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    Les Corps sauvages
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    3,4
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    Plume231
    Plume231

    3 456 abonnés 4 639 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 17 février 2016
    Ça a beau être un des films fondateurs du Free Cinema, la révélation d'un des plus grands représentants de ce mouvement, Tony Richardson, ce que l'on retient surtout de cette adaptation ciné d'un pièce de John Osborne, c'est son acteur principal...
    Pour tout avouer, je m'étais jamais vraiment rendu jusque-là que Richard Burton avait un aussi gros charisme de gros malade, et il y a le charisme certes mais il y a aussi le talent, je pense pas qu'un autre acteur aurait réussi à rendre un personnage pas toujours sympathique et souvent relou aussi attachant, et cette voix, cette voix... Sans parler du magnétisme incroyable qu'il dégage, non seulement il était très beau mec mais il y a ce magnétisme qui fait qu'on comprend pourquoi il avait réussi à avoir une liaison avec pratiquement toutes ses partenaires féminines (les deux du film n'étant pas du tout des exceptions !!!). Pour moi ici, son interprétation de rebelle, contre quoi il ne le sait pas lui-même, à fleur de peau n'a absolument rien à envier à celle de Marlon Brando dans "Un Tramway nommé Désir".
    Mais bon, il ne faudrait pas que le Richard, aussi charismatique, magnétique, talentueux et beau mec qu'il soit, fasse passer à côté des autres qualités de l'oeuvre à savoir une réalisation qui a l'intelligence de ne pas s'appuyer uniquement sur la source théâtrale, en équilibrant efficacement confrontations d'intérieur avec scènes d'extérieur (les séquences de marché notamment sont très réussies !!!), et de très bons seconds rôles, en particulier chez les deux partenaires féminines du futur **Marc Antoine** du pharaonique "Cléopâtre", Mary Ure et Claire Bloom, première, blonde douce, aimante et résignée, seconde, brune, d'un caractère plus fort mais bon le Richard est irrésistible.
    D'ailleurs, le seul gros reproche que j'aurais à faire au film, c'est que le personnage de la brune n'a pas été assez approfondi. On ne voit pas véritablement le rapprochement progressif, ou même rapide, parce qu'il faut être lucide, peu de femmes aurait dit "no" à un Richard Burton cru 1959, qui fait que sa relation avec le protagoniste donne de la force à l'ensemble.
    Mais reste qu'il est incontestable que cette oeuvre assez maîtrisée autrement à sa place dans les grandes heures du cinéma britannique.
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 003 abonnés 4 086 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 février 2013
    Tony Richardson est avec Karl Reisz, Lindsay Anderson et John Schlesinger un des animateurs du Free Cinema anglais quelquefois présenté comme le précurseur de la Nouvelle Vague. Le Free cinema ne peut être détaché du mouvement littéraire des Angry Young Men dont plusieurs des œuvres ont été adaptées par les réalisateurs du Free Cinema. « Les corps sauvages » tirée de la pièce « La paix du dimanche » de John Osborne se trouve donc à l’origine des deux mouvements. En 1961 les Beatles ne sont pas encore arrivés pour oxygéner un peu la société anglaise dont la jeunesse étouffe sous les convenances. Avant le raz de marée de la Beatlemania ce sont « les jeunes hommes en colère » qui vont exprimer leur soif de liberté en se rebellant violemment contre les institutions sans toutefois se fédérer en mouvement dans une volonté de transformation sociale. C’est une souffrance difficilement exprimable autrement que par la violence qui s'abat littéralement sur l’entourage proche de Jimmy Porter (Richard Burton) jeune homme brillant, volontairement déclassé socialement (il est marchand de bonbons) mais frappé de plein fouet du syndrome. Son nihilisme sans limite trouve son expression dans les brimades qu’il fait subir à sa jeune épouse Alison (Mary Ure) issue d’une famille bourgeoise qui illustre à ses yeux concrètement tout ce qu’il rejette. Quand Helena (Claire Bloom) l’amie d’Alison rejoint l’appartement le temps d’un court séjour, la tension monte d’un cran suite au début de rébellion généré par l’association provisoire des deux jeunes femmes. Ce n’est pas la grossesse d’Alison, expression même du conformisme bourgeois qui veut que l’on se reproduise pour que rien ne change qui pourra calmer la colère de so, époux. C’est une colère sans réel objet dont souffre Jimmy joué par un Richard Burton encore juvénile et complètement habité et c’est sans doute cette difficulté à matérialiser une cible à son ressentiment qui le fait souffrir le plus. Cette souffrance quoique horripilante à certains égards, Jimmy au charme animal arrive à la faire accepter par Alison puis par Helena qui deviendra sa maîtresse. L’arrivée du père d’Alison venant chercher sa fille enceinte nous fait clairement comprendre qu’il va bien falloir que quelque chose change pour cette jeunesse qui a l’impression depuis trop longtemps que tout a déjà été écrit pour elle. Le cri du cœur de ce jeune énervé peut nous paraître un peu déplacé dans le contexte permissif actuel mais il prend toute sa signification dans l’Angleterre corsetée de l’Après-Guerre. D’où le retentissement du free cinema qu’il est impossible de détacher de son époque pour l’apprécier pleinement. Ne boudons pas non plus notre plaisir de voir deux charmantes actrices , Claire Bloom et Mary Ure se débattre avec un jeune lion fougueux joué par un Richard Burton d’avant Elizabeth Taylor.
    foch1800
    foch1800

    28 abonnés 132 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 17 novembre 2010
    un des meilleur du free cinema, la révolte d'un insoumis face au pouvoir de l'argent et la condition bourgeoise, avec un Richard Burton fabuleux
    peter W.
    peter W.

    39 abonnés 1 137 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 24 avril 2018
    Je n'ai jamais vraiment accroché malgré la performance de Burton. On commence et on finit le film crispé. La colère du héros restant au même niveau ou presque durant toute l' histoire cela devient monotone à la longue mais le réalisateur arrive probablement au résultat qu'il s'était fixé.
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