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    Filles de joie
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    63 critiques spectateurs

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    giulioforesto
    giulioforesto

    1 critique Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 mars 2024
    Bien, bon équilibre entre humour et horreur. Très humain et vrai. Personnages attachants. Une fin un peu en queue de poisson, mais il fallait bien une chute.
    Martine R.
    Martine R.

    4 abonnés 62 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 26 mars 2023
    Un film qui se veut drame social et qui n'est en fait qu'un nanar soporifique. On est de temps à autre tiré de la torpeur où il nous a plongés par des cris d'orgasme souvent feints de la part d'une ou de l'autre fille de joie, la mère se taillant ;l
    XS Chamarande
    XS Chamarande

    21 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 30 août 2022
    Avant de poster ma critique, j'ai lu un peu celles des autres et le moins que l'on puisse dire, c'est que ce film divise.
    Pour ma part, J'ai aimé cette histoire peut être simple mais pas banale de trois femmes qui vendent leur corps comme d'autres vont à l'usine.
    Dans une société hypersexualisée ou la plupart des ados ont déjà visionné des films pornos et ou des jeunes femmes (et hommes) pensent que vendre leur corps est un bon moyen d'avoir beaucoup d'argent rapidement sans en envisager les conséquences physiques et mentales, je trouve qu'il sonne juste.
    Il n'y a pas de voyeurisme sur un sujet pourtant facilement racoleur car il est plus question de la vie de ces trois femmes que de leur métier car les clients sont "gommés" sauf pour ceux qui gravitent autour des trois amies.
    D'ailleurs, le regard porté sur les hommes n'est pas flatteur car ils sont soit violents, harceleurs, injurieux, ou inexistants face à ces femmes pourtant fortes mais soumises de par leur profession.
    L'interprétation générale est de qualité, même pour les "seconds rôles".
    Nicolas N.
    Nicolas N.

    9 abonnés 591 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 février 2022
    Ce film belge sur la prostitution ou l'escort est vraiment pas mal. Un métier compliqué ou se cache parfois beaucoup de chose, comme la pauvreté, l'endettement, la tristesse.... Faire face a des clients qui ont des demandes particulières, je trouve que ce film met les femmes qui font de la prostitution à l'honneur, ils ont un rôle bien plus important qu'on nous le fait croire dans la société. Sara Forestier, tient le rôle pricincipale avec brio.
    Merci pour ce moment, peut etre pas regarder le film avec les enfants ca serait mieux ;)
    3,5/5
    Steph L
    Steph L

    46 abonnés 315 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 1 octobre 2021
    Les trois comédiennes tiennent le film en incarnant leurs rôles avec ardeur et profondeur. Malheureusement le scenario est peu crédible (cf la scène d'ouverture) et les situations et les personnages trop caricaturaux. Il faut alors voir le film comme un conte sur la libération féminine mais cette dimension n'est pas clairement assumée malgré quelques instants oniriques. Les meilleures scènes restent celles dans la maison close belge où les dialogues et les personnages prennent réellement vie. Un film hybride mais néanmoins attachant.
    Juliette Maryline
    Juliette Maryline

    1 critique Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 juillet 2021
    Incroyable..
    Très satisfaite d'avoir regardé ce film sur base de l'interview de Sara Forestier qu'à partir des critiques ou plutôt des "tissus de frustrations" de certains spectateurs. L'objectif de la scénariste de lever un des voiles sur ce monde est atteint! Les tableaux sont nuancés et justes: bien sûr vu que les trois femmes viennent d'un milieu modeste sinon elles pratiqueraient une prostitution "de luxe" dans des 4 étoiles qui rendrait certaines réalités un tantinet plus digeste. C'est glauque, oui le thème de la prostitution est une thématique très malaisante, ça c'est sûr. On retrouve dans ce film des réalités qui ne m'étonne pas: un manque de recul dans certaines situations (dispute des deux femmes à propos d'un ket du quartier qui met sous emprise des jeunes filles) puis à plusieurs reprises une forte solidarité. La dernière scène est un bijou. Bravo à ce couple d'artistes d'avoir réalisé. Bravo.
    Marc L.
    Marc L.

