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    M
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    desiles ben
    desiles ben

    30 abonnés 204 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 24 mars 2019
    Ce film m'a laissé une impression mitigée. Il s'agit théoriquement d'un documentaire, mais j'ai eu parfois des doutes sur l'authenticité des témoignages. M alias Menahem Lang, violé à plusieurs reprises par des religieux dans son enfance, revient sur les traces de son calvaire... et où qu'il s'arrête dans la ville orthodoxe de Bnéi Brak - y compris la nuit dans un cimetière ! - il tombe sur de parfaits inconnus qui lui avouent que, eux aussi, ont été violés, qui par ses frères, qui par son beau-frère, qui par des rabbins. Bien que les parents de Menahem soient décrits comme d'une froideur terrifiante, le père narre en détail le viol subi par un autre de ses fils.
    L'impression qui se dégage est que la communauté orthodoxe est peuplée de pédophiles, eux-mêmes victimes d'abus et qui abusent à leur tour. Mais tout cela est, très répétitif. Au bout d'une demi-heure, on a compris le message ! Or le film dure 1h46, enchaînant ad nauseam des témoignages qui racontent à peu de choses près la même histoire. MAIS le film a le mérite de faire entrer le spectateur dans le monde fermé des plus orthodoxes des juifs orthodoxes. Et ces silhouettes d'hommes en noir, en chaussettes blanches, en chapeau à fourrure, qui semblent tout droit sorties d'un shtetl d'Europe de l'Est, exercent une indéniable fascination.
    Jan F
    Jan F

    3 abonnés 31 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 25 mars 2019
    M est un immense documentaire, qui donne à voir non seulement la vie de Menahem, ce jeune homme qui fut victime de pédophilie dans sa communauté religieuse ; mais aussi la "culture du viol" qui existe dans toute communauté lorsque les hommes font la loi et qu'ils font régner le silence et le tabou.
    Une plongée dans la communauté hassidique, faite de poésie et de douleur. Yolande Zauberman sait s'effacer pour laisser la parole aux personnages, sans préjugés, et même avec une certaine tendresse. Comme "Grace à Dieu" d'Ozon (qui est une fiction), ce film donne le courage d'affronter les vraies causes du traumatisme. Reste à traiter le même sujet dans d'autres communautés religieuses...
    Petitgraindesable
    Petitgraindesable

    15 abonnés 71 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 26 mars 2019
    Difficile de déprécier un film aux intentions si louables. Si le documentaire a le mérite de dénoncer une situation abjecte - mais qui s'avère de plus en plus répandue dans tous les cénacles, religieux ou autres – et de nous faire pénétrer dans un monde inconnu de beaucoup, cela se veut néanmoins un œuvre artistique. Et là, il faut bien dire que c’est un peu raté. Tant les témoignages que les images sont très répétitifs. Il y a un manque de fluidité, de simplicité. La sophistication des prises de vue rend le film très fatigant, la volonté esthétique est… peu esthétique. Sur un sujet passionnant, je me suis finalement surtout ennuyée.
    QuelquesFilms.fr
    QuelquesFilms.fr

    212 abonnés 1 593 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 2 avril 2019
    Après la fiction d'Ozon sur un scandale de pédophilie dans l'Eglise catholique (Grâce à Dieu), voici un documentaire sur le même thème, la pédophilie, au sein d'une communauté juive ultra-orthodoxe de Tel Aviv. On suit et on écoute M (pour Menahem), victime qui vient demander des comptes à ses bourreaux, après des années d'absence. Le contenu du film est bien sûr terrible et édifiant, par le nombre de témoignages révélant l'ampleur de ces pratiques, par la réflexion sur la sexualité d'une société vivant en vase clos, par l'évocation du fonctionnement de cette société. Le portrait de M et son évolution au cours du film sont également troublants, complexes, attestant l'influence indépassable d'un tel milieu sur l'individu. Petit bémol concernant la réalisation technique du film et la qualité des images.
    Les choix de pauline
    Les choix de pauline

    103 abonnés 234 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 26 mars 2019
    M de YOLANDE ZAUBERMAN

