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    Casablanca
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    4,3
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    333 critiques spectateurs

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    TTNOUGAT
    TTNOUGAT

    516 abonnés 2 526 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 7 février 2010
    Lorsqu’un film est d’une telle ampleur et qu’il décrit tout un microcosme grouillant de vie enfermé dans une ville étrangère sous une double occupation franco-allemande, l’admiration l’emporte sur le reste.Tout ce coté là étant reussi à la perfection avec des personnages secondaires grandioses.La mise en scène est tout à fait du même niveau et les plans émouvants au point de verser quelques larmes ne manquent pas,comme par exemple :quand une pauvre fille perdue qui ne cherche qu à survivre ne peut s’empêcher de chanter la Marseillese alors qu’elle se trouve la maîtresse d’un soldat germanique.Lorsque qu’Ingrid Bergman bouleversante de sincérité apparaît plus rien ne compte et l’on aimerait la voir toujours.Lorsque le colonel de Vichy se montre, personne se sait vraiment ce qu’il va se passer tant l’acteur américain joue impeccablement son rôle de français déchiré mais intéressé .Bref un chef d’oeuvre avec des grands moments et quelques petits défauts qu’on oublie très vite.Quels sont -ils? le couple Bogart/Bergman est bien loin de fonctionner aussi bien que le couple Bogart/Bacall qui lui le fut d’emblée,le scénario est un poil invraisemblable surtout dans la scène finale et il y a quelques lourdeurs par ci par là .Bogart enfin n’est pas vraiment crédible dans un rôle aussi romantique.Mais, en vérité ,ce sont des points de détails personnels,ce film mérite tout à fait sa réputation.
    DanyNiksha16
    DanyNiksha16

    45 abonnés 302 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 septembre 2012
    Casablanca, un film "soit disant" de propagande pour l'époque, est une réussite en tout genre.
    Scénario efficace, très simple, nous sommes en plein âge d'or d'Hollywood, le vrai cinéma américain, qui nous aura tous fait rêver au moins une fois dans notre vie.

    Alors si on regarde ce film en se replaçant à l'époque, c'est à dire en 43, on peut considérer ce film comme étant un grand film, magnifique avec des plans toujours réfléchis, et très bien filmés. Et à cette époque, la technique est sans reproche car elle fera de ce film, en plus d'une musique extrêmement belle et poétique, et d'un montage efficace, un classique!

    Un jeu d'acteur limite à la perfection. Des acteurs qui mettent de la valeur à l'image, et qui réussissent à nous emballer du début à la fin.

    Cependant, il faut tout de même avouer les quelques petites lenteurs, pas très désagréables non plus. C’est avant tout un drame romantique et non un film d’action.

    Enfin, je conseil ce film, d'une part pour son histoire efficace, et son casting 5 étoiles, mais aussi car c'est un classique du cinéma Hollywoodien, à voir, et car il vous ouvrira les yeux, ou peut être pas, sur un tas de technique, et de prises de vues, totalement irréprochable. Et je n'espère qu'une chose, qu'il vous plaise, et vous permette de découvrir d'autres films, d'autres classique de l'époque!
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 7 avril 2010
    Parabole politique et film de propagande américain qui a su bien évoluer, Casablanca a le mérite de mettre en scène, en un raccourci remarquable, le conflit mondial et les différentes forces en présence. On verra Rick lutter intimement entre son amour pour Ilsa et son devoir d'homme en proie à un dilemme moral qui lui fera retrouver son honneur et son courage, puisqu'il ira jusqu'à abattre le major Strasser, qui s'apprêtait à arrêter les fugitifs, sous les yeux du capitaine Renault. Ainsi le film de Curtiz, par le biais d'une relation triangulaire d'une forte intensité romanesque, revisite-t-il le thème de l'idéalisme, sublimé au cours de la scène où Rick entonne la Marseillaise face aux Allemands qui chantent Die Wacht am Rhein.

    En homme blessé, qui cache sa fragilité sous des dehors désabusés et narquois, voire même impudents, auprès d'une Ingrid Bergman lumineuse et assez fine pour exprimer l'ambiguïté de son personnage, partagé entre le respect qu'elle porte à son mari et l'attirance irrésistible qu'elle éprouve toujours pour son ancien amant, Humphrey Bogart trouve là son meilleur rôle.

