Avis sur Running With The Devil

Nicolas Cage a enfin résilié son abonnement aux navets ? Non, pas tout à fait, c'est juste une petite exception dans sa filmo très chargée et ô combien plombée de ses 15 dernières années. Le gros atout de ce film ne réside pas spécialement dans son casting mais dans son scénario, qui décrit très habilement le parcours de quelques kilos de cocaïnes depuis son champ d'origine en Colombie jusqu'à l'acheteur final, avec, à chaque changement de main, une augmentation exponentielle du tarif des ces quelques kilos. Donc au final un film solide de bout en bout, sans excès en tout genre (peu de violence) et qui ne se termine pas du tout de la façon escomptée.

Un gros trafiquant de drogue remonte sa filière pour identifier identifier les endroits faibles. Le film s'impose par la description particulièrement précise de chacune des étapes géographiques et métiers d'une fillère de drogue. On passe donc successivement de la Colombie, au Mexique puis aux Etats-Unis pour enfin arriver au Canada. L'histoire est plus un alibi pour décrire les différentes étapes qu'un thriller au sens classique du terme. A voir.

Ce film est surprenant. A première vu il semble faire partie des dizaines de films bas budget que tourne Nicolas Cage depuis quelques années et pourtant Running With The Devil sort du lot. L'histoire est bien rythmée, prenante et originale. On y suit l'acheminement d'une cargaison de cocaïne de sa production en Colombie jusqu'à son arrivée sur le sol américain et c'est bien fait. Le duo Cage-Fishburn fonctionne très bien.
Alors évidemment ce n'est pas le film du siècle, les personnages auraient gagné à être plus développés d'ailleurs certains personnages sont assez peu intéressants (le chef du trafic, les flics) et les scènes d'actions auraient pu être un peu plus percutantes notamment une scène importante entre Cage et Fishburn au milieu du film. Malgré tout ce film est bien, c'est un des meilleurs films de Cage de ces dernières années.

Ce film est condamné par le 'Nicholas Cage effect', qui consiste à pouvoir considérer de facto tout nouveau film ayant au casting le neveu de Francis Ford Coppola comme un navet.

Et force est de constater que cet effet fonctionne malheureusement. pour ceux qui ont plus de 30 ans, c'est un curieux phénomène, car on doit nécessairement prendre en compte la période pré-2006. En effet, lorsque l'on observe sa carrière sur une longue perspective, on peut y retrouver d'excellents films (comme mon favori Rock).

On peut même très clairement situer ce retournement de carrière en 2006, après l'excellent 'Lords of war'. depuis, quasiment aucun film ne trouve grâce à mes yeux, on a presque systématiquement affaire à un navet (notation spzdizl le très décevant

Running with the devil n'en est pas un, il présente l'avantage de bien expliquer les filières du business du trafic de drogue de bout en bout. En cela, il est plutôt intéressant. dommage que cet aspect soit gâché par le scénario et la trame qui est d'une platitude déconcertante. On sent même que acteurs partage notre avis, quand on voit l'apathie que manifeste un excellent acteur comme Laurence Fishburne....

Un récit plutôt bien largement inspiré du déroulé d'un Lord of War où l'on suit ici le trajet d'un pain de coca et ses évolutions tarifaires. Même si l'histoire est plus caricaturale et moins complète que dans LoW, ça reste divertissant et l'histoire avance rapidement. J'ai failli passer à côté quand j'ai vu la présence de N. Cage mais pour le coup le duo avec L. Fishburne fonctionne au top. A voir une fois histoire de se réconcilier avec Cage et ses derniers multiples navets

Nicolas CAGE est inexpressif avec ses lèvres pendantes mais c'est pas grave...
Il est la justification de la présence d'une pléiade de vedettes (Fishburne notamment).
Belles images du Mexique et de Colombie.
Mais surtout un montage rapide de séquences courtes bien dynamiques qui nous donne le sentiment d'avoir vu un bon film, bien réalisé...

