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    Monsieur
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    103 critiques spectateurs

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    frederic T.
    frederic T.

    13 abonnés 131 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 3 janvier 2019
    Avec l’effleurement des regards, les gestes retenus, les silences et les non-dits, on pense inévitablement à « In the Mood for Love » pour exprimer les sentiments contenus et les désirs réprimés. En toile de fond de cette romance sentimentale entre ces deux-là que tout sépare, il y a surtout le poids des traditions, des clivages sociaux et culturels qui sont dépeints avec subtilité. Dommage que la mise en scène reste trop convenue et le scénario trop prévisible pour vraiment nous émouvoir ou nous révolter...
    N’est pas Wong Kar-Wai qui veut !
    Free Spirit
    Free Spirit

    5 abonnés 68 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 11 janvier 2019
    Un joyau de cinéma. Monsieur c'est une histoire d'amour au-delà du regard des gens et des conventions sociales. Monsieur c'est une histoire d'amour où la personne désirée et aimée se trouve parfois juste à côté de nous mais on ne la voit pas. Comme si notre cerveau prenait un malin plaisir à faire le poirier. Tout transparaît dans ce film : la quête de l'amour, la poursuite de nos rêves, le partage de nos destins. Une recherche et un entretien permanents de notre plénitude en somme. L'amour vrai est trouvé quand on ne veut que le bien et le bonheur de l'être aimé. Peu importe le regard des gens et les protocoles des sociétés. Les barrières des mots, du clinquant administratif, des soi-disant normes sociales, ne doivent pas empêcher l'amour entre deux êtres. La fin de l'histoire aura tout fait de nous le rappeler. Enfin, ce film revêt un message d'espoir et de résistance face aux destins. En témoignent les 2 envoûtantes et cathartiques chansons qui jalonnent le film. Les 2 acteurs principaux sont démentiels d'authenticité. La servante plus particulièrement, transpirant la sincérité, la bravoure et la générosité. On pleure avec elle tellement elle suinte de vertus. Bref, pour reprendre espoir, pour croire à nouveau en soi, pour se redonner confiance et redonner confiance en l'amour, allez voir ce film.
    chas
    chas

    32 abonnés 180 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 décembre 2018
    Les différences de classe, de caste, ne se résolvent pas si facilement, même avec de la gentillesse et de l’intelligence. Le film révèle dans une Inde contrastée, l’énergie des femmes en particulier, avec des relations entre une servante et son maître sortant des schémas simplistes.
    Elle écoute le mélancolique, il donne confiance à la belle et valeureuse Tillotama Shome.
    Le dernier plan qui laisse croire que l’amour peut permettre d’échapper à tous les tabous séculaires relève-t-il d’un fatal happy end ? L’utopie est nécessaire pour ne pas se faire une raison de tant de déraisonnables injustices dont la résistance a été finement décrite ? Au dessus de la ville grouillante dans leur bulle de silence, les acteurs sont émouvants. Ceux qui aiment le cinéma en couleurs, les romantiques et les curieux d’une civilisation complexe pourront s’y retrouver.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 28 décembre 2018
    Un très beau film, des rapports humains complexes et subtils, on sent l’esprit de Tagore dans une Inde moderne.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 31 décembre 2018
    J'ai trouvé ce film vrai. Le déroulé de l'histoire est soutenu par une réalisation tout en délicatesse.
    L'image est belle. La finesse de jeu de Tillotama Shome et Vivek Gomber nous fait plonger dedans...
    Bref, j'ai aimé quoi !
    islander29
    islander29

