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    Heureux Mortels
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     Kurosawa
    Kurosawa

    512 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 9 janvier 2014
    Une famille de trois générations vivant sous le même toit entre 1919 et 1939, telle est l'intrigante idée de départ de "Heureux mortels". David Lean se sert à merveille de ce contexte en intégrant des thèmes forts en émotion, comme la famille, le mariage ou encore la guerre. Avec un choix pertinent des ellipses, et un superbe contraste entre l'intensité dramatique et comique, le film se révèle brillamment construit et profondément humain. On salue également Robert Newton et Celia Johnson, qui interprètent le couple Gibbons, magnifiques de justesse et finissent par être véritablement bouleversants. Un grand film classique!
    Claude DL
    Claude DL

    75 abonnés 1 590 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 17 février 2023
    Ce premier film de David Lean, sorti en 1944, est surtout intéressant par les évènements qui jalonnent, entre 1919 et 1939, la vie britannique. A ce titre, on se trouve dans un quasi documentaire. Pour le reste, la vie de cette famille est classique et quelque peu théâtrale, puisque se passant essentiellement dans une maison d’un quartier populaire, avec trois générations réunies ensemble. A noter, techniquement, une superbe restauration, avec des couleurs étonnantes pour l’époque. David Lean démontre ici une bonne partie de son potentiel. A voir.
    Ti Nou
    Ti Nou

    403 abonnés 3 351 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 30 juillet 2014
    Pour son premier long-métrage réalisé en solo, David Lean signe un portrait d'une famille anglaise assez froid et ennuyeux. Il ne parvient pas à rendre ses personnages attachants malgré l'importance des bouleversements historiques qu'ils vont subir.
    Maqroll
    Maqroll

    131 abonnés 1 123 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 2 mai 2013
    Pour son premier film en solo (Ceux qui servent en mer était co-signé par Noel Coward), David Lean se lance sur les traces de Frank Lloyd et de son Cavalcade à travers l’exposé de l’entre deux guerres (de 1919 à 1939) vue par le petit bout de la lorgnette d’une famille anglaise type. Disons tout de suite qu’il y a un monde entre le modèle et son imitateur. La réalisation de Lloyd est certes d’un académisme strict mais elle possède un souffle certain et surtout elle rend compte de l’évolution des Etats-Unis sur toute une période, la grande histoire se reflétant dans la petite. Rien de tel chez Lean dont la mise en scène est tout aussi académique mais reste étriquée et engoncée dans sa contrainte de départ. Jamais on ne sent vivre et battre une nation, un état, un peuple comme on le sentait dans Cavalcade. L’histoire reste confinée - en dehors de deux ou trois scènes d’extérieur qui ont l’air rapportées - à la maison familiale. De même, la notion de temps qui passe est particulièrement mal rendue, Lean se contentant de se brancher sur quelques « grands événements », mariages, décès, etc. sans apporter d’autre touche à ce qui devient du coup un procédé. De plus, la caméra de Lean est lourde et manque d’inspiration. C’est flagrant dans la scène clé où l’une des filles apprend à ses parents que son frère est décédé dans un accident. La caméra reste à l’extérieur, comme tout au long du film, et se contente de nous montrer le retour dans la maison du couple des parents, accablé par la nouvelle. Lean confond visiblement pudeur et manque de vie, la première consistant à retirer la caméra au bon moment, pas à la laisser en dehors à chaque instant. Au total, l’effet mélo sirupeux est encore plus grand que si l’on avait tout vu ! La seule bonne touche vient en fait du duo d’acteurs principaux, Robert Newton et Celia Johnson tenant avec conviction et talent leur rôle. Terminons en soulignant que David Lean, honnête artisan du cinéma, va rencontrer pour son film suivant un succès surestimé avec Brèves rencontres et poursuivra sa carrière avec des adaptations de Dickens (Les Grandes Espérances, Oliver Twist), des romances fades décalquées sur Brèves rencontres (Les Amants passionnés, Vacances à Venise) et d’immenses fresques grand public (Le Pont de la rivière Kwaï, Lawrence d’Arabe, Docteur Jivago, La Fille de Ryan) Mais le meilleur de son œuvre, à mon goût, reste dans ses comédies du début de son œuvre : L’esprit s’amuse et Chaussure à son pied… Hélas, il n’en a fait que deux !
    Caine78
    Caine78

