Avis : Freaks Out - Page 9

Ça fait vraiment série B même s'il y a des bons moments mais sur la longueur ! Il est vrai que ça peut fait penser à Del torro mais certains acteurs sont pas bons et mal doubles.

bon film, coté fantastique, coté historique respecté, personnages attachants,
dommage petite promotion.

Que se serait-il passé si Captain Marvel avait émergé en plein milieu de la Seconde Guerre Mondiale? Si des super-héros avaient existé et qu'ils avaient pris part à cette guerre en cassant leurs gueules à des Nazis? Que se passe-il lorsque des cinéastes souhaitent traiter de la question des capacités hors-normes hors de chez Marvel ou DC?

Interrogations auxquelles le surprenant Freaks Out (de Gabriele Mainetti, sorti en salles aujourd'hui) apporte une réponse.

Pour en savoir davantage, je vous laisse aller découvrir le long-métrage (croyez-moi, si cela vous fait gentiment sourire, il ne faut pas s'arrêter à son affiche), auquel je reproche toutefois le fait qu'il soit frustrant car il choisit de limiter son action à des zones assez restreintes, alors qu'il aurait certainement pu l'étendre pour lui conférer encore + d'impact, sans pour autant perdre de son intelligence, de sa pertinence:

Cette histoire aurait gagné à avoir plus d'ampleur, à être poussée plus loin, il aurait par exemple été très jouissif de voir l'héroïne du film se retrouver face à face avec Hitler et lui réserver un calvaire sans nom, ça n'aurait pas été impossible, dans l'absolu, surtout en plus de deux heures, mais cela n'empêche pas le film d'être très intéressant dans son déroulement, même s'il aurait gagné à être plus court, certains passages paraissent anormalement longs, il est évident que les réduire aurait été possible afin que le long-métrage gagne en lisibilité.

Au coeur de ce long-métrage, il y a une scène complètement bluffante, visuellement très marquante, de rêve hallucinatoire, qui survient dans un certain contexte (et que vous reconnaîtrez dès ses premières secondes, tant son absurdité, qui est bienvenue, vient nous surprendre), scène dont le rythme monte en crescendo et qui est certainement l'une des plus étonnantes que j'aurais vues au cinéma en 2022, scène qui à elle seule vient soulever le public par le col en le sortant de ce qu'il a l'habitude de voir en salles, tant elle est inattendue, mais je ne peux en dire davantage, et croyez-moi, à propos de ce film et de cette scène je suis volontairement resté assez évasif car ne pas le faire serait dommage !

Instagram: @passion.culture

C'est à la fois poétique, historique, violent, drôle, romantique, absurde, triste, ... on y trouve de tout... c'est génial !!!

Je l’avais loupé à sa sortie au cinéma, j’ai donc acquis le dvd, je l’ai regardé chez moi avec de grosses attentes, et elles n’ont pas été vraiment comblées à 100%...

« Freaks Out » se passe en Italie en 1943 ; un propriétaire de freak show nommé Israël se fait enlever par les nazis qui ont pris possession de la ville, ses quatre artistes (Fulvio, Mario, Matilda et Cencio) qui sont des freaks, vont devoir aller jusqu’à Rome pour le libérer tout en cassant la figure aux Allemands…

Alors, le scénario est très bien écrit, la mise en scène est soignée aux petits oignons, les effets spéciaux sont superbes (on parle ici du film le plus cher de l’Histoire du cinéma italien), et les personnages attachants au possible, le tout soupoudré d’un humour omniprésent.

« Qu’est-ce qui ne va pas » ? me diriez-vous, eh bien le rythme, le film dure 2h10 et on a le temps de s’ennuyer au moins 10 fois. Les scènes d’action sont trop rares, ça parle énormément, et certaines scènes mériteraient d’être bien raccourcies. Certes, on a un humour qui marche plutôt bien (mention spéciale au personnage du Bossu) et des visuels magnifiques, mais ça ne réussit pas à rendre l’histoire divertissante pour autant.
Un gros point positif cependant, c’est le personnage de Franz qui voit l’avenir et imagine donc des mélodies connues avec son piano, dessine des IPhones ou des rubik’s cube, ça marche bien je trouve.
Mais notre attente s’efface quand arrive la dernière scène de combat où s’affrontent les nazis et les résistants aux côtés des freaks. Une scène de 15 minutes riche en action, en effets spéciaux, et on a même le droit à un peu d’hémoglobine.

Au final, c’est un bon film de guerre avec du fantastique intégré dedans, mais qui reste oubliable.

Le film italien semble vouloir révolutionner le genre des super héros mais c'est clairement mal fait. D'ailleurs le film fait référence à d'autres films de super héros tels que X-men ou encore les 4 fantastiques. Mais ces films là sont beaucoup mieux malgré des effets spéciaux réussi. Le film est long et le jeu d'acteur laisse à désirer à certains moments. Au final on a l'impression de s'être fait arnaqué, il faut attendre la fin du film pour avoir des vrais scènes d'actions et de combats, c'est d'ailleurs ça qui sauvent le film. Et il y'a aussi des scènes de sexes et de nudité dont je ne vois pas trop l'intérêt.

