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    Casablanca
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    4,3
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    332 critiques spectateurs

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    Appeal
    Appeal

    135 abonnés 569 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 17 juillet 2012
    Film de propagande alliés pendant la seconde guerre mondiale, Casablanca est resté, encore aujourd'hui. Très bien considéré au point même qu'il soit le second film pour lequel les cinéphiles mentent le plus souvent (classement établis a propos des gens qui déclarent avoir vu des films qu'ils n'ont pas vus), le film est également considéré comme le 3ème plus grand chef d'oeuvre de tout les temps selon l'American Film Institute. Tant de statistiques cachent-elles quelque chose? Non, au contraire. Casablanca est un film qui mérite en effet une grande considération. Tout comme Le Dictateur de Chaplin, Casablanca est un film réalisé pendant la seconde guerre mondiale qui évoque la seconde mondiale. A la différence du premier, celui-ci n'adopte pas une position comique ou satirique mais s'avère très hollywoodien mais aussi très réaliste, si bien Casablanca a très bien vieillit et reste sur le fond très crédible contrairement au premier. L'histoire prend place dans la ville marocaine dirigé par le régime de Vichy. Casablanca est alors une ville recherché pour permettre aux européens d'obtenir un visa pour le Portugal et ainsi partir pour les Etats-Unis. Se déroulant quasi dans le huis-clos du Rick's Café, une boite de nuit tenue par un américain qui vivait en France avant l'occupation, le lieu accueil une clientèle cosmopolite, où se côtoie représentants français et nazi, mais aussi résistants, réfugiés espérant un visa pour les Etats-Unis et locaux de Casablanca. Rick, le propriétaire, ex engagé dans des causes comme la guerre d'Espagne contre les fascistes, est un homme amer et rangé ne pensant plus qu'à son business, se mêlant guère des affaires se déroulant dans sa boite. Jusqu'au jour où Ilsa, une femme dont il était tombé éperdument amoureux, débarque accompagné de son mari Victor, grand resistant tchèque, deux ans après s'être quitté. Ceux-ci souhaitent se rendre aux Etats-Unis pour poursuivre le combat contre les nazis, mais ne peuvent obtenir leur visa à cause d'un imprévu. Seul Rick peut leur permettre de gagner le vol, mais si ils les aident, il perdra une nouvelle fois l'amour de sa vie, Ilsa. La force incroyable de ce film vient de son couple a l'écran, l'un des plus mythiques du cinéma, Humphrey Bogart et Ingrid Bergman. Cette dernière est sublime et gracieuse, émouvante; Bogart lui, dégage un charisme extraordinaire en homme amer ironique et classieux. Superbement écrit, le scénario et les personnages tournent autour de la contradiction entre amour et engagement, mais d'une façon bien plus complexe qu'il pourrait y paraître, abordant à la fois de grands thèmes humains avec beaucoup de nuances et thèmes politiques. Certaines scènes sont grandioses, notamment la scène du chant de la Marseillaise, qui nous transporte par sa puissance et son engagement. Et l'intérêt porté aux résistants, surtout ceux de la France Libre, et cela en temps de guerre, nous passionne. Mieux encore, Casablanca n'a pas pris une ride (hormis pour la qualité de la bande sonore), de part la classe éternelle du couple à l'écran mais aussi des dialogues, remplis d'humour noir et éminemment engagés qui le compose.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 12 février 2012
    « Casablanca » contient assez d'intrigues et de personnages – policiers corrompus, officiers nazis, trafiquants et pickpockets, résistants et réfugiés – pour alimenter une dizaine de films. Cette oeuvre foisonnante et jubilatoire illustre admirablement les qualités majeures de Michael Curtiz: la fluidité, l'énergie et l'élégante concision de sa mise en scène, son romantisme noir, son humour acerbe et désenchanté, son aptitude à brasser les registres les plus contrastés - « Casablanca » est à la fois l'une des plus belles histoires d'amour du cinéma hollywoodien, un film de guerre, un mélodrame exotique, un thriller et un prêche patriotique -, sa passion pour les contextes troubles, les huis clos oppressant, les collectivités en transit réunies en une commune dérive par les hasards de l'histoire, les affrontements indécis entre « bons » et « méchants ». Sur cette toile de fond se joue le drame d'un trio dont chacun des protagonistes incarne un mode différent d'engagement: rationnel (Laszlo), sentimental (Ilsa), chevaleresque (Rick). Résultats d'une improvisation féconde, les louvoiements de l'action servent admirablement le propos d'un film où règnent en maîtres l'incertitude, le hasard, le mensonge et le bluff. A ce jeu pervers, le dernier mot revient, bien sûr, au faux cynique qui aura su déguiser jusqu'au bout sa véritable nature et surmonter les déchirements du passé, à l'aventurier hautain qui aura su devenir un patriote sans sacrifier son statut d'éternel outsider.
    mistermyster
    mistermyster