    Michael Curtiz, émigré hongrois, arrivé aux Etats-Unis dans les années 20 et dont plusieurs membres de la famille avaient fui l'Allemagne nazie, a su rendre sensible l'état d'esprit de ces exilés, plus exposés qu'auncun autres aux dangers et aux trahisons. Certes, le film n'échappe pas aux lieux communs et aux clichés - il fut d'ailleurs tourné de façon anarchique, le scénario et les dialogues ayant été constamment remaniés, au point que l'issue du film n'était pas encore connue quelques jours avant la fin du tournage - mais le talent du réalisateur sut pallier à ces inconvénients et produire une sorte de petit miracle : l'alchimie inespérée et surprenante entre l'élégance de la mise en scène, la beauté des images, des gros plans et des clairs-obscurs, la vivacité et souvent l'humour des dialogues toujours efficaces, enfin l'interprétation remarquable des trois princ
    The-Spider
    The-Spider

    35 abonnés 48 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 septembre 2023
    La classe du film est très bien mise en évidence grâce à l'un des plus grands couples du grand écran : Bogart-Bergman.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 18 janvier 2011
    Film mythique de Michael Curtiz, qui met en images une histoire romantique sur fond de seconde guerre mondiale, de nazisme, de fuite vers les USA, et de Résistance. Amour et Guerre, donc, en tags principaux : d'abord amour parce que guerre, puisque les deux êtres en question se rencontrent en pleine guerre, à Paris, et que cette guerre est directement la cause de la rencontre, puisqu'on apprend que Ilsa (Ingrid Bergman) était mariée au Résistant alors emprisonné Victor Laszlo (Paul Henreid), tout en laissant dans l'ignorance son amant, Richard, plus tard Rick (Humphrey Bogart), de ce mari secret. Ensuite amour ruiné par la guerre, puisque Paris est occupé, et alors que Rick et Ilsa se promettent de fuir ensemble pour Marseille, et bien lapin ! si l'on peut dire, puisqu'Ilsa ne se présente pas à la gare, et laisse un message d'adieu à Rick. Amour perdu par la guerre, donc. Mais - troisième moment complètement dialectique, on le voit - amour retrouvé par la guerre ou grâce aux événements hasardeux et accidentels de la guerre, puisque tous les personnages se retrouvent à Casablanca, qui se veut la dernière étape pour fuir le vieux continent, direction USA. Cela dit : cette exposition est évidemment une reproduction, une synthèse, une explication qui ne traduit pas la chronologie du film. Autrement dit, et c'est un point fort du film, tout de même, la chronologie du film est elle-même brisée, montée sur le mode du flash-back, à partir de l'action (du "présent") qui se déroule à Casablanca. Toute cette dialectique de l'amour et de la guerre se révèle donc non pas d'une manière un peu bêbête et linéaire, mais de manière complexe, tortueuse, par à-coups, par brusques retours en arrière, à partir d'un événement principal, élément déclencheur, cad la rencontre de Rick et d'Ilsa, à Casablanca, dans le bar de Rick. Bon c'est quand même original (enfin je trouve) : une sorte de coup de foudre à rebours, ou de second coup de foudre, un coup de foudre à retardement, alors que les deux amants pensaient ne plus jamais se voir...
    Enfin le film est engagé, comme l'on dit, c'est évident (il n'y a qu'à voir la date du film et sa sortie pendant la guerre et surtout au moment où tout commence à basculer, le parti pris de la Résistance, de la France libre contre les nazis...). Le souci du film, peut-être, sûrement, c'est la prise de position extra-pro-américaine, qui se dessine comme un horizon permanent d'espoir, de bonheur et de liberté (ce qui, je ne le nie pas, l'était à l'époque). Je dis horizon, parce que précisément l'Amérique n'est jamais vue, jamais montrée : mais elle est d'autant plus présente qu'elle est invisible, cachée. Bonne dose d'engagement donc avec notamment le double retournement du capitaine de police Louis Renault (Claude Rains), en faveur de la liberté, plutôt que du nazisme, et un peu moins final de Rick, qui retrouve le goût de l'action en même temps que l'amour. C'est pas beau, ça ? Peut-être un peu trop à sens unique ? Nooooonnn...
    Forte présence audio, essentiellement présente sous deux formes : premièrement Sam, le pianiste de Rick qui officie dans son bar de Casablanca mais qui officiait déjà dans celui de Paris, "La belle Aurore", et qui re-joue, lors de la rencontre des deux amants, l'air qui les liait déjà dans la capitale française, "As time goes by", très belle musique au demeurant. La musique joue alors, de manière à peine déguisée, le rôle des madeleines de Proust : l'événement qui brise la chronologie, qui fait glisser la conscience ou le souvenir sur la pente du temps, l'événement qui court-circuite la chronologie et rapproche deux sensations passée et présente. "As time goes by", c'est une madeleine. Bref ; et deuxièmement le chant collectif, au centre du film, initié par les Nazis, genre provoc' grave, dans le bar, bientôt étouffé par un second chant, en réaction, de tout le bar, qui sous l'influence de Laszlo, crie La Marseillaise. Autrement dit, cette seconde occurrence musicale joue comme un rapport de forces, un bras de force, quasi symbolique, ou plutôt politique, entre l'oppression et la liberté, nazisme et Résistance. Deux usages de la musique, aussi bien pensés (individuel/collectif, c'est-à-dire amour et guerre, les deux thèmes du film), ça a de la gueule, non ?
    N'en rajoutons pas trop, mais très bon jeu des acteurs, ça sonne faux à aucun moment, malgré l'indécision et de l'animosité qui entouraient, semble-t-il, le tournage (scénario qui s'est écrit pendant le tournage, menant à quelques rixes ; pour prendre le meilleur exemple : Ingrid Bergman ne savait pas avec qui son personnage finirait à la fin, Laszlo ou Rick ; elle ne l'a su qu'à deux semaines de la fin...). Et puis la fin n'est pas complètement un happy end (tel que le voudrait la dialectique décrite), mais un sacrifice, un renoncement à l'amour pour la guerre. RESISTANCE !

