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    Rafiki
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    traversay1
    traversay1

    3 096 abonnés 4 624 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 octobre 2018
    Plus ou moins porté disparu, le cinéma africain revient de temps à autre montrer qu'il évolue et sait prendre en compte les sujets de société. Et tant mieux si dans Rafiki c'est en combattant certains clichés qui ont la vie dure. Nairobi or not to be, Wanuri Kahu donne à son film des couleurs chatoyantes irisant son histoire d'amour entre jeunes femmes d'un romantisme fleur bleue, tout en pudeur et délicatesse. Certains reprocheront sans doute à la réalisatrice de faire passer les sentiments avant le message politique et de ne pas suffisamment dramatiser le contexte kényan avec l'interdiction pure et simple de l'homosexualité, considérée comme un mal importé de l'occident. Le discours social est pourtant bien présent, atténué certainement par les risques de voir le film interdit de projection dans son pays d'origine, ce qui n'a pas manqué. Certaines scènes montrent suffisamment à quel point l'homophobie est ancrée dans cette société patriarcale, avec l'appui de la religion, et source de violence, leçon pas seulement valable en Afrique, évidemment. Au-delà des préférences sexuelles et malgré quelques naïvetés de construction, Rafiki parle avant tout avec une belle énergie des espoirs de la jeunesse africaine réfutant les vieux schémas et tentant de s'inventer un futur. C'est en tous cas le but de ces adolescentes qui ne sont, peut-être, pas vouées à devenir des "kényanes typiques", c'est à dire soumises au bon vouloir des hommes.
    Ufuk K
    Ufuk K

    465 abonnés 1 399 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 novembre 2018
    " Rafiki " premier film kenynaen sélectionné au dernier festival de cannes dans la catégorie un certain regard est un récit courageux. En effet le film est interdit au Kenya car la réalisatrice s'attaque à l'homophobie de son pays dans cette histoire d'amour touchante et émouvantes de deux jeunes femmes même si le film met un certain temps à démarrer .
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 171 abonnés 3 967 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 10 mai 2018
    C’est la première fois qu’un film kényan est présenté au Festival de Cannes et « Rafiki » a été censuré dans son propre pays. La cause ? Le premier long-métrage de Wanuri Kahiu est une histoire d’amour entre deux adolescentes. Nous sommes à Nairobi et deux hommes s’affrontent en pleine campagne électorale. Leurs filles vont se croiser. L’une pourrait être qualifiée de garçon manqué avec ses potes et ses cheveux courts. La seconde semble exubérante à passer ses journées à danser dehors avec les longs cheveux roses. Non, « Rafiki » n’est pas un remake de « La vie d’Adèle », car c’est avec une touchante naïveté que leur relation amoureuse va se construire. Mais le Kenya est une société très conservatrice et les deux jeunes femmes vont devoir subir les discriminations et faire un choix crucial. Malgré des faux raccords, des lacunes dans l’écriture et un jeu parfois bancal, la réalisatrice Wanuri Kahiu signe avec dynamisme et couleurs, une ode généreuse à l’amour et au changement de mentalités.
    D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
    John Henry
    John Henry

    99 abonnés 704 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 mars 2021
    Il n'y a pas grand chose de nouveau dans cette histoire d'amour interdit, si ce n'est qu'elle prend place dans la banlieue de Nairobi, que c'est un film utile et militant, pop et coloré, porté par une belle énergie.
    Bernard D.
    Bernard D.

    100 abonnés 604 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 29 octobre 2018
    Bien que tourné à Nairobi par une réalisatrice kenyane Wanuri Kahiu dont c’est le premier long métrage et bien que ce film soit le premier à être présenté au Festival de Cannes dans la catégorie « un certain regard » avec pas moins de 5 nominations, « Rifiki » qui veut dire « amitié » reste interdit de projection publique au Kenya.
    L’histoire est simple : c’est la rencontre coup de foudre entre 2 adolescentes a priori opposées, Kena, jeune fille aux allures de garçon « allergique aux robes », aimant le skate et le football et brillante sur le plan scolaire et Ziki fanatique des tenues hyperféminines et de danse disco mais soucieuse « de ne pas ressembler aux autres », de voyager … Une histoire d’amour lesbien s’opposant au quand dira-t-on (cf. la commère du coin), à la famille même si la père de Kena éprouve de la compréhension du moins de l’empathie vis-à-vis de sa fille après qu’elle se soit fait rosser par les gens de la rue, à la religion (la mère de Kena est pieuse et fera exorciser sa fille) … J’avoue ne pas avoir bien compris le pourquoi de l’opposition sur le plan électoral des 2 pères sauf à souligner une différence d’ordre social et à avoir une influence vis-à-vis de la police locale et éviter un affrontement devant les juges ?
    Même si le sujet est « banal » pour nous et n’apporte pas d’élément bien nouveau, le sujet est traité ici avec une grande délicatesse et chasteté, avec une tendresse, une innocence et une joie communicative bien loin de « La vie d’Adèle » d’Abdellatif Kechiche, avec des plans serrés intéressants et de nombreux plans de coupe d’une grande qualité esthétique, le tout est soutenu par une bande musicale très prenante.
    Aleks Ghost
    Aleks Ghost

    1 critique Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 octobre 2018
    Film ultra coloré à la bande-son formidable, Rafiki nous plonge dans un Kenya encore très conservateur où les jeunes LGBT subissent encore souvent des violences. Mais le film reste avant tout une histoire d'amour entre deux jeunes filles, pas encore certaines de qui elles sont, et de qui elles veulent devenir.
    Zebrakelo
    Zebrakelo

    3 abonnés 230 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 novembre 2018
    Un beau film très bien joué, un peu cheap qualitativement, mais avec un très bon sujet, assez commun en Europe mais peu traité en Afrique, donc l’intérêt est suscité.
    Dommage qu’il y ait eu un second sujet pour le côté mélodramatique politique, l’aventure des deux femmes est déjà assez belle et forte pour qu’une interaction politique s’y incruste...

