Mon compte
    1917
    Note moyenne
    4,3
    26871 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur 1917 ?

    1 501 critiques spectateurs

    5
    399 critiques
    4
    565 critiques
    3
    230 critiques
    2
    172 critiques
    1
    75 critiques
    0
    60 critiques
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    legend13
    legend13

    215 abonnés 1 021 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 17 juillet 2020
    Le talent de cinéaste de Sam Mendes n'est plus à prouver et sa filmographie plaide largement en sa faveur. C'est donc avec beaucoup d'attente que je suis allez découvrir sa nouvelle œuvre : "1917". Et bien, son film de guerre est tout simplement monumental. Un récit des plus simple mais porté par une réalisation flamboyante. Plusieurs plans séquences empilés mais le tout parfaitement monté pour qu'on est la sensation d'en voir qu'un seul. Juste génial. Une claque qui emmène les spectateurs aux premieres loges de cette mission à hauts risques. Et franchement, certains passages sont vraiment prenant et même parfois stressant. Le tout emmené par de formidables acteurs. Bref, une réussite totale dans tout les domaines. Un chef d'œuvre, ni plus ni moins.
    andika
    andika

    93 abonnés 320 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 1 février 2020
    1917 de Sam Mendes est une prouesse. Un film qui est filmé presque d’une seule traite, en plan séquence. Le Cut y est utilisé avec parcimonie et on a par conséquent presque une unité de lieu de temps et d'action. Et malgré cette façon de filmer et de raconter l’histoire, il n’y a aucun temps mort.

    On est happé directement par cette mission qui tombe sur ces deux soldats surpris au milieu d’une sieste dans la campagne française durant cette horrible Première Guerre mondiale. Il s’agit tout simplement d’aller délivrer un message en première ligne à des camarades qui vont tomber dans une embuscade allemande s’ils procèdent à l’assaut prévu. Des enjeux très simples, une temporalité très condensée et pourtant, une si grande intensité, un si grand suspens. Le plan séquence permet de vivre littéralement la mission en temps réel. On voit ce que les personnages voient. On ressent ce qu’ils ressentent. Nous n’avons pas d’avance, nous apprenons les informations en même temps qu’eux. Et là où la chose est vraiment grandiose, c’est que en dépit de cette narration particulière, la mise en scène est très méticuleuse. La caméra se pose parfois sur le paysage pour montrer des plans sublimes (notamment lors d’une scène nocturne ahurissante). Et encore mieux, l’intensité est tellement grande qu’arrivé à la fin, l’émotion est d’autant plus forte, pure, directe. On a l’impression d’avoir accompli la mission nous mêmes et on ressort plein de tristesse face à cette guerre qui s’est pourtant terminée il y a plus d’un siècle maintenant.

    Chaque acteur livre une grande performance, et il est plaisant de voir ces grands noms, même pour des rôles qui se résument parfois à des caméos (Colin Firth, Benedict Cumberbatch).
    1917 est une proposition innovante de cinéma où la forme sert le propos de façon très pertinente.
    lhomme-grenouille
    lhomme-grenouille

    3 139 abonnés 3 170 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 15 janvier 2020
    « Encore un film sur la guerre.
    Que va-t-il pouvoir nous raconter qu’il ne l’a pas déjà été ? »
    Voilà une idée qui peut facilement surgir dans les esprits lorsqu’on découvre l’existence de ce nouveau film de Sam Mendes : « 1917 ».
    De 14-18 en passant par 39-45, Viêt-Nam et Corée, Algérie et Irak, tout a finalement presque dit, expliqué et montré.
    Mais justement. C’est peut-être ça toute la force d’un art.
    Au fond l’intérêt n’est pas de savoir ce qu’on raconte, mais plutôt de savoir comment cela nous est raconté.
    Et pour moi qui avait fini par oublier cette maxime pourtant évidente, Sam Mendes est venu m’adresser une piqûre de rappel.
    Que dis-je une piqûre…
    Je devrais plutôt parler d’une véritable bombe à fragmentation.

