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    Douleur et gloire
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    3,9
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    ConFucAmuS
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    472 abonnés 920 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 11 décembre 2019
    Pedro Almodovar fait partie de ces réalisateurs qui mettent beaucoup d'eux dans leurs films. Chose d'autant plus vrai qu'il en signe lui-même les scripts, et intègre des portions largement autobiographiques dans plusieurs d'entre eux (Tout sur ma mère, La mauvaise éducation, Volver).
    Douleur et Gloire pourrait être celui qui va le plus loin dans l'intimité d'Almodovar, bien que ce dernier aime à brouiller les cartes.
    Le réalisateur pose un regard simple, léger et mélancolique sur son personnage, lui-même réalisateur. Limite sédentaire depuis le décès de sa mère et accablé par les tares pathologiques, Salvador (magnifique Antonio Banderas) semble attendre la mort puisque la vie ne l'a pas épargné. Une bonne excuse pour s'offrir un ride nostalgique avec un ex-ami, de se replonger dans sa mémoire, de retrouver sa jeunesse et son passé pour faire le point, peut-être même la paix?
    On peut aisément retrouver les motifs réguliers du maestro (filiation, sexualité, art) qui les dispose sans maniérisme ou narcissisme. Les séquences mettant en scène les souvenirs de son personnage prolongent le mise en abyme avec justesse. Et je suis très satisfait par la pirouette méta qui donne envie de s'y replonger. Pourquoi? Oh, comme son héros, juste pour un dernier trip.
    Laurent C.
    Laurent C.

    237 abonnés 1 133 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 20 mai 2019
    Un film d'Almodovar est toujours un évènement. La démonstration est d'ailleurs parfaite quand on en juge au nombre de spectateurs dans la salle. Pour autant, le risque pour un tel cinéaste est toujours important en matière de déception des attentes que son absence sur les grands écrans aura générées. C'est à peu près le constant qui ressort de ce "Douleur et Gloire".

    Le film, pour une fois, est un film d'hommes. Certes, le cinéaste ne se défait pas totalement de ses figures maternelles qui ressemblent plus à des icones sexuelles que de vrais modèles maternels. La filiation est décrite comme un passage obligé vers une homosexualité où le rapport futur à la femme sera plus celui de l'admiration que du désir. Le héros principal est un réalisateur à succès, empêtré dans ses affres neurasthéniques et ses souvenirs d'un passé dont il ne parvient à se défaire. Le récit alterne entre des scènes d'enfance et le présent du héros, qui permettent d'éclairer la personnalité complexe du personnage. La musique toujours attachante enrobe le récit où évoluent des personnages torturés et sensitifs.

    La difficulté scénaristique provient du rapport décomplexé et particulier que les personnages entretiennent avec le crack. Cette drogue très dure est loin des clichés quasi poétiques que le cinéaste donne à voir. Cette vision brouille le scénario qui faillit alors au risque de la complaisance en faveur d'un univers artistique choyé par la vie et en dehors de toute réalité sociale. Bref, le nouveau Almodovar est aussi fascinant que décevant. Peut-être que le cinéaste aurait à gagner en mettant son ego de côté.
    joelle g
    joelle g

    77 abonnés 840 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 14 janvier 2020
    Quelle déception pour ce dernier film d’Almodovar!....une étoile pour le jeu de Banderas et Pénélope Cruz....sinon quel ennui....pourtant ce film a été encensé à sa sortie......
    ninilechat
    ninilechat