FIlm fantastique au double terme vraiment j'ai adoré.....à recommander sans hésitation.....a tout point de vue. Une bonne claque.

Une merde incroyable.

En 2 heures je me suis endormi 3 fois c'était long et chiant, déstructuré, minable, avec des effets spéciaux d'une autre époque.

Le jeu d'acteur à la limite du cinéma asiatique donc surjoué donc pas crédible, le scénario du grand n'importe quoi, le choix même des figurants était mauvais..

Bref moi qui pensait que le cinéma espagnol était le plus pourri, le cinéma italien vient de me montrer qu'il y a largement pire.

Franchement une super découverte j'ai bien aimé le film très bon scénario mais j'ai pas trop compris le pouvoir de la jeune fille.

Très bon film mêlant action, fantastique, humour et émotion ! C'est ça, le cinéma ! A conseiller sans hésiter.

“Le Maître du Haut Chapiteau !”

Tod Browning et David Lynch accompagnés de leurs monstrueuses parades, Guillermo Del Toro et Alex De La Iglesia en compagnie de leurs univers fantasmagoriques, Steven Spielberg flanqué de ses nazis mystiques, M.Night Shyamalan assisté de son univers super héroïque singulier, Philip K.Dick précédé par ses récits uchroniques, Victor Hugo escorté par son homme qui rit, sans oublier Roberto Benigni et "La Vita è Bella", “ils sont venus, ils sont tous là. Grands cinéastes ou écrivains, toujours en vie ou trépassés, Gabriele Mainetti (“On l’appelle Jeeg Robot”) les a tous conviés pour une balade triste entre les ruines d’une Italie meurtrie par la guerre. Avec comme guides, un quatuor de personnages aux pouvoirs extraordinaires livrés à eux-mêmes après le bombardement de leur petit cirque itinérant par l’aviation allemande, le spectateur s’offre alors un exode au cœur d’un pays aussi magnifique que violent. Séparés d’avec Israël (Giorgio Tirabassi), leur mentor, voire même un père adoptif pour Mathilde (Aurora Giovinazzo), la jeune femme électrique, Cencio (Pietro Castellitto), l’homme insecte, Fulvio (Claudio Santamaria), l’homme-loup et Mario (Giancarlo Martini), l’homme aimanté se retrouvent seuls face à l’adversité, dans un monde où être différent est synonyme de génocide. Mais que serait cette fuite en avant sans la menace grandissante d’une entité monstrueuse en la personne de Franz (Franz Rogowski). Ce nazi refoulé pour infirmité (6 doigts à chaque main) - ironie du sort - est un pianiste virtuose et un éthéromane à ses heures perdues, possèdant le don, lors de ses prises de drogues, de voir l’avenir et de le dessiner. Propriétaire de l’immense cirque allemand de Rome, l’homme qui exécute au piano “ Creep” de Radiohead, cinquante ans avant l’existence de la chanson, n’est autre qu’un savant fou qui se terre dans le sous-sol de la ville antique. Ce tortionnaire à la carrure d’un Victor Frankenstein et d’un Dr Mengele est en quête d’un espoir pour sauver le IIIe Reich… Affranchie de toutes les modes en vigueur, Gabriele Mainetti balance un sacré coup de tatane dans la fourmilière du politiquement correcte et du formatage hollywoodien en nous livrant avec “Freaks Out” rien moins qu'un exceptionnel mais surtout inespéré contre-pied à la culture lissée de chez Marvel ou DC Comics.

On peut dire que c'est un film de super héros, mais on peut dire aussi que c'est un film poétique, un film sur les différences, un film sur ... en tous les cas, nous sommes à des années lumières des super héros des blockbusters américains.
l'action se passe lors de la 2° guerre mondiale en Italie pendant l'occupation allemande, Les personnages son attachants, magnifiquement interprétés, et nous suivons avec plaisir ces monstres qui nous emmènent avec eux dans leur difficile aventure.

Un mélange improbable divinement réussi. La poésie contre la barbarie. L'innocence contre la perversité. L'ancrage historique et sa reconstitution, belle et âpre ajoute à la profondeur du récit. Tous les personnages sont traités avec soin et magnifiés par leurs interprètes. Un coup d'air frais au milieu des blockbusters de super héros laids et bruyants.

Vu en version originale pour une immersion totale. Ce film est une très belle surprise. Sombre, émouvant, féerique... un film qui m'a beaucoup plu. J'y retrouve les univers de Guillermo del Toro et celui des super-héros... Allez-y les yeux grands ouverts !

On est content quand c'est fini ! tellement c'est ridicule.
Dans quel hôpital psychiatrique se cache l’écrivain du scenario ?
Mais j'ai bien rigolé sur l'avant dernière scène (du suicide) digne du plus grand des grand-guignol.
Les Marx Brothers sont dépassés !