    Car si « 1917 » est bien évidemment un film de guerre, il est surtout et avant tout un film. J’entends par là qu’il est un vrai film de pur cinéma.
    Kine, c’est le mouvement. Et le cinématographe c’est bien l’art de chercher à écrire le mouvement. Or « 1917 » ce n’est que ça. C’est un film qui n’est qu’un somptueux mouvement, et cela dès la première seconde.

    Bien évidemment, cette philosophie du mouvement, elle est indéniablement impulsée parce qui fait déjà beaucoup parler au sujet de ce film : ses très longs plans-séquences. Et c’est vrai que ce dispositif – surtout quand il est réalisé avec autant de virtuosité comme c’est le cas ici – dispose d’un véritable pouvoir pour capter l’attention. Il participe d’ailleurs grandement à cette impression qu’il a suffi d’une seule impulsion initiale – un ordre donné à deux soldats assoupis – pour que soudainement toute une mécanique se mette en branle sans que jamais elle ne puisse s’arrêter.
    Et c’est vrai, dans « 1917 », jamais cette mécanique ne s’arrête.
    Dès que le film est lancé, il ne s’arrête plus.
    C’est un élan continu qui ne cesse de prendre de l’ampleur.

    Et quand je parlais d’ailleurs de virtuosité, pour moi elle se trouve dans ce talent là : dans cette capacité à maintenir le mouvement sans fatiguer. A rester dans l’action sans lasser.
    Or, toute la problématique qui tourne autour de l’action au cinéma, c’est que celle-ci ne peut prendre d’ampleur que si elle résout des tensions et transforme les enjeux. Une bonne action qui capte l’attention n’est donc pas qu’un simple bougisme mais bien une respiration complexe où il faut savoir enchainer ces différentes phases sans jamais rompre le rythme.
    Et si je précise tout cela c’est parce que, justement, tout le talent de Sam Mendes dans ce « 1917 » a consisté de tout imbriquer ensemble : tension et résolution ; action et récit.
    Un petit peu à la manière d’un « The Revenant » voire d’un « Mad Max : Fury Road », l’action n’empêche pas le récit ni l’inverse. Bien au contraire. Parce qu’au fond, dans ce « 1917 », action et récit ne forment qu’un.

    Parce que l’air de rien, malgré son aspect très tourné vers le « survival », « 1917 » est un film qui raconte beaucoup.
    Il raconte notamment beaucoup de choses sur la guerre et sur les gens qui la font.
    Avancer aux côtés de Blake et Skofield, c’est d’abord quitter les champs de l’Arrière pour découvrir, strate par strate, l’organisation d’une tranchée anglaise. C’est aussi voir du matériel. Voir des conditions de vie. Voir les pratiques du quotidien.
    Les suivre c’est également voir les morts qu’on enterre. Les blessés qu’on soigne. Les ordres qu’on reçoit…

    D’ailleurs, le cadre a beau être en permanence en mouvement, ce dernier n’oublie jamais le pouvoir iconique d’une image bien construite. Cette réalisation est une sorte de ballet qui coulisse sans cesse d’un plan riche de sens à un autre, comme s’il entendait davantage faire vivre des peintures plutôt que simplement traverser un espace à toute vitesse.
    En cela, cette seule narration par l’image est un vrai trésor tant chaque instant exacerbe les sens. Pas un moment n’est à jeter ou semble traiter par-dessus la jambe.
    Chacun à sa singularité et sa force, avec même des passages absolument éblouissants qui, moi, m’ont littéralement scotché à mon fauteuil
    ( spoiler: Je pense notamment à toute cette séquence nocturne à Ecoust, des ruines éclairées aux flairs à cette place du village rongée par les flammes et où l’on croise parfois par malheur quelques spectres allemands semeurs de morts, tout cela m’en a vraiment foutu plein les yeux.
    )