    40 abonnés 1 484 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 22 avril 2021
    Comme on s’en doutait au vu du titre, cette production belgo-française traite d’une poignée de “filles de joie”, trois Françaises, aux profils variés, qui traversent la frontière chaque jour pour aller exercer en Belgique : l’une est une mère célibataire débordée par ses enfants et sa vieille mère, une autre rêve du client qui la sortira de cette vie d’expédients, une autre encore est mère de famille et infirmière, et arrondit ses fins de mois en secret. C’est avant tout la compréhension, avec le plus de justesse possible du quotidien de ces prostituées, qu’elles considèrent leur activité avec colère, idéalisme ou philosophie, qui intéresse les réalisateurs, bien plus que leurs histoires personnelles même si les enjeux propres à chacune d’elles trouveront leur résolution avant la fin de la séance. Si la mise en scène ne manque pas d’énergie, on pourra regretter un curieux découpage en trois temps qui rend les prémices un peu confuses sans rien apporter de très utile à l’ensemble. Pour Fonteyne et Paulicevich, il ne s’agit ni de juger, ni de militer en se déclarant pour ou contre, mais simplement de dépeindre le quotidien de ces “femmes qui bossent” dans le plus vieux métier du monde, avec ses événements sordides et ses coups de blues mais aussi d’autres moments, plus légers, anecdotes salaces et instants de complicité féminine, en guise de sas de décompression. D’une manière générale, ‘Filles de joie’ arbore une position ouvertement féministe, non par le sujet qu’il traite ou la manière bienveillante dont il le fait (il est loin d’être le seul dans ce cas) mais parce qu’il inclut dans son regard nombre d’autres marqueurs, plus discrets, moins évidents, de la manière dont les femmes sont déconsidérées et dominées dans la société contemporaine.
    bug bunny
    bug bunny

    39 abonnés 1 285 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 31 décembre 2020
    J ai eux beaucoup du mal a rentrer dans l histoires et sait violent comme histoire je dirais hard aussi j ai pas apprécié ceux film
    bsalvert
    bsalvert

    319 abonnés 3 460 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 13 décembre 2020
    Un film particulièrement glauque par son histoire, les scènes, le jeu des actrices et qui plombe l'ambiance de tout le monde. Si vous pensiez aller trop bien, regardez ce film.
    Christian Estevez
    Christian Estevez

    11 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 4 décembre 2020
    « FILLES DE JOIE », UN TRISTE FILM RACOLEUR DE VICTIMISATION SYSTÉMATIQUE DES FEMMES !

    Voilà ! Début du déconfinement faisant, les salles de cinéma rouvrent dans l’Hexagone et quelques films n’ayant pas eu le temps de se faire connaître du public, ainsi que certains dont la date de sortie était prévue le mercredi qui fut le premier du confinement, sont à l’affiche.

    Parmi les rares nouveaux films se trouve « Filles de joie », une co-réalisation belge présentant un trio d’actrices incarnant des prostituées.

    Au premier abord, on peut se dire que c’est une bonne nouvelle qu’un film pro-légalisation de la prostitution se fasse. Sauf que, en réalité, la vision de celle-ci est tout à l’inverse manichéenne, d’un féminisme « crasse ».

    Comme nous avions prévu d’en parler dans notre dernier numéro papier « pré-confinement » sans avoir pu le faire – pensant, alors, que nous aurions affaire à un bon film -, nous le faisons, aujourd’hui, « simplement » sur notre site, parce qu’il faut bien commencer cette ère post-confinement avec une nouveauté.

    Synopsis

    Axelle, Dominique et Conso partagent un secret. Elles mènent une double vie. Elles se retrouvent tous les matins sur le parking de la cité pour prendre la route et aller travailler de l’autre côté de la frontière. Là, elles deviennent Athéna, Circé et Héra dans une maison close. Filles de joie, héroïnes du quotidien, chacune se bat pour sa famille, pour garder sa dignité. Mais quand la vie de l’une est en danger, elles s’unissent pour faire face à l’adversité…

