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    The Mumbai Murders
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    traversay1
    traversay1

    3 090 abonnés 4 623 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 novembre 2018
    Quand il a déboulé sur les écrans français, avec Gangs of Wasseypur, après 7 films inédits en occident, Anurag Kashyap a provoqué un effet monstre et il y avait de quoi. Moins inspiré dans Ugly, il a fait son retour à Cannes en 2016 avec Psycho Raman qui a mis du temps avant d'être distribué chez nous. Dans un Bombay poisseux, au fil des ruelles et des petits métiers, le film se focalise sur un tueur en série et sur l'alter ego qu'il s'est choisi, un flic, protégé par ses lunettes noires et son insigne, qui lui permettent de dissimuler un tempérament violent, accentué par son état de toxicomane. La connexion entre les deux hommes n'est cependant pas ce que l'on retient d'abord du film, l'idée n'est pas si originale et son développement pas toujours bien exploité. Psycho Raman a parfois une esthétique clipesque qui n'est pas d'un meilleur goût eu égard aux horreurs qui y sont commises. Malgré tout, le film est puissamment mis en scène et totalement bluffant quand il s'en tient à un réalisme glauque et désespéré. Le portrait de Bombay est sidérant et bien plus passionnant qu'une intrigue qui s'époumone à la recherche du mal.
    Christoblog
    Christoblog

    741 abonnés 1 613 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 9 décembre 2018
    On peut se demander pourquoi Edouard Waintrop, l'excellent délégué général de la Quinzaine des Réalisateurs de 2011 à 2018, s'est entiché de cet obscur cinéaste indien au point de lui offrir régulièrement une vitrine cannoise.

    Waintrop a en effet proposé en quelques années dans sa programmation l'immense fresque Gangs of Wasseypur, Ugly, puis Raman Raghav 2.0, qui sort plus d'un an et demi après son exposition cannoise sous le nom de The Mumbai murders.

    Anurag Kashyap est un cinéaste de la démesure maîtrisée. On retrouve dans son cinéma la même exubérance que dans les films de Bollywood, mais elle est ici mise sous contrôle au service de genres plus conformes à nos goûts d'occidentaux : le thriller, le film policier, l'horreur.

    Ce dernier opus est donc dans la lignée des précédents. On ne s'ennuie pas à suivre le périple d'un tueur en série plutôt jovial ("Je tue par passion"), qui parle avec Dieu et cherche un alter ego. Il est poursuivi par un flic plutôt antipathique, pourri, junkie et insomniaque.

    Là où le film trouve rapidement une limite, c'est dans le désir forcené de nous imposer un point de fuite évident dès le départ : les deux personnages sont les mêmes, ils se valent. Le scénario, qui avance à marche forcée vers la conclusion de cette idée, manque en conséquence de subtilité. Restent à porter au crédit du film les imposantes scène tournées au sein des quartier pauvres de Bombay, qui sont formidables.

    A voir si vous aimez ce type de cinéma indien décomplexé et jamais très loin du mauvais goût.
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 169 abonnés 3 967 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 novembre 2018
    Présenté à la Quinzaine des Réalisateurs, Psycho Raman est très certainement le film le plus étrange de la Croisette. Anurag Kashyap réalise un long-métrage très noir et pourtant très drôle, très dérangeant et en même temps fascinant, très vintage et aussi contemporain. Raman Raghav était un tueur en série psychopathe qui opéra plus de quarante meurtres en Inde dans la ville de Mumbai dans les années soixante. Ramanna, le personnage principal du film est en admiration devant lui et cherche à lui ressembler, d’où le titre original du film Raman Raghav 2.0. Cette version d’aujourd’hui expose donc ce psycho-tueur face à un jeune commissaire drogué et aux pratiques peu scrupuleuses. Ce thriller pourrait presque être horrifique s’il n’était pas mis en scène dans des musiques qui forcent la comédie. Malgré les abominations auxquelles nous assistons, les dialogues font également souvent sourire. Tu t’appelles comment, demande le tueur à un gamin dont la bouche est nouée. Je vais t’appeler le temps, comme ça si on me demande pourquoi je t’ai tué, je répondrais, pour tuer le temps. Jouant sans cesse dans les genres Psycho Raman est une œuvre originale dont on ne sort pas indemne.
    D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
    xlr8
    xlr8

    51 abonnés 73 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 novembre 2018
    C'est le film le plus noir que j'aie pu voir cette année. Si j'ai bien compris, ce film date de 2016 mais ne sort en France que le 21 novembre 2018. J'ai pu le découvrir lors de la Cinexpérience #126, où Anurag Kashyap, le réalisateur est venu présenter son oeuvre.