    Mais « 1917 » parle également.
    Et bien évidemment, quand il parle, il raconte aussi.
    Mais là encore, la parole se fait toujours en mouvement.
    Et quand certains se risquent à s’interposer, ils sont très vite écartés.
    Ces mots qu’on entend sont certes des ordres, des consignes, des directives, des objectifs. Mais ils peuvent être aussi des remarques qui viennent graviter tout autour de cela.
    Quand par exemple l’officier des York donne ses indications pour traverser le no man’s land, il évoque des odeurs, des anecdotes, des dangers. Tous ces éléments ne sont que des briques supplémentaires rajoutées à l’édifice narratif. Encore un peu plus de neige qu’amasse cette boule qui dévale cette grande pente.
    Et l’air de rien, en deux heures de temps, « 1917 » va avoir le temps de nous en montrer et de nous en raconter des choses. Lignes anglaises. Lignes allemandes. No man’s land. Fermes abandonnées. Communications détruites. Villages occupés. Civils désœuvrés. Combats au sol. Combats aériens. Combats d’artillerie.
    Et tout ça, donc, dans un seul et unique mouvement…

    Un mouvement qui tient parce toutes les phases sont savamment imbriquées les unes dans les autres. Pendant qu’on résout une tension, on amorce en même temps celle de la phase suivante.
    Un mouvement qui tient aussi parce qu’il ne répète jamais et ne revient à aucun moment sur ses pas. (sauf peut-être à la fin, mais de cela on n’en reparlera un peu plus loin.)
    Et en plus de la variation des lieux c’est aussi en termes de variation de séquences que ce « 1917 » parvient à travailler son enrichissement permanent. Traversées discrètes. Fouilles. Fuites. Traque. Planque. Perdition. Recherche. Confrontation avec l’ennemi. Confrontation avec les siens… Chaque situation a son propre rythme et sa propre tension. Et bien sûr Sam Mendes a poussé l’excellence jusqu’au fait – logique mais tellement peu appliqué de nos jours – de graduer tout cela pour que s’opère un magnifique crescendo.
    Aussi faudra-t-il attendre la toute fin pour assister à une vraie grosse scène de bataille. (Et tant mieux !) Tant mieux parce qu’en attendant Sam Mendes nous a appris à sentir, à voir, à regarder tout cela avec distance, à hauteur d’humains, avant que l’accomplissement final ne s’abatte sur nous.

    Autant vous dire que rien qu’avec tout cela, ce « 1917 » m’avait déjà pleinement conquis, mais en plus il a fallu qu’il fasse ce choix de se conclure ainsi :
    spoiler: Tout s’arrête une fois les missions de Skofield accomplies. Il a empêché un assaut meurtrier sans pour autant empêcher les suivants. Il a réussi à sauver un Blake mais au prix d’un autre. Accablé, mitigé entre le sentiment du devoir accompli et l’impression de profonde inutilité de son action, il retourne, épuisé, au pied du même type d’arbre que celui au pied duquel on l’avait réveillé en tout début de film. Il s’assoit alors face à un champ de fleurs qui rappelle lui aussi beaucoup celui de l’introduction, et alors il médite, le regard perdu dans le vide. Retour au point de départ. Rien n’a changé. Si ce n’est deux choses. La première c’est qu’ils sont désormais deux fois moins au pied de cet arbre. La deuxième c’est que désormais, Skofield veut rentrer chez lui et retrouver les siens. Ecran noir là-dessus.


