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    Sympathie pour le diable
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    69 critiques spectateurs

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    traversay1
    traversay1

    3 023 abonnés 4 596 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 29 novembre 2019
    Malgré la différence du contexte géographique et de personnalité de ses héros respectifs, il est tentant de comparer Camille et Sympathie pour le diable, deux films qui tracent le portrait de reporters de guerre. Le film de Guillaume de Fontenay s'appuie sur un personnage fort, complexe, intransigeant et charismatique, Paul Marchand, une sorte de modèle de journaliste qui témoigne et agit sans pour autant nier le fait de sa relative inutilité dans le conflit qu'il couvre en ex-Yougoslavie, face à l'indifférence de l'Occident. Pas un héros, non, le film remet les choses à leur place, car la population de Sarajevo assiégée et menacée par les snipers occupe une part importante, à raison, dans cette dramaturgie constante. Sympathie pour le diable a des vertus documentaires mais aussi un côté romanesque, voire romantique, assumé, avec ce reporter arrogant, en mission, qui a aussi ce rapport ambigu avec la mort qu'ont tous les journalistes de guerre. Guillaume de Fontenay, qui n'avait signé qu'un court-métrage, a choisi de nous immerger dans un quotidien rythmé par le nombre de blessés et de morts, comme dans un étau mortel, à peine desserré par quelques moments de détente et de partage entre envoyés spéciaux. C'est âpre, parfois confus comme peut l'être une zone de guerre, avec la tragédie qui peut survenir à n'importe quel instant. Niels Schneider, méconnaissable sous son bonnet et ses lunettes, un éternel cigare cubain vissé aux lèvres, fait une composition sidérante. De nombreux films ont été tournés sur les conflits des Balkans, Sympathie pour le diable est l'un des plus saisissants et humains, sans céder une seule seconde à la sensiblerie.
    Paul Roux
    Paul Roux

    7 abonnés 76 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 novembre 2019
    « Sympathie pour le diable » est une belle réussite. Le réalisateur québécois Guillaume de Fontenay a eu besoin de 14 ans (chapeau !) pour mener à terme ce biopic du correspondant de guerre Paul Marchand, qu’on pouvait entendre à Radio-Canada et qui a couvert notamment le siège de Sarajevo. Le film, tourné en Bosnie, se concentre d’ailleurs sur cette période particulièrement mouvementée de sa vie.

    Le long métrage décrit fort bien à la fois la vie d’un reporter en zone de combat et la misère de ces interminables guerres civiles qui affligent la planète. Niels Schneider, qui s’affirme dans des rôles très diversifiés, est tout à fait crédible dans celui de Paul Marchand.
    velocio
    velocio

    1 132 abonnés 3 002 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 23 novembre 2019
    "Sympathie pour le diable", premier long métrage du canadien Guillaume de Fontenay, nous amène à côtoyer Paul Marchand, un reporter de guerre français que l'on retrouve à Sarajevo, en novembre 1992, 7 mois après le début du siège, le film étant inspiré par son livre homonyme écrit en 1997. D'une certaine façon, le film s'apparente à un documentaire sur les reporters de guerre, sur leur fonctionnement, sur la façon dont ils vivent les événements qu'ils couvrent pour la radio, la télévision ou la presse écrite. Sauf que Paul Marchand était un reporter de guerre atypique, radical et entier dans son comportement, généreux, refusant toute compromission, ce qui l'amenait parfois à entrer en conflit avec des confrères. Le film a réellement été tourné à Sarajevo, en hiver, en format 4/3 et caméra à l'épaule, avec dans l'équipe, de nombreux bosniaques qui avaient connu le siège de la ville et certains qui avaient connu Paul Marchand. Niels Schneider est absolument parfait dans le rôle de Paul Marchand. Quant au titre du bouquin de Paul Marchand et du film, il faut sans doute y voir une référence aux Rolling Stones, groupe préféré de Paul Marchand, et à leur chanson "Sympathy for the devil". Et alors, pourquoi n'ai-je que modérément apprécié ce film ? Tout bêtement parce que je me suis souvent ennuyé, la caméra à l'épaule étant, en plus, très fatigante.
    Jmartine
    Jmartine

