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Vador Mir
223 abonnés
707 critiques
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4,0
Publiée le 6 avril 2020
Une ambiance "Woody Allen" géniale pour ce film original au scénario lunaire. Yval Attal et Charlotte Gainsbourg sont excellents. Les dialogues sont cyniques et truculents. Très amusant.
un film qui ne fait pas toujours dans la finesse ( voir les scènes répétitives avec stupide manifestant avec trop d ' empressement son " amitié " ! ) , le film est un festival de Yvan Attal , il est dans toutes les scènes et se montre excellent ( on n ' est jamais mieux servi que par soi-même !! ) , sinon , il faut remarquer la qualité des dialogues ou des monologues de Yvan Attal , on rit quelquefois et on ne s' ennuie pas , en fin de compte , un bon film !
Ce film n’échappe pas aux clichés de l’écrivain has been dans une grande maison au bord de la mer, face à la page blanche et à sa famille constituée de 4 enfants jeunes adultes têtes à claques et une femme alcoolique sous prozac. Malgré cela, l’ensemble est fin, parfois chaleureux et drôle, Charlotte Gainsbourg est touchante et vraie.
Le couple Attal-Gainsbourg archi connu dans le cinéma, ne suffit pas dans sa propre réalisation à hisser le niveau du film, un peu long, un peu mou. Beaucoup de gros plans - et pas toujours heureux autour d'un scénario banal - 4 enfants et l'usure du couple.... bref, on attend soit de l'humour - ici pas !, soit de l'originalité : très peu, à part "la chaussure au téléphone", il reste du psychodrame, et aussi de belles photos rares de la maison au bord de mer. Et le chien me direz vous? Ouais ..... bof, n'apporte pas grand chose (suis plutôt katz en fait). Les grossièretés n'ajoutent rien..... Assez déçu !! **
Malgré quelques longueurs, j'ai adoré la tonalité et l'humour du film. Yvan Attal s'approprie avec bonheur l'univers de John Fante, et signe un film très drôle, très généreux, impudique et un peu cynique, dans la droite lignée de "Ma femme est une actrice" et "Ils vécurent heureux et eurent beaucoup d'enfants".
Yvan Attal adapte John Fante dans un film qu’il ne parvient hélas pas à sauver du naufrage total. Ici tout prend l’eau, rien ne fonctionne. La mise en scène est absente, les acteurs sont mal dirigés – on ne croit pas une seule seconde en cette famille factice au possible – les dialogues sont en décalage complets avec les images et le scénario est un embrouillamini complet. Sans le dire, sans l’assumer, le réalisateur semble nous proposer une thérapie de sa propre famille sur grand écran, se dont on se fout éperdument, même si subsiste l’idée assez belle que l’amour peut être plus fort que mille crises de couple. Pas drôle, pas émouvant, pas cohérent, trop long, Mon chien Stupide nous procure la seule et unique satisfaction lorsque le générique de fin s’affiche à l’écran.
Quel beau mâtin! Le chien, un Mâtin de Naples, est la seule chose dans ce film qui vaille la peine d'être vue. Le scénario: un épisode de la vie d'une famille riche, vulgaire, avec des enfants encore plus mal éduqués que leurs parents, est dépourvu d'intérêt. Les acteurs (Attal, Gainsbourg..) sont à leur minimum, c'est à dire très très bas. Le chien est la seule créature authentique, sincère et digne d'être vue dans ce naufrage de film. Si vous aimez les films à chien (ils valent mieux que les films à message), je vous recommande "Didier". "Stupide, désolé, ils ne te méritent pas!"
« Le couple en crise » inspire décidément le cinéma français en cette fin 2019. Après « La belle époque » de Nicolas Bedos, vaudeville lourdingue engoncé dans une nostalgie de pacotille, « Chambre 212 » de Christophhe Honoré, fable romantique échevelée sur la valse des regrets et l’usure du temps qui passe, Yvan Attal réalise à son tour une chronique conjugale aussi tendre que cynique. « Mon chien Stupide » c’est l’histoire d’Henri donc (Yvan Attal acteur), ancien écrivain à succès en mal d’inspiration et en pleine crise existentielle. Quinquagénaire désabusé un peu déprimé, père et mari aigri (on pense un peu à Jean-Pierre Bacri...), il recueille un soir un énorme chien, qui va débouler dans sa vie et sa famille comme dans un jeu de quilles pour mieux dévoiler avec humour, ironie et désenchantement ses états d’âmes sur la carrière qu’il aurait du avoir sans une femme, un foyer et 4 enfants.... Ambition personnelle, vie conjugale, paternité sont-ils inconciliables ? Si le rythme s’essouffle un peu parfois, le ton demeure toujours grinçant, drôle et touchant à la fois. Et le couple Attal – Gainsbourg, les dialogues très bien écrits, portent cette introspection mélancolique et acerbe sur la perte des idéaux, la fatalité du temps qui passe, la résilience des sentiments avec jubilation et une autodérision non feinte.