    Et là, d’un seul coup, j’ai pris conscience d’une chose.
    Au fond ce film ne s’est pas contenté de nous parler d’une journée de la Première guerre mondiale. Son mouvement, en fait, traduit ce qu’a été toute cette guerre en son entier.
    Finalement tout est résumé par les paroles du colonel MacKenzie / Benedict Cumberbatch : spoiler: « Aujourd’hui je reçois un ordre pour me replier. Mais je sais que dans une semaine j’en recevrais un autre pour repartir à l’assaut. »

    Tout s’arrête, mais ce n’est que provisoire. Tout ça reprendra. Sans que ça ait pourtant plus de sens.
    Quel plus beau choix d’ailleurs pour illustrer cela que l’année 1917.
    1917 c’est l’année la plus meurtrière. C’est l’année de l’enlisement et des mutineries.
    C’est l’année où on sait que la victoire se jouera à l’épuisement. Au « last survivor »…

    En cela, pour la richesse qu’il offre sur la Première guerre mondiale, « 1917 » se pose comme un chef d’œuvre. Une pièce unique.
    Et dire qu’au moment d’apprendre la sortie de ce film je marmonnais encore :
    « Encore un film sur la guerre.
    Que va-t-il pouvoir nous raconter qu’il ne l’ait pas déjà été ? »
    Eh bien désormais j’ai ma réponse.
    Il ne m’a rien raconté de nouveau, c’est vrai.
    Mais par contre, dans la manière dont il me l’a raconté, là, pour moi, c’est tout simplement du jamais-vu.
    Comme quoi, au cinéma, il y a toujours moyen d’inventer, de surprendre et d’émouvoir.
    Mais pour cela, encore faut-il savoir maitriser cet art gracieux qu’est celui « d’écrire le mouvement »…

    Mais bon… Après ça ne reste que mon point de vue. Donc si vous n’êtes pas d’accord et que vous voulez qu’on en discute, n’hésitez pas et venez me retrouver sur lhommegrenouille.over-blog.com. Parce que le débat, moi j’aime ça… ;-)
    petitlapinnoir
    petitlapinnoir

    38 abonnés 310 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 18 janvier 2020
    Je n'ai pas adhéré à ce film, que j'ai trouvé personnellement très long et peu enthousiasmant. Je le considère plutôt comme une expérience cinématographique, que l'on peut admettre réussie, sur le plan technique. Sinon, on ne compte pas les multiples invraisemblances (les rapides, le lait, la succession des paysages…), des personnages assez plats, et une histoire somme toute peu convaincante. J'ai adoré la musique, mais comble de malchance, elle ne colle pas du tout au film. Reste parait-il, un grand film sur la première guerre mondiale. Mouais… Moi je conseille vivement de visionner les sentiers de la gloire de Kubrick, un vrai grand film sur le premier conflit mondial.
    Xavier d
    Xavier d

    8 abonnés 215 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 17 janvier 2020
    Époustouflant ! le jeu des acteurs, la réalisation, le montage en 2 (faux) plans séquences, la bande son, l'histoire simple et traitée avec une grande justesse. On pouvait craindre une production hollywoodienne à grand spectacle et pas forcément fine, c'est tout l'inverse, une belle surprise.
    mat niro
    mat niro

    291 abonnés 1 718 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 23 janvier 2020
    Captivant de bout en bout, voilà cette impression que j'ai eue devant ce film de Sam Mendes. Le fait de donner au spectateur l'impression que ce long-métrage est filmé en un seul plan-séquence renforce ce sentiment d'urgence pour aller du point A au point B. George MacKay traverse les scènes de guerre et enchaîne les moments de bravoure avec son équipier pour remplir sa mission à un rythme effréné. C'est formidablement filmé par Sam Mendes qui fait que l'on se retrouve en immersion dans cette journée complétement folle. C'est vraiment un grand film( pas seulement de guerre) avec une musique captivante et des scènes qui resteront à coup sûr dans les annales du cinéma. Un film à la hauteur des attentes et qui ne déçoit pas, chose rare.
    Louis DCiné
    Louis DCiné

