Mon compte
    Sorry We Missed You
    Note moyenne
    3,9
    4179 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur Sorry We Missed You ?

    264 critiques spectateurs

    5
    55 critiques
    4
    114 critiques
    3
    60 critiques
    2
    21 critiques
    1
    7 critiques
    0
    7 critiques
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    Guillaume
    Guillaume

    89 abonnés 1 541 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 27 octobre 2020
    "Sorry We Missed You" ne manque pas d'engagement ; c'est bien ce qui en fait sa principale force. Mais aussi une de ses faiblesses. Pas de remarques négatives sur la mise en scène, l'implication des acteurs : c'est du bon cinéma.
    Mais ce côté "docu-fiction" ne trouve, selon moi, pas son chemin : dénoncer d'accord, mais ensuite ? Est-ce représentatif ?
    Au final, ce film apporte plus de questions que de réponses, et me laisse un désagréable goût de perplexité en bouche.
    Sildenafil
    Sildenafil

    63 abonnés 1 028 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 novembre 2019
    Fidèle à son combat social, Ken Loach réalise une nouvelle fois un film désespéré, juste, tragique où l'hydre destructrice sans visage et sans corps n'est non pas directement le libéralisme mais plutôt ses dérives - ici notamment "l'ubérisation" du travail, quand promesse de liberté signifie surtout assurance de précarité.
    didbail
    didbail

    21 abonnés 506 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 10 novembre 2019
    Encore un grand film de Ken Loach. On en ressort avec un mélange de boule au ventre et de rage anticapitaliste.
    Rick décide de se mettre à son compte comme livreur et adhère à une sorte d'Über dont l'entrepôt est géré par un grand gaillard dépourvu de toute empathie. Le voilà obligé de faire des heures et de courir du matin au soir pour s'en sortir. Mais il ne faut pas avoir de problème pour ne pas avoir d'amendes et interdit de se mettre en arrêt de travail. Sinon non seulement il ne gagnera rien mais là encore il devra payer une amende !
    Et la situation de sa femme, auxiliaire de vie, n'est pas plus rose. Elle aussi doit faire bien plus d'heures que ce pour quoi elle est payée.
    Alors quand en plus de ça le fils de 15 ans se rebelle et se met à faire des bêtises, rien ne va plus.
    Dans cette dénonciation d'un libéralisme inhumain Ken Loach, merveilleux directeur d'acteurs, est parfaitement épaulé par des acteurs très crédibles dans leurs rôles. (l'acteur principal était d'ailleurs plombier avant d'être engagé par le réalisateur).
    Un conseil, don't miss this movie !
    sylounette
    sylounette

    39 abonnés 173 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 novembre 2019
    un super Ken Loach qui une fois encore met en évidence la banlieue anglaise et la dure vie des "petites gens"..
    On s'attache à cette famille qui lutte pour garder la tête hors de l'eau et garder une cohésion familiale
    je recommande vivement
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 169 abonnés 3 967 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 28 mars 2021
    Présenté au Festival de Cannes 2019, “Sorry We Missed You” est un long-métrage du réalisateur déjà palmé Ken Loach. Le drame décrit les dérives du marché du travail à l’heure de l’ubérisation qui remet désormais en cause le statut des salariés. Pour exemple, Loach suit le portrait d’une famille de Newcastle qui rêve de devenir propriétaire. Une opportunité se présente. Ricky vend sa voiture pour acheter une camionnette et devenir chauffeur-livreur indépendant. Son nouveau statut d’auto-entrepreneur n’est pas sans surprise et le film nous plonge dans un engrenage sans fin autour du travailler plus pour vivre un temps décemment et où la notion d’être à son compte devient une illusion. Un portrait poignant et consternant de vérité.
    D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
    Le cinéphile
    Le cinéphile

    590 abonnés 2 705 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 mai 2022
    Drame social tout simplement incroyable de par la maîtrise de son émotion. Ken Loach parvient à offrir un long métrage encore plus juste que Moi, Daniel Blake. Son nouvel opus évite tout pathos, grâce à une sincérité débordante. Claque

    https://www.justfocus.fr/cinema/critique-cinema/critique-sorry-we-missed-you-de-ken-loach-retour-sur-ce-drame-poignant.html
    elriad
    elriad