    755 abonnés 2 270 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 26 décembre 2018
    le film est la fois simple et brillant...Nul doute que la réalisatrice connaisse le cinéma de Satyajit Ray...On en retrouve la sobriété et les principes dans un cinéma réaliste et humaniste……Sur une histoire d'amour, elle brosse la problématique des castes en Inde…..Le film est servi par un rythme qui n'est ni rapide, ni lent, mais sait se poser sur l'instant et le dialogue…..La mise en scène est sobre servie par des cadrages et des plans travaillés….La pudeur des sentiments n'est pas sans rappeler un cinéma néoromantique des années 60 ou 80, avec deux personnages que la société sépare mais qui peinent aussi à se connaitre eux mêmes…..On admirera les plans extérieurs dans une fête religieuse sur le Gange, les plans de Bombay et les intérieurs raffinés parfois…..Attention aussi la musique romantique et originale...bref on est en Inde sous de multiples facettes et cela permet la réalisatrice d'atteindre deux objectifs, critiquer certaines mentalités, et parler d'une belle histoire d'amour...Un film qui s'inscrit quand on sort de la salle et c'est très bon signe….Je conseille……
    tuco-ramirez
    tuco-ramirez

    111 abonnés 1 577 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 février 2019
    Une énième histoire d’amour impossible entre un homme et une femme issus de milieux si différents qu’incompatibles ? Oui, bien entendu que l’on peut voir du « Pretty Woman » à la sauce indienne pour les plus sournois ; les plus cinéphiles y verront plutôt une référence à un cinéma moins commercial et plus fin, « In the mood for love ». On est dans une comédie romantique classique et de très bonne tenue qui rappelle le cinéma hollywoodien des grandes heures. Primé à Cannes, Saint-Jean de Luz et Cabourg ; un film du monde à festival ; bien plus que çà, une histoire d’amour universelle traversée par la condition de la femme en Inde et les mutations sociétales à venir dans ce pays. Une jeune femme veuve vient de sa campagne pour faire la servante à Bombay chez un jeune homme de très bonne famille dont les espoirs de mariage viennent de voler en éclat. Dans cette société où les castes n’existent plus officiellement mais où les traditions restent malgré tout bien ancrées, une relation sentimentale n’est tout bonnement même pas envisageable ; et çà ne les traversent nullement. Elle, souhaite profiter de la ville pour se réaliser et s’émanciper : devenir couturière, elle représente les forces combatives de ce pays. Fataliste quant à son statut dans cette société ; mais elle représente à son insu un mouvement de fond qui devrait traverser la société indienne. Lui, perdu dans un monde dans lequel il ne se reconnait plus après un long moment de vie aux EU ; il représente la société des nantis acceptant le changement de donne. Et par de maigres moments succincts dans ce bel appartement dont ils ne partagent que les murs et parfois la cuisine va se nouer un véritable lien, une jolie histoire d’entraide et de soutien qui va se convertir en amour impossible à concrétiser. Un maître ne sort pas avec sa bonne ; c’est acté et conscientisé par les deux jeunes gens ; on comprend qu’il faudra 2-3 générations pour que les choses changent en profondeur dans ce pays. Très fin, tendre ; ce film est aussi bien une romance sentimentale, qu’une peinture sociale juste, qu’une étude des caractères, qu’un drame intime. La jeune réalisatrice dont c’est le premier film, Rohena Gera, n’offre pas un film militant et manichéen ; elle se place juste en observatrice de l’emprise des conventions sur l’intime. Tout cela dans une mise en scène gracieuse. Juste pour faire la fine bouche. Cousu de fil blanc, le final fait du bien malgré tout car il laisse la place à une vision positive du champ des possibles dans cette société cloisonnée ; mais si utopiste. Même si on passe un très bon moment ; on aurait aimé un peu plus d’aspérités pour un projet final entre le subversif « The housemaid » et l’académique « Miss Daisy et son chauffeur ». L’actrice principale, Tillotama Shome, apporte une intensité dans la détermination de cette jeune femme et une tendresse qui rendent ce personnage plus complexe que les bluettes romantiques type « Pretty Woman ». Verdict : on est dans la même mouvance que ce dernier mais le produit final est radicalement différent. A voir absolument, mon dernier fil indien était « The lunchbox » ; une véritable perle.
    tout-un-cinema.blogspot.com
    Arnaud R
    Arnaud R