    Hallucinant documentaire, d’une profondeur incroyable.
    Révélant frontalement la souffrance larvée , la colère sourde et torturante de Menahem , jeune israélien issu d’une communauté ultra-orthodoxe qui vit en circuit fermé et dans laquelle il a subi une pédophilie massive et récurrente.
    Ménahem a dénoncé publiquement ces viols et a été rejeté de toutes parts. 10 ans plus tard il retourne dans cette communauté pour demander des comptes...
    Au départ ce documentaire est un Road trip un peu foutrac, underground et plaisant où l’on ne sait pas trop où l’on va. Mais, petit à petit au grès des rencontres incroyables que fait menahem dans les rues de cette communauté, on est pris à la gorge et au cœur par les conversations engagées, confessions poignantes . Désarmé par leur sincérité , leur profondeur et parfois leur incroyable naïveté .
    On y comprend , halluciné, tous les ravages d’une communauté repliée sur elle même , soumise à une morale religieuse ultra rigide qui brise tous désirs, honnie les corps et conduits inéluctablement à la perversion généralisée.
    Documentaire salvateur pour le personnage principal qui va réussir à se reconstruir dans la fraternité.
    Qu’on le sent soulagé et que notre émotion jaillit intensément !!
    Un documentaire ovni qu’il ne faut pas avoir peur d’aller voir.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 20 mars 2019
    Je suis allé voir ce film sans aucune idée préconçue, ne sachant pas trop à quoi m'attendre. J'ai été enchanté d'avoir pris le "risque" car j'ai trouvé les personnages attachants, le film techniquement et humainement parfait et le sujet non seulement d'actualité (hélas j'ai envie de dire) mais jamais abordé jusque là (en tout cas à ma connaissance). Aucun parti pris dans le traitement, une bienveillance continue, pas de pathos, de nombreuses informations passionnantes sur cet univers orthodoxe juif dont on découvre au plus près une facette cachée. Les images, les sons, les regards, tout reste à nos côtés à la sortie de la salle. Il y a un message d'espoir aussi et je n'ai compris qu'après avoir quitté le cinéma une des dernières scènes, celle du bain rituel (pas de spoiler ici, c'est un cheminement de pensée). Bref, je recommande ce film sans la moindre hésitation et j'ai mis la note maximale car pour moi c'est un film très courageux à tous points de vue.
    velocio
    velocio

    1 123 abonnés 2 994 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 25 mars 2019
    Comment, sur ce sujet si fort des viols d'enfants, peut-on arriver à réaliser un film aussi ennuyeux ? Facile : il suffit de faire un film dans lequel il n'y a pas une once de cinéma, simplement une succession de discussions filmées à l'arrache, sans repos, sans montage, sans aucun recul sur le sujet. "Grâce à dieu", de Ozon, est une fiction se déroulant dans le milieu catholique, "M" est un documentaire se déroulant chez les hassidiques de Bnei Brak, dans la banlieue de Tel Aviv. Si, au niveau des religions, il y a égalité en matière de perversion et d'abjection, en matière de cinéma, il y a un océan entre "Grâce à dieu" et "M".
    Yves G.
    Yves G.

    1 242 abonnés 3 253 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 22 mars 2019
    Menahem Lang a grandi dans le quartier ultra-orthodoxe de Bnei Brak près de Tel Aviv. Pendant tout son enfance, il chantait à la synagogue. Mais il y fut aussi régulièrement violé par ses maîtres. Ses parents, membres de la même communauté, n'ont rien fait.
    Arrivé à l'âge adulte, Menahem a rompu avec son milieu, a renié sa foi et s'est installé à Tel Aviv pour faire l'acteur chez Amos Gitaï. Il a témoigné à la télévision des sévices subis. Sa confession a fait scandale.

    "M" lève le voile sur la pédophilie dans la communauté juive "haredim". Son titre peut revêtir plusieurs significations : référence à Fritz Lang dont le héros partage le pseudonyme ? allusion à la stigmatisation dont il fait désormais l'objet de la part de ses proches qui lui reprochent la publicité qui a entouré sa confession ?

