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    Sous le soleil de Satan
    Note moyenne
    2,9
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    100 critiques spectateurs

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    maxime ...
    maxime ...

    190 abonnés 2 069 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 5 novembre 2022
    Une Palme d'Or à Cannes sous les sifflets pour une réponse assez mythique de l'intéressé, « Je ne vais pas faillir à ma réputation : je suis surtout content ce soir pour tous les cris et les sifflets que vous m'adressez. Et si vous ne m'aimez pas, je peux vous dire que je ne vous aime pas non plus. » C'est dit.

    Oublions les polémiques, concentrons-nous sur le cinéma ! Maurice Pialat adapte Bernanos, comme Bresson avant lui il donne de sa personne et raconte les méandres d'un Classique, une Œuvre absolument folle d'un pape de cet Art, un immense long-métrage. Cela va sans dire que Sous le Soleil de Satan n'a rien d'enjôleur, le film est d'entrée très étrange, une austérité s'échappe de l'écran et nous envoie sa froideur et une odeur d'âpreté très distinctif. La Gueule Ouverte, Nous ne Vieillirons pas Ensemble, Loulou sont des films qui déjà utilisait par essence une douleur propre d'un type souffrant le martyr, ici c'est encore pire !

    De cette rudesse apparente, aucun charme n'émane, la passion est la encore de surface mais contenu dans un texte d'une beauté qui crève le bide, complexité et théâtralité sont de mise pour encore appuyer sur l'exercice de style et de débauche d'énergie virevoltante. Pialat déroute avec vigueur, invoque le sang comme couleur et surine sa veine de naturaliste avec une fièvre de pitié pus que de rage. J'établis un parallèle avec A nos Amours, touts de cris et de vacarmes, ici le silence est chaos, le seul déferlement est de suite entravé et son ton tout de murmure reviens cogné aux interstices et s'infiltrent dans les cerveaux de ceux qui lâchent prisent ...

    Les dialogues et échangent sont contrits d'une violence démultiplié par une caméra dont je m'étonne à chaque fois de son empreinte, du geste inconsidérable d'un type qui donne à voir plus loin que tout sentier battus. Puisqu'il est question de chemin, allons-y ! Que dire de cette scène, celle dont chaque retrouvaille n'appuie qu'un peu plus sur ce que je cherche tant à entrevoir, jamais je ne pourrais oublier cette marche après la messe et de la rencontre qui s'y fait sur ce chemin de campagne. Donissan qui gravit sa colline, jour dans le dos, qui en descend et commence son périple dans la pénombre, celle-ci prenant de l'ampleur pour devenir " Une grande Nuit ". Le baiser d'un ami et la haine du message plein de vindicte entre tourments, tentations et faiblesses sont inscrit dans un coin de mon esprit, une scène impérissable.

    Le réveil du prêtre chancelant et la confirmation trouvé de ses nouvelles questions, entre certitudes et doutes en perpétuelles oppositions nous invite à plongé dans un mal qui bouffe, ronge, surine les âmes et entraine d'autres que soit dans une tromperie sans complaisances ni totem de gloire.

    Gérard Depardieu, Maurice Pialat et Sandrine Bonnaire et les autres sont d'ailleurs divins. Le premier est complètement ivre du destin du personnage qui l'incarne. La scène ou il se cogne, s'autoflagelle, yeux clos, tête en arrière hante encore mes mots à cet instants. Le second de sa présence contribue à embrumé les contours du trouble qui s'immisce à mesure, son regard, ses mots, son irrévérence inconditionnelle sont magnétiques et captive. Quand à cet dernière, sa pulsion et son jeu sont d'autant plus magnifiques qu'elle bascule dans un enchainement radical, sur une ligne fine qu'elle redéfinit selon l'avancée de l'histoire. La saccade de Pialat dans sa mise en scène lui ouvre donc un champ des possibles idoine. Un mot aussi pour Jean-Christophe Bouvet, inoubliable.