    34 abonnés 1 164 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 4 mai 2010
    L'ambiance de ce film noir a un charme qui traverse le temps. Ce couple improbable, cette ambiguité autour d'un amour perdu, de destins croisés, film de studio qui réalise le tour de force de vous emmener loin, très loin dans l'univers du cinéma, celui qui fait rêver et qui vous marque à tout jamais.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Un excellent film avec une bonne histoire, des acteurs parfaits, et réalisé par un maître : Michael Curtiz. La fin est superbe
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 19 août 2010
    Un pur chef d'oeuvre! Il faut dire que les acteurs sont tout simplement sensationnels.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 29 septembre 2006
    Casablanca a assez bien vieilli mais il reste ce qu'il a toujours été , un film fade et sérieux.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 9 août 2009
    Sans aucun doute un des plus grand filùm de tout les temps à rangé au coté de Autant en Emporte le Vent. La mise en scène et le scénario sont fabuleux.
    Vous vous imaginez que le type a fait partir la femme de sa vie qu'il a toujours aimé avec un autre homme pour sauver Casablanca. Sa c'est de l'amour envers son pays.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 9 mai 2010
    Ce film ne m'a pas touché d'un poil à cause d'un jeu d'acteurs un peu trop idéalisé. A réserver aux amateurs de la seconde guerre mondiale.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 5 septembre 2010
    Bouzi Bouzouf aime « Casablanca », classique qu'il a revu récemment après l'avoir chopé chez son marchand de journaux pour 3€99 (il était proposé dans le cadre d'une collection intitulée « L'âge d'or du cinéma américain – les grands classiques du film noir »). Ce « film culte, fruit d'une alchimie mystérieuse, celle de la magie du cinéma », dixit le fascicule qui était proposé avec le DVD (Bouzi Bouzouf utilise l'imparfait car il s'est séparé depuis de ce livret, via sa poubelle), est réalisé par Michael Curtiz, dont le nom de famille était à l'origine « Curtis » mais qu'il a préféré modifier après avoir vu les films de Jamie Lee. Avant de poursuivre sur « Casablanca », Bouzi Bouzouf tient absolument à rendre hommage à Satoshi Kon, réalisateur japonais spécialisé dans les longs métrages d'animation disparu tout récemment, à qui l'on doit les géniaux « Perfect Blue », « Millennium Actress », « Paranoia Agent », et Bouzi en passe et des meilleurs. Satoshi Kon était tout simplement l'un des plus grands metteurs en scène cinéma du moment et, cher lecteur, Bouzi Bouzouf aimerait que tu te joignes à lui, là, pour une minute de silence en hommage à cet artiste hors pair. Allez, lève-toi et ferme-la pendant une minute. Bouzi Bouzouf ne te donne pas l'autorisation de lire la suite de cet article tant que tu ne t'es pas acquitté de ce noble recueillement. Bon, si vous êtes en train de lire ces lignes, cela signifie que vous venez d'exécuter la minute de silence (si ce n'est pas le cas, Bouzi vous retrouvera pour vous punir en vous flagellant avec des touffes d'orties). « Casablanca », donc. Pour Bouzi, l'intérêt du film réside dans sa concomitance avec l'Histoire avec un grand H. Il ne se souvient pas avoir vu une oeuvre ancrée à ce point dans des événements qui lui sont contemporains. L'autre élément notable à ses yeux est le personnage joué par Claude Rains (Renault). À la fois ordure zélée et dissident insoumis, il symbolise bien le Français sous le gouvernement de Vichy.
    caro18
    caro18