    145 abonnés 648 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 novembre 2019
    Il y a un mois sortait Camille de Boris Lojkine, qui évoquait la courte vie de photographe de guerre de Camille Lepage , tuée en 2014, à l’âge de 24 ans lors de la guerre civile en Centrafrique…Déjà l’héroïne et ses collègues photos reporters, se posaient la question sur l’éthique de leur profession, écartelés entre le devoir de réserve et la compassion envers les victimes d’un conflit, entre l’objectivité inhérente au devoir du reporter et la nécessité de prendre parti face aux horreurs dont sont victimes des populations civiles…. En plein siège de Sarajevo, en 1992, le grand reporter Paul Marchand, accompagné d'autres journalistes internationaux, réfugiés à l’Holiday Inn, en pleine ligne de front sur la fameuse snippers allée, tente de rendre compte de l'horreur dont il est témoin à travers ses reportages réguliers donnés aux radios francophones, françaises, canadiennes, suisses et belges…. Le conflit serbo-croate bat son plein, la ville est assiégée depuis un an…les civils sont les premières victimes et les Nations Unies, via leurs Casques bleus, restent impuissantes à arrêter le massacre. Adapté du livre éponyme écrit en 1997 par Paul Marchand, Sympathie pour le diable est le premier long métrage du réalisateur québécois Guillaume de Fontenay. Le cinéaste, qui avait connu Marchand dans les années 90, avait écrit une première ébauche de scénario en collaboration avec le reporter, qui s’est donné la mort en 2009. Remanié avec Jean Barbé et Guillaume Vigneault, il aura mis 14 ans à faire ce film mais le résultat est saisissant, sans voyeurisme ni misérabilisme, dès la première séquence on voit Paul et son photographe Vincent sur les lieux d’un carnage de civils effectué par l’armée serbe. On plonge dans les entrailles d’un conflit fratricide, au côté d’un Paul Marchand, conduisant à toute allure sa Ford Sierra immatriculée à Paris, courant d’un point à un autre, accompagné de sa « fixeuse » Boba, évitant les snippers, traversant les lignes serbes ou tchetniks pour mieux nous faire comprendre la complexité d’un conflit absurde. On sort groggy des 1h40 de projection, le film ne nous épargne rien, passant du cru au pudique, on se demande comment une telle horreur a-t-elle pu être possible alors que la communauté internationale savait et laissait faire… On aurait pu craindre qu'en tant que portrait de Paul Marchand, le film ne vire rapidement dans l'hagiographie, dans le respect de cette légende du reportage de guerre, de tous les conflits, gommant les angles un peu gênants pour en faire une figure héroïque bravant tous les interdits et s'en sortant toujours la tête haute. Or, heureusement, il n'en est rien. Paul Marchand y est décrit comme ambivalent, ambigu, complexe, coléreux, montrent un mépris souverain du danger, tout autant repoussé que fasciné par ce qu'il vit, voulant s'en écarter le plus vite possible, mais s'en servant comme carburant. Il faut saluer l'extraordinaire performance de Niels Schneider, habité par le rôle, totalement méconnaissable, qui tient son personnage et le film du début à la fin, entouré qui plus est par des acteurs exceptionnels et complétement investis dans le projet, Vincent Rottiers qui joue son fidèle photographe, et Ella Rumpf l’interprète « fixeuse » serbe avec laquelle Paul aura une brève liaison…. . C’est un film à la mise en scène nerveuse, tourné caméra à l’épaule, et qui provoque anxiété et tension… Il remet en mémoire le siège de Sarajevo , probablement un peu trop oublié et qui est pourtant le plus long de l’histoire de la guerre moderne. Il dura de 1992 à 1996, occasionnant la mort de douze-mille personnes et cinquante-mille blessés. 70 journalistes ou membres d’organisations humanitaires y perdront la vie…Pendant ce siège, dans cette cuvette encerclée par des positions serbes sur les collines, on a compté une moyenne de 330 obus par jour. Sympathie pour le démon, est un premier film remarquable, impressionnant d'authenticité, et dont on sort secoué.
    Jorik V
    Jorik V

    1 188 abonnés 1 952 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 5 décembre 2019
    Les décors sont plus vrais que nature, le réalisme est à son comble et l’intensité du métier de reporter de guerre est montrée dans sa véracité la plus intense. Sur tous ces points, « Sympathie pour le Diable » ne peut souffrir d’aucune critique. Ce métier est tantôt montré de la plus belle des manières (adrénaline, métier indispensable pour ouvrir les yeux au monde, passion d’informer, vie à cent à l’heure…) mais aussi clairement de façon plus moche (danger constant, vie de famille absente, imprévisible, …). Tous ces aspects sont montrés sans être pour autant être très approfondis mais on a une bonne vue d’ensemble. Ici, on a plus tendance à voir les risques inconscients que peuvent prendre ces passionnés pour exercer leur métier et assouvir leur passion qui s’apparente parfois à une drogue. Il n’est clairement pas donné à tout le monde de vivre dans ces conditions et d’assister à de telles atrocités et le film le montre très bien. Sur le versant documentaire à propos de ce métier à la fois prestigieux et dangereux, « Sympathie pour le Diable » est donc irréprochable. On sent les années de recherches du cinéaste qui s’est appuyé sur le livre du journaliste Paul Marchand. Journaliste qui est ici le personnage principal.