    Etant totalement inculte niveau cinéma indien, j'ai été content de voir un film qui sort de la tradition bollywoodienne. Grâce à ce film, j'ai appris que Mumbai était le nom actuelde Bombay, et que dans les années 60, un serial killer du nom de Raman Raghav y a sévi (il est soupçonné d'avoir fait plus d'une quarantaine de victimes). Raman Raghav 2.0 est d'ailleurs le titre original du film.

    Le réalisateur a expliqué qu'à l'origine, il voulait faire un film sur Raman Raghav, mais reconstituer Bombay dans les années 60 aurait coûter trop cher. Il a donc bifurqué sur un film de serial killer qui aurait été fasciné par son tristement célèbre modèle. La construction du film n'est pas linéaire, le film est découpé en chapitres au gré desquels on voyage dans le temps, ce qui pourrait faire penser à des films de Tarantino ou au Mémento de Nolan. On y suit deux personnages principaux, le tueur en série donc, et un commissaire de police chargé de le traquer. Ce flic, qui est loin d'être un modèle de vertu, a fait penser à certains spectateurs de la Cinexpérience au Bad Lieutenant d'Abel Ferrara ou à celui de Werner Herzog. Pourtant, le réalisateur nous a assuré qu'il n'avait qu'une seule référence en tête en fabriquant son film : le final Se7en.

    Et avec cette référence en tête, on saisit bien à quel point ce film est noir de chez noir. Seulement, là où Se7en ressemble à un exercice de style, car l'ami John Doe ne fait que prêcher, s'attardant sur les monstruosités du monde en en occultant les côtés positifs, les personnages de The Mumbai murders ne semblent être là que pour montrer les aspects terrifiants de l'Inde actuelle, marquant ainsi un aspect politique du film. Inceste, corruption, condition de la femme, atavisme, traditions, religions, insécurité... Sans être les sujets centraux du films, ces aspects sont montrés à un moment ou à un autre dans le film, cela ne fait pas une bonne publicité pour l'Inde, même si elle n'a pas l'exclusivité de ces problèmes. Le réalisateur a ainsi précisé qu'il avait dû se battre contre la censure dans son pays pour pouvoir sortir son film dans une version malgré tout édulcorée.

    Ce film est très dur, les personnages étant pratiquement tous détestables, mais le réalisateur a eu la bonne idée de saupoudrer son film d'un humour décalé, et surtout il a eu le bon goût de suggérer la violence en faisant en sorte que la plupart des actes les plus abominables se déroulent hors champ.

    Les premières minutes peuvent être dures à suivre (beaucoup de lumières stroboscopiques couplées à une musique techno loin des standards des comédies musicales de Bollywood), mais dès le premier meurtre, ça s'arrange.

    A déconseiller aux âmes sensibles et aux amoureux de la justice.
    Acidus
    Acidus

    617 abonnés 3 647 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 17 octobre 2019
    J'ai découvert Anurag Kashyap avec son excellent "Gangs of Wasseypur" et je le retrouve avec plaisir dans ce "The Mumbay Murders". Ce thriller, qui m'a rappelé par son intrigue et son ambiance le "I saw the devil" de Kim Jee-Woon, casse une nouvelle fois l'image que l'on pourrait avoir du cinéma indien estampillé Bollywood. Pas de danses et de chants ici mais des meurtres, des personnages torturés et des effets de style que n'aurait pas renié un Quentin Tarantino. Le cinéaste indien se concentre avant tout sur la psychologie de ses deux protagonistes et ce qu'ils ont de leur tête est loin d'être beau. L'intrigue n'a rien d'original mais la mise en scène d'Anurag Kashyap ainsi que le jeu des acteurs atténuent ce défaut ainsi que les inégalités (dans l'ambiance, le rythme,...) dont souffre le film. Un bon thriller qui nous change un peu de ce qu'on voit habituellement, contexte indien oblige.
    maxime ...
    maxime ...

    195 abonnés 2 069 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 31 janvier 2022
    Raman Raghav 2.0, titre qui reflète nettement plus que son aguicheur conversion viens définir l'idée du " Mal ", souhaite tout du moins lui offrir spoiler: un double visage. On peut dire que rien n'est très subtil, on y met le paquet sous couverts de noirceur à l'excès. Le film en cela tambourine, fait du bruit mais sonne creux ...