    Encore bravo aux actrices principales, et seconds rôles aussi !
    Em_ry
    Em_ry

    2 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 janvier 2023
    J’ai aimé ce film, je pense cependant qu’il pourrait être un peu moins rapide, la relation qui se crée entre les deux jeunes filles vas beaucoup trop vite, bien qu’on ressent le lien intense qui les unis, je maintient le fait que le film aurait pu être plus approfondi au sujet de la création de cette attirance entre les jeunes femmes. Quand même un très bon film, bien joué à la réalisatrice.
    Gaspard Siguier
    Gaspard Siguier

    1 critique Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 3 avril 2022
    Gaspard
    Siguier
    2°6
    Ivy Bella
    Larribau
    Rafiki, un amour douloureux

    Fin de l’été 2018, Rafiki, un film kenyan réalisé par Wanuri Kahiu fut présenté au Festival de Cannes dans la catégorie : « Un certain regard ». La réalisatrice de ce film fait partie du groupe Afrobubblegum. Celui-ci réunit beaucoup d’artistes venant de toute l’Afrique.

    Cette œuvre cinématographique dénonce le côté traditionaliste de l’Afrique. La place de la femme dans ce long-métrage traduit une société kenyane patriarcale. Les personnes faisant partie de la communauté LGBTQIA+ sont aussi persécutées. Elles sont victimes d’insultes et d’agressions physiques et psychologiques comme vu dans le film. Un des nombreux points négatifs de cette œuvre est le cliché sur les couples lesbiens. En effet, le couple représenté ici était une femme très masculine et l'autre très féminine, pour autant, ce n'est pas une réalité. C’est vraiment dommage d’entretenir ce genre de clichés. En ce qui concerne le choix vestimentaire, il convient parfaitement à la personnalité de chaque personnage ainsi qu'à la culture kényane.
    Un des autres clichés aperçu dans ce film est celui sur la hiérarchie entre les familles africaines. En l’occurrence, nous pouvions distinguer Kena Mwaura, qui faisait partie d’une famille moyenne. Alors que Ziki Okemi faisait , au contraire, partie d’une famille riche et aisée. Nous pouvons le voir très clairement aux voitures que son père possède, les moyens qu'il a pour sa campagne présidentielle et l’appartement dans lequel il vit avec sa femme et sa fille. Celui-ci se situant dans une résidence fermée par des barbelés, des caméras de surveillance et des gardes.
    Nous avons pu observer la formation d’un triangle amoureux entre Kena Mwaura, Ziki Okemi et Blacksta. Celui-ci voulant pour femme Kena Mwaura.

    Un point positif notable : la belle harmonie entre l’image et la musique. En effet, la réalisatrice a collaboré avec des chanteuses/rappeuses kényanes (Chemutai Sage, Njoki Karu,Trina Mungai, Jaaz Odongo, Mumbi Kasumba, Drummer Queen, Mayonde Blinky Bill et Muthon) pour la bande originale de ce long-métrage et pour toutes les musiques présentes. Dans les moments durs et difficiles qu’ont vécus les deux protagonistes, la musique nous accompagne avec elles et on ressent vraiment les émotions. En effet, les musiques composées par ces artistes sont parfaitement adaptées au film. Autre aspect positif, le film est très clair. Il n’y a quasiment aucune ambiguïté sauf à la fin. En effet, nous avons été assez déçus par celle-ci où on nous suggère beaucoup de choses sans les dire clairement. Après quelques recherches, nous avons appris que si la vraie fin envisagée par la réalisatrice avait été tournée, le film ne serait jamais sorti en salle. Il a déjà été censuré au Kenya et dans beaucoup d’autres pays africains, car l'homosexualité est très mal vue voire illégal.
    Malgré cela, et le possible manque de moyen financier pour tourner ce film, la qualité vidéo est très appréciée du fait des couleurs et des paysages magnifiques qui nous redonnent un peu de gaieté dans ce monde qui nous est « hostile ». Cela nous permet aussi de voyager tout en restant chez nous. En effet, nous avons eu un petit aperçu de la culture kényane en général mais aussi des spécialités culinaires comme l'Ugali (galette de maïs). Autres points à la fois positifs et négatifs : les plans. Certes ceux-ci sont de qualité mais peut-être pas assez recherchés ou travaillés. Tout comme les transitions qui sont pour le coup très peu originales. C'est vraiment dommage de ne pas les avoir plus travailler.

    Malgré tout cela, il reste un bon film (dur à certain moment). Comme je l’ai dit précédemment, il y’a évidemment des points à améliorer, mais pour un film réalisé et tourné dans des pays où la censure et le possible manque de moyens financiers sont deux des principaux problèmes, je trouve qu’il s’en sort bien.
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