    Comme nous l’indiquions en introduction, « Filles de joie » est l’un des rares nouveaux films à sortir au premier jour de déconfinement que connais la France, ce 22 juin 2020. Quand on a pas encore vue le film, on se dit que c’est un acte courageux et solidaire de la part de la production et/ou du distributeur. Mais, une fois le film vu, l’idée nous vient que c’est plutôt afin d’engranger un maximum d’entrées grâce à la soif de « pélloche en salle obscure » de beaucoup, qui vont se jeter sur le tout petit nombre de films qui s’offre à eux, permettant un succès salle très largement supérieur à ce que le film aurait obtenu si le covid-19 n’était pas venu chambouler le cours « normal » de nos vies. Car, avec tous les avis extrêmement défavorables au film, de la part de la presse (surtout spécialisée en cinéma) – à l’exception, bien sûr, de ceux « bobo-progressistes » qui l’ont trouvé FOR MI DA BLE -, le four de « Filles de joie » était couru d’avance ! Heureusement pour la prod du film, celle-ci n’a pas eu à détourner l’intention de la catastrophe qu’est le film en lançant une politique dans la presse pour éviter d’avoir à justifier le film commis (ce que Omar Sy avait, lui, si bien réussi dès le début de la promotion du l’innommable nouvelle version de « Knock », littéralement déchirée durant des semaines auparavant par la presse française, et qui, en plein interview utilisa le joker « bouc émissaire » des gens bien, en parlant d’Eric Zemmour – de but en blanc, « gratuitement », en total hors sujet -, et continua à le faire sur deux ou trois médias afin de pouvoir justifier de son refus de continuer à faire le tour des médias pour parler de son film…Non ! D’Eric Zemmour, voyons!).

    Le seul point que l’on pourrait penser positif, dans « Filles de joie », est qu’il se positionne sans équivoque en faveur de la totale légalisation de la prostitution – cette profession présentée comme ne pouvant être rien d’autre que du pur esclavage sexuel de la part des bigots et des misandres. Hélas, le traitement de ce sujet par les co-réalisateurs Frédéric Fonteyne et Anne Paulicevich porte plutôt à penser que cela sert à servir le discours du « l’homme blanc est un porc pervers et un salopard » (uniquement l’homme blanc car, allez savoir pourquoi, c’est la seule couleur de peau des hommes « consommant » les prostituées – dans ce film, les hommes ne font pas « appel » aux services de prostituées, ils les consomment à la façon de ce que l’on nous dit être du masculinisme. D’ailleurs, le discours manichéen vis à vis de ce « salopard d’homme blanc » est aussi clairement présent dans le personnage de celui dont Conso (la prostituée noire) est amoureuse et qui s’avère être une pourriture de la pire espèce, n’ayant aucune qualité, jouisseur sans limite ni principe de vie (Il n’a aucun scrupule à utiliser Conso pour lui ramener une grosse dose de cocaïne pour faire une « fiesta » – que Conso pense prévue pour eux deux seuls puisqu’il lui tient le discours d’un amoureux voulant l’épouser – avec d’autres types – blancs, bien sûr…- et des filles présentent uniquement pour être sexuellement consommées, afin de célébrer… la naissance de son fils, sans se soucier le moins du monde de ce que peut penser, et encore moins ressentir Conso). Alors, oui, ce genre de sous-homme existe. Mais, dans « Filles de joie », tous les hommes ne sont que des caricatures des stéréotypes décriés par les féministes misandres (celles que l’on appelle les « néo-féministes »). L’Homme y est tellement caricaturé à l’extrême que pas un seul personnage masculin n’a la moindre profondeur ni le moindre relief. Ils ont été écrits pour n’être que des accessoires et boucs émissaires. On plait, d’ailleurs, le pauvre Sergi Lopez (« La Haine », « Western », « Le labyrinth de Pan »…) dont le talent n’a jamais été si sous-employé en quatre-vingt-dix films, mais aussi stéréotypé, dans ce mari de Dominique (la femme de classe moyenne inférieure d’une cinquantaine d’année qui se prostitue pour satisfaire le plaisir égoïste de son mari et de ses enfants), homme passif pour tout, sans courage, fainéant, lâche…etc… !

