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    Alice et le maire
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    Loïck G.
    Loïck G.

    281 abonnés 1 624 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 2 octobre 2019
    Nicolas Pariser brosse un tableau assez bancal du monde de la politique et particulièrement de celle qui vise les grandes villes. Pourquoi Lyon, et pas Rennes ou Nantes ? Question secondaire au cœur d’un système de pouvoir auquel le principal intéressé se heurte après des années d’exercice. Pour se remettre en selle, et surtout retrouver des idées nouvelles en phase avec les bouleversements économiques et sociologiques, le maire demande donc conseil auprès d’une jeune intellectuelle. Etrangère totalement au sérail, la voici très vite au sommet de la hiérarchie, faisant des envieux et opérant une révolution tranquille au sein de l’institution gangrenée par des ambitions contraires, et bien souvent personnelles. Là où Pariser peut séduire : pour poser les questions fondamentales, il use habilement de la confrontation d’idées entre l’homme mûr et la jeune femme. Il oppose très logiquement la théorie à l’action dans un raisonnement qui à force de bis repetita devient aussi fumeux que ce qu’il entend dénoncer . Pour chasser les brumes, Anaïs Demoustier et Fabrice Lucchini sont irréprochables.
    Pour en savoir plus : lheuredelasortie.com
    Joce2012
    Joce2012

    170 abonnés 499 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 octobre 2019
    J'ai trouvé ce film succulent, il reflète bien ce milieu politique où tout le monde se croit au dessus, il y a tellement de choses inutiles, de brassage d'air.... que l'on voit bien la réalité, c'est juste un film clairvoyant, pas étonnant que plein de gens se détournent de la politique
    Michel C.
    Michel C.

    233 abonnés 1 365 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 octobre 2019
    Film très intéressant....mixant l'ambiance Politique et deux parcours certes brillants mais peu festifs ! Fabrice Luchini à la tête de la mairie de Lyon, est encore une fois très bon, pas trop extraverti, et Anaïs Demoustier, une de mes actrices préférées, une "tête" bien remplie, ouverte sur un monde compliqué. Réalisé en 35 mn (super), les images sont d'une qualité rare - de plus dans un ville Lyonnaise flamboyante, si sympathique - une recherche qui se retrouve dans les dialogues, les mots ayant tous une portée ou symbolique ou historique. En marge du climat stressant de cabinets politique, tels qu'on les imagine, c'est la rencontre de ces deux insatisfaits qui intrigue tout l’entourage, y compris nous spectateurs, d'une prise de conscience de l'intérêt planétaire plus qu'une portée immédiate (tiens ça me rappelle un film très récent *). Une réflexion profonde actuelle, bien traitée, quelque peu utopiste et compliquée, une certaine frustration politique, mais très bien portée par les 2 acteurs principaux !! **
    rogerwaters
    rogerwaters

    126 abonnés 1 089 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 octobre 2019
    Très intéressante et surtout très bien écrite, Alice et le maire est une œuvre qui s’interroge avec pertinence sur la politique et même le politique. Sans faire dans la provocation gratuite (le politicien en question n’est aucunement corrompu), le cinéaste parvient à dresser un portrait plutôt juste d’un monde de plus en plus gouverné par des agences de communication et non par des êtres humains animés de convictions profondes et sincères. Si le réalisateur s’en prend ici à la gauche, le constat est malheureusement général. Voilà donc une façon très intelligente et fine d’observer la dangereuse pente prise par nos démocraties actuelles. L’angoisse du réalisateur est contrebalancée par une volonté de réfléchir aux causes de ce malaise. Il en tire des conclusions vraiment intéressantes. Par contre, le film, très littéraire, ne parvient pas à incarner pleinement ces idées et on aurait aimé que les relations privilégiées entre ce maire et sa protégée soient plus tangibles et débouchent sur un peu plus d’émotion, ce qu’un Claude Sautet arrivait à faire à une certaine époque.
    velocio
    velocio