    85 abonnés 826 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 janvier 2019
    Un très joli drame indien sur les castes et les limited sociales qu'elles imposent encore. Sans verser trop dans le cliché et en gardant une pudeur propre à l'expression des sentiments indiens, le film est d'une grande douceur mêlée de tristesse, qui finalement finit par nous chauffer le coeur.
    circusstar
    circusstar

    112 abonnés 712 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 janvier 2019
    La délicatesse et la pudeur des sentiments aux Indes. C’est un beau film, intéressant, émouvant, gracieux : j’ai beaucoup aimé. C’est vraiment bien.
    virnoni
    virnoni

    93 abonnés 578 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 janvier 2019
    Belle découverte. Film doux et subtil sur un amour hors des castes dans l'Inde d'aujourd'hui.
    Les interprètes sont beaux et justes. Leur relation est bien amenée, bien rendue, pleine de pudeur et de délicatesse.
    La passion se retient et se dit à demi mot. La scène de la déclaration contenue exprime tout le désir entre deux êtres éperdus mais qui doivent lutter contre justement eux-mêmes, coupables aux yeux de leur entourage, des gens en général. L'une des dernières plus belles scènes d'amour vues récemment au cinéma.
    On découvre également un pays en mouvement qui laisse de côté toute une partie de la société, surtout les femmes. Elles doivent lutter pour exister et trouver leur propre voie, alors même qu'elles sont le ressort d'une société qui se cherche et dépend d'elles et de leur évolution. Il est très dur d'assister à ce système de castes qui créé la honte et pousse à correspondre aux codes culturels, familiaux, sociaux plutôt que de laisser ses sentiments s'exprimer et s'épanouir (joli rôle d'ailleurs de la meilleure amie au fort caractère). Pays de lourds contrastes, entre modernité et replis.
    C'est surement manichéen parfois et trop doux par rapport à la réalité, mais nous sommes dans une romance.
    Reste une très belle carte postale pleine de poésie et de lutte aussi d'une femme pour devenir elle-même, d'un homme pour vivre ses propres choix (car si cela parle d'une libération d'une femme, le film parle aussi de celle d'un homme par rapport à ce qu'on attend de lui - famille et société). Et au final d'un couple qui doit choisir son destin.
    La fin est d'un rare beauté, en un seul prénom...tout est dit.
    Magnifiquement émouvant.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 9 juin 2018
    Ancré dans une Inde contemporaine, et au-delà de la simple histoire romantique, "Sir" aborde de nombreux thèmes comme le clivage entre ville et village, les inégalités entre classes sociales ou le poids des traditions à l’image de Ratna, veuve à 19 ans, enfermée par celles-ci dans un statut qui l’empêche d’aimer d’autres hommes.

    Mais "Sir" est aussi une belle histoire entre deux êtres qui trouvent la force en l’autre d’accomplir leurs rêves malgré ce qui les sépare. Tout en respirations retenues, silences et regards, "Sir" est un film qui dit beaucoup en peu de mots. La réalisatrice indienne Rohena Gena se réapproprie les codes de la comédie romantique pour livrer une histoire d’amour tout en retenue et délicatesse au discours juste et subtil.

    de chroniques sur mon blog : plumeetpellicule.wordpress
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 31 décembre 2018
    Bon petit film mais qui me laisse, surtout la fin, sur ma faim. La mise en scène est soignée, les cadrages sont bien réalisés, le casting est de bon niveau, le scénario est assez bien ficelé, le rapport des castes est traité sobrement, sans pathos mais l’ensemble reste un peu mièvre. On est loin de ce que Bunuel, Chabrol, Losey ou Renoir ont pu produire sur la même thématique.
    Serge V
    Serge V

    81 abonnés 446 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 1 janvier 2019
    nous sommes en Inde , le film nous montre des coutumes qui nous semblent bien curieuses mais qui semblent encore existantes à travers deux personnages attachants " monsieur " et sa servante qui vivent dans deux mondes très éloignés mais qui se rapprochent peu à peu . un beau film qui nous fait découvrir une Inde moderne et rétrograde à la fois !
    mat niro
    mat niro

