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mat niro
294 abonnés
1 719 critiques
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2,5
Publiée le 16 septembre 2019
On ne peut pas reprocher au dernier Desplechin d'être un mauvais film...et pourtant! Le réalisateur m'a déçu car il reprend point par point le documentaire diffusé en 2008 : "Roubaix, commissariat central". De plus la deuxième partie confrontant des dires du couple Léa Seydoux/ Sara Forestier est particulièrement pénible quand on connait l'issue de cette affaire. Le commissaire joué par Roschdy Zem est lui plutôt attachant, dans un rôle de grand frère moralisateur, supervisant ses enquêtes sans jamais se départir de son flegme. Vous l'aurez compris, je n'ai pas vibré devant ce polar très sombre.
Petit thriller français avec un début intéressant et un bon casting !! Malheureusement le rythme ne tient pas et l'on s'ennuie de plus en plus jusqu'à la fin !!
Film trop long, mièvre, un jeu d'acteurs pas terrible. L'histoire aurait pu être traitée différemment. Le tout est morne, plat, sans véritable souffle.
Roubaix la lumière nous plonge dans la police roubaisiene, on se retrouve fasse à une enquête policière des plus banale. Certes L'interprétation et la réalisation est correcte mais rien d'exceptionnel pour un film policier ressemblant à ce que l'on voit sur l'émission "enquête d'action" les détails en plus.
Pourquoi un césar à Roschdy Zem alors qu’il est toujours excellent dans ses rôles, mais pas si convainquant dans celui-ci ? Desplechin a voulu se frotter au polar mais c’est un art qui nécessite une grande maîtrise et peut-être aussi, une grande histoire et ça n’est pas le cas du fait divers de ce film. On a connaissance des coupables à la moitié du film et pendant une heure l’enquête vise à savoir quelle personne a fait quel geste. Les scènes sont répétitives, terriblement ennuyeuses, les flics hystériques aux réflexions accusatrices sont caricaturaux. On se désintéresse très vite de ce fait divers sans envergure.
Une fois de plus, le cinéma qualifié « d’auteur » par les critiques « professionnelles » doit être pris avec des pincettes. Si c’est reconnaître le metteur en scène au premier coup d’œil, alors c’est réussi. Parce que la réalisation d’Arnaud Desplechin pourrait à la limite se confondre avec la platitude et l’ennui de celle des frères Dardenne, il lui reste cependant un choix de casting sans intérêt, notamment Antoine Reinartz sans saveur qui grimace et Sara Forestier qui en fait trop. Roschdy Zem sort du lot, néanmoins il reste dans sa sobriété habituelle, rien à voir avec « Aux animaux, la guerre » par exemple. Les décors pourris et les accents exagérés insistent bien sur la misère du Nord, c’est affligeant. Le film est limite documentaire et complètement soporifique et indigeste. Covid, offres des bouquets TV et prix des places ne sont pas les seules raisons à la baisse de fréquentation des salles de cinéma.
Un très bon film français policier et dramatique avec Roschy Zem , Léa Seydoux, Sara Forestier , Antoine Reinartz, Philippe Duquesne dans la ville de Roubaix.
La vie d'un commissariat à Roubaix de nos jours. Voilà un film réaliste et fin. Nous ne sommes pas dans le documentaire, le cinéaste rentre dans la vie et psyché des personnages. Le personnage le plus intéressant c'est le commissaire, Roschdy Zem m'a toujours fait pensé à Lino Ventura, ce qui est un très grand compliment pour moi. Chaque personnage est parfaitement incarné. Du commissaire humain (certains psychologues pourraient ici prendre des cours) au flic chrétien, en passant par le couple de paumées lesbiennes. Du grand cinéma de genre et d'atmosphère.
"Roubaix, une lumière", certes il y a de nombreux jeux de lumière, mais l'ensemble est très noir, pauvreté sociale, pauvreté intellectuelle, aucun avenir pour ces gens paumés au milieu desquels les policiers se débattent pour démêler le vrai du faux.
Très bon casting Sara Forestier et Roshdy Zem notamment, scénario basé sur des faits réels malheureusement.
Alors que sévit depuis plusieurs années une violence policière et une répression sociale exponentielles et tous azimuths, Comment peut-on réaliser un film pareil ? Comment peut-on réaliser un film qui ose nous jouer la fable et nous faire le coup de la police- choupinou -de proximité-au service-des citoyens. Apres "Polisse" l' écoeurante ode énamourée et démagogique à la flicaille, "Roubaix une Lumière" reprends vaillamment le flambeau. Ici les flics ne sont rien de moins que des anges-gardiens qui lisent Levinas , s'excusent presque de passer les menottes aux lascars,frappent gentiment aux portes en s'essuyant les pieds, chuchotent délicatement aux oreilles des jeunes filles venues porter plainte pour viol. Mais l'abjection de ce film tient d'abord à ce qu'il tente de camoufler son paternalisme puant et sa condescendance doucereuse par une répartition millimétré des noirs et des arables dans les catégories de "victimes" et de "coupables" avec comme alibi suprême de placer à la tete du Commissariat la figure emblématique de Rochdy Zem flic solitaire né dans le quartier. - Je- ne- suis- pas raciste-j'ai un ami-arabe- dans -la -police. Pourtant ce que ne retiens Desplechins de la misère dont il semble s'apitoyer c'est la violence désespérée et horizontale des pauvres tellement plus télégénique que la violence verticale d'Etat et de l'ordre capitaliste parfaitement invisibilisée. A Roubaix : un comble.
on peut largement se passer de le voir c 'est loin de casser 3 pattes à un canard à la limite c 'est bien joué mais c est tout réservé à un public bien ciblé étant adepte des programme de France 3
Imprégné d'une atmosphère à la fois soporifique et plombante, comme un ciel bâché, ce film ne se dégage pas, ou plutôt ne dégage rien. Roschdy Zem dans son calme olympien apparaît comme un intrus parmi une bande flics surexcités, et malgré un indéniable talent, Léa Seydoux « déguisée » en pauvre fille, ne parvient pas à nous faire oublier l'égérie de Vuitton. Du coup, l'émotion ne parvient pas à éclore d'une histoire noyée au cœur d'un climat social pourtant tragique.