    De Fontenay le met ici en scène sous les traits d’un Niels Schneider plutôt convaincant et base son récit sur les souvenirs de journaliste de son protagoniste principal mais aussi sur ses propres investigations. Le film a cependant du mal à captiver sur la longueur à cause de cette part de documentaire qui empiète trop sur le côté fictionnel, une fiction qui en devient caduque. Il manque de romanesque et d’une intrigue plus concrète ici. Le film hésite constamment entre les deux formes et nous perd un peu. On suit une semaine voire plus (la notion temporelle est peu claire ici) de la vie de ce célèbre journaliste durant le siège de Sarajevo. Mais il n’y pas d’histoires, juste une succession de mini-aventures d’un reporter de guerre sur le terrain. Les personnages errent sans but réel au cœur du conflit. Et c’est tout, il faut voir d’ailleurs comment débute et se clôt le film, sur l’instant sans véritable prologue ni épilogue. De plus, le contexte géopolitique n’est pas toujours bien posé et le conflit des Balkans ne semble pas assez vulgarisé en détail pour comprendre les déplacements des protagonistes, les enjeux de ce siège et ce qu’ils encourent. En revanche, l’inanité et le statut de simple observateur de l’ONU est pointé du doigt avec sens.



    Alors on ne peut pas dire que l’on s’ennuie, le montage étant assez alerte et le film plutôt court mais on est loin d’être captivés. Le film déroule son programme opératique et seules trois scènes chocs viennent nous stimuler, comme si le metteur en scène avait besoin de ces moments sensationnalistes pour faire exister son long-métrage. Le fait de se servir d’une réalisation caméra à l’épaule est tout à fait justifiée mais n’a rien de révolutionnaire vu le sujet du film. On ne peut donc s’empêcher d’être un peu déçu par « Sympathie pour le Diable » qui semble n’être empli que de bonnes volontés mais ne parvient pas vraiment à se rendre passionnant ni à prendre aux tripes, en dépit de quelques séquences chocs ou instructives. Dans le même genre, le méconnu mais magnifique « Harrison’s Flowers » sur le même sujet et ayant pour cadre le même conflit est bien plus palpitant et émouvant.


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    bendelette
    bendelette

    15 abonnés 233 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 19 septembre 2020
    Ce film ne parle pas tant des bosniaques et serbes que de Paul Marchand et son entourage.Et dire qu'il reproche à une consoeur de CNN de parler des journalistes!C'est un comble.L'image n'est pas terrible et si les gens de Sarajevo manquent de tout,ce journaliste ne manque de rien,certainement pas d'essence vu qu'on le voit sur des routes désertes faire rouler sa quatre roues en permanence.Et la fin,monsieur blessé doit absolument être soigné dans son pays,pas sur place,privilégié jusqu'au bout.Indécent.
    Bertrand Barbaud
    Bertrand Barbaud

    164 abonnés 379 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 25 novembre 2019
    Peut-être que ce film arrive beaucoup trop tard. Il n'opère pas à vif sur l'Histoire. Par conséquent il a un côté périmé et ne sert plus à grand chose. Pourtant, les comédiens parviennent à donner corps à cette histoire cruelle qui parle (comme tous les films de guerre) d'absurdité de la guerre. Les seconds rôles sont excellents et convaincants. Niels Schneider se débarrasse enfin de son enveloppe adolescente et affirme son caractère d'homme à travers ce rôle de journaliste passionné à Sarajevo. Mais le film est trop manichéen, trop du bon côté, avec trop d'emphase pour emporter l'adhésion.
    Nikola J
    Nikola J

    1 critique Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 20 janvier 2020
    Un véritable scandale !!! Quelle honte !!! Un énième film de propagande anti-Serbe ennuyant et sans accroche... qui sort à la même période que le chef d'oeuvre "Balkan Line", proposant une vision objective et réaliste de la guerre dans les Balkans, et qui fut interdit de diffusion dans les cinémas Canadiens, Américains et Européens... Et ceux sont ces mêmes personnes qui osent parler de démocratie et de liberté d'expression, alors que nous vivons en France même sous une dictature moderne !!!
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 27 novembre 2019
    Film puissant, qui met en lumière un siège récent (années 90 !!) pourtant peu connu et passé sous silence dans les cours d'histoire en France. Niels Schneider est très convaincant dans le rôle de Paul Marchand, le journaliste "immortel".
    A voir !
    Uchroniqueur
    Uchroniqueur