    Sous le Soleil de Satan est un long métrage absolument incroyable !
    kray
    kray

    44 abonnés 1 266 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 28 janvier 2010
    l'un des films les plus connus de pialat, qui retrouve par la même occasion depardieu après loulou.
    bsalvert
    bsalvert

    308 abonnés 3 447 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 2 juillet 2011
    Difficile de rentré dans ce film, malgré le jeu phénoménal des acteurs et surtout de l'actrice principale.
    JimBo Lebowski
    JimBo Lebowski

    358 abonnés 1 080 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 8 avril 2014
    Je voulais par curiosité m'attaquer à Pialat, et bien je pense que ça va tourner court ... "Sous le Soleil de Satan" est considéré comme un de ces meilleurs films, et a même eu la Palme d'Or en 1987, putain la Palme d'Or quoi ... Ce film est incroyablement ennuyeux, je me demande si on peut faire plus chiant au niveau de la mise en scène, Sandrine Bonnaire et surtout Gérard Depardieu sont d'exellents acteurs mais là on touche à l'absurde, les employer a jouer dans ce genre de film c'est juste leur donner du discrédit. Les séquences sont interminablement lourdes et lentes, c'est clairement imbuvable voir théâtral, je reconnais certes le travail d'écriture mais ça ne change en rien le misérabilisme interprétatif. La dernière demi heure est un poil au dessus mais ne sauve pas le contenu global, pour ma part c'est une approche du cinéma qui m'échappe totalement. 1h30 de flagellation.
    Hotinhere
    Hotinhere

    400 abonnés 4 705 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 15 mai 2020
    Tiré du livre de Bernanos, Pialat signe un drame religieux très austère où s'affrontent le bien et le mal, la foi et le doute. Palme d'or.
    Sergio-Leone
    Sergio-Leone

    158 abonnés 1 096 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 30 septembre 2012
    Théâtre filmé chiant à mourir, la mauvaise réputation du cinéma français ne va pas s'améliorer avec Pialat, récitation de textes à tout va dans un film très proche du "Moine" avec Vincent Cassel lui aussi tout aussi captivant.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 18 janvier 2011
    Voilà le synopsis qu'on trouve sur Wikipedia : "Malgré le soutien de l'abbé Menou-Segrais, l'abbé Donissan doute de sa vocation. Lorsque la jeune Mouchette, qui vient de tuer son amant, se tourne vers lui, il l'accable et la pousse au suicide. Un soir, sur une route de campagne, il croise un maquignon dans lequel il reconnaît Satan. Nommé curé de Lumbres, il est considéré comme un saint par ses paroissiens et, en échange du salut de son âme, accomplit un miracle. Peu après, Menou-Segrais le retrouve mort dans le confessionnal." Hé bien, c'est exactement ça, il n'y a vraiment rien de plus dans le film. Et ça dure 1h30. Ce film doit être apprécié par des gens qui pensent que faire un film lent et hermétique, ça aboutit toujours à un chef d'oeuvre. Ca arrive plus souvent qu'on ne le croit. Mais ce n'est définitivement pas le cas pour ce film de Pialat.
    Santu2b
    Santu2b

    209 abonnés 1 782 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 10 juillet 2007
    Très ennuyeux. C'est le premier mot qui vient a l'esprit quand le générique de fin arrive. Je comprend maintenant le scandale qu'a provoqué ce film en 1987 lorsqu'il recût la palme d'or. En effet Pialat signe une mise en scène très terne, sans grande profondeur, sans aucun génie. C'est seulement les prestations habitées de Gerard Depardieu et Sandrine Bonnaire qui font tenir le spectateur jusqu'au bout. Cette étoile est pour eux.
    Vladimir.Potsch
    Vladimir.Potsch

    19 abonnés 389 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 8 juin 2007
    Dès le départ, on comprends que l'abbé Donissant doute énormément. Il n'a pas l'impression d'être digne d'être un représentant de Dieu mais au contraire, d'être un pauvre type que l'église à bien voulu admettre dans ses rangs. Pour palier cette pénible impression, il se flagelle plus que de raison en signe de repentance. La rencontre avec le marchand, incarnation du diable à ses yeux, le renforce dans son idée qu'il est plus sous l'influence de ce dernier que de Dieu, et que le Diable est plus fort que Dieu. Aussi, quand il rencontre la jeune femme qui est coupable d'homicide, il ne la condamne pas mais semble l'absoudre. Encore sous l'influence de satan, il développe un argumentaire fallacieux (ce serait la descendance de la jeune fille qui serait cause de tout...) et ce faisant, il la pousse au suicide. En effet, celle ci, pétrie de remords, attendait dêtre condamnée, d'abord par la justice (mais son amant garde le silence), puis au moins par la religion. Elle se retrouve totalement démunie, d'un point de vue moral, par l'ignorance qui est faite d'un geste horrible et condamnable. Conscient que ce suicide est dû à la discussion qu'il a eu avec elle, l'abbé tente, s'emble t'il, d'exorciser le démon en amenant son corps devant l'autel et en plongeant son visage dans sa plaie mortelle. Suite à ce geste, il est sanctionné par l'église et se retrouve curé d'une petite paroisse. Il semble être très apprécié des villageois, et prendre sa mission avec beaucoup de coeur et de sérieux. Viens l'épisode de l'enfant mourrant. Cet épisode semble à nouveau l'ébranler et le mettre dans un état second. N'a t'il pas le même geste(il porte le corps dans ses bras), avec cet enfant, qu'avec la jeune suicidée ? Mais cette fois ci, Ô miracle, il semble avoir réussi à transformer l'entreprise du diable (la maladie) en acte divin (la résurection).
    Pialat réussit à rendre cette histoire passionante, et Depardieu a rarement été aussi bon.
    mozzie
    mozzie

