Avis : La Tresse - Page 9

Trois portraits de femmes, qui s'imbriquent dans un récit touchant. La réalisation est sobre et va à l'essentiel. Pour moi il ne s'agit pas d'un chef-d'oeuvre mais c'est un beau film agréable à voir.

Quelque soit le pays et la culture, à travers ces trois histoires, trois portraits parallèles, c'est avant tout un hommage à la femme. Aux combats menés avec dignité, à leur courage face à l'adversité et un vrai plaidoyer contre la discrimination. Ainsi, le fil conducteur de ce drame ne tient qu'à un cheveu et émeut, tout simplement pour ce qu'il véhicule, sans surenchère. L'adaptation du roman assure une écriture juste et la réalisation est sobre.

Très beau film fidèle au livre, effectivement, j’ai été émue aux larmes tout comme quand j’ai lu le roman, toutes les actrices sont très bonnes.

C'est mignon. On apprend que "la vie est dure pour les intouchables en Inde" ( et que les Brahmanes peuvent être très méchants), que "la vie des femmes seules est dure quand les hommes font défaut" mais que "face à l'adversité, avec du courage et de la détermination on peut s'en sortir".
Ce n'est pas vraiment sans intérêt car on apprend des choses. Mais ça n'est pas un grand film non plus.

Ce film dont je n'attendais rien est arrivé à me faire pleurer d'émotions ce qui est rare.
Une mention particulière pour la musique envoutante et l'actrice Kim Raver très émouvante.

Quel ennui ! Je me suis laissé entraîner par ma femme qui avait lu et aimé le roman. 3 histoires dont le lien est très artificiel. 3 drames qui se voudraient émouvants. Mais pour cela il faudrait qu'on puisse éprouver de l'empathie pour les personnages. Hélas tout sonne faux, les dialogues sont dignes d'un mauvais téléfilm et tout est prévisible. Il m'arrive de pleurer au cinéma, mais là non. Aucune émotion.
Je précise que je n'avais pas fait attention et que j'ai vu le film en VF (mais existe-t-il en VO ?)ce qui aggrave bien sûr le côté artificiel de l'ensemble.

Alors non je n'ai pas été ému aux larmes comme il est indiqué en énooorme sur l'affiche mais de l'émotion j'ai eu à un moment donné oui. Tiré d'un "best seller" le destin de ses trois femmes ordinaires vivant sur des continents, une culture et une vie différentes , ont passent de l'une à l'autre avec leur ennuis qui montent crescendo pour un beau final. C'est touchant de les voir se démener pour avoir un avenir meilleur...
NOTE : 7.5/10

On n’est jamais mieux servi que par soi-même est un adage éminemment connu et le plus souvent vérifiable et vrai. Laetitia Colombani, cinéaste, écrivaine et journaliste, choisit donc d’adapter son propre roman, « La Tresse », au cinéma. C’est certes logique, sa propre vision et l’essence du livre allant être respectée mais niveau réalisation, elle manque de ce qui fait la marque des grands sur plusieurs aspects. En effet, Colombani pare son long-métrage d’une forme très scolaire et assez pauvre. Ce serait un téléfilm qu’on n’y verrait que du feu. Elle se contente d’illustrer ses propres mots sans chercher à créer une quelconque patte visuelle. Pourtant, le récit est éclaté en trois parties distinctes situées à trois endroits différents du globe, ce qui aurait pu autoriser une caractérisation visuelle bien définie pour chacune. Ensuite, tout est trop mécanique : on passe d’une partie à l’autre de manière programmatique et presque trop équilibrée en durée. Inde, Italie, Canada, Inde, Italie, Canada et ainsi de suite... C’est un peu trop figé sur ces points malheureusement et le film y perd en naturel et en surprises.