    380 abonnés 1 784 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 1 juin 2020
    Le jeune homme de 83 ans a toujours été fidèle à ses idées et son cinéma de prédilection, le cinéma social, la dénonciation de l'argent roi, les gens modestes et leur exploitation. L'une de ses forces est de toucher au travers du prisme de l'histoire d'un individu l'universalité d'une catégorie de gens qui ne parviennent pas à finir le mois, qui sont criblés de dettes, se tuent au travail juste pour garder la tête hors de l'eau. Au delà de ses scénarios toujours bouleversants, Ken Loach sait diriger les acteurs de façon toujours naturelle et a l'intelligence de trouver des acteurs qui ne sont pas des têtes d'affiches. Le spectateur ne peut que ressentir de l'empathie, voire même de la culpabilité comme ici où ce livreur de colis mène une vie sordide (qui n'a jamais crisé devant un colis qui a du retard dans la livraison ?...)
    Mais le grand Monsieur aux plus de 40 films, dans un excès de colère sourde dépasse parfois la ligne et en rajoute une couche. Comme c'est dommage. Si les 3/4 du film sont juste parfaits, l'obsession de misérabilisme et même l'histoire des clés du camion viennent alourdir un film pourtant bien écrit, où la difficulté du travail en prise avec les répercussions sur la famille échappaient à tout schématisme.
    Cinememories
    Cinememories

    439 abonnés 1 432 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 octobre 2021
    Dans la même lignée de « Moi, Daniel Blake » et de l’ensemble de sa filmographie depuis les années 60, Ken Loach continue de s’arracher pour rendre hommage aux familles qui souffrent de l’exigence d’un système. Le travail précaire, mêlé à l’ubérisation du travail, de la société de l’économie, met en lumière ce drame qui peut démanteler le plus solide des liens qui existent et pour lesquels nous nous battons chaque jour et à toute heure. Et avec Paul Laverty au scénario, il n’est donc pas étonnant de le voir recoller avec ces thèmes autodestructeurs et des personnages qui naviguent entre les inégalités, tout en encaissant, car il n’y a pas de voix, il n’y a pas d’écoute pour ces marginaux qui piétinent dans l’ombre.

    Ricky Turner (Kris Hitchen), père de famille, définit cette détresse du moment, l’envie de cueillir le fruit mûr et généreux pour ses proches. C’est de cette note d’attention qu’il se heurte à ses propres principes, car sombre rapidement dans une forme de dépendance, nécessaire à sa survie et à ceux qu’il aime. Il s’endette et entre dans un jeu un tantinet mafieux, afin de livrer des commandes à travers un Newcastle gourmand et endormi sur les méandres de ce métier, entièrement à la charge du salarié. Ce contexte posé, le film ne recule plus et ne s’excuse jamais de ce qu’il entreprend. Il est bien évident que les décisions du père a un grand impact sur la vie de famille, à commencer par la polyvalence d’Abby (Debbie Honeywood), à l’instinct maternel et rationnel. Pourtant, elle se détache physiquement de ses enfants, car elle est toujours là à vagabonder de client en client, et la touche de générosité supplémentaire ou mal placée ne suffit pas à ramener un salaire confortable à domicile.

    Nous avons donc à faire à des héros de l'ombre, mais qui se limitent au public familial, car il y a bien deux enfants qu’on laissant s’autogérer et on devine bien la suite. Seb (Rhys Stone) est bien l’adolescent rebelle qui prendra peu à peu conscience de son engagement dans la vie. À travers son regard, on lui donne une dimension métaphorique de son père, qui sacrifie tout au prix de ce qui ne peut se racheter. Quant à la cadette, Liza (Katie Proctor), elle est bienveillante et innocente. Présente pour renforcer les liens fragiles dans le récit, elle apporte également une légèreté dans l’absence des parents ou dans leur fatigue. Cependant, chacun manque ainsi un épisode dans la cellule familiale, qui pose des dilemmes et qui s’enchaîne sans pouvoir les arrêter. De plus, on l’extrapole subtilement à un monde ouvert, car ces voisins sur-engagés sont à l’image d’une société qui manque de communication et qui est rongée par la compétitivité. La vitesse à tout prix et la vitesse a tout pris.

    Et en parlant de vitesse, on parle forcément du temps. Ce temps permet à la famille de se souder, mais permet aussi de la briser en un mouvement. « Sorry We Missed You » est un message fort qui s’adresse à ceux qui se sacrifient et qui s’arrachent pour satisfaire un client, qui n’a pas toujours le regard humaniste sur ces livreurs. On ressent ainsi une certaine colère dans la narration, car on ne cherche pas non plus à s’en extirper. On fonce dans la seule direction qui nous est proposée, sans aller-retour. On part et on ne reviendra jamais complètement. Une part de nous ne parvient pas à s’affranchir de cette tension et cette rage qui devrait encourager et non pas l’inverse. Loach comprend bien ces détails qui marquent sans doute notre époque, mais qui feront également écho, de nombreuses manières, à des situations plus hostiles qu’aura la vie sur notre façon de s’engager.
    Fabien S.
    Fabien S.