    6 000 abonnés 7 396 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 8 mars 2012
    Première réalisation solo de David Lean, « Heureux mortels » montre encore une influence très importante du scénariste britannique Noël Coward, avec lequel il avait réalisé en 1942 « Ceux qui servent en mer ». Il n’est en effet pas évident de distinguer ici la patte du futur grand metteur en scène anglais tant le film se démarque avant tout par la qualité de son texte et la personnalité du génial auteur de « Brève rencontre ». C’est d’ailleurs à la fois la force et la faiblesse du film. D’un côté les situations aux traits jamais forcés sont plaisantes, chacun des personnages s’avérant justes, notamment grâce au naturel des acteurs. De plus, on y trouve un certain équilibre entre rires et larmes, loin du mélodrame misérabiliste ou des facilités du slapstick. Malheureusement, si l’on sait Coward capable de déployer des trésors d’ingéniosité, le génie de la plume reste ici dans l’ombre, toujours en deçà de ses capacités. De plus, le patriotisme légitimé par la fin de la guerre (le film a été tourné en 1944), s’accompagne d’un discours sur la famille parfois ronflant. Le retour du soldat dans sa famille est alourdi par des bons sentiments, que l’on digère toutefois un peu grâce au caractère propre de chacun des membres de cette famille et de leur conception singulière du monde et de la politique. Mais alors que fait David Lean dans tout cela ? Se contente-il de faire du théâtre platement filmé comme le faisaient Robert Florey et beaucoup d'artisans du cinéma français dans les années 30 ? Si celui-ci n’en est pas à développer sa technique éblouissante et manifeste de réelles difficultés à s’émanciper de la forte dimension théâtrale, peu aidé il est vrai par un Technicolor aux antipodes de celui utilisé par Michael Powell à la même époque dans « Le Narcisse noir » et « Les Chaussons rouges », il garde un certain sens de l’esthétique grâce à une caméra élégante et quelques fulgurances (très beau travelling lors de la première incursion dans la demeure familiale), mais aussi une identité, comme lorsqu’il s’éloigne de la maison de ses héros pour nous évoquer subtilement la rapide montée du nazisme. Si, au final, « Heureux Mortels » échoue à atteindre les standards du dramaturge et ceux du futur réalisateur de « Lawrence d’Arabie », ce premier essai solo reste un témoignage intéressant d’une époque qui évite la caricature et refuse de négliger la dimension sociale que représente la famille du protagoniste. On aurait toutefois aimé être un peu plus intéressé par tout cela...
    chrischambers86
    chrischambers86

    11 938 abonnés 12 157 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 31 juillet 2011
    Le premier grand film de Sir David Lean (son tout premier long-mètrage en solo) se nomme "This Happy Breed", une magnifique chronique entre joies et peines d'une famille anglaise s'ètalant sur une trentaine d'annèes! Le cinèaste transforme cette histoire lègèrement mèlodramatique en un film qui abonde de petits dètails vrais! L'histoire, les acteurs, le dècor, tous ces èlèments se combinent durant près de deux heures dans cette banlieue ouvrière de Chatham! Immense acteur venu du thèâtre, Robert Newton campe un gentil père de famille face à Celia Johnson, tout en sobriètè et en èmotions contenues! La quasi inconnue Kay Walsh se montre ègalement excellente dans le rôle de Queenie! Douèe et sincère, il est dommage que le talent et la beautè de cette jolie rousse aient ètè si peu exploitès par les grands noms du cinèma! il y a quelque chose de particulier dans "This Happy Breed" qu'on ne serait l'expliquer, quelque chose qui èmeut! Une sorte de sèrènitè, de paix indicible s'en dègage chez cette famille Gibbons! La vie, c'est cela, ce flux et ce reflux des sentiments, ces bonheurs, ces peines fragiles (magnifique scène de retrouvailles entre la mère et la fille dans le final ou ce plan sèquence qui annoncent la mort d'êtres chers), l'amour qui naît comme le temps qui dècline et qui renaît pour une autre guerre, la mort qui guette ègalement! Tout contribuent pour donner au final un film èmouvant et attachant, tendre et sensible, où l'amour et parfois l'humour apparaissent au fil de l'intrigue...
    il_Ricordo
    il_Ricordo

