Avis : Requiem for a Dream - Page 7

Requiem for a dream fait partie de ces films qui marquent le spectateur. Sur un sujet difficile, le réalisateur nous montre quatre personnages brillamment interprétés par quatre acteurs au sommet. Le film est visuellement superbe, la bande originale (et je ne parle pas que du thème principal) est excellente. Le final est d'une force incroyable, ou l'on voit sombrer le destin de nos quatre protagonistes, sur la magnifique musique de Clint Mansell. Un film poignant et bien que dramatiquement très fort, à la fin on ne pleure pas, on prend une claque et on se dit : quel film.

Jamais un film ne m'aura plus choqué que Requiem For A Dream. Brutal, violent, magnifique et lyrique, ce film est un pure chef-d'oeuvre. Descente aux enfers, chorale d'une noirceur absolue ; drogue, solitude, rêve et illusion, tous ces thèmes se retrouvent dans ce film, jusqu'à exploser d'horreur dans un quart d'heure final absolument atroce. Des acteurs fantastiques, une réalisation coup de poing, une musique inoubliable, des situations choquantes (le métro, le médecin,...) tout ça pour dépeindre l'horreur de la drogue, et surtout la solitude, le mal être d'une société idéalisée et individualiste. Le plus beau film que j'ai vu. Le duo Aronofsky/Mansell fait des eclats ; un film atemporel et grande oeuvre culte et sublime. A VOIR ABSOLUMENT.

Ce film est un chef-d'oeuvre réalisé par un merveilleux réalisateur qui sais très bien filmé la folie,il y a aussi ses accélération habillement utilisé.Des acteurs tous impresionnants et une B.O merveilleuse qui provoque une tension chez le spectateur,ce film montre qu'une pilule ou une seringue peut vous ruiner la vie à cause de cette dépendance,on fait des choix immorals pour un sac de poudre.Et le duel entre la Sara et le frigo est formidable.

Aranofsky signe un trip halluciné qui à la longue fini par étourdir.
On sort de la salle sonné mais plutôt sous le charme.

Un film choc qu'il faut voir au moins une fois. La descente aux enfers de 4 junkies filmé non sans style par un Arronofski très en forme. Les acteurs y sont pour beaucoup !

Obligé de mettre 5 étoiles à ce film, tant il est puissant, innovant et maitrisé. Que ce soit sur le fond comme sur la forme, "Requiem for a Dream" vous envahira de sa glauque et critique histoire, telle une drogue. Sans vraiment pouvoir être comparé à "Trainspotting", cette sublime et profonde œuvre de Darren Aronofsky nous offre l'ultime film de junky. Une dépravation progressive accompagne la vie terne et désespérée de personnages isolés dans leurs rêves, ambitions gâchées, remords, peurs et nostalgie. Tous condamnés par une addiction, légale ou non (drogues mais aussi télé, médicaments, sexe), cette débauche poignante mais réaliste émeut dès les premiers instants, et ce jusqu'au final, point culminant d'un mal incurable, gangrène terrifiante. D'un point de vue technique, tous les éléments tendent à accentuer l'effet hypnotique, irréelle, et nocif de ces mortelles addictions. Les caméra profitent d'effets hyper-stylisés, déformant le temps à travers des ralentis et accélérations géniaux. Les plans sont ingénieusement pensés, le travail sur le montage est grandiose et la célèbre et stressante musique se marie parfaitement à l'ambiance douloureuse et hallucinée de ce chef d’œuvre. Les interprétations sont parfaites, les interprètent sont tellement crédibles qu'ils semblent vivre simultanément les déchéances désespérées de leurs protagonistes. Leur lente et psychologiquement forte et instable agonie est aussi puissante qu'un coup de couteau en plein cœur ; Le final laisse place aux larmes, à d’inéluctable repliement sur soi, profonde et éternelle solitude, perdition. Subjectivement très critique, ce sordide rêve de Darren Aronofsky va être dur à oublier tant il est prenant, crédible et singulier. "Requiem for a Dream", un film dérangeant, impressionnant, poétique et brutal ... Culte !