Un film très pédagogique sur le trafic de cocaïne aux Etats-Unis. Ça démarre dès la culture et la récolte des plantes en Colombie (ce qui au passage donne du boulot à des familles entières) jusqu'à la consommation aux Etats-Unis et, grâce à une carte, on suit le trajet des produits à travers l'Amérique du Sud. Plusieurs chiffres nous montrent le coût et donc ce que les trafiquants se mettent dans la poche. C'est très scolaire voire même ennuyeux par moment. Cage joue le rôle d'un cuistot, futur père de famille et un des chefs de cette organisation. Pourquoi va-t-il se compromettre dans ce genre de trafic alors qu'il a tout ? Mystère. Mais j'imagine que l'idée c'était de montrer que c'est un monsieur tout le monde et ça peut paraître flippant si c'est ce genre de personne aux Etats-Unis qui gère les cartels. Sans aller jusqu'à atteindre la tension d'un Sicario, Running With The Devil réserve vers la fin quelques bons moments de règlements de compte. Les flics sont sur les dents. On dit toujours que les mafieux ont un train d'avance. Donc, chacun appréciera la décision très personnelle de l'agent pour régler la situation.

L'heure est grave, le cuistot Cage surveille sa Cabell sur le feu. Mais où vas tu chercher tout ses rôles Nicolas? Stupéfiant, la drogue a inspiré les plus grand, Cabell, t'es pas un de cela.

Les chiffres balancés tout au long de l'histoire pour indiquer l’évolution du prix de la drogue me rappel Lord of War si je me trompe pas. La mise en scène le rythme l'ambiance tout est plutôt bien maitrisé, en plus on a droit au duo Fishburne Cage c'est pour le moins original.
Mise à part ca l'histoire manque quand même cruellement d'enjeu et les personnages de profondeur, c'est dommage car comparé aux derniers navets que nous pondait Cage, on est clairement au dessus, peut être le début de la remontada ? 3/5

Il y a de beaux décors de belles femmes et une belle mise en scène mais c est un peu limite pour ce long métrage sans sensations et sans dialogues. Je le déconseille aux moins de 10 ans. 2/5

L'univers de la drogue décrit est malsain à souhait mais pas tant que cela car bien découpé, exposé et s'il y a bon nombre de scènes sordides et des meurtres cela ne va plus sur une forme de réalisme qu'autre chose, ni même un thriller pour plaire aux amateurs de violence. Juste au final des affaires fadasses de vengeance et des constats de l'état du monde. Cependant rien de réjouissant ni de recommandable ni de matière à mieux comprendre pourquoi c'est ainsi non plus.

Une mauvaise drogue finit par tuer la sœur d'un agent fédéral ce qui lance toute une enquête pour retrouver la source de la drogue. Pendant ce temps The Cook and The Executioner sont après qui diable coupe l'approvisionnement en drogue pendant son voyage jusqu'à la livraison. Running With The Devil peut sembler un peu compliqué au début. Il m'a fallu quelques minutes pour réaliser ce qui se passait vraiment. Il n'y a pas beaucoup de scènes d'action mais j'aime le ton du film. Tout le monde est normal et ne doit pas faire confiance. Il n'y a pas de héros et le jeux d'acteurs est bien mais bien que parfois sous la normale. Je n'aime pas l'agent en charge elle est faible et son personnage est révocable. Dans l'ensemble c'est un bon film du dimanche soir...

2,5 étoiles - Running with the devil

Difficile de juger ce film ... La personnalité des différents personnage est peu développée. Quant au scénario c'est une sorte de documentaire sur les différentes étapes du trafic de drogue. C'est violent (très violent) et cruellement cynique.L'intérêt pour ce film porte sur le fonctionnement de ce trafic, rien de plus.

L'histoire est un peu "moyenne", et c'est dommage car j'ai trouvé Nicolas Cage plutôt convainquant... Mais il n'y a rien à faire, quand le scénario est faible, ni les acteurs, ni les décors ne peuvent sauver l'affaire... En fait, ce n'est pas Nicolas Cage qui subitement s'est mis à mal jouer, c'est sont les scénaris qu'il choisit qui ne sont pas à la hauteur...

Avec de tels acteur je m'attendais à bien mieux mais dès le premier moment avec certaines scènes on comprend très vite qu'on va être au ras des pâquerettes.
Pour une fois ça tire pas dans tous les sens il n'y a pas de dialogues avec des insultes de partout et finalement c'est une telle inconsistance.