un peu absurde et burlesque, et définitivement singulière. On pense un peu à l’univers de bric et de broc farfelu et à la lisière du fantastique de Michel Gondry.



    On se délecte des trouvailles du scénario destinées à brosser le portrait de ces trois-là via leur mode de vie et leurs méfaits envers la société. Mais « Kajilionnaire » n’est pas une vraie comédie et il distille une profonde mélancolie. Une rencontre inopinée faite par cette famille va faire éclater leur cellule familiale en faisait ressortir l’incommunicabilité qui s’y est construite au fil des ans. Là cette œuvre plutôt ludique et décalée prend un virage plus profond et moins clair. On doit aussi souligner pas mal de longueurs et une réalisation assez terne. Mais les quatre acteurs en tous points parfaits chacun dans leur registre sont à saluer et ils ont dû s’amuser avec ces rôles peu communs. Evan Rachel Wood offre une prestation assez unique en son genre à cet égard. On apprécie également la magnifique et originale séquence finale qui clôture le film sur une bonne note positive et emplie de poésie après un constat assez défaitiste que les gens ne changent pas leur morale. En somme, ce « Kajilionnaire » vaut le coup d’œil, son originalité étant aussi bien son point fort que son talon d’Achille. Et on se retrouve assez embarrassé de savoir si on a vraiment aimé ou pas, mais cela reste une expérience de cinéma plutôt différente et à tenter.



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    julienchavanne
    julienchavanne

    6 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 22 mai 2021
    un petit bijou plein de créativité, de profondeur et d'humanité, avec des acteurs d'une grande justesse
    Les meilleurs films de tous les temps
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