    454 abonnés 4 150 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 mai 2022
    Un très bon film dramatique de Ken Loach sur la misère sociale de Newcastle avec de bons acteurs convaincants.
    Hubert Guillaud
    Hubert Guillaud

    117 abonnés 126 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 27 novembre 2019
    Les films de Loach se ressemblent parce qu'ils continuent à nous montrer ce que le capitalisme détruit. Derrière cette terrible incarnation de l'ubérisation, Loach nous montre combien celle-ci va plus loin que l'exploitation qu'on connaissait jusqu'alors, puisqu'elle va jusqu'à faire exploser la solidarité familiale des + pauvres. L'entreprecariat nous conduit à abandonner ce qui nous tenait encore. Terrible !
    PaulGe G
    PaulGe G

    101 abonnés 607 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 novembre 2019
    Ken poursuit son étude de la société d'aujourd'hui au Royaume Uni . il y dénonce le marché "esclavagiste" du travail,. avec des comédiens très talentueux et une mise en scène rigoureuse et vive. nous entrons dans une famille tiraillée entre un travail épuisant et un fils qui ne trouve pas ses marques; il ne tombe pas dans le misérabilisme , il montre les dérives de la vie avec une force bouleversante.
    pfloyd1
    pfloyd1

    100 abonnés 2 026 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 13 mars 2020
    Voilà une histoire dramatique bien ficelée, un drame de la vie quotidienne centré sur ses personnages bien trempés sur fond de misère sociale. Situé en Angleterre, on assiste à la survie d'une famille typique menant au mieux sa barque à flot pour garder son logement et son équilibre. Autant le dire la trame est mollassonne, il n'y a presque pas d'actions mais l'histoire est plaisante et intéressante à suivre car malgré tous les efforts déployés de cette famille, on veut savoir s'ils garderont cet équilibre si important. J'enlève d’emblée 0.5 point pour une fin d'histoire qui se termine en nœud de boudin...
    Charles R
    Charles R

    48 abonnés 424 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 12 novembre 2019
    Il est des réalisateurs dont pour rien au monde on ne saurait rater le moindre film tant ils ont bâti un univers fait d'intelligence et de sensibilité. Ken Loach est de ceux-là et c'est avec plaisir que nous avons découvert son dernier film alors qu'il affiche haut et fier ses 83 ans. Et nulle trace de fléchissement, mais au contraire un dynamisme et un engagement dignes d'un jeune cinéaste. Comme toujours, Ken Loach s'intéresse aux petits, aux écrasés de nos sociétés dites avancées. Mais chez lui nul ronronnement car il sait s'adapter aux transformations qui ne font qu'empirer le contexte social. Les nouvelles technologies qui sont la gloire de nos sociétés contribuent au malheur des plus démunis : telle est la loi de l'ubérisation que dénonce avec force le cinéaste. C'est ici une famille de Newcastle qui va être scrutée dans les moindres détails à la manière naturaliste à laquelle Ken Loach demeure fidèle. Un père qui a mis tous ses espoirs dans son nouveau statut de chauffeur-livreur travaillant pour une plateforme de vente en ligne, va rapidement déchanter lorsqu'il se voit soumis à toutes sortes de pressions : des cadences infernales, des livraisons qui s'effectuent dans les pires conditions, un manager dictatorial... Dans le même temps, sa femme accomplit tant bien que mal son travail d'auxiliaire de vie : elle aussi se trouve confrontée à mille et une difficultés en dépit de la bonne volonté et de l'énergie qu'elle déploie. Enfin, les deux enfants du couple affichent des attitudes fort différentes : si la fille, malgré son jeune âge (11 ans), témoigne d'une belle maturité, le garçon traverse une crise d'adolescence qui le conduit à la délinquance et au renvoi de son lycée. Trop, c'est trop, pourra-t-on dire. Et pourtant c'est un quotidien qui a tout de plausible et qui en tout cas s'impose avec une étonnante vérité. Comme à son accoutumée, Ken Loach sait magistralement diriger des acteurs qui n'ont qu'une faible expérience dans le domaine du cinéma. Et c'est ainsi qu'il parvient à nous les rendre proches et familiers. Rien d'affecté chez lui, mais au contraire une profonde empathie pour ses acteurs qui sont eux-mêmes issus du monde de ceux qui souffrent au quotidien. Ainsi le réalisateur qui s'était pourtant engagé à ne plus rien produire nous livre-t-il sur ses vieux jours une critique amère et sans illusion d'un monde toujours plus déshumanisé. Ken Loach dans toute sa splendeur : on apprécie et on salue son courage exemplaire...
    brunocinoche
    brunocinoche

    69 abonnés 1 072 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 mars 2020
    Depuis les années Thatcher, Ken loach dénonce l' injustice sociale que subit la classe moyenne. Son denier film est dans cette lignée et dénonce les méfaits de l' uberisation de notre société. Récit implacable, mise en scène solide et excellente interprétation, le film de Ken loach atteint son but.
    folyr
    folyr

    27 abonnés 62 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 novembre 2019
    L'incursion dans cette famille qui se démène pour s'en sortir mais se fait laminer par le système, est poignante. On sent la machine à broyer ineluctable, le moindre impondérable qui détraque aussitôt l'organisation précaire qui permet la survie de la famille. Les acteurs sont magnifiques. Un grand Ken Loach dont on ne sort pas indemne.
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top