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    Fourmi
    Anecdotes, potins, actus, voire secrets inavouables autour de "Fourmi" et de son tournage !

    Après Rosalie Blum

    Après Rosalie BlumJulien Rappeneau a choisi d’adapter à nouveau un roman graphique, Dream Team de Mario Torrecillas et Arthur Laperla. "Après mon premier film, je n’avais pas particulièrement l’intention d’adapter une nouvelle fois une bande-dessinée. Mais un jour la couverture de ce roman graphique espagnol m’a frappé et la libraire me l’a conseillé. J’ai eu un vrai coup de coeur pour cette histoire. J’ai écrit à l’auteur en Espagne pour me renseigner sur la disponibilité des droits. Puis je l’ai fait lire à Michael Gentile qui avait produit mon premier film. Lui aussi a été très enthousiaste. Je me suis alors lancé dans l’écriture du scénario."

    De l'Espagne à la France

    Pour élaborer le scénario de Fourmi, il fallait d’abord se poser la question de la transposition en France de cette histoire qui, à l’origine, se passe dans la banlieue de Valence en Espagne. Imaginer un nouveau contexte social, un nouvel environnement, redessiner le passé des personnages, leurs trajectoires. "Je voulais un récit rythmé, tout en structurant l’histoire autour du rapport père-fils et en traitant les répercussions du mensonge de Théo sur plusieurs des personnages. Toutes les intrigues renvoient, d’une manière ou d’une autre, à leurs remises en mouvement dans la vie. Mais l’enjeu principal, tout au long de l’écriture, a été d’essayer de trouver le ton juste pour que cette histoire et ces personnages sonnent vrais. Travailler leur humanité", confie Julien Rappeneau.

    Pourquoi Fourmi ?

    Fourmi est le surnom que Romane, son amie, donne à Théo, le héros du film. Ce titre est venu à Julien Rappeneau en cours d’écriture. "C’est le plus petit de la bande de l’équipe de football, c’est d’ailleurs à cause de sa petite taille qu’Arsenal ne le recrute pas. Théo n’aime pas ce surnom. Mais au cours d’une de mes scènes préférées, son père lui explique que la fourmi est l’insecte qui a le meilleur sens du collectif dans la tempête. On est au coeur du sujet : la solidarité, l’entraide, l’équipe, les rapports de famille, comment on se soutient, comment on ne se laisse pas tomber. La fourmi est un joli symbole de cette thématique."

    Rester ouvert à l'impro

    Les scénarios de Julien Rappeneau sont très écrits et laissent peu de place à l’improvisation. D’autant plus qu'il prépare son découpage avant le tournage. "Cependant, et je l’ai encore plus appris sur mon deuxième film, il faut rester ouvert aux propositions sur le plateau. Pendant le tournage de mon premier film, Noémie Lvovsky me demandait de lui laisser une prise « free style » à chaque scène. Ici, j’ai fait de même avec François Damiens. Il avait souvent une prise où il pouvait se libérer de la pression du texte au mot près pour proposer des choses, laisser venir. Ces suggestions de comédiens, qui ne sont pas forcément des dialogues d’ailleurs, peuvent apporter des éléments enrichissants au film. Même si pendant le tournage on court toujours après le temps, je serais idiot de me priver des bonnes idées des autres."

    Le prodige Maleaume Paquin

    Trouver le personnage de Théo était un des défis principaux du film. Il fallait trouver une perle rare, un garçon de douze ans, de petite taille, qui soit bon en comédie et qui sache jouer au foot, ou a minima que cela soit crédible physiquement. Julien Rappeneau et la directrice de casting, Adelaïde Mauvernay, ont rencontré cent cinquante enfants environ. Elle a écumé les clubs de football, a fait du casting sauvage, tout en voyant en parallèle des enfants qui avaient déjà une expérience de comédiens. "J’ai eu un coup de coeur pour Maleaume Paquin, qui réunissait beaucoup des caractéristiques que je cherchais, notamment l’énergie et la malice du personnage alliées à une vraie sensibilité. De plus, Maleaume joue au football depuis qu’il a sept ans et il adore ça. Par ailleurs je savais que Maleaume avait déjà une expérience d’un plateau de cinéma puisque qu’il avait interprété le rôle-titre dans Rémi sans famille, à l’époque en montage", relate le cinéaste.

    Coach Derobe

    Maleaume Paquin s’est entraîné avant le tournage avec un coach, Julien Derobe, qui a également accompagné l'équipe pour les scènes de match. "Nous avions sélectionné les autres joueurs parmi les enfants des clubs de foot de la région où nous tournions", déclare Julien Rappeneau.

    Une fourmi dans le Nord

    Le roman graphique dont le film est inspiré était situé dans une banlieue sinistrée de Valence en Espagne. Julien Rappeneau a situé l’action de Fourmi dans le Nord de la France. "Je n’avais pas envie d’un lieu trop identifié, j’ai préféré souligner le côté universel de cette histoire. J’ai semé quelques indices géographiques : une équipe de football de Lille contre laquelle joue Théo, ou encore la fête de Gayant à Douai où Laurent emmène Théo et ses amis. Mais cette histoire pourrait se dérouler dans n’importe quelle région française, n’importe quelle petite ville de province frappée par la crise et la désindustrialisation."

    Musique en famille

    Pour la musique, Julien Rappeneau savait dès le départ qu'il collaborerait à nouveau avec mon frère, Martin Rappeneau. Depuis l’adolescence, le metteur en scène a toujours admiré le talent mélodique de Martin. "Il est impliqué très tôt dans le projet. On se parle dès l’écriture du scénario. Il me fait régulièrement écouter des morceaux composés par lui ou d’autres pour qu’on essaye de définir le style musical adapté au film. Certains éléments musicaux sont prévus dès le script. Je lui ai ainsi demandé de composer la chanson d’apprentissage de l’anglais autour des lettres de l’alphabet qu’écoute Laurent au walkman. Je savais également dès l’écriture que la séquence du match final serait musicale et qu’il y aurait là un moment clé pour le compositeur. La musique participe totalement à la narration d’un film", explique le réalisateur.

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