    107 abonnés 2 245 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 13 août 2020
    "Sympathie pour le diable", un film choc, réalisé par Guillaume de Fontenay. Portrait du journaliste Paul Marchand, un film hautement documenté, un travail conséquent débuté en 2005 avec Paul Marchand, puis continué après son décès en 2009 avec un tournage qui débute en 2018 à Sarajevo. Le film a remporté 14 prix. Un personnage sans concession, intrépide et entier. Ceux qui ont connu cette période, se souviendront peut-être de ces interviews. Une plongée dans l'enfer de Sarajevo, façon documentaire, avec, comme souvent dans ce cas là, un abus de caméra sur épaule sautillante parfois usant.
    Un film de guerre biographique, cru, poignant et instructif. Belle prestation de l'acteur Niels Schneider dans le rôle de Paul Marchand. Un film qui fait écho au film "Camille", vu récemment aussi. A voir !
    AlphaWolf
    AlphaWolf

    59 abonnés 798 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 15 mai 2020
    Que de trajets en voiture, que de cigares fumés... Et quoi d'autre ? Pas grand chose. Le sujet, la guerre de Bosnie-Herzégovine et le siège de Sarajevo, est traité avec trop de distance et de formalisme, on souligne l'atrocité du conflit sans jamais ne serait-ce que tenter d'expliquer ses sources et ses enjeux.
    On erre, avec frustration, de rencontre en rencontre à travers les yeux d'un personnage principal envers qui aucune empathie ne se crée. Les autres protagonistes sont anecdotiques.
    mem94mem
    mem94mem

    90 abonnés 554 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 novembre 2019
    Guillaume de Fontenay rend hommage à un compatriote. Niels Schneider est complètement rentré dans la peau de ce journaliste spécialisé en reportages à risque, sur le terrain. La narration est tendue, il faut tout le temps bouger, être toujours au plus près. Pour un premier film, c'est franchement réussi. L'absurdité de la guerre saute au yeux.
    Dom Domi
    Dom Domi

    34 abonnés 299 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 1 décembre 2019
    Le siège de Sarajavo débuté en 1992 par les serbes a déjà quitté nos mémoires.
    Et pourtant, cette guerre qui a frappé l'Europe en plein coeur a été le symbole de l'impuissance de la communauté internationale à gérer une guerre fratricide.
    Tout comme le Rwanda, elle s'est posée en observatrice plus qu'en actrice.
    Ce film retrace, en suivant un journaliste français, toute la folie de ces guerres, de la guerre.
    L'observation journalistique, dans ce cadre-là, suffisamment dangereuse, devrait se suffire à elle-même, sauf que ces guerres, et leur aspect génocidaire, demande à ces professionnels, bravoure et maîtrise.
    Comment réussir à faire ce métier en concervant son rôle d'observateur lorsque la guerre s'impose dans toute son absurdité ?
    Ce film est une oeuvre d'art cinématographique dans sa capacité à poser aux téléspectateurs la question suivante : qu'auriez-vous fait à sa place ?
    Bien réalisé, bien filmé et bien joué, il pose formellement et avec talent cette question.
    Bravo !

    Une question qui se pose dans certains moments de l'Histoire et dans certaines conditions.

    À chacun sa réponse...

    domi...
    Michèle G
    Michèle G

    33 abonnés 26 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 15 décembre 2019
    Un film choc ! Quand la fiction devient la trame vivante du réel... La force de la mémoire contre l'oubli. Et toutes ces blessures qui altèrent...
    ffred
    ffred

    1 472 abonnés 3 934 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 décembre 2019
    Pour son premier film, le québécois Guillaume de Fontenay retrace le portrait du reporter de guerre français Paul Marchand avec qui il était ami (suicidé en 2009) pendant le siège de Sarajevo (1992-1996) en adaptant le livre de celui-ci. Il nous plonge, avec efficacité, dans l'enfer de ce que fut un conflit longtemps ignoré du reste du monde. Une mise en scène, caméra à l'épaule, maitrisée et haletante au service d'un récit dur et terrible, une certaine urgence traversant l'ensemble. La plongée dans le quotidien des journalistes est aussi crédible qu'un documentaire. Niels Schneider incarne avec conviction le journaliste, mais j'ai eu un petit peu de mal à me faire à son jeu. Mais vite assez oublié quand l’histoire et une certaine tension prennent finalement le dessus sans que l'on s'en aperçoive. Malgré la dureté du propos et des scènes choc, je reste un peu sur ma faim et n'ai pas reçu le coup de poing annoncé et attendu. Du bon travail cependant pour une premier long métrage.
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