    137 abonnés 2 213 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 12 août 2012
    Un film culte, un couple mythique, mais un peu long à démarrer.
    dai72
    dai72

    121 abonnés 2 131 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 8 mars 2014
    Un film qui donne envie de dormir. Le scénario manque de vie, de mouvements, d'actions. Le rythme lent est vite agaçant. Les musiques sont répétitives, sans rythme également. Bogart conserve la même tête de bout en bout. Aucune expression, aucune émotion, un vrai robot. Dans l'ensemble, c'est une film sans saveur, fade, terne tout comme la romance qui apparaît rarement finalement. Peut-être culte pour certains, pas pour moi !!
    Gwen' Gwen
    Gwen' Gwen

    23 abonnés 5 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 5 décembre 2013
    « We'll always have Paris. »
    Un film culte d'une autre époque. Tourné en 1943 pour une action qui se passe en 1941, un exercice difficile mais un résultat à voir au moins une fois !
    asheline2911
    asheline2911

    2 abonnés 300 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 août 2012
    Casablanca, pendant la 2nd G-M, pendant que le Maroc était encore français. Une magnifique histoire de resistance, où la France et la Marseillaise sont glorifieux au nom de la démocratie et de la liberté, et un amour de la patrie qui s'éveille lors de la Guerre, nous touche et nous émeux beaucoup (Quelle magnifique scène que celle où le mari de Bergman nargue les allemand en faisans chanter la Marseillaise dans le club de Bogart !). Ponctué par cette histoire d'amour presque impossible entre deux très bons acteurs : Bogart et Bergman, et très bien filmé, ce film vaut vraiment le coup d'être vu !
    AMCHI
    AMCHI

    5 014 abonnés 5 934 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 29 septembre 2006
    J'aime bien les vieux films et surtout les acteurs de la belle époque hollywoodienne mais même si Casablanca est un classique que tout cinéphile doit voir, personnellement je n'ai pas trouvé ce film très extraordinaire.
    Flavien Poncet
    Flavien Poncet

    208 abonnés 1 024 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 12 septembre 2008
    Réjouissons-nous, le classicisme au cinéma ne rime pas toujours avec une optique timorée sur le monde. «Casablanca» (USA, 1942) de Michael Curtiz décrit la situation du monde en 42 au travers d’une intrigue dans laquelle, du propre aveu du réalisateur, peu de faits fondamentaux se produisent. Réunis dans le microcosme d’un bar américain, les pôles majeurs de l’histoire occidentale de cette période sont réunis autour d’une intrigue amoureuse. Dirigeant nazi, préfet de police français, employé africain, pianiste américain, résistant tchèque… ce multi-nationalisme réuni, dans la grande majorité du film, au cœur ce lieu vivant que sont les bars résume et met en scène selon un schème analogue à celui de la politique internationale de 42 la position globale du monde durant la Seconde guerre mondiale. Les moyens du cinéma classique servent dans ce film du prolixe Curtiz un regard lucide porté par les Etats-Unis sur la situation politique environnante. Preuve que, quelques années avant le débarquement, le pays américain n’était pas aveugle face au désarroi de l’Europe. Outre cette heureuse lucidité, «Casablanca» fait montre d’un savant maniement de l’intrigue, articulant le progressif dévoilement de l’identité des personnages avec habileté. Même dans le dernier plan, lorsque marchant jusqu’à se perdre dans la brume, les deux personnages closent le film et rendent définitive la nature de tous les protagonistes, chacun apparaît comme nourri de dualité, persécuté par ses intensions et son éthique. Ce déni de rendre absolu les personnalités dénotent une belle sagesse, pas toujours évidente dans le cinéma hollywoodien, qui prend en compte qu’un personnage de cinéma, à l’instar d’un être vivant réel, se doit de ne pas être ramené à une essence, à une entité une et indivisible. Ce plaisir à voir, dans les apparats rebattus du cinéma classique, des personnages, à la fois symboles d’une politique nationale et incarnations atypiques, rappelle les œuvres de Hawks.
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