    291 abonnés 1 717 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 18 janvier 2019
    La cinéaste Rohena Gera dépeint avec justesse la séparation entre deux mondes, celui d'Ashwin jeune américain fraîchement éconduit avant son mariage et celui de sa bonne, jeune veuve de 19 ans venue trouver du travail à Bombay. Il y a dans ce film une représentation de la société indienne assez saisissante où chacun doit rester à sa place et se méfier des commérages pour ne pas nuire à ses proches. Il y règne une tension sexuelle palpable et le film prend vraiment son essor lors de la deuxième partie quand les masques commencent à tomber. La lenteur de l'œuvre peut sembler rebutante mais c'est pour mieux accentuer la pudeur de la jeune femme et le choix qu'elle va devoir faire. Une bonne surprise.
    ATHMOS.ONER
    ATHMOS.ONER

    141 abonnés 259 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 8 janvier 2019
    A Bombay, ville moderne, les traditions changent et se modernisent peu à peu. Ainsi, lorsqu’un domestique s’adresse à son employeur, il ne dit plus « Monsieur » en Indien, mais « Sir ».
    C’est avec ce titre le plus concis qu’il soit, Rohena Gera nous livre un film simple, bourré de détails, revendicateur en douceur, à la mise en scène soyeuse et colorée tel le tissu traditionnel des saris.
    Ratna est domestique chez Ashwin, elle vient d’une caste villageoise très traditionnelle, lui est issu d’une famille aisée. Il vit dans une prison dorée, un bel appartement en hauteur, loin de la foule. La vue de la terrasse est panoramique, l'esprit lui semble ne pas voir très loin car centré sur ses problèmes et omnibulé par la pression des proches.
    Elle n’a presque rien et pourtant elle espère raisonnablement et voit le verre de thé à moitié plein et toujours chaud. Très respectueuse et tout à son travail, son service est très maniéré et distant comme s’il y avait une barrière symbolique ou réelle entre elle et son patron. Les silences sont lourds de significations, à l'égal des gestes. Elle s’assure qu’il y ait toujours une table, un plateau, un comptoir entre eux. Elle vit dans une petite chambre, mange assise par terre, retire ses chaussures dans l’appartement, lui dispose de tout le luxe occidental, avec une ouverture d’esprit et un modernisme qui contraste avec les coutumes locales.
    Tillotama Shome est parfaite dans un rôle qui combine à la fois discrétion et détermination farouche. Son visage d’abord totalement neutre fini par être tour à tour lumineux, paré d'un sourire irrésistible ou, au contraire, très fermé et contrarié avec un air si dur que l'on ose s'approcher de trop près. A mesure que Ratna se livre au compte goutte, elle prend de plus en plus d'ampleur au point que l’on s'y attache. De simple domestique fade, on finit par la voir telle une femme hors de toutes classes, mais pas sans classe, dans tous les sens du terme !
    Lui a découvert de nouveaux horizons et idéaux en partant à l'étranger mais se retrouve incapable de changer le fonctionnement et les mentalités de son entourage. Pire, même "ceux d'en bas" n'acceptent pas l'évolution des rôles séculaires. Le chemin reste long dans un pays où, bien qu'abolies, les limites des castes sont encore tangibles et acceptées des deux côtés.
    Tout en retenue, en délicatesse, avec des moments de grâce simples et touchants, l’histoire évolue jusqu’à une scène finale aussi simple que sublime, qui offre une conclusion parfaite à un premier long métrage sans faute.
    Certes le fil blanc est un peu trop visible mais il ne ruine pas l'étoffe de ce beau film, qui évite l’écueil d’une comédie romantique légère au profit d’une fiction qui dénonciation les injustices. Un film sur l'émancipation, qui donne de l'espoir, sans faire de victimisation. Espérons qu’il fera débat en Inde…
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