    94 abonnés 407 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 12 juillet 2012
    Cette fois-ci, Noel Coward confie entièrement les responsabilités de la réalisation à son protégé David Lean, qui réalise de ce fait, et assez précocement, son premier film en couleurs. Heureux mortels, c'est l'histoire d'une famille, et cette histoire se passe essentiellement dans une maison de Londres. Cette maison agit comme la mémoire des années que l'on y passe : c'est elle qui ouvre le film, avec l'installation de la famille, et c'est aussi elle qui le ferme, avec le départ. Ces deux événements coïncident avec les deux guerres mondiales, mais le film est construit sur la vie de famille, entre les mariages, les ruptures, les disputes... Les années folles sont un temps d'innocence, la vie est tranquille, il ne se passe rien. Les acteurs sont bons mais l'histoire est faible. On est intéressé que lorsque le monde bouge, c'est-à-dire quand Hitler apparaît sur le devant de la scène : le monde est un spectacle, et on a parfois l'impression d'en être tenus à l'écart.
    Malgré cela, et malgré les longs moments d'ennui, quelques scènes fortes. Ainsi, l'annonce de la mort de Reg est peut-être la meilleure scène du film : "J'ai fait un mauvais rêve..." la mère va au jardin, on joue une musique gaie à la radio, quand soudain on apprend la nouvelle. Un long silence chez les personnages s'ensuit, les parents apparaissent depuis le fond du décor, incapables de prononcer un seul mot, tandis que l'odieuse musique continue de jouer à la radio.
    Plume231
    Plume231

    3 469 abonnés 4 639 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 8 juillet 2011
    Premier film en solo et premier film en couleurs (dès son deuxième, il a pas perdu de temps!!!) pour David Lean. Le ton est légèrement propagandiste (mais bon on était en 1944 et il restait un an avant de les niquer définitivement ces put.... de nazis!!!) et David Lean, un peu englué dans la personnalité de Noël Coward auteur de la pièce originale, ne donne pas la petite touche de puissance (qu'il lui était bien personnel par la suite!!!) qui aurait donné un grand film. Mais Lean avait du métier, c'est incontestable, et filme sobrement et intelligemment l'ensemble à l'exemple d'une séquence où on annonce un décès dans la famille et où la caméra reste pudiquement à distance au lieu de tomber dans un lourd mélo larmoyant. Mais (oui, encore mais!!!), le meilleur du film vient surtout de la distribution aussi talentueuse que prestigieuse en particulier Robert Newton totalement à l'aise dans un rôle sympathique, à mille lieues du rôle de l'ignoble Bill Sikes qu'il jouera trois ans plus tard dans "Oliver Twist" du même David Lean (en gros c'est ce qu'on appelle un grand acteur!!!). Un bon drame familial.
    Flavien Poncet
    Flavien Poncet