    168 abonnés 807 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 février 2020
    L’année 2020 commence fort ! « 1917 » est un film de guerre bluffant ! Ce n’est pas pour son histoire qu’il faut aller le voir mais plutôt pour son visuel et sa façon d’être conçu. En effet, le film a été vendu comme étant un unique plan-séquence. Évidemment, il y a des raccords discrets qui fait qu’il s’agit d’une association de plusieurs plans-séquences mais j’ai vraiment été surpris de voir à quel point la transition est discrète. Au final, le spectateur peut facilement deviner une seule coupure, qui est assumée puisque l’écran devient noir quelques secondes, pour montrer que du temps dans l’histoire a passé. La réalisation de Sam Mendes est d’une précision folle. Dans ce principe, « 1917 » se veut bien plus impressionnant que « Gravity » qui bénéficiait aussi d’un intérêt pour les plans-séquences, mais où les cuts se laissaient plus facilement deviner. Ce choix pour filmer de la part de Mendes est une idée intelligente pour plonger les spectateurs dans un moment de vie de soldats durant la première Guerre Mondiale. On est aux côtés de ces deux jeunes soldats et ce film permet de nous faire rendre compter, de la façon la plus réaliste, les conditions de vie dans l’horreur de la guerre. De plus, le film ne se contente pas de nous faire suivre l’aventure de ces caporaux britanniques qui doivent aller d’un point A à un point B. Il y a en effet des rebondissements bien pensés, des décors variés, des changements de rythme très intéressants. Si je n’étais pas spécialement à fond dans le film dès son début, plus ça avançait, plus j’étais tenu en haleine. J’ai littéralement été scotché sur mon siège à partir du moment où on rentre dans la deuxième moitié, et je ne pense pas que je ressentirai cette impression de sitôt. Il y a un travail énorme derrière « 1917 », si on pense aussi aux figurants, à l’espace représenté par les tranchées… Et tout cela est enveloppé par la bande son de Thomas Newman (qui avait également travaillé sur « Skyfall » et « Spectre »), et quelle bande son ! La musique est ultra importante dans « 1917 » et intensifie clairement les émotions ressenties par les spectateurs. Elle peut très bien rester sous silence pendant un instant, puis devenir épique et très retentissante en quelques secondes. En ce sens, il y a des similitudes avec « Dunkerque » de Nolan dont la bande son alimentait déjà le fait que le film est poignant à souhait. « 1917 » devrait remporter les Oscars de la meilleure réalisation, de la meilleure musique de film ou encore de la meilleure photographie. C’est surtout grâce à son côté technique que le long métrage va nous marquer et j’espère qu’il en sera récompensé. Au-delà de ça, on peut souligner la performance des acteurs George MacKay (« Captain Fantastic ») et Dean-Charles Chapman (« Game of Thrones ») qui me semblent irréprochables et qui signent un grand pas en avant dans une belle carrière. Toujours côté casting, on retrouve des interprètes bien célèbres avec Mark Strong et Benedict Cumberbatch, ce dernier pour mon plus grand plaisir, même si ce n’est pour les voir qu'à peine quelques minutes à l’écran. Pour finir, je ne vois pas quoi dire de négatif sur ce film hormis le fait qu’il y a des comportements qui manquent de logique, que ce soit de la part des personnages principaux ou des soldats allemands. Mais ce n’est qu’un détail et ce n’est pas ce qui va me faire sortir d’un film aussi abouti. Bref, je recommande largement « 1917 » qui est à voir de préférence en salles pour profiter encore davantage de cette ambiance mémorable que procure ce grand film. Un vrai moment de cinéma !
    Adelme d'Otrante
    Adelme d'Otrante

    146 abonnés 1 025 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 31 janvier 2020
    Le film de guerre est un genre riche en chef-d'œuvres depuis de nombreuses années, La Ligne Rouge et évidemment Apocalypse Now font parti de mes films préférés, et la version réalisée par Sam Mendes se hisse sans mal au niveau de ses glorieux prédécesseurs. En se permettant même d'innover en créant une mise en scène totalement immersive qui met le spectateur à la place du troisième homme. Loin d'être un gadget ou une démonstration de force ce fameux (faux) plan séquence unique nous projette au cœur de l'action, de l'horreur et de l'émotion, jamais la guerre n'a été filmée de cette manière, sa laideur nous explose à la figure. Le film est simple dans son déroulement scénaristique, aller d'un point A à un point B en évitant de se faire tuer mais l'expérience vécue est riche et bluffante. Un excellent film de genre, un excellent film tout court.
    Yves G.
    Yves G.