Le film coup de poing par excellence, ou l’enfer des drogues vu par un œil virtuose et sans concessions. Une déflagration d’une puissance inouïe, qui laisse physiquement sur le carreau. L'histoire est celle de Harry Goldfarb qui est un junkie. Il passe ses journées en compagnie de sa petite amie Marion et son copain Tyrone. Ensemble, ils s’inventent un paradis artificiel. En quête d’une vie meilleure, le trio est entraîné dans une spirale infernale qui les enfonce toujours un peu plus dans l’angoisse et le désespoir. La mère d’Harry, Sara, souffre d’une autre forme d’addiction, la télévision. Juive, fantasque et veuve depuis des années, elle vit seule à Coney Island et nourrit dans le secret l’espoir de participer un jour à son émission préférée. Afin de satisfaire aux canons esthétiques de la télévision, elle s’astreint à un régime draconien. Un jour, elle le sait, elle passera de l’autre côté de l’écran. "Requiem for a dream" est typiquement ce genre de film qui laisse des traces indélébiles, ce genre de choc cinématographique dont on se souvient des années après sa vision, pour de bonnes ou de mauvaises raisons. Quiconque a vu "Requiem for a dream" a toujours en tête ses images percutantes, sa longue descente aux enfers finale, sa musique sublime signée Clint Mansell, dont les cuivres obsédants donnent au film une envergure hors du commun. Après un premier long-métrage très plébiscité ("Pi"), le jeune Darren Aronofsky confirme son aptitude à se saisir de sujets extrêmes, qu’il traite sans concession aucune. Il montre méticuleusement, avec un soin du détail glaçant (quotidien miséreux, décor crapoteux d’un quartier de Brooklyn, solitude qui transperce à chaque seconde, plaies qui déchirent la chair), comment toute forme de dépendance détruit l’individu. Le parcours des quatre laissés-pour-compte du film est d’autant plus poignant qu’Aronofsky lui donne une dimension tragique : rien, semble-t-il, ne peut les détourner de l’issue fatale qui les attend, pas même les rêves, pas même l’amour filial ou passionnel qui anime pourtant Harry, Marion et Sara Goldfarb. Dès l’instant où l’aiguillon de la dépendance se fait sentir, chacun est plongé dans une spirale destructrice foudroyante, une sorte de voyage au bout d’eux-mêmes qui les conduira aux pires tortures (prison, gangrène du corps, folie dévorante) ou aux pires extrémités (Marion se vendant de la manière la plus honteuse possible pour obtenir une simple dose). Le film tend quelques perches d’espoir dérisoires à ses personnages, qu’il balaie aussitôt d’un revers de destin, avec violence, et le titre du film, magnifique, acquiert toute son ampleur. Darren Aronofsky est assez ambitieux pour ne pas s’attacher à un seul exemple de drogue, dans sa conception et sa représentation les plus facilement repoussantes (l’héroïne, les piqûres) : le cinéaste aborde le sujet dans son entier. Ainsi, il est autant question de la came que s’injecte Harry que des comprimés qu’avale sa mère pour maigrir, en passant par la bouffe, les programmes télé ou le sexe. Le réalisateur installe un malaise diffus et pernicieux, tandis que percent çà et là quelques éclairs d’humanité qui donnent au film une sincérité, une vérité qui vont bien au-delà de l’exercice de style (telle cette poignante confession de Sara Goldfarb, consciente de sa solitude). A ce titre, il faut saluer le jeu des acteurs, notamment celui de Jennifer Connelly, tout en retenue, et surtout celui d’Ellen Burstyn, proprement habitée. Mais là où Aronofsky frappe fort, c’est par sa manière de traiter visuellement son sujet. La redoutable maîtrise technique dont il fait preuve se double d’une intelligence remarquable, qui le conduit à adapter le roman d’Hubert Selby Jr (qui collabora au scénario) avec un maximum d’effets modernes et radicaux, issus du vidéo clip : montage parallèle, split screen, succession d’images quasi subliminales, longues plages hypnotiques, plans en accéléré... Tous ces choix stylistiques, qui pourraient être identifiés à un style tape-à-l’œil vaguement nauséeux en d’autres contextes, sont ici retournés pour provoquer un véritable choc sensoriel et visuel, et trouvent une vraie puissance d’expression. A ce titre, "Requiem for a dream" se termine sur un pur morceau de bravoure d’une bonne demi-heure éprouvant pour les nerfs, un long moment de cauchemar où les personnages (et les spectateurs) sont plongés la tête la première dans un grand bain de sang, de sueur et de folie. Ce final impressionnant multiplie les sensations fortes et fonctionne comme une expérience traumatique dont on a du mal à se relever, dont on ressort épuisé, vidé... Vivant, en somme. Un film dramatique franchement magistral