    Largement filmé en caméra caché, M suit Menahem Lang dans son retour à Bnei Brak. Il y tente, sans succès, d'entrer en contact avec ses anciens agresseurs. Il recueille le témoignage d'anciens camarades de "yeshiva" qui ont subi les mêmes sévices que lui et peinent à s'en remettre. Chez certains, la confession de ces traumatismes ont provoqué la réprobation de leur famille, les transformant paradoxalement de victimes en coupables. Chez d'autres, leur refoulement a perturbé leur vie sexuelle et les a empêchés de se construire.

    Le sujet est, hélas, d'une brûlante actualité. On ne compte plus les films qui s'en sont emparés, produisant souvent des œuvres bouleversantes. Je garde un souvenir déchirant de "The War Zone" avec Tim Roth, sorti en 2000, injustement méconnu. On peut également citer "Festen" de Thomas Vinterberg, "Mysterious Skin" de Gregg Araki ou "La Mauvaise Éducation" de Pedro Almodovar. Plus près de nous, deux films récents ont marqué l'actualité cinématographique française :  "Les Chatouilles" de Andréa Bescond et "Grâce à Dieu" de François Ozon.

    "M" soulève une autre difficulté. Il ne remet jamais en cause le témoignage de son héros. Il n'est pas question ici de nier son traumatisme ni le fait d'en avoir été durablement marqué. Mais on ne peut qu'être gênés à le voir harceler un ancien agresseur à son domicile sans la médiation de la justice ou de la police (les faits sont prescrits). Le doute se dissipe dans la seconde partie du film où se dessine l'objet profond et paradoxal de sa démarche : non la vengeance mais la réintégration à la communauté qui l'a exclu.
    🎬 RENGER 📼
    🎬 RENGER 📼

    6 003 abonnés 7 190 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 11 décembre 2020
    Yolande Zauberman (Would you have sex with an Arab? - 2012) nous plonge au cœur de l’horreur, un univers baigné dans la religion et où la pédophilie semble avoir la mainmise. M (2019), c’est l’histoire tragique et terrifiante de Menahem Lang, violé dès son plus jeune âge par des membres de sa communauté juives ultraorthodoxe. Dès l’âge de 6ans, Menahem chantait des chants liturgiques et sa voix exceptionnelle faisait le ravissement de Bneï Brak (la capitale de l'orthodoxie juive mondiale). Il se sentait chez lui et aimé de tous, jusqu’à ce que des membres de sa communauté n’abusent de lui et ce, pendant toute son enfance. C’est à l’âge de 20ans qu’il quitte sa communauté pour vivre à Tel-Aviv et devenir acteur. Après avoir reçu de nombreuses menaces en dénonçant les actes dont il avait été victime (à la télévision israélienne), il revient dix ans plus tard sur les lieux du drame.

    M (2019) nous replonge dans les tristes souvenirs de Menahem, le film nous immisce au cœur de Bneï Brak, une ville israélienne intégriste où les juifs ultraorthodoxes vivent à l’écart du reste de la population (à l’image de Williamsburg, le quartier orthodoxe à New York). Ce qu’il y a de glaçant dans ce film, ce sont les innombrables rencontres improbables que font Menahem et la réalisatrice dans les rues de Bneï Brak (en plein cœur de la nuit, au détour d’un cimetière, ils tombent sur un juif orthodoxe lui aussi victime de viol au sein de sa communauté et lui-même devenu violeur par la suite).

    Tel un road-movie, la caméra s’invite à bon nombre d’échanges et discussions toutes en lien avec le passé de Menahem. On se retrouve même au sein de la synagogue qui a été le théâtre des moments forts de sa foi (de sa circoncision à sa Bar-Mitzvah, de ses premières papillotes à son mariage, de son divorce en passant par… son viol).