    1 158 abonnés 3 020 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 octobre 2019
    Une certitude, Nicolas Pariser est très intéressé par la politique. Son long métrage précédent, son premier long métrage, avait pour titre "Le grand jeu" et c'était déjà un film sur la vie politique. Je n'avais pas du tout aimé. Dans "Alice et le maire", il s'installe à Lyon et il nous fait vivre de l'intérieur, avec brio, la vie d'une mairie dans une très grande ville, avec un maire et son entourage, avec les intrigues, les jalousies, les luttes de pouvoir, la difficulté qu'il y a à réunir chez une même personne pensée et action. Quand on rencontre Paul Théraneau, le maire, il est au bout du rouleau, incapable d'avoir une idée, lui qui en avait 50 par jour auparavant. Une jeune philosophe, Alice, est embauchée pour penser et avoir des idées pour lui. Si la relation entre Alice et le maire est bien sûr le point focal du film, il y a plein d'autres choses autour, toutes dignes d'intérêt. Une des qualités du film, tourné en 35 mm, est son montage : chaque scène a la bonne durée. La distribution est également remarquable : Fabrice Luchini est l'interprète de Paul Théraneau, il le joue avec sobriété, il est donc excellent. Anaïs Demoustier, l'interprète d'Alice, toujours très juste, a peut-être trouvé là son meilleur rôle. Dans des rôles moins importants, on remarque aussi Nora Hamzawi, Léonie Simaga, et, bien sûr, Maud Wyler, l'extraordinaire Juliette Webb de "Perdrix". Et s'il ne fallait retenir qu'une réplique du film, elle se niche dans un discours préparé conjointement par Alice et le maire, un discours dont le but est de fustiger le monde de la finance (il est peut-être bon de préciser que Paul Théraneau est un maire socialiste !) : Le monde de la finance, ce sont nos propres enfants, ils ont été éduqués dans notre école. Dans le temps, les écoles d'ingénieur de notre pays fabriquaient des ingénieurs et non des banquiers, les écoles de commerce fabriquaient des entrepreneurs et non des banquiers, l'Ecole Nationale d'Administration fabriquait de grands serviteurs de l'état et non des banquiers. Pas faux, tout cela !
    ninilechat
    ninilechat

    68 abonnés 564 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 10 octobre 2019
              L'ennui, c'est qu'on ne peut pas faire un bon film avec un point de départ idiot. Voilà: le maire de Lyon, après des années de règne, s'ennuie. Il n'a plus de goût à rien! Pire: il n'a plus d'idées (ce qui ne l'empêche pas d'avoir envie de se présenter à la Présidence de la République??). Alors, son équipe, après lui avoir conseillé de consulter un psy, recrute une jeune femme sans expérience, avec une formation littéraire, pour discuter avec lui et lui faire des fiches. Vous pensez si c'est vraisemblable....  Alice, n'étant pas occupée à plein temps, elle sert également de remplaçante dans diverses commissions (là encore, vous pensez si c'est vraisemblable, les divers membres de l'entourage politique tenant bec et ongle à leurs prérogatives). Ca nous permet d'adorer le trop rare Thomas Chabrol, drolatiquement inquiétant  dans le rôle du président fanatique d'une commission "Lyon 2500". Contrairement à  Schoeller de "L'exercice de l'état" ou Tavernier de "Quai d'Orsay", Nicolas Pariser ne doit pas très bien connaitre les moeurs du milieu. Enfin, ne comparons personne au grand Tavernier, c'est trop cruel... On pense d'ailleurs bien plus à Eric Rohmer. On s'amuse aussi au passage de la dénonciation des écolos fous, en la personne en particulier de Delphine (Maud Wyler), muse de l'annihilation prochaine de la civilisation et de la planète.
              Evidemment, le personnage interprété par Fabrice Luchini n'a rien à voir avec un certain Colomb, qui n'est pas du genre à avoir des états d'âme.... qui n'a pas perdu tout intérêt dans la culture.... et qui n'a jamais vécu sans femme; il en a usé plusieurs, la dernière étant, à ce qu'on dit, son talon d'Achille....  Luchini, le cheveux blanc et un poil enrobé, n'arrive pas à renoncer complètement à ses tics de langage et à ses mimiques, ce qui fait que les personnages qu'il interprète se ressemblent tous un peu, mais on le regarde toujours avec plaisir (même si je préfère l'entendre lisant Philippe Murray) Enfin on ne s'ennuie pas (trop) grâce au charme et au naturel de la ravissante Anaïs Demoustier. Une vraie bombe, dans tous les sens du terme, Léonie Simaga, qui joue le rôle d'une directrice de cabinet surexcitée. 
              Il y a l'inévitable scène de lit qui arrive comme des cheveux sur la soupe. Mais quand on a une jolie fille, faut qu'on la déshabille un peu....
              A voir pour la plus jolie ville de France, dont les plus jolis endroits, des traboules au parc de la Tête d'Or, de la pointe nord de la presqu'île et des quais jusqu'à la place des Terreaux, évidemment, c'est un charmant voyage touristique
     Kurosawa
    Kurosawa