    Sans angoisses, mais avec du relief, ce film trouve son rythme. Ce dernier carbure plein pot, on ne s'ennuie pas vraiment. Anurag Kashyap prend sa ville à témoin, la charge d'infos, ne s'arrête pas vraiment hormis pour faire ses courses. Il prend se qu'il désir et laisse le reste en suspend, j'aime bien la démarche en règle général mais ici quelque chose n'a pas pris pour moi ...

    Du coté des acteurs, le problème viens de l'abondance d'infos, ils en donnent de trop. Un surrégime qui altère plus qu'il n'entraine.

    Une petite déception, il y'a toutefois du cinéma ici, je prend.
    Stéphane C
    Stéphane C

    53 abonnés 389 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 décembre 2018
    Une agréable surprise avec ce thriller "made in India" où le cynisme est associé au crime décomplexé dans les bas-fonds de Bombay... Loin du décalage bollywoodien, ce film noir rejoint le polar noir subversif du fait de l'incarnation du mal par ses deux principaux protagonistes, il y ressort également un aspect sociologique assez fort... Il subsiste quelques longueurs toutefois.
    🎬🎬🎬
    Yves G.
    Yves G.

    1 278 abonnés 3 289 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 26 novembre 2018
    À Mumbai, de nos jours,un psychopathe fasciné par Raman Raghav, un tueur en série des années soixante, essaie de dupliquer sa folie meurtrière. Son arme de prédilection : un démonte-pneu.
    Son chemin croise celui d'un policier, aussi déjanté que lui, carburant à la coke, corrompu jusqu'à la moelle.

    À qui croirait que le cinéma indien se résume aux chorégraphies endiablées de Bollywood, l’œuvre de Anurag Kashyap apportera un démenti cinglant. Ce jeune réalisateur avait été découvert en Occident à l'occasion de la Quinzaine des réalisateurs à Cannes en 2012. Il y présentait "Gangs of Wasseypur", un film feuilletonesque de 5h19, sorti sur les écrans en deux volets. L'année suivante, il confirmait son talent avec "Ugly", l'histoire du rapt d'une petite fille à Mumbai. Le revoici cinq ans plus tard, toujours sélectionné à la Quinzaine, avec un film qui n'a plus le charme de la nouveauté qu'offraient ses précédentes réalisations mais en a la même violence.

    Son titre international a été édulcoré. "The Mumbai Murders" est censé nous indiquer le lieu de l'action et le thème du film. Raman Raghav 2.0., son titre original, aurait été moins immédiatement compréhensible pour une audience étrangère. Il fait référence au tueur en série des années soixante sur les pas duquel marche le héros, prénommé Ramanna. Le chiffre 2 renvoie spontanément à une modernité cybernétique dont on ne trouve pourtant guère d'écho : ce n'est pas avec des gadgets électroniques que Ramanna tue, mais avec un bonne vielle bar en métal trempé. Le chiffre 2 renvoie plutôt au couple gémellaire que forment Ramanna et Raghav, le policier chargé de l'arrêter.

    Car, on le comprend dès la première scène, l'un est aussi fou et dangereux que l'autre. Si l'un a pour lui le droit légal de porter une arme et de s'en servir, il n'en est pas moins nuisible à l'ordre social. Une explication psychologique bien pesante nous l'explique par l'héritage trop encombrant d'un père dominateur - alors que rien ne nous sera dit des origines de la psychose de Ramanna sinon les attouchements d'un Tonton trop pressant.

    Lancé sur cette voie, "The Mumbai Murders" met en scène le jeu du chat et de la souris auquel se livrent ces Dr Jekyll et Mr Hyde marathes. Au risque de la vraisemblance, le chassé et le chasseur ne sont pas ceux qu'on croit, Ramanna maintenant autour de Raghav et de sa fiancée une étroite surveillance qui laisse augurer un final trop longtemps différé. D'un noir pessimisme, il confirme, si besoin en était, que le cinéma indien est moins gai qu'on l'avait cru jusqu'alors.
    Jean-Marc P.
    Jean-Marc P.

    29 abonnés 124 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 décembre 2018
    Qui se plaindra du gros trait psychologique de ce Bollyood style movie ? Entre un serial-killer sans limites et un flic junkie, un indicible lien se noue dés les premières images, sanguinolentes à souhait. Là où la caméra aurait pu nous laisser dans un film de genre sans effet, elle nous emmène dans un Bombay sombre et crasseux dont les figurants sont les damnés de la petite industrie manufacturière. Ce faisant, "Mumbai murders" aborde sans tabou les archaÎsmes d'une société où ¨la situation de la femme, la corruption, le poids des traditions sont fracassés à coups de marteau.
    Marc L.
    Marc L.