    Du très lourd : 18/20, obligé.

    Et bien sûr, toutes les critiques sur le Tching's cine :
    http://tchingscine.over-blog.com/
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 10 décembre 2012
    Voilà longtemps que je voulais visionner ce joyau du septième art. Du jeu subtil de Bogart à la mise en scène sobre mais efficace, il est difficile de nier ses qualités évidentes. Mon seul regret : une fin un peu trop subite.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 14 avril 2013
    Un pur chef-d'oeuvre de Michael Curtiz, un film qui est considéré comme l'un des meilleurs de tout les temps et on peut le comprendre l'hstoire est passionante, pleine de suspens et d'émotions, quand à l'interprétation Bogart et plein de classe et a un charisme impressionant, une bande-originale ultra-culte pour un film qui l'est tout autant.
    annastarnomberon
    annastarnomberon

    118 abonnés 239 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 5 août 2011
    "De tous les bars, de toutes les villes du monde, il a fallu qu'elle entre dans le mien..."
    Sawyer17
    Sawyer17

    58 abonnés 509 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 septembre 2010
    Casablanca, c'est une ambiance, un couple d'acteur charismatique, une mise en scène éblouissante pour l'époque et une histoire passionnante. Bref, tous les ingrédients pour faire de Casablanca un grand film, même après une traversée de plusieurs décennies, sans prendre une ride. Mais il lui manque un petit quelque chose, pour qu'il atteigne le statut de chef-d'oeuvre ultime.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 21 février 2012
    Avec "Casablanca", je m'autorise une parenthèse de magie au sein DU cinéma, celui qui me fait rêver encore et toujours, celui des grands.. Qui mieux que Humphrey Bogart, icône de son état, pouvait véhiculer une telle aura? J'aurais tendance à le comparer ici à un spectre torturé que l'on redoute mais que l'on meurt d'envie de percer à jour à la fois. L'histoire n'a certes rien de très original (un film d'amour à la sauce de sacrifice en plus), mais le résultat demeure pourtant quasiment irréprochable. Il y a ce je-ne-sais-quoi qui ne peut qu'entraîner l'adhésion du spectateur.. Peut-être l'indéniable élégance de ces acteurs mythiques, leur alchimie? Ou bien encore l'aspect tragique du récit, dont l'issue dès les dix premières minutes paraît inéluctable? Et que dire d'Ingrid Bergman, sublime et époustouflante comme à son habitude: on ne peut que l'admirer, bouche bée. La musique est envoûtante. Que de bons points! Une page culte de l'histoire du cinéma à ne sauter en aucun cas.
    CJ.Heartbeat
    CJ.Heartbeat