    68 abonnés 564 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 mai 2019
    Etrange objet que ce film, à la fois hyper-, et pas du tout-almodovarien.
    Hyper, il l'est d'abord par ses décors et ses couleurs, ah, ce bordeaux rutilant qu'Almodovar oppose à du curry ou du turquoise... Il l'est pas ce mélange d'époques, par cette prégnance de souvenirs d'enfance -avec, toujours, ce passage dans une institution religieuse sur lequel, ici, il n'insiste pas, avec ce premier éveil d'une homosexualité évidente.
    Pas du tout, parce que dans ce climat de désenchantement, de nostalgie, de fin de règne, nous ne retrouvons pas le pétaradant espagnol. Même dans ses oeuvres les plus noires (et dieu sait qu'il y en a!), comme Parle avec elle par exemple, il y avait toujours une pulsion de vie, une force animale totalement absente ici. On se croirait chez Bergman....
    Salvador, cinéaste, est homosexuel et hypocondriaque (c'est vrai qu'il a des ennuis, des vertèbres en vrac, une opération ratée, des exostoses qui appuient sur son oesophage et l'empêchent d'avaler). Il se soigne à grands coups d'opiacés, puis d'héroïne, ce qui ne doit pas être une très bonne idée.... Il n'a plus de goût à rien; il n'a plus, ni de compagnon, ni d'envie de tourner. Il se prétend trop malade pour affronter la mise en oeuvre d'un nouveau film -même pas question d'écrire le scénario. Ce sont sa gouvernante et surtout sa fidèle amie Mercedes (Nora Navas) qui le portent et le font vivre! Chez Almodovar, ce sont souvent les femmes qui portent les hommes...
    La cinémathèque veut organiser un débat autour d'un film qui avait eu du succès, trente ans plus tôt, et lui avait valu une brouille très médiatique avec son acteur vedette, qu'il trouvait à côté de la plaque, Alberto (Asier Etxeandia). Occasion de renouer avec le passé.... et le passé se réveille aussi avec la visite surprise de Federico (Leonardo Sbaraglia), son amant (et grand amour) d'alors, désormais marié et père de famille en Argentine. Et enfin, avec un dessin qui refait surface dans une exposition de peintres naïfs. Celui qui l'a fait, Albanil (César Vicente) qui aimait dessiner mais ne savait pas écrire, le petit Salvador (Asier Flores) lui donnait des leçons de lecture et d'écriture, en échange de petits travaux à la maison...
    Et en fait, ce sont ces lumineux souvenirs d'enfance qui, en quelque sorte, "sauvent" le film. Cette vie dans une maison troglodyte, auprès d'une mère courage, Jacinta la vibrante Penelope Cruz qui n'a jamais été aussi jolie (le père, très absent, n'a pas l'air très courageux), qui comprend que son fils est exceptionnellement doué, et qu'il doit faire des études, et pour cela rentrer au séminaire (pour les pauvres, il n'y a pas d'autre possibilité). Et qui, âgée (Julieta Serrano), lui dira "tu n'as pas été un bon fils"
    Et sans doute est ce la clé du film, de la dépression de Salvador. Comprendre, après la mort de sa mère, la personne qu'il a le plus aimée au monde, qu'il n'a pas été un bon fils. Elle voulait s'installer avec lui après la mort du père; il n'a pas voulu scandaliser cette dévote avec sa vie de fêtard gai; elle l'aurait dérangé.... Et c'est à cause de cette précieuse clé que le film nous émeut et nous touche, et que nous pouvons entrer en empathie avec Salvador, alors qu'il est, intrinsèquement, plutôt tête à claques...
    Même s'il n'a pas volé son prix d'interprétation à Cannes, même s'il est intrinsèquement excellent.... Antonio Banderas est un peu trop sain. Trop vivant, trop droit dans ses bottes -trop jeune aussi, malgré sa barbe blanche, pour être complètement crédible.
    A voir plutôt pour las almodorophiles militants.
    7fabcool7
    7fabcool7

    47 abonnés 595 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 mai 2019
    Film intime d'Almodovar - on reconnaît son grand talent (rien est laissé au hasard). A. Banderas excellent. J'aurais aimé qu'on voit plus les passages de son enfance (meme adolescence : dommage) surtout que le gamin est juste magnifique et joue très très bien. Penelope fait le job superbe comme à son habitude. A voir meme si je ne sais pas si ce film trouvera vraiment son public.
    Fabios Om
    Fabios Om

    35 abonnés 1 264 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 11 mai 2022
    Un film de Pedro Almodovar avec en vedette Antonio Banderas et qui en plus est saluer par la critique et récompense son acteur principal par un prix à cannes forcément on ce dit que sa doit être quelque chose de génial et sa vaux la coup d'oeil ? Mais au final l'on déchante très vite : Car en effet le film retrace en quelque sorte la jeunesse du réalisateur espagnol Pedro Almodovar mais ce n'est pas intéressant on s'en moque de la plus part des chose qui se passe dans le film et que le film serait plutôt destiner au droguer pardonner moi ce mot crue mais c'est la vérité et c'est aussi ce que sa reflette et renvoie comme image !
    Les scène de Flashback sont elles en revanche beaucoup plus intéressante , apporte des chose à l'histoire, et sont très bien faite mieux que les scène présente qui se servent à rien pratiquement.

    résumer :
    Une série de retrouvailles après plusieurs décennies, certaines en chair et en os, d’autres par le souvenir, dans la vie d’un réalisateur en souffrance. Premières amours, les suivantes, la mère, la mort, des acteurs avec qui il a travaillé, les années 60, les années 80 et le présent. L’impossibilité de séparer création et vie privée. Et le vide, l’insondable vide face à l’incapacité de continuer à tourner.
    laurentcmoi
    laurentcmoi

    15 abonnés 232 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 29 décembre 2019
    Quel ennui... Narratif et caricatural, on perd vite l'enthousiasme que l'on a au début tant on apprécie les films de Pedro Almodóvar. Le sentiment d'avoir perdu mon temps...
    Jean-Olivier D'Oria
    Jean-Olivier D'Oria

    4 abonnés 41 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 30 mai 2019
    Antonio Banderas est Le cinéaste qui se confie au spectateur sur les moments de l’enfance et ceux de la jeunesse qui nous hantent lorsque la mère est partie et son absence insupportable. Grandiose, subtil, magnifique!
    ANDRÉ T.
    ANDRÉ T.