Le monde de la drogue, du désespoir, de la solitude, de l'envie, bref tout ce qui détruit un homme est présent dans ce film est c'est magnifiquement rendu. Darren Aronofsky nous pond un film poignant qui mettra une grande claque à sa carrière. Chacun trouve sa drogue dans différentes addictions pour arriver au chemin de non-retour. La bande originale est somptueuse est en parfaite harmonie avec le sujet, les acteurs sont époustouflants de réalisme, l'angoisse est permanente, et la façon de filmer nous plonge encore plus dans cet univers laissant une sensation de mal-être chez chacun. Un film grandiose que tous cinéphiles a forcément vu...si ça n'est pas le cas, courrez-y rapidement.

Un film à voir, un peu glauque, mais montre au travers de 4 personnages, la descente aux enfers de drogués et les issues possibles. Vraiment un bon film.

Ce film est une véritable atrocité du genre !
Une musique d'ambiance de psycho, la plongée dans la drogue sous forme d'impuissance. On croit s'en sortir, mais non ! Drogue de la télé, drogue de la seringue, drogue du sexe... On se sent mal, on a une envie de vomir, mais quel chef d'oeuvre de réalisation ! Le meilleur film anti-drogue que je connaisse. Film culte ! (D'ailleurs la musique originale a été remixé pour le Seigneur des Anneaux !) Une pure merveille empoisonnée de réalité !

Je ne pensais pas avoir besoin de tant de temps pour noter ce chef-d'oeuvre du cinéma, peut-être le temps nécessaire pour se remettre d'un choc pareil.
Aronofsky explore les effets, que dis-je, la déchéance de la drogue. Comment trois amis junkies arrivent à faire plonger la mère de l'un d'eux et récupèrent tout ce qu'ils peuvent pour se réapprovisionner.
Un film des plus étranges, notamment la mère devenue accro aux amphèts, dominée par son imagination et qui finit au plus bas. Quant aux trois autres, séparés petit à petit pour finir chacun leur route dans le désespoir total et les pires endroits qui soient. De simples drogués, ils sont devenus pauvres et sauvent leur peau comme ils peuvent, et au final, on a l'impression de s'être fait vidé la tête et de ne plus jamais connaitre une sensation pareille.
Il ne nous reste qu'un bout de cerveau pour réfléchir à tout ca, et la plus belle musique de l'histoire du cinéma pour se consoler... Darren Aronofsky, à travers cet oeil, nous offre une véritable lobotomie.