    8 abonnés 18 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 30 juillet 2013
    Un très beau film qui mêle récit romanesque et récit historique et qui gravite autour de ses deux principaux interprètes qui crèvent l'écran et nous offrent des scènes d'amour mythiques. Certaines images du film marquent l'esprit, spoiler:
    je pense notamment à la lettre sous la pluie spoiler:
    . Contexte mondial et contexte personnel se heurtent avec souffrance et le spectateur est embarqué dans un film intriguant, beau et cruel à la fois. Sans être toutefois saisissant ou déchirant, car la charge émotionnelle reste modérée. Bien ou mal, à voir. On pourrait reprocher un trop-plein d'intérêt pour le couple principal, au point d'en négliger les personnages secondaires et une intrigue qui aurait pu être enrichie.
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    3 387 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 30 août 2021
    En regardant ce film une nouvelle fois ce soir pour ce qui doit être la centième fois j'ai remarqué qu'il y avait une scène beaucoup plus petite enveloppée dans la grande scène et que à moins de la chercher nous ne la remarquerons jamais. Yvonne un personnage secondaire blessé émotionnellement par Rick tombe en compagnie d'un soldat allemand. Dans un pays occupé par les Allemands mais peuplé de Français c'est un péché impardonnable. Elle entre dans le bar en cherchant désespérément le bonheur dans le vin les chansons et les jeux d'argent du club. Plus tard lorsque les Allemands commencent à chanter nous apercevons Yvonne assise à une table seule et déprimée et ce bref aperçu nous montre qu'elle a découvert que ce n'est pas la voie de l'épanouissement et qu'elle n'a aucune idée de la direction à prendre. Au fur et à mesure que la chanson progresse nous voyons Yvonne se laisser inspirer par l'acte de défi de Lazlo et à la fin de la chanson les larmes coulant sur son visage elle chante elle aussi à tue-tête car elle a trouvé enfin sa rédemption. Elle a trouvé quelque chose qui fera que sa vie ne sera plus jamais la même à partir de ce moment-là. En gros c'est ca Casablanca en quelques mots a première vue on peut y voir une romance ou une histoire d'intrigue mais ce n'est que partiellement vrai si l'on regarde bien...
    reymi586
    reymi586

    402 abonnés 2 444 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 8 février 2012
    Une des plus belles histoires d'amour vu au cinéma. Humphrey Bogart et Ingrid Bergman nous touchent grâce à leur grande présence à l'écran et leur très fort charisme. Une vraie histoire d'amour dans un contexte historique assez trouble et dans une ville très particulière dans le conflit, Casablanca.
    Julien D
    Julien D

    1 101 abonnés 3 461 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 13 mai 2013
    Ce chef d’œuvre est avant tout un grand moment de cinéma rocambolesque de par sa création. Imaginez en effet un grand réalisateur partir, en pleine seconde guerre mondiale, dans une zone particulièrement politiquement instable avec de grands acteurs. Après ça, l'écriture de son scénario se fera jour après jour en faisant face aux autorités locales de cette colonie de la France occupée en représentant parfaitement la vie commune difficile entre français libres et soldats allemands tout réussissant à mêler habilement les genres, naviguant sans baisse de rythme entre le thriller d’espionnage, le drame passionné et le film noir. Michael Curtiz y filme avec virtuosité des scènes inoubliables dans lesquelles les interprétations de Humphrey Bogart, d'Ingrid Bergman et de Claude Rains sont justes plus que jamais, rendant leurs personnages irrésistibles, en particulier dans sa mythique conclusion tout bonnement bouleversante.
    Toutou to you
    Toutou to you

    31 abonnés 599 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 5 mars 2012
    Film mythique enrichi de thèmes intelligents, Cacablanca émerveille par sa puissance et le talent de Curtiz. De grands acteurs pour un chef d'oeuvre du patrimoine mondial et sa musique restée fameuse. 5/5
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