    1 275 abonnés 3 284 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 15 janvier 2020
    Avril 1917. La guerre fait rage. Dans le Pas de Calais, les forces britanniques se sont terrées dans les tranchées face aux forces allemandes.
    Deux soldats britanniques sont mandatés à travers les lignes ennemies pour aller de toute urgence délivrer un message à un bataillon dont l’engagement pourrait lui être fatal.

    Sam Mendes fait fort. Après "American Beauty", "Les Noces rebelles", "Skyfall", le réalisateur britannique signe son film le plus personnel tiré, dit-il des souvenirs distillés par son grand-père paternel, caporal dans l’armée britannique pendant la Première Guerre mondiale.

    Il le fait dans une forme intimidante, qui force le respect : l’unique plan séquence. C’est le Graal des réalisateurs qui répond tout à la fois à un défi technique et scénaristique. Le défi technique, on le conçoit aisément, rendu plus facile à surmonter avec la miniaturisation des caméras. Le défi scénaristique consiste à raconter en temps réel une histoire.

    Les encyclopédies de cinéma listent les plans séquences les plus célèbres : la première scène de "La Soif du mal" de Orson Welles ou de Snake Eyes de Brian de Palma. Les revues de cinéma essaient d’en faire le hit parade, celui des "Fils de l’Homme" d’Alfonso Cuaron étant souvent cité parmi les plus époustouflants. Et puis, évidemment, il y a "La Corde" de Hitchcock, tourné en huis clos donnant l’impression d’un unique plan séquence (en fait, à l’époque, les bobines ne permettaient pas de tourner pendant plus de dix minutes et La Corde est constitué de dix séquences).

    On voit récemment se multiplier, avec plus ou moins de bonheur, ce genre d’exercices. "Victoria" en 2015 suivait son héroïne dans les rues de Berlin. "Utøya, 22 juillet" l’an dernier racontait en temps réel la tuerie d’Utøya en Norvège du point de vue d’une jeune fille pourchassée par Anders Breivik.

    La prouesse technique est en elle-même bluffante. Mais elle serait vaine si elle ne servait pas une cause. L’idée est de nous plonger dans la furie de la guerre, de nous faire sentir jusqu’à l’épuisement l’exténuation de deux soldats confrontés à une tâche titanesque : risquer leur vie, traverser l’enfer, vaincre la peur et la souffrance pour accomplir leur mission.
    Le pari est réussi. On sort de la salle lessivé, après deux heures passées les ongles plantés dans l’accoudoir à retenir son souffle. Comme à la lecture des premières pages du roman de Pierre Lemaître "Au revoir là-haut", on aura vécu organiquement le bruit et la fureur, le sang et la merde, la sueur et les larmes. Chapeau l’artiste.
    Katia L.
    Katia L.

    15 abonnés 38 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 9 janvier 2020
    Vu en avant première à la soirée des passionnés
    Pas terrible des longueurs peu de crédibilité dans le scénario mal constrit
    Les deux acteurs principaux sont moyens
    Niveau Tv
    Ce film ne nous apprend rien sur cette terrible guerre ennuyeux au possible
    Pas bien choisi pour la soirée des passionnés
    Christoblog
    Christoblog

    740 abonnés 1 613 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 19 janvier 2020
    Tout est joli et bien filmé dans 1917.

    Les tranchées semblent être repeintes d'hier, les rats sont bien peignés, les cadavres eux-mêmes veillent à ne pas être trop purulents.

    La caméra virevolte autour des personnages avec beaucoup d'élégance, la palette chromatique de la photographie est très jolie, et les acteurs sont parfaits.