Requiem for a dream, véritable choc culturel dévoilant les VRAIS vices de la drogue et de ses composantes, tournée comme un documentaire choquant , dramatique et psychologique.
Darren Aronofsky maitrise son sujet et ça s'en ressent à travers le développement et le devenir des personnages. Ce film est d'ailleurs découpé en 2 scénarios juxtaposés l'un à côté de l'autre, relié au travers du même thème, d'un côté Madame Sarah Goldfarb mère de Harry qui à la suite d'une blague téléphonique croit qu'elle va participer à un jeu, se trouvant trop grosse et déterminée à maigrir, elle prend un traitement pour maigrir qui se révèle être des amphétamines, devenant rapidement en manque et de l'autre côté son fils Harry, sa copine et son ami. Tout trois veulent avec de la drogue, la revendre à double tarif pour ainsi pouvoir créer un commerce et avoir la "belle vie", cependant les choses ne se passent pas comme prévu. Le scénario de la mère est intelligent et assez évocateur de l'effet de la drogue et du manque devenu inconsciemment un gros problème, un danger comparé à l'autre scénario du fils moins percutant, au final le résultat est là, choquant mais son histoire prend bien du temps à démarrer comme ce film, chose toutefois selon moi, nécessaire pour souligner le changement de vie de ces différents protagonistes. Au bout de 30 minutes j'étais bien partit pour mettre une mauvaise note, trouvant ce film vain, mais Darren Aronovsky ma toutefois convaincu du résultat et de la convaincante "transformation" de ses personnages, du ryhtme du film montant crescendo accompagné d'une très bonne bande sonore et d'une façon de filmer inédite et diablement efficace, comme quoi il ne fut jamais juger un film avant d'avoir vu la fin ! De plus, les acteurs jouent très bien et restent correctement crédibles.
Selon-moi il existe 4 échappatoires face à la drogue, la prostitution et donc devenir junky, la morgue, l'hôpital ou la prison, parmi eux, 3 sont exploités par ce film, après le visionnage de ce film, vous réfléchirez à deux fois avant de consommer de la drogue !

J'ai enfin eu l'occasion de voir ce film que tout le monde dit "chef d'oeuvre, choquant comme pas possible, scénario de fou, acteurs de fou". Ben moi je me suis un peu ennuyé quand même! Je comprend pas trop tout ce bordel qu'on fait autour de ce film, ce n'est pas un chef d’œuvre pour moi, loin de là. Je ne retiens que l'interprétation d'Ellen Burstyn et le thème principal de Clint Mansell (par ailleurs la musique, excepté ce thème, n'est vraiment pas terrible). Les autres acteurs sont bons mais ne font rien d'exceptionnelle. Ça ne m'a pas choqué, ça ne m'a pas captivé, j'ai préféré Trainspotting.
Je passe peut-être à côté de quelque chose mais, c'est mon ressenti. Je ne le regarderai pas une deuxième fois en sachant que je vais m'enmerder.

Jamais je ne comprendrais le succès de ce film qui est mal foutus, des acteurs mauvais, un film qui se veut choquant mais qui est juste dégueulasse et inutile. Requiem for a dream raconte l'histoire de 4 personnages et de leur descente aux enfers à cause de la drogue, Harry, Marion et Tyrone sont 3 jeune drogués en quête d'une vie meilleure mais malheureusement pour eux, leur addiction à la drogue les empêche de vivre normalement tandis que la mère de Harry a reçu une invitation pour participer à son émission préférée et essaye de perdre du poids pour rentré dans sa robe rouge à l'occasion, et pour faire ça vite elle se met à prendre énormément de médicaments et va sombré elle-même dans l'addiction. Voilà, le scénario pète pas des briques, les plans trop répétés sont lassant, le film en lui-même est affligeant de nullité, après re-visionnage mon avis n'a absolument pas changé, bref à voir peut-être une fois pour l’expérience mais à oublié et vite !

Comment résumer ce film avec une image... Asseyez-vous, et demandez à quelqu'un de gueuler "La drogue c'est de la merde" dans un mégaphone à 30 centimètres de vous pendant deux heures, et regardez des vieilles photos de torture en même temps. Voilà, c'est comme si vous aviez vu ce film. Je suis pas en train de faire l'apologie de la drogue (on sait tous que la drogue... C'EST PAS BIEN !!!) mais au bout d'un moment, un manque de finesse pareil ça devient plus qu'insupportable.