    40 abonnés 1 484 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 mars 2021
    Si Anurag Kashyap n’atteindra sans doute plus jamais le niveau du titanesque ‘Gangs of Wasseypur’, le Devdas du film de mafia en sari, quelques uns de ses films continuent à atteindre les rives européennes, et ils se situent généralement dans la veine de ce chef d’oeuvre qui l’a fait connaître au-delà des frontières de son pays. Il est clair que le réalisateur tire une certaine fierté d’incarner l’Anti-Bollywood par excellence, au point qu’il devrait tôt ou tard être cité à comparaître au Bureau des Activités Anti-Indiennes ! L’Inde qui apparaît dans ses films est sale, inquiétante, brutale, corrompue et surtout, sans la moindre trace de danse ni de musique...et on n’aimerait y vivre pour rien au monde. Cette fois, il s’intéresse à un imitateur moderne de Raman Raghav, le pire tueur en série de l’histoire indienne qui sévissait à Bombay à la fin des années 60 : ce copycat reprend à son compte la folie meurtrière sans affect, la spiritualité hallucinée et la nonchalance avec laquelle le modèle défiait la police. Ancré dans un réalisme noir, très noir, comme les autres films de Kashyap, le film ne laisse guère filtrer de lumière car le tueur et le flic ne diffèrent finalement que par leur position de chaque côté des limites de la loi, au point que la traque classique déviera doucement vers un choc sans cesse différé entre deux âmes perverties, portées à bout de bras par leurs interprêtes et dont la conclusion risque de surprendre...car si la violence d’un tel film reste plus suggérée que dans ses équivalents occidentaux, elle n’en devient que plus glaçante.
    Pascal
    Pascal

    117 abonnés 1 395 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 27 novembre 2018
    Un polar anecdoctique. Sur un sujet voisin, le cinéma Coréen avait accouché, il y a peu de temps, de "j'ai rencontré le diable", un film auprès duquel ce "Mumbai murders" n'arrive pas à la cheville. Certes, des scènes sont particulièrement réussies, les acteurs sont tous très bons , mais dans son ensemble le film n'est pas à la hauteur. Son gros défaut vient du montage qui donne malheureusement cet aspect déséquilibré, particulièrement notable dans la seconde partie. Ceci dit on ne s'ennuie pas une seconde lors de la projection. Regrettons la musique qui illustre certaines scènes qui est d'une rare indigence.
    FMK
    FMK

    10 abonnés 26 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 janvier 2020
    C'est bien sombre ! Magnifiquement interprété, très bonne musique, la vraie vie à Mumbai avec bien sûr de la spiritualité comme il se doit ! quel choc !
    Dean Gabar
    Dean Gabar

    37 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 août 2022
    J'ai très rapidement songé au personnage de Joseph Bouvier incarné par le génial Michel Galabru dans le Juge et l'Assassin pour ce qui est du tueur fou de dieu Ramanna qui, lui aussi dans ses délires, est d'une drôlerie dont on devrait avoir honte mais à laquelle on ne peut s'empêcher de s'accorcher car pour le reste il est assez révulsant.
    Un flic, très Tony Montana dans la progression vers la déglingue, semble fasciné par le tueurs psychotique qu'il doit apprhender dans le dédale poisseux et étouffant de Mumbaï, filmé magistralement toutes ces scènes sont prenantes.
    L'Inde idéalisée en prend un sacré coup question tchaÏe , pétard et bbacoolisme. Dans ce film de Anurag Kashiap tout est violence de tout le monde envers tout le monde. Le policier a un père immonde, le fils donc serait excusable pour son mépris des autres, femmes, collègues même prisonnier qu'il fait tabasser sans vergogne. Il ne l'est pas du tout excusable, il est franchement imbuvable ce personnage.
    Tout cela fleure la métaphoique question du bien et du mal inérante à chacun d'entre nous suivant ce qui nous arrange le plus à un moment donné. D'ordinaire la majorité se pliant aux lois sociales accepte les convenances, d'autres en revanche dérapent, et bizarrement ça nous soulage presque de le voir à l'écran.
    N'hésitez surtout pas à voir ce film.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 31 mai 2019
    Nawazuddin Siddiqui qui campe le rôle du tueur est juste incroyable : Tout l’intérêt du film est dans son jeu d'acteur, largement au dessus du lot.. d'où un film au final assez inegal
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