    Une histoire incroyable qui lève le voile sur une communauté intégriste qui se replie derrière le non-dit. Un monde d’hommes où les femmes sont invisibles. Un monde où l’on enseigne que ce que l’on veut bien y enseigner et où le sexe ne sert qu’à la procréation, donnant lieu à une méconnaissance inquiétante de la sexualité (comme en témoigne cette conversation improbable entre Menahem et deux juifs orthodoxes dont l’un des deux affirme que les femmes n’ont pas de sexe (!) et que, s’il veut bien admettre que les relations gays existent, les relations lesbiennes elles, n’ont aucun sens car dépourvues de sexe).

    Un documentaire qui vous glace le sang, où au détour d’une rencontre, d’une phrase, les langues se délient et on découvre ce qui se cache sous la chape de plombe qui semble protéger Bneï Brak (quand on entend dire qu’il y a tellement de viols que les rabbins insistent pour que les enfants aillent aux bains rituels avec leurs pères).

    Touchant et édifiant, mêlant dénonciation et réconciliation, impossible d’y rester indifférent.

    ► http://bit.ly/CinephileNostalGeek ★ http://twitter.com/B_Renger ◄
    dejihem
    dejihem

    113 abonnés 649 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 mars 2019
    C’est un documentaire sur un sujet difficile mais le personnage principal progresse au cours du sujet de viols d’enfants par des rabbins.
    Que le sexe soit autant un problème parmi les ultra-orthodoxes qu’actuellement chez les catholiques, devrait rapprocher les hommes entre eux.
    Aimerico
    Aimerico

    17 abonnés 97 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 18 septembre 2023
    Chef d'oeuvre de sensibilité et d'intelligence. L'acteur principal est très touchant. J'ai été frappé par les réactions diamétralement opposées de 2 pères de victimes de viol et l'impact que leurs attitudes ont sûrement eu sur leurs garçons respectifs. Une des 2 réactions comme un second viol...
    Ricco92
    Ricco92

    167 abonnés 2 068 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 30 avril 2019
    Avec M, Yolande Zauberman brise un tabou : celui de la pédophilie dans le milieu juif ultra-orthodoxe en Israël. On peut regretter une façon de filmer assez épuisante (cadrages souvent extrêmement serrés, plans mal cadrés pour montrer que l’on est face à du cinéma pris sur le vif…) et une narration pas toujours très clair (on ne comprend pas toujours exactement l’histoire des personnes filmés) car les discours des victimes montrés possèdent une force assez grande spoiler: (on notera notamment la séquence où un homme explique avoir été victime de pédophilie et avoir reproduit ce geste une fois adulte)
    et car la réalisatrice arrive à capter l’aveuglement idéologique et le manque d’ouverture d’esprit de cette partie de la société israélienne spoiler: (la séquence hallucinante où un homme n’arrive pas à imaginer que deux femmes puissent avoir une relation sexuelle entre elles)
    . M est donc un film sociologique assez important mais qui est desservi par une forme cinématographique voulant trop montrer son aspect reportage pris sur le vif.
    VOSTTL
    VOSTTL