    Et, comme si cela n’était pas suffisant, les principales protagonistes sont tout autant caricaturales, aussi bien qu’entant que « femmes de la vie de tous les jours », que entant que prostituées ! Déjà, à vouloir, sur ce dernier aspect, montrer que leurs héroïnes vivent très bien, non pas le fait de se prostituer, mais d’avoir une sexualité libérée de tout tabou (ce qui est le seul aspect positif), les deux co-auteurs et co-réalisateurs en font juste des victimes consentantes par passivité des perversions d’hommes purement misogynes, « virilistes » et « masculinistes »). Et, si l’on sent bien qu’il y a le désir de faire de ces femmes qui se prostituent de vraies héroïnes, c’est, hélas, clairement, pour leur dire que les hommes ne sont rien alors que les femmes sont tout. On peut le constater, entre autres, dans les surnoms que ces trois femmes se choisissent entant que prostituées : Athena, Circé et Hera. Trois noms de déesses grecques qui, pourtant, ne sonnent pas « sexe » ni « sexy » – pas une des trois ne s’appelle Aphrodite, par exemple, ce qui semblerait pourtant bien plus logique que n’importe lequel des trois noms utilisés. Qui plus est, outre le fait que, nous qui connaissons si bien un très grand nombre de prostitués de part le monde – du fait de notre engagement depuis plus de vingt-cinq ans à légaliser partout cette profession, afin que celles (et ceux) qui désirent vraiment en vivre le fassent sans risque et que puisse être rendue à portion congrue le nombre de réelles victimes d’esclavage sexuel -, nous pouvons assurer que, même en Grèce, rares sont les prostituées prenant les noms d’Athena, et encore plus, de Héra (nom d’autant plus improbable pour une prostituée noire qu’elles choisissent plus souvent « Beyoncé », « Ciara », « Fenty » ou, de déesses africaines, lorsqu’elles décident de se prendre pour des déesses). Ici, qu’importe ce qu’est la réalité ? Ce qui compte c’est le symbole pour le discours à tenir. Les femmes sont des déesses et les hommes des sous-êtres ! Si l’on s’attarde, en plus, sur la tenue de déesse-prostituée d’Axelle (la trentenaire qui, dans la vie de tous les jours, est séparée d’un compagnon extrêmement violent et fait vivre une mère mentalement pas nette et trois jeunes enfants braillards et sur lesquels elle n’a aucune autorité), la très grande ressemblance avec la « tenue de combat » des Femen interpelle.

    Même l’aspect artistique et technique de « Filles de joie » ne vient pas du tout remonter le niveau général du film ! Frédéric Fonteyne et Anne Paulicevich étant dans l’excès et la caricature en toute chose (et il est à parier que le plus grand nombre le pensera aussi en ce qui concerne les scènes de sexe clairement explicites et la nudité sans complexe des actrices, puisque nous sommes dans une société politiquement correct, où seuls des jolies petites fleurs et le doux chant d’oiseaux sont tolérables et même souhaitable afin de ne pas être traumatisés à vie par la crudité de la vraie vie). Visiblement bien trop occupés à dénoncer le « mal » pour mettre en avant le « Bien », ils n’ont pas eu le temps de se pencher sur la compostions d’un cadre pour les plans de caméra (d’ailleurs, savent-ils ce qu’est un « cadre » dans le cinéma ? Au vu de leur film, visiblement non!), de l’intérêt d’une mise en scène, d’une direction des interprètes afin que ceux-ci jouent juste – parce que, même avec un immense talent, un acteur qui n’est pas bien dirigé par son réalisateur fera une prestation, au mieux, médiocre – et, là, en plus, ils sont deux à la réalisation, en plus ! Question technique, l’image est sale, terne, mal placée (« placée n’importe comment » est plus exact).

    Et que dire du montage ?! Utiliser le principe du « flash-back » peut s’avérer très utile mais, ici, il ne sert strictement à rien ! Dès que l’ex compagnon ultra-violent d’Axelle revient la harceler, alors que la justice lui interdit de s’approcher à moins d’un certain nombre de centaines de mètres, on sait que le corps que les trois comparses ont entérré, dans la scène d’introduction, est le sien (déjà que, dans cette première scène, on ne se demande pas un instant si c’est un homme, une femme ou un objet qui est entouré. Pas plus que l’on se demande qui sont ces trois personnes qui creusent, entèrent et recouvrent, puisque l’on sait déjà que l’on va regarder l’histoire de trois femmes et que les trois paires de mains que l’on voit à l’écran sont si facilement identifiables comme étant des mains de femmes – mais les co-réalisateurs pensent que, en ne laissant pas voir plus que leurs mains et leur silhouettes de façon informe, le spectateur va se demander qui peut bien agir dans cette scène!). Qui plus est, les deux « réalisateurs » ajoutent, à ce « flash-back », un second, juste après, d’une bonne vingtaine de minutes, dont on ne comprend qu’une fois ce second retour en arrière dans le récit que, en plus d’être la répétition de la première journée qui se déroule dans le film immédiatement après le « flash-back » qui fait suite au point culminant du film, que c’est bien, aussi, un retour dans le temps, et que nous allons avoir droit de revivre la première journée (donc les vingt-précédentes minutes du film) à partir d’une perspective différente. C’est ce deuxième vécu de la même journée qui se poursuit, finalement, pour le reste du film. Mais que tout cela est mal présenté, désorientant plus le spectateur plutôt qu’autre chose !