    208 abonnés 1 024 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 8 juin 2008
    La race heureuse, traduction littérale du titre original, de 1919 à 1939 est l’objet que peint David Lean dans «The Happy Breed» (Grande-Bretagne, 1944). Dans les quartiers populaires britanniques de l’entre-deux guerre, une famille modeste prie dans le flux de son époque partage sa vie entre l’évolution du quotidien (le mariage des enfants, les drames de la vie, les joies simples) et le processus de la politique (grève prolétaire, acclamation du nouveau ministre). Le procédé usuel dont Lean fait montre dans ce film vise à faire de la famille le témoin d’une époque, l’indice d’une ère politique, la trace d’une case générationnelle. Ecris à gros traits par le scénario et interprétés comme des parangons, les personnages s’inscrivent dans le romanesque de Lean, dans les jougs de caractères stéréotypés. Loin du réalisme auquel le cinéma britannique s’est toujours adonné, Lean plonge son film dans l’imagerie romanesque. D’autre part, Lean rend désuet l'ambition du film pourtant énoncé par les trois plans d’introduction (progression scandée d’un plan d’ensemble à l’intérieur d’une maison), celle de faire de la famille la vignette d’une période. Les reconstitutions des évènements nationaux permettent davantage la pause de déictiques temporels plutôt que de relier le microcosme familial au macrocosme national. La désillusion in fine vis-à-vis du rapport pressenti dès les premiers plans est tel que Lean semble ne se concentrer alors que sur les chroniques, un peu futiles dans leur sempiternelle universalité, d’une famille. Les drames qu’affrontent les membres de cette famille n’ont aucun lien avec leur environnement historique. De ce fait, Lean dissocie les deux ordres du film, érigeant en macro le micro et reléguant en micro le macro. Cet inversement des ordres défend un conservatisme qui tend à rendre hégémonique l’institution familiale sur la marche du monde. Le conservatisme populiste et la présence du terme race dans le titre révèle un pan ambigu du cinéma de Lean.
    Benjamin A
    Benjamin A

    646 abonnés 1 922 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 mai 2015
    Suite à la Première Guerre mondiale, Frank Gibbons retrouve sa famille et emménage dans la banlieue de Londres. David Lean propose un portrait de cette famille durant tout le temps de l'entre-deux-guerres, où se mêleront joie, malheur, drame, amour et amitié.

    Après avoir coréalisé avec le scénariste Noël Coward Ceux qui servent en mer, David Lean se lance dans sa première réalisation en solo avec This Happy Breed, où il dépeint le Londres de l'entre-deux-guerres à travers le portrait de cette famille. Petite histoire dans la grande, il nous fait suivre les grands évènements suite à la Première Guerre mondiale, la façon de vivre et de voir la vie et la politique alors que la menace nazie se fait de plus en plus forte.

    Alors c'est parfois maladroit, Lean ayant du mal à vraiment se détacher de la pièce de théâtre, et l'ensemble manque aussi de puissance, notamment dramatique, mais, pour une première réalisation, il s'en sort tout de même admirablement bien. Le cadre de l'histoire est aussi intéressant qu'il est bien exploité, Lean bénéficiant notamment d'une grande qualité d'écriture, tant dans les personnages qui sont consistants et surtout, tout le long intéressants, mais aussi dans l'avancement de l'histoire et les diverses péripéties qui vont arriver durant ces vingt années. À défaut de vraiment faire ressortir la dimension tragique de son récit, Lean fait ressortir celle sociale à travers le mode de vie de la famille qu'il met en scène, notamment comment ils ont géré le retour de guerre et préparer les années à venir. C'est aussi à travers la façon de vivre qu'il se montre brillant, notamment l'éducation, les fêtes traditionnelles ou des moments plus intimistes. Là où il montre aussi une grande sensibilité, c'est dans la vision du temps qui passe, de ce qu'on fait de nos vies et des décisions importantes à prendre, tant pour nous que notre entourage, une thématique qui ne m'a jamais laissé indifférent et que Lean traite très bien, à l'image de l'arrivée dans la maison lors de l'après-guerre puis de son dépars en fin de récit.