    512 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 octobre 2019
    Après un premier long-métrage peu convaincant, Nicolas Pariser s'aventure sur le terrain politique en se centrant sur un improbable duo de personnages : le maire de Lyon et une jeune diplômée en Lettres. Ce qui se joue entre ces deux personnages est moins une remise en question de la politique et de sa pratique qu'une réflexion sur ce que coûte l'engagement politique : qu'est-ce que ça fait de consacrer sa vie à la politique et de sentir que l'on est hors du coup ? Qu'est-ce que peut apporter un regard extérieur à cet homme qui garde un semblant de pouvoir seulement grâce à sa place institutionnelle et non plus par ses idées ? C'est le problème de Paul Théraneau de ne plus pouvoir penser et son appel au secours à Alice Heimann va d'abord dans le sens d'un besoin d'idées – elle va d'ailleurs rédiger son discours final – mais aussi un besoin d'affection. Il n'y a aucune relation sentimentale et sexuelle entre Théraneau et Alice, on ne peut pas non plus dire qu'ils sont amis, c'est une relation complice qui s'établit et qui garde sa part d'opacité : l'échange intellectuel est dense et sincère, le respect est évident mais ce que chacun pense profondément de l'autre n'est pas dit. Tout en étant très dialogué, et ce de façon remarquable, le film préserve aussi l'intériorité profonde de ses personnages tout en se confrontant à ses scènes plus intimes où l'on confesse ses états d'âme. Le bémol qui pourrait toutefois être adressé à "Alice et le maire" est de ne pas proposer de grandes scènes qui se détacheraient d'autres plus fonctionnelles; le trajet effectué est subtil et réfléchi mais il manque de variations, de surprises et l'on reste trop dans le confort. Ceci dit, on aurait tort de bouder son plaisir devant un film aussi bien écrit et joué (Luchini plus sobre que d'ordinaire et assez touchant; Demoustier excelle par son habileté à rester calme et à masquer ses doutes), qui donne envie de se pencher sur la suite de la carrière de Nicolas Pariser.
    Ella3108
    Ella3108

    2 abonnés 22 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 16 octobre 2019
    Excellent film, très intelligent et intéressant. Les comédiens sont justes. C’est aussi un film délicat.
    J’ai passé un très bon moment.
    Anollag
    Anollag

    2 abonnés 6 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 5 octobre 2019
    Scénario assez pauvre au final. Rencontre de deux personnes paumées qui ne se comprennent pas au final. L'un est totalement mégalo, l'autre perdue dans ses incertitudes. Le film est sauvé par le talent des 2 personnages principaux.
    Nisrine A
    Nisrine A

    22 abonnés 113 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 22 octobre 2019
    L'immense Fabrice Luchini et ma ville de Lyon comme décor n'auront pas suffi à m'accrocher à ce film dont le principal défaut est l'absence totale d'un fil conducteur, d'une histoire qui pourrait nous aider à apprécier les questionnements du réalisateur et de ses protagonistes sur la politique, ses causes nobles et ses tares qui l'avilissent. On assiste à un documentaire creux qui manque de rythme et c'est bien dommage. Seuls quelques beaux dialogues philosophiques sauvent la mise
    benzinemag.net
    benzinemag.net

    18 abonnés 257 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 octobre 2019
    Mieux que de filmer la politique, Nicolas Pariser la raconte, car Alice et le maire (avec son titre Rohmerien) est plus un film à écouter qu’à regarder (comme chez Rohmer, mais le parler faux en moins) tant les dialogues prennent le pas sur l’image durant tout le film et cela malgré le beau duo de cinéma que forment Fabrice Luchini et Anaïs Demoustier. Mais ce sont avant tout les mots qui séduisent ce film, cette richesse verbale au service d’une pensée idéaliste et belle qui souhaite que la gauche retrouve son sens et ses valeurs premières.
    San sans aucune naïveté, le film montre le décalage entre un maire attaché à ses engagements et des collaborateurs qui sont devenus avant tout des communicants. Le salut viendra t-il de jeune et intelligente Normalienne incarnée par la toujours aussi craquante Anaïs Demoustier ? Vous les saurez en allant voir ce film fin et intelligent qui dit plein de choses sur ce qu’est devenue la gauche et la politique en général, de plus en plus vidée de son sens.
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 13 octobre 2019
    malheureusement un film pas terrible ,un film compliqué intellectuel un film politique avec des cliches
    JudyCarlotta
    JudyCarlotta

    65 abonnés 166 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 5 novembre 2019
    Si vous n'êtes pas abonné, je peux comprendre aisément que vous n'ayez pas envie de dépenser une petite fortune pour aller voir ce film. Il passera le cap du petit écran sans aucun problème. Du coup, j'ai du mal à comprendre la volonté du réalisateur à le tourner en 35 mm. C'est un peu comme si on demander à servir un hot-dog dans une assiette en porcelaine. Je ne vois franchement pas l'intérêt. Sinon, l'histoire, ben tout est très clair - la politique et la philo pour les nuls. On ne s'ennuie pas mais ce n'est pas non plus palpitant.
    Cathpout14
    Cathpout14

    20 abonnés 98 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 4 octobre 2019
    Je suis de Lyon et puis dire ainsi que la carte postale est réussie, quant au reste... oui le monde de la politique avec tout ce qu'il a de platitudes, circonvolutions, dépenses inutiles en tout genre, est plutôt bien représenté, mais là encore, quand on le connaît déjà un peu, rien de nouveau ! Et les acteurs, ah les acteurs, ils jouent leur rôle tels que sont leurs personnages, plutôt ennuyeux, sans passion ni profondeur.
    Hervé L
    Hervé L

    59 abonnés 598 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 9 octobre 2019
    Une étudiante attardée sans passion ni conviction se retrouve propulsée par hasard comme conseillère en idées du maire de Lyon dépressif et usé au milieu de l univers impitoyable des ambitions politiciennes
    Totalement irréaliste ils ne feront rien de cette rencontre et nous non plus
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