    Alors, avec un film aussi mal fait, aussi mal écrit, aussi binaire, à ce point raté que les sujets forts et importants qu’il affirme vouloir traiter (la violence conjugale, la prostitution, la vie difficile dans les banlieues) sont caricaturés et visiblement vus par le prisme d’une petite bourgeoise intellectuelle qui projette ses fantasmes sur ces aspects de la société, on a énormément de mal à se dire que cela vaut la peine de retourner dans les salles de cinéma malgré le manque que l’on en a eu du fait du confinement, et dépenser entre 7,50 et 11 euros alors que des temps compliqués se profilent à cause de cette pandémie !

    Christian Estevez

    N.B. : critique publiée sur le site de "FemmeS du Monde magazine" le 22 juin 2020.
    ffred
    ffred

    1 498 abonnés 3 967 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 3 décembre 2020
    Pas voulu le voir en salles, à tort. Voilà un film fort, et même s'il est fictionnel, parle de situations et de personnages qui existent. Sans pathos ni misérabilisme, Frédéric Fonteyne (Une liaison pornographique), accompagné de Anne Paulicevich, dresse un portrait aussi dur qu'attachant de ces femmes françaises qui vont tous les jours en Belgique, où les bordels sont autorisés, pour se prostituer afin de joindre les deux bouts. C'est fait de manière simple mais cru, presque en style documentaire. J'ai toujours eu du mal avec Sara Forestier mais elle est une nouvelle fois, après Roubaix une lumière, très bien. Noémie Lvovsky est comme toujours parfaite, et Annabelle Lengronne une belle révélation. Les trois forment un trio détonnant. Avec aussi une belle brochette masculine qui regroupe Sergi Lopez, Jonas Bloquet et Nicolas Cazalé (un peu perdu de vue depuis Le fils de l'épicier et Mensch). Au final, un film sensible et bouleversant qui ne juge jamais, sombre mais traversé d'une belle énergie et au final d'un peu d'espoir. Une excellente surprise pour l'un des meilleurs films de l'année.
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    3 387 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 3 décembre 2020
    Filles de Joie est la candidature de la Belgique à l'Oscar des langues étrangères. La sortie du film est passée largement inaperçue. Dans le nord du pays il n'est même pas arrivé dans les salles de cinéma. Il n'est pas difficile de comprendre pourquoi car il n'a rien de spécial. Il raconte la vie de trois travailleuses du sexe. Les raisons pour lesquelles elles ont choisi ce métier ne sont pas claires mais chacune d'entre elles a des problèmes dans sa vie personnelle. Le film commence par une belle scène pendant un orage les trois femmes enterrent un cadavre enveloppé dans du plastique. Mais l'effet de ce début dramatique est gâché. Le reste de l'histoire semble ignorer le meurtre et ce n'est qu'à la toute fin que nous apprenons l'identité de la victime. C'est comme si le meurtre avait été pensé après coup pour ajouter un peu de piment à l'histoire. Il n'est en aucun cas un mystère de meurtre. Ce film n'a malheureusement pas l'intensité nécessaire pour vraiment impressionner le public...
    BouBacar C
    BouBacar C

    4 abonnés 2 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 3 janvier 2022
    Bien moi qui connait assez bien le milieu, j'ai trouvé se film très réaliste. Je vois des critiques acerbes parce que les bobos dans les sofa ne savent pas trop de quoi il en retourne mais la prostitution n'a rien de fascinant et les femmes de ce milieu ont des personnalités aussi caricaturales que l'on pourrait le penser. Je sais c'est pas aussi glamour que sex in the city (des prostitués aussi mais pas au SMIC, payées en attention et en capital social en nature) mais la prostitution c'est des femmes avec souvent un vide existentiel plus qu'un vide financier à combler, c'est ce que refléte assez bien le film. Et le meurtre de l'homme symbolique à la fin (l'homme grossier) est assez fidèle à la réalité, on notera la clémence de la punition pour le bourgeois et la violence de celle infligée à leur alter ego masculin (en vide existentiel). Merci de n'avoir pas dérapé dans le feminisme bête et méchant. Les critiques sont un peu du meme niveau que l'européen qui dit tout le temps: "les africains sont pauvres mais très solidaires, ils ont le sens de la famille" et auquel on montre un reportage sur le génocide rwandais qui détruit sa perception névrosée du réel.
    Jorik V
    Jorik V