    Derrière la caméra, David Lean fait dans le classique, rarement transcendant si ce n'est qu'il attache une grande importance aux détails, notamment dans les intérieurs, mais il sait se faire élégant et bien mettre en valeur les personnages et enjeux. En plus d'être dans l'écriture, la justesse du récit se trouve aussi dans la direction d'acteurs avec des interprètes très sobres, notamment Robert Newton et Celia Johnson. Pour sublimer ce récit, This Happy Breed bénéficie d'une excellente qualité d'image, un technicolor sublime qui permet de mieux nous immerger au cœur de cette famille et société anglaise.

    Celui qui deviendra plus tard le roi d'Hollywood signe ici sa première réalisation en solitaire, une très belle oeuvre, bien qu'imparfaite, où l'on assiste au temps qui passe dans l'entre-deux-guerres à travers une famille anglaise, ses bonheurs, joies et peines...
    JohanJett
    JohanJett

    32 abonnés 209 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 novembre 2012
    Sans être un Masterpierce ,c'est un des plus beaux films du talentueux cinéaste David Lean surtout celui du jeu des comédiens.c'est son premier qui réalisera sans l'aide de Noel Coward,malgré que celui ci le soutiendra dans ce drame populaire,d'après sa pièce. C'est également son premier film en Technicolor,bien sur que celui ci est moins beau que le duo britannique,Presburger/Powell et celui du réalisateur américain King Vidor(avant d'être cinéaste,Vidor était peintre,d'où sa richesse en Technicolor). ce film est tout de même intéressant,car Lean nous projette dans une introspection des personnages,David Lean nous emmène avec sa caméra au milieux d'une famille aisé entre les deux guerres. Les acteurs sont excellent,quel plaisir de revoir Robert Newton dans un rôle à contre emploi dont celui ci avait l'habitude de jouer souvent des méchants.L’extraordinaire Celia Johnson,la belle sœur de Ian Fleming,l'auteur originel des James Bond,dans un rôle d'une mère au foyer,l'excellentissime, John Mills un des acteur fétiches de Lean et Kay Walsh actrice peu connue en France et pourtant si émouvante.Ce drame malgré que la réalisation soit un peu lourd,il n'en dégage pas moins que l'introspection du casting est excellent. un bel ouvrage d'acteur,de la même trempe que Miss Minivers de William Wyller, This Happy Breed est un film bouleversant.
    kinophil
    kinophil

    19 abonnés 262 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 20 février 2012
    Chronique d’une famille londonienne entre 1919 et 1939. Les parents, la tante, la grand-mère, deux filles et un fils emménagent dans une maison d’une banlieue populaire au retour de la guerre de 14-18. On suit les joies (retrouvailles et soirées arrosées avec un collègue de régiment, mariages des enfants), les disputes (relations houleuses entre la grand-mère et la tante et entre une fille et sa famille) et les peines (accident d’auto mortel d’un fils et de sa femme, départ d’une fille qui rêve d’une autre vie) sur fond des grands événements qui marquent le monde.
    Film gentillet, au charme nostalgique et au scénario construit de manière très académique par une succession de séquences de la vie familiale datées par un élément de l’histoire britannique. On suit sans déplaisir ces tranches de vie (même si elles s’expriment parfois sur fond de patriotisme poussé et de discours moralisateur sur la famille) dessinées avec esthétique grâce à une caméra élégante.
    Martine R.
    Martine R.

    4 abonnés 62 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 avril 2023
    Un très bon film, certes quelque peu académique, parfois proche du théâtre filmé, qui nous fait partager la vie du couple Gibbons et de celle de ses voisins dans une Angleterre en mutation traversée par les guerres et les conflits sociaux .
    D'excellents acteurs incarnent la famille Gibbons et celle des voisins, dont le père de famille est un ancien camarade de régiment de M. Gibbons. Malgré des images compassées, David Lean nous les rend attachants et on les voit quitter leur logement de Clapham pour un ailleurs, pour une fin de vie dont on ignore s'ils seront meilleurs.
    Les meilleurs films de tous les temps
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