Ces considérations purement formelles mises à part, on ne peut nier que « La Tresse » soit un très beau film. Un peu larmoyant certes, mais l’histoire s’y prête inexorablement. Si, vers la moitié du film, on saisit ce qui va relier ces trois tranches de vies séparées par des milliers de kilomètres, le chemin pour y arriver est plaisant et on ne voit pas les deux heures que dure le film passer. Les trois parcours se valent même si on aura peut-être une préférence pour la partie canadienne, la plus forte émotionnellement mais peut-être aussi la moins originale, puis celle en Italie pour sa chaleur estivale et son côté romantique. Celle en Inde apparaît peut-être moins captivante mais, de toute façon, l’une ne va pas sans l’autre. Si les seconds rôles ne sont pas toujours justes, les trois actrices méconnues qui incarnent ces femmes de caractère sont exceptionnelles avec une mention spéciale à Kim Raver. Elles font passer une belle palette d’émotions à leurs personnages.

La sublime partition musicale de Ludovico Einaudi accompagne parfaitement le film appuyant les moments les plus beaux ou tristes et accentuant ainsi l’émotion que l’on peut ressentir. Avec « La Tresse » on a aussi droit à du total dépaysement par le voyage que procure chacune des histoires. Et on plonge de plein fouet également dans des cultures et des coutumes aux antipodes les unes des autres. La place de la femme dans chacune d’elle est également prépondérante, de l’intouchable indienne considérée comme une moins-que-rien à la working girl maîtresse de sa vie riche et puissante montréalaise. En cela, cette œuvre a également des vertus instructives. C’est donc un film de contrastes, un film qui fait voyager et un film qui émeut durablement. Après, n’ayant pas lu le livre, difficile de savoir si Colombani a été fidèle à ses écrits mais en tout cas l’adaptation de son best-seller est une belle petite réussite malgré ses défauts visuels. Des défauts que l’on retrouve finalement dans les trois films qu’elle a réalisé (celui-ci et « À la folie... Pas du tout » et « Mes stars et moi »).

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On n’est jamais mieux servi que par soi-même : tout comme Atiq Rahimi avait réalisé « Syngue sabour. Pierre de patience » (2012) d’après son livre éponyme (2008), Laetitia Colombani a adapté au cinéma son 1er roman (2017). Le film est bien réalisé (mouvements de caméra, photographie, mise en scène) et bien joué mais repose sur un scénario ultra conventionnel où on devine la fin dès le début. A travers le destin de 3 femmes, Smita, Intouchable ( spoiler: elle ramasse les excréments des Brahmanes de son village tandis que son mari chasse les rats pour nourrir la famille
) en Inde, Giulia à Monopoli (Pouilles – Italie) qui travaille dans l’entreprise de son père, fabricant de perruques naturelles, et Sarah à Montréal, semblables aux 3 longues mèches de cheveux d’une tresse, l’auteur a accumulé les clichés, misérabilistes en Inde, machistes en Italie et de femme nord-américaine superwoman, spoiler: divorcée, qui concilie vie de famille (2 jumeaux de 10 ans insupportables et une adolescente de 16 ans manquant de confiance en elle)
et travail d’avocat d’affaires. Le tout accentué par le piano de Ludovico EINAUDI. Côté instructif, on y découvre que l’Inde est le 1er producteur mondial de cheveux, notamment grâce aux dons qui ont lieu dans des sites sacrés comme le temple de Tirumala à Tirupati (Andhra Pradesh, dans le sud-est du pays).

Film très intense avec beaucoup d'intentions, l'émotion est palpable et les destins croisés se révèlent intelligemment et doucement. Mais hélas la fin n'a pas le sommet d'émotions attendu ce qui rend le final un peu décevant. J'ai par contre beaucoup aimé la critique sociale, les comparaisons sur les modes de vie et la façon de voir celle-ci