    1 195 abonnés 1 952 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 25 novembre 2020
    Le duo de réalisateurs à l’œuvre ici choisit un sujet peu traité au cinéma, celui de la prostitution, et le montre sous l’aspect social et humain. Et même si c’est parfois brut de décoffrage, frontal ou vulgaire, on sent qu’il y a de la documentation sur le terrain derrière car « Filles de joie » sonne totalement vrai. Dès les premières images, on entre dans la vie de ces trois femmes sans tergiverser, sans une véritable introduction. Et on en sortira de la même manière, sans véritable conclusion. Une façon de débuter et de terminer ce long-métrage de façon quelque peu abrupte, comme si on jetait en pâture au spectateur la vie de ces filles à un moment T mais sans leur donner de passé et de futur. Cela donne une impression étrange, celle que le film et cette histoire ne sont pas finis, qu’il y manque un début et une fin mais sans pour autant que cela lui nuise narrativement ou dans la perception qu’on en a. « Filles de joie » s’apparente à une chronique, une tranche de vie(s) entre rires, larmes et frissons. La vie en somme.



    Les actrices choisies pour jouer dans « Filles de joie » forment un casting de choix probant et surtout étonnant. Il y a une osmose entre les trois comédiennes qui fait plaisir à voir et qui traverse l’écran. Elles sont excellentes et se donnent à fond pour leurs rôles, pas forcément faciles. Aucune ne se tire la couverture à elle ou n’est meilleure que l’autre. Cependant on dira sans hésiter que ce sont des personnages qui leur vont bien. Sara Forestier se retrouve dans un type de rôle évident qu’elle maîtrise sur le bout des doigts, Noémie Lvovsky montre encore une fois qu’elle devient indispensable au cinéma français devant la caméra et le long-métrage révèle véritablement Annabelle Lengros. Chacune a le temps de briller grâce à un montage efficace alternant les vies séparées des trois et leurs moments ensemble (les meilleurs). En revanche, le gimmick de voir certaines scènes des trois points de vue n’était pas indispensable vu la petite duré du film… La prostitution féminine n’est pas montrée sous un angle scabreux et misérabiliste mais les réalisateurs ne font pas non plus l’impasse sur les côtés les plus sombres et durs du métier. On hésite à savoir si le film est vraiment féministe et conspue les hommes ou si l’inverse est suggéré. Une zone d’ombre sur le fond qui s’avère un peu dommageable. Et la courte durée du film ne permet pas assez d’approfondir les personnages et leur passé, ce qui provoque pas mal de zones d’ombre et nous frustre un peu.



    « Filles de joie » n’en demeure pas moins passionnant et recèle de nombreuses fulgurances visuelles et émotionnelles malgré une mise en scène très marquée par le cinéma indépendant (caméra à l’épaule, image parfois terne, …). Ces choix correspondent au final au sujet et sont en cohérence avec le contexte et les lieux où se déroule l’action. On pense notamment aux scènes dans la maison close qui font ressortir la camaraderie ambiante et balaie les clichés d’une prostitution crasse et forcée comme on a pu beaucoup le voir. Le film semble d’ailleurs prôner la liberté sexuelle des femmes et le fait de pouvoir monnayer leur corps. L’aspect thriller qui se rajoute sur deux des trois portraits n’était pas nécessaire et n’apporte rien au film. Le mélange de plein de genres est à la limite du trop. Mais on se laisse emporter durant toute la projection par les qualités et les bonnes intentions avouées de ce petit film et l’énergie de ses actrices investies.



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    Fabien S.
    Fabien S.

    454 abonnés 4 150 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 2 novembre 2020
    Un film assez moyen sur la misère sociale malgré le talent de Sara Forestier et Noémie Lvovsky. La réalisation est desservie par le scénario.
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