Avis : Lune de Miel - Page 2

Jolie promenade mémorielle, qui nous emmène au-delà des idées préconçues sur l'antisémitisme prégnant en Pologne, que l'on pressent plus que l'on constate. L'horreur de la Shoah est là en arrière-plan. L'excursion sera l'occasion d'une transmission imprévue entre mère et fille. L'humour est là, l'être juif également et s'incarne différemment chez l'homme et la femme de ce jeune couple. Un film, qui nous parle avec légèreté, mais sans nous épargner de ce qui a eu lieu, de ce que l'impensable est advenu. Le travail de mémoire est toujours nécessaire pour ne pas écouter ceux qui nieraient tant ce qui a eu lieu est incroyable.

Cette comédie douce amère m'a énormément plu.
Cette femme trentenaire mariée et qui a un bébé, part avec son mari sur les traces de leurs origines respectives en Pologne.
Notamment, elle souhaite ardemment en savoir plus sur sa grand-mère maternelle et ce voyage va remuer beaucoup de choses en elle.
Ce film est rafraîchissant, très sympathique, d'une grande justesse.
Aussi, on rit et on pleure à la fois.
J'ai eu un grand coup de coeur pour ce film et je tenais à le signaler.

Jeudi 13 juin 2019 : à travers cette comédie, avec un mélange de sourire et de larmes, Elise Otzenberger nous invite à un voyage initiatique vers nos origines pour mieux apprécier le moment présent.

Insupportable, l'héroïne passe son temps à hurler son hystérie, contre sa mère, contre son mari, contre un serveur, contre tout et n'importe quoi ... On passe complètement à côté de l'émotion que l'on devrait légitimement ressentir en regardant les personnages en pèlerinage dans le pays qui a martyrisé leurs familles aller en quête de leur passé de leur communauté mais elle est tellement ridicule et odieuse qu'on espère tout du long que son mari va l'abandonner sur le bord d'une route !
Au bout de 50 minutes de film on a une furieuse envie d'arrêter de regarder ce film ridicule. Ce qu'on y voit de la Pologne est évidemment moche et médiocre comme pour surajouter à la pénibilité de ce voyage qui se voulait initiatique et qui est plutôt urtiquant.
Ce film est à fuir.

Lune de miel est une comédie très réussie : un couple décide de partir en voyage de noce , en Pologne sur les traces de leur famille juive ...
Sur un tel pitch, la metteur en scène réussi à nous faire rire et pleurer
Une totale réussite

Film nombriliste, qui se complaît à décrire une parisienne à la recherche du passé familial, et qui entraîne tout le monde dans son délire. "Ma grand-mère a souffert, je porte sa souffrance, j'ai des origines polonaises...". Film victimaire pour névrosés, bien installé dans notre époque d'âmes égarées.

Comment, à partir d’une très bonne idée et avec d’excellents comédiens, peut-on autant se planter ? Loin de la légèreté et de la douce amertume de l’humour juif, le scénario lourdingue ne nous épargne aucune caricature - de l’alcoolisme polonais à la mère juive abusive - et hésite constamment entre rappels grandiloquents sur la Shoah et scatologie. A trop vouloir réunir émotion et drôlerie, drame et comédie, la jeune réalisatrice s’est perdue, oubliant au passage de diriger des acteurs talentueux - comment aussi mal utiliser Judith Chemla au risque de la ridiculiser ? - dans une succession de scènes hystériques ou/et ridicules.

Grosse déception, la bande annonce m’avait intrigué cependant il faut l’avouer je n’ai décelé aucune émotion dans ce film, pas de rire pas de larme je n’ai rien ressenti, histoire sans intérêt pourtant quel dommage sur un sujet historien aussi important !
Ne perdez pas votre temps,

Bienvenue à Cracovie où Judith Chemla retrouve la polonaise qui est en elle! On n'a comparè l'humour de ce film fantaisiste à celui de Woody Allen! C'est sans doute exagèrè (quoi qu'on voit bien Woody faire une trêve sur le cochon) pour ce voyage à la recherche de ses origines, fût-il pleine de dècouvertes et de surprises! Chemla et Arthur Igual vont donc sur les traces de leurs familles inconnues, exterminèes parce qu'elles ètaient juives! Les tribulations de ce jeune couple mariè en terre polonaise, pris dans la tourmente du passè, sont amusantes à suivre quand la rèalisatrice ne s'attarde pas sur les viandes interdites, sur les français qui ne savent boire de vodka ou sur la psychose familiale! Andrè Wilms et Brigitte Roüan, qui ont failli être en retard, rèpondent prèsents en parents / beaux parents! Attractif pèlerinage à deux heures d'avion de Paris entre lieux de mèmoire de la Shoah et commèmoration! Pas si mal...