    61 abonnés 1 746 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 24 février 2020
    Je suis tombé des nues : M c’est Menahem Lang. Un enfant de la communauté des hassidiques, communauté juive ultra-orthodoxe, communauté dont les membres ne reconnaissent pas l’Etat d’Israël et veulent la voir rayer de la carte ! Menahem avoue avoir été victime d’attouchements. Il a décidé de briser un super tabou : celui de la violence faite aux enfants au sein même de sa communauté. Et le documentaire donne l’impression que l’inceste ou la pédophilie semble inévitable. La violence faite aux enfants seraient (j’y vais avec prudence) « la norme »! A bien y réfléchir, cette communauté religieuse radicale vit en cercle fermé. Un cercle vicieux ! On y voit M Lang alpaguer au hasard un juif orthodoxe dans un cimetière et patatra, ce dernier, qui accepte de témoigner sans être identifié, avoue avoir été « violé » ; il a dix-neuf ans et s’apprête à se marier. Un peu après, M aborde un autre juif orthodoxe plus âgé et avoue, lui aussi, avoir été violé et avoir violé ; il a fait de la prison pour ça et son séjour lui a fait du bien. Un peu plus loin dans le reportage, M les réunit pour faire connaissance et les voilà à discuter, et celui qui a fait de la prison émet la possibilité que l’on peut violer après avoir été violé ; ce qui ne surprend pas tant que ça le jeune de 19 ans et même Menahem ! Un doc coup de poing qui m’a scotché. Menahem n’est apparemment pas le seul dans la fratrie à avoir été victime d’attouchements ! Le reportage serre au plus près les visages comme pour mieux étouffer le spectateur de paroles nauséabondes. Il faut le ferrer comme pour l’obliger à entendre l’incroyable. Menahem est sympathique. Il a le sourire aux lèvres, il chante et conserve sa foi. Son comportement est troublant au fur et à mesure que le reportage avance ; dans un premier temps, on a compris qu’il lui a fallu du temps pour libérer sa parole, il est dans la dénonciation puis au gré de ses rencontres, il est dans la réconciliation ; avec son père lequel lui reproche de ne pas avoir été assez costaud pour se libérer du pédophile qui le touchait (son oncle si je ne me trompe pas ? je ne suis plus sûr)… alors qu’il était âgé de quatre ans ! Ses propos sont insensés. Le père était dans le déni le plus total ! Comment le père peut-il reprocher à son fils âgé de quatre ans d’avoir manqué de force pour repousser son tortionnaire ? Comment ne pas prendre en compte son âge ?! C’est du grand n’importe quoi ! Dans un deuxième temps M se réconcilie avec la communauté orthodoxe. Ce doc serait-il un petit miracle pour M ? A bien y réfléchir, et par provocation, j’ose dire qu’il n’y a rien d’étonnant à ce fatalisme. Il faut « s’essayer » dans la mesure où la communauté ne peut pas fréquenter « l’extérieur » lequel est impur. Mieux vaut que cela se passe entre soi. Une pratique qui doit dater. M a brisé un tabou. Par contre, quid des jeunes filles ?
    Min S
    Min S

    47 abonnés 434 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 24 décembre 2019
    Un sujet hyper sensible qu'on entend très peu dans le milieu du cinéma et dans la vraie vie, cinématographiquement parlant il est pas terrible mais c'est un documentaire à voir absolument
    Paul F.
    Paul F.

    9 abonnés 246 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 mars 2019
    On imagine mal chez les Haredim qu’il puisse y avoir aussi des actes de pédophilie. Maintenant on sait. Cette communauté des juifs ultra-orthodoxes, un milieu totalement fermé, où tout se règle avec le rabbin, comme à l’époque où l’on a écrit le Talmud, taux de criminalité zéro. Personne ne va vous interdire d’entrer dans Bnei Brak, la ville des Haredim des abords de Tel-Aviv, mais on comprend vite qu’on n’a rien à y faire. Le documentaire est focalisé sur Menahem. Menahem dans sa jeunesse a subit les viols répétés de ses maîtres, hommes pieux, s’il en faut. Les dégâts sont immenses et se construire devient un chemin de croix pour ces jeunes, personne à qui parler, rejet de la société…. Et, à la suite de ces viols il est aussi rejeté par sa famille qui, ironie du sort, le considère comme impur. A travers ce documentaire, qui, contrairement à ce qu’on pourrait penser n’est pas filmé en caméra caché, Menahem revient à Bnei Brak dans le but de rencontrer ses violeurs, et, le cas échéant essayer d’exorcisé les horreurs qu’il a subit dans sa jeunesse. De rencontres en discussions, on se rend vite compte de l’ampleur du désastre ; il n’était pas le seul, on s’en serait douté. Parfois on a droit à des échanges surréalistes du genre un jeune ultra-orthodoxe, interrogé par Menahem, qui nous dit que les femmes n’ont pas de sexe, on tombe de sa chaise. Un autre explique à Menahem « le cercle vicieux », la répétition de ce qu’on nous a fait. La fin du documentaire est saisissante et la question qu’on se pose à présent est ; combien d’enfants ont subits la même chose que Menahem ?
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