L'écrivain has been, la belle maison en bord de mer, la femme qui avale son prozac avec un verre de Tariquet, l'amour qui n'existe plus, le sexe non plus, la crise de la cinquantaine et la dépression qui va avec, il ne manque plus que la Porsche...ah ben non elle est là. On se croirait dans un pastiche caricatural du cinéma français et de son nombrilisme. Le film se sauve juste par le regard peu conventionnel porté sur les enfants, accusés d'être à l'origine de tous les maux. Voilà un film qui ne donne pas envie de lire le livre dont il est une adaptation.
J'hésite entre 3,5 et 4 car je trouve le cadrage vraiment bien, j'ai bien ri mais la partie avant la conclusion trop longue car il y a un super rythme au début puis c'est le calme -voir la morne plaine - après la tempête et même si c'est évidemment lié à la dramaturgie, c'est trop appuyé .Pour moi, tous les personnages sont attachants et sont très bien interprétés. Alors bravo Monsieur Attal pour filmer votre famille avec autant d'amour, quelle famille d'acteurs! vous faîtes plaisir à voir.
Fan d'Yvan Attal et de Charlotte Gainsbourg, j y suis allé les yeux fermés. J avoue sur la première demi heure ne pas savoir où le film souhaitais aller. Puis tout se met en place , on arrive facilement à s'identifier a ce personnage, a ce couple. A poser cette question et si ma vie n avait pas été ainsi et à rêver autre chose mais pour finalement se rendre compte que ce que l on a construit est bien plus fort et incroyable que ce que l on pourrait y croire. Le lien entre les deux acteurs principaux est très fort à l écran forcément et j ai bcp aimé la retranscription des relations fraternels, ce positionnement de chacun dans la fratrie avec leur personnalité propre et la complexité en tant que parent de gérer ça. De s apercevoir que malgré tout ce que l on met en place pour subvenir au besoin de notre famille on fait des erreurs qui peuvent tellement impacter nos enfants. J ai adoré ce détail qui semble faire basculer le destin de cet famille voué à l échec qui fait tout éclater pour mieux se reconstruire. Le chien Stupide.
Depuis ses débuts de réalisateur avec Ma femme est une actrice, Yvan Attal n'a quasiment jamais cessé de côtoyer les rives de l'autofiction interrogeant sa vie de couple, sa judéité, son statut d'artiste ... Même sous couvert d'adaptation de John Fante, Mon chien Stupide poursuit dans cette veine personnelle en évoquant cette fois le quotidien familial et la paternité. Le film assume son caractère noir et caustique même si le cynisme est largement teinté de tendresse d'abord puis de mélancolie. Le sens de la provocation se retrouve dans des dialogues enlevés qui ne font pas précisément dans la dentelle. Reste que ce portrait d'un héros autocentré finit par déteindre sur le film dont on voit peu de contrepoints, les différents membres de la famille de cet écrivain en panne existant peu hors de son regard. Quant à Stupide, le chien exprime sans tabous ni limites une sorte d'idéal auquel notre homme aurait aimé parvenir s'il ne conservait pas quelques parcelles d'humanité. Les intentions sont là mais Mon chien Stupide, avec son rythme inégal, sa mise en scène impersonnelle et un scénario qui finit par se mordre la queue est loin d'atteindre les hauteurs escomptés. On y détecte ce qui au fond ressort de la plupart des longs-métrages d'Attal : une sorte de paresse narrative qui empêche de les considérer comme totalement aboutis. Mon chien Stupide aboie mais ne mord pas. En revanche, rien à redire sur la direction d'acteurs, le comédien-réalisateur est convaincant et Charlotte Gainsbourg, parfaite, comme toujours.
Ni l'affiche ni le titre du film ne m'inspiraient confiance. Et puis la filmographie de Yvan Attal réalisateur ne possède pas que des chefs d’œuvres, loin de là. Mais Charlotte et de bons retours...Le chien (bien qu'hilarant) n'est finalement qu'un prétexte pour nous brosser le portrait drôle et touchant d'un homme en pleine crise de la cinquantaine. N'ayant pas d'enfants je ne peux me prononcer sur certains sentiments mais sur d'autres, pour avoir l'âge du personnage, s'est criant de vérité. Je n'ai pas lu le livre dont c'est adapté, mais le scénario (qui puise aussi dans l’histoire du couple à la ville) est assez délicieux, de dialogues pertinents en situations cocasses, tout en étant plutôt politiquement incorrecte (mais volontairement moins que le roman). On a connu le duo sans doute meilleur dans d'autres rôles mais l'interprétation (de l'ensemble de la distribution) est agréable. Le tout nous donne une comédie sur le temps qui passe, la famille, le couple et l'amour, noire, cynique, grinçante mais réjouissante. L'une des meilleures de l'année. Et le meilleur film, pour moi, du réalisateur à ce jour. Savoureux.