    68 abonnés 482 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 24 mai 2019
    Palme d’Or à Cannes ?
    Bien sûr je n’ai pas vu les autres films, mais franchement, quelle démonstration !!!!
    Une fois encore, Almodovar m’a touché en plein coeur! (Parle avec elle , Tout sur ma mère, Talons aiguilles, Julietta,)
    Un film testament(?)
    La mise en scène, le choix des couleurs: omniprésence du rouge, le blanc de l’habitation en sous-sol et la patte de
    de la Maman pour la décoration…..que c’est joli!

    L’étendue de l’hypocondrie de Salvador (Pedro) illustrée par la trouvaille des corps humains radiographiés et stylisés.

    Les retours à l’enfance sont célébrés par la fraîcheur, la lumière et une facilité à regarder la vie avec des lunettes roses.
    Au contraire l’âge adulte souvent confiné dans l’appartement clos et sombre, nous montre un Salvador souvent fragile et désabusé.

    De jolies scènes nombreuses, avec son « ami » comédien Alberto, l’amant, la Maman,
    La musique de Iglésias souligne le lyrisme contenu ! Mais surtout l’émotion affleure, à de nombreuses scènes…

    Ou de l’enfance heureuse, en pleine lumière, vers un monde adulte sombre, désabusé et malade, Almodovar nous concerne et nous bouleverse...
    Sil A
    Sil A

    3 abonnés 14 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 19 mai 2019
    Excellent mise en scène
    Acteurs époustouflants

    Nostalgie
    Profondeur
    Subtilité

    Un metteur en scène magistral
    Padami N.
    Padami N.

    59 abonnés 514 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 21 mai 2019
    la prestation de A.Banderas est bluffante, son rôle d'artiste dépressif , centré sur sa douleur, son problème de créativité est trop étiré dans l'histoire pour créer une vraie narration,. certaines scènes , surtout celle du passé, sont très émouvantes.mais le tout manque de tempo , le montage casse l'émotion ,en fin pour moi. le film c'est visuellement beau un peu comme de la peinture...sans profondeur émotionnelle.
    OSC4R _
    OSC4R _

    68 abonnés 55 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 29 septembre 2022
    J’adorais Almodovar quand je n’avais vu que Tout sur ma mère. Maintenant j’en ai vu deux de plus et j’aime pas trop.
    Oriane J
    Oriane J

    4 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 30 mai 2019
    Une grande œuvre signée encore une fois Almodovar. Antonio Banderas y est remarquable il mérite le prix du meilleur acteur !
    Stéphane G.
    Stéphane G.

    6 abonnés 61 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 1 juin 2019
    Si la première moitié du film est plutôt intéressante et laisse le spectateur en attente, on s’ennuie dans la deuxième moitié. Le film tourne en rond, Almodovar ne trouve plus rien à ajouter et file en ronronnant vers une fin sans intérêt. Certes il s’agit d’une histoire de réconciliation avec soi et les autres, mais elle manque cruellement de rythme, de vie. Banderas est très bien mais ne peut sauver ce film de l’ennui. Finalement c’est un film sans engagement, sans prise de risque. Qu’on oublie dès la sortie.
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    3 387 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 23 janvier 2021
    L'intrigue de Douleur et Gloire m'a rappelé les journaux intimes de M. Nabokov où il raconte comme vous le savez bien ses merveilleux moments d'enfance. Et je suis d'accord avec tous ceux qui disent que l'enfance est la clé de notre vie adulte c'est-à-dire de nos succès et de nos échecs de nos démons et de nos anges. Mais ce film est tout simplement ennuyeux. Un réalisateur est l'homme qui crée des mondes à partir de rien et qui peut recréer des personnages avec l'aide de personnes, de musique, de scénario, de lumière, d'effets spéciaux car le réalisateur est l'homme qui crée le passé et qui peut créer le futur. Peut-être que mon opinion est totalement erronée sur les réalisateurs de cinéma mais laissez-moi vous dire que la vie intérieure de Pedro Almodóvar est ennuyeuse...
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