    Le film se laisse donc regarder, un peu comme si on suivait une visite guidée du terrain de guerre avec un guide sympathique, une sorte de Tranchées Tour pour Américains.

    La perfection artistique du film se déploie au détriment de l'émotion (personnellement je n'en ai jamais ressenti) et du sentiment d'immersion. Sur ce dernier point, la première scène de Il faut sauver le soldat Ryan était autrement plus réaliste et frappante.

    Pour tout dire, Sam Mendes se regarde filmer et le spectateur le ressent trop, à mon sens. L'illustration ultime de ce triste constat, c'est la volonté un peu infantile de vouloir réaliser le film en un seul (faux) plan-séquence : une coquetterie qui complique le tournage sans apporter au film un surcroît d'âme.

    Décevant, 1917 ne rend pas compte de l'horreur de la Grande Guerre, mais peut se voir comme une sorte de jeu vidéo (et hop je saute au-dessus du puits de mine, et vlan l'avion s'encastre parfaitement dans la grange, et youpi je saute dans la rivière) particulièrement bien réalisé techniquement.
    samyfromparis
    samyfromparis

    17 abonnés 9 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 17 janvier 2020
    Un vrai chef d'oeuvre, on ressent une tension comme si nous etions sur le terrain avec eux. Une pepite ce film
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 15 janvier 2020
    Très très mitigé par 1917. Évidemment, c’est techniquement incroyable, mais le film a les qualités de ses défauts, car ce plan séquence de 2h va offrir au film des moments assez dingues, mais il va paradoxalement plomber son rythme ce qui va rendre le tout beaucoup trop bancal. C’est un film à Oscar, un film qui va privilégier sa technique à son récit. Le but ici c’est l’immersion, du coup on va suivre des personnages pas très intéressants à des moments ou ça va vraiment s’étirer en longueur inutilement (d’où le problème du plan séquence). C’est un film que beaucoup vont adorer, et c’est un film à vivre en salle il y a aucun doute là dessus, mais personnellement dans un même style j’ai préféré Dunkerque de Nolan, on l’immersion et la tension se font plus ressentir à travers ce sentiment d’urgence dû à son montage effréné justement. Donc je le redis quand même, il a des moments assez impressionnants, mais là prouesse, aussi impressionnante soit-elle, ne m’a pas emballée plus que ça.
    Jonathan J.
    Jonathan J.

    32 abonnés 186 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 16 janvier 2020
    Le film surcoté de ce début d'année 2020.

    Et ce n'est pas faute d'aimer Sam Mendes, son DP et Newman en compositeurs, ici réunis.

    Le problème c'est qu'on a plus affaire ici à une "prouesse" technique.
    Et encore, pour moi ce n'est clairement pas un plan séquence, on voit clairement -et cela malgré l'usage d'effets numériques- des plans de coupe voir de légers changements de caméra.

    Mais surtout, le film est vide : s'il reprend la trame de base de il faut sauver le soldat Ryan, il en est loin au niveau de la substance, notamment là où le soldat Ryan gagnait à suivre une compagnie et donc des personnages différents, on a l'endroit ici à deux caporaux, quasiment interchangeables.

    Sans parler de leurs choix douteux en situation de combats (oh un uniforme allemand, si j'attendais qu'il me tire dessus pour courir -heureusement ils ne seraient pas capables d'avoir un éléphant dans un couloir-).

    Bref un film plutôt joli avec une belle bande son, mais une coquille vide.

    Clairement Mendes n'est pas fait pour des scénarios originaux
    MisterSly
    MisterSly

    30 abonnés 35 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 21 janvier 2020
    Sincèrement je n'y est pas cru une seconde à cause des acteurs et du non réalisme de certaines scènes.
    J'ai senti tout le long la volonté de faire comme un The Revenant en sauce film de guerre, mais très loin du niveau attendu. Il manque énormément d'émotion et de scènes fortes au film. Quelle déception apres autant d'éloges et de nominations... Il ne les mérite pas.
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top