Je ne savais pas que le film était tiré d'un livre. Mais j'ai trouvé que l'idée des destins liés entre les 3 femmes du film à travers le monde était intéressante. J'ai aussi aimé que le film montre la force de ces femmes devant l'adversité. Là où je suis beaucoup plus mitigée et même un peu choquée, c'est sur le traitement de l'histoire côté Inde. Alors que les deux femmes occidentales font preuve de résilience, et grâce à leur ténacité se sortent de leur situation délicate, celle de la femme indienne n'évolue pas. Sans surprise elle est dépouillée de tout à travers son périple, mais surtout une drôle de morale se dégage: c'est comme d'habitude la caste supérieure des brahmanes qui profite de la situation à ses dépens (à qui profite la vente spoiler: de cheveux
là-bas ?), et en l'occurrence cela se fait pour sauver les deux autres personnages. Contrairement à elles, la femme indienne a tout sacrifié pour rien : on a un plan d'une seconde ½ à la fin où on la voit balayer comme au début, elle est malade et n'a pas de quoi se soigner, et malgré tous ses efforts sa condition ne s'est pas améliorée, on ne voit pas sa fille intouchable pouvoir aller à l'école...
Web réservé: tout va bien dans le meilleur des mondes sauf pour les pauvres. On le savait déjà mais c'est choquant que le film glorifie cela par son manque d'esprit critique.

2h d'histoires sans profondeur pour une tresse cousue de fil blanc. Du larmoyant sans émotion et du Einaudi dégoulinant à subir du début à la fin. Pour l'émotion, il y a "Winter Break" en ce moment. Pas ce demi-navet.

Trois femmes fortes, 3 générations , 3 religions, 3 continents, 3 destins, 3 manières d' affronter la dure réalité de la vie pour n' en tirer finalement que le positif, très beau film, beaucoup d' émotion et de force transmises par ces femmes... Il s' en faut d' un cheveu pour que ce soit excellent ... ( la faute à l' affiche) qui a failli me faire louper ce très bon film...

Adapté du best-seller ayant captivé plus de 5 millions de lecteurs, "La Tresse" nous plonge dans un récit époustouflant, entrelaçant les destins de trois femmes à travers trois continents différents.

En Inde, Smita, une Intouchable, lutte pour offrir un avenir meilleur à sa fille en la faisant échapper à la misère et accéder à l'éducation. En Italie, Giulia se retrouve confrontée à la ruine de l'entreprise familiale après un tragique accident de son père. Pendant ce temps, au Canada, Sarah, une avocate prometteuse, se voit confrontée à une maladie alors qu'elle est sur le point de décrocher une promotion majeure dans son cabinet.

Bien que ces trois femmes ne se connaissent pas, elles sont liées par leurs luttes personnelles et leurs combats intérieurs. Leur histoire met en lumière la force de la résilience, de la détermination et de la solidarité féminine à travers des épreuves qui transcendent les frontières géographiques et culturelles.

Sous la direction magistrale de Laetitia Colombani, "La Tresse" est porté par des performances saisissantes de Kim Raver et Fotinì Peluso, qui incarnent avec justesse la complexité des personnages et la richesse de leurs émotions. La réalisatrice parvient à tisser habilement les fils narratifs de ces trois vies, nous entraînant dans un voyage émotionnel captivant où chaque rencontre, chaque épreuve, et chaque révélation façonne le destin de ces femmes d'une manière inattendue et profondément bouleversante.

Au-delà de l'intrigue palpitante, "La Tresse" célèbre la force de la sororité et l'importance de l'entraide dans la lutte contre l'adversité. C'est un film qui inspire, qui émeut, et qui rappelle avec éloquence que même dans les moments les plus sombres, il existe toujours une lueur d'espoir et de solidarité qui guide nos pas vers la lumière.

Il faut plusieurs mèches pour faire une tresse. Ce film raconte trois destins, trois vies. Celle de Smita, en Inde, qui décide de fuir son village ne promettant aucun avenir à sa jeune fille. Elle part alors en pèlerinage dans un temple avec une mission bien précise. En Italie, Giulia, jeune femme forte et indépendante doit reprendre l’entreprise de son père criblée de dettes et innover malgré des injonctions familiales d’une autre époque. Au Canada, Sarah, brillante avocate se retrouve contrainte de cacher sa maladie pour conserver ses dossiers. Trois histoires avec pour points communs : les injonctions faites aux femmes. Le spectateur met un petit moment à relier les histoires entre elles, puis tout devient évident. Un très joli film puissant.