Un film peu distribué et qui par conséquent échappera largement au grand public. Dommage, même si le plaisir du cinéphile qui aura un peu cherché n’en sera que plus grand. Fil conducteur de cette histoire, un lourd passé familial lié aux heures les plus sombres de l’Histoire dont le personnage principal (Judith Chemla) a été (trop) préservée par sa famille. Une Judith Chemla sous les traits d’une jeune femme, bobo, extravertie, exaltée souvent, limite hystérique. Un vrai rôle de composition. Le spectateur va la suivre dans son cheminement sur les terres Polonaises où elle a entraîné son mari (aimant vraiment malgré un caractère tout opposé). C’est lui qui est censé venir participer à une cérémonie commémorative. Mais c’est elle qui est en recherche. Un sujet grave pour lequel le message profond passe bien que traité sous l’angle de la comédie avec quelques scènes quelques peu acerbes (disons plutôt : amenant à se questionner) et cocasses.

Elise Otzenberger nous fait partager un peu de son intimité et, même si le travail est parfois plus que maladroit, il est difficile de rester insensible au cheminement vers ses racines maternelles dans une Pologne on ne peut plus persécutée, tyrannisée, tourmentée... traumatisée...
Que l'on soit polonais, ou non, juif, ou non, on est tous concernés par cette quête de vérité sur nos origines dont on parle rarement au sein des familles.
J'ai beaucoup aimé ce film même si, encore une fois, tout n'est pas parfait. J'ai été particulièrement touchée par la réconciliation d'Anna (Judith Chelmla) et sa mère (Brigitte Rouan) réunies dans cette même quête dont le secret ruinait leur relation.
Je n'ai pas bien compris les crises d'hystérie très excessives d'Anna et le choix de la musique israélienne qui n'a rien à faire dans le contexte.
Elise Otzenberger n'aimerait-elle pas le klezmer polonais ?
C'est vraiment très dommage et j'ai enlevé une étoile et demie pour ce que je considère comme une faute grave de part le sujet du film qui est quand même la quête des origines... juives polonaises... grrrrrrr
Niech żyje Evelyn Askolovitch !!

Quel dommage d’être passé à coté d’un tel sujet, car ce pèlerinage dans le pays qui a martyrisé les parents respectifs de ce couple juif, en quête du passé familial et communautaire aurait pu générer une émotion profonde. Il n’en est rien, il ne se passe pas grand-chose, le scénario ne traduit même pas un vrai devoir de mémoire autour de la Shoah, sauf au travers de quelques séquences. L’héroïne est antipathique et hystérique et passe son temps à hurler sur sa mère, sur son mari, sur un serveur. Quelques réparties font sourire et apportent une réflexion sur la complexité des relations humaines dans un monde où le racisme entre les peuples est toujours aussi ancré dans les limbes de l’humanité : "J'ai épousé un juif antisémite", "Ici c'est le Disneyland de la Shoah" (en parlant de Cracovie). La seule émotion de ce long métrage est celle qui se dégage de la dispute dans la voiture, lors de laquelle les deux acteurs se livrent avec une réactivité remarquable et une sensibilité exacerbée, jusqu’au point de rupture. C’est un moment qui m’a vraiment ému, avec un jeu d’une justesse incroyable d’Arthur Igual. En dehors de ce passage, on reste sur notre faim surtout avec ce que l’on y voit de la Pologne, présentée sous son mauvais jour comme pour surajouter à la pénibilité de ce voyage qui se voulait initiatique et qui est finalement assez brouillon, intéressant mais inachevé, oscillant entre gravité et comédie.

Adam et surtout Anna décident de se rendre en Pologne pour une commémoration mais surtout pour retrouver les vestiges de leurs ancêtres d'origine juive. Le duo de comédiens fonctionne bien avec Judith Chemla, excellente en jeune femme névrosée, voire hystérique par moment. Le bémol de ce film, c'est qu'il alterne comédie douce et instants plus graves (sur la Shoah), ce qui au final m'a un peu déboussolé, ne sachant pas s'il faut voir cette œuvre comme un message d'amour aux disparus ou une comédie légère. Bref, c'est un peu foutraque mais ça ne manque pas de charme.

J’ai trouvé cette « comédie » tout bonnement ridicule. Cela donnait l’impression que la réalisatrice voulait partager avec nous quelques choses de fort, mais la manière dont les protagonistes sont tournés fait que c’est un flop. J’adore le concept du retour aux sources. C’est important de connaitre ses origines avec cette fameuse citation « Celui qui ne sait pas d'où il vient ne peut savoir où il va. », mais là ça devient tout un cinéma. Une exagération qui au début amuse mais à force agasse. Devenir complètement psychotique pour une soi-disant origine d’un pays auquel on ne connaît pas du tout la langue, ni la culture… Judith Chemla surjoue énormément son personnage et devient rapidement antipathique. Il n’y a aucune demi-mesure. J’étais tellement fatigué de son attitude, que je me suis totalement désintéressé de sa quête. Heureusement, Arthur Igual est beaucoup plus appréciable, mais ne fait pas suffisamment contre balance avec le comportement de l’épouse. Histoire de ne pas être centré uniquement sur le même sujet, on aura des scènes de ménage. Elles vont avoir le mérite de divertir.

Une comédie pleine de fantaisie et rafraîchissante, portée par un excellent duo de comédiens. C'est drôle et tendre... La réalisatrice parvient à mêler légèreté et gravité avec une grande finesse. A voir absolument!