    1 abonné 40 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 12 juillet 2017
    2,8 pour ce film ! le public me fait honte parfois. il mérite largement plus. parce que c'est austère et que ça vise une spiritualité élevée, alors les gens ne suivent plus ? un peu d'ambition que diable 👿 :-). les acteurs sont excellents les dialogues écrits. et que dire de l'image qui est d'une beauté exceptionnelle ? cela vous réconcilie avec une idée élevée du cinéma, pas un simple divertissement. pour pouvoir noter ce genre de film il faudrait avoir une limite inférieure d'âge, non mais. moi je ne vais pas aller coller des mauvaises notes aux films Marvel, alors qu'on ne vienne pas me saloper la note des films pour adultes, non mais !
    Parkko
    Parkko

    132 abonnés 2 020 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 2 juin 2013
    Sous le soleil de Satan, on le sait, a fait scandale lors de sa palme d'or à Cannes. Bon, 25 ans plus tard, qu'en dire ? Le film ne referait pas scandale de nos jours si on lui donnait la palme, à part pour le fait que le film est mauvais à mon humble avis. Bon et puis Pialat s'inscrit complètement dans toute une lignée de réalisateurs qui dirigent leur acteur en leur faisant réciter leur texte de façon très littéraire. Ca peut avoir des bons côtés, personnellement je déteste et cela ne fait que m'éloigner de ce qu'il me raconte. Sauf que là le problème c'est que Pialat ne raconte rien. Son récit est vide, je n'y vois que l’œuvre d'un mec qui veut essayer de choquer et qui en oublie de faire un film. On arrête pas de dire que Depardieu est gigantesque dedans, je dirai plutôt que c'est le seul qui n'est pas complètement mauvais.
    SpiderBaby
    SpiderBaby

    36 abonnés 619 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 18 août 2013
    Interpretation habitée, surtout celle du père Depardieu. Mise en scène très austère, mais après tout elle sert le sujet. Thème de la foi traité avec plus de profondeur, d'ambiguïté et de philosophie qu'à l'accoutumée. Seulement pour un athée convaincu comme moi, le débat "Dieu ou Satan" est un peu vain, d'où ce sentiment déplaisant ressenti, que les personnages brassaient du vent pendant une heure et demie.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 24 novembre 2013
    C'est aride, dur, et vraiment, mais alors vraiment pas grand public ! Mais c'est gigantesque, surpuissant, et monumental ! Pialat raflait la palme d'or la plus controversé de l'histoire, et allait sous les huées et sifflés, déclarait le point levé, que si nous ne l'aimions, alors, il ne nous aimait pas nous non plus. Un joli doigt d'honneur quand c'est dit par Pialat.
    pierrre s.
    pierrre s.

    339 abonnés 3 224 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 28 avril 2017
    Le sujet est puissant, mais il est vite plombé par trop de bavardages. Rapidement le spectateur s'ennui et la réalisation académique de Pialat n'arrange rien.
    MadRom
    MadRom

    43 abonnés 403 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 16 juin 2013
    Moi qui pensait pouvoir mieux comprendre le roman en regardant son adaptation... Grave erreur... Le film n'est en effet qu'une mise en image du roman et conserve les dialogues à 90%.Les dialogues ont été écrits pour être lus, pas pour être entendus et donc on se tape des acteurs se croyant sur un scène de théâtre ( Sandrine Bonnaire insupportable) pendant 1h30 ( Dieu merci c'est court). Le plus gros problème dans tout ça, c'est que de part la simplicité ( ou la facilité) extrême de l'adaptation, on en vient à se demander si le réalisateur à lui même compris l'oeuvre de Georges Bernanos. Le film paraît dénué de toute vision d'auteur, Palme d'Or contestée en 1987, on comprend pourquoi.
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