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    Hotel by the river
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    3,2
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    23 critiques spectateurs

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    Hotinhere
    Hotinhere

    417 abonnés 4 736 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 25 mai 2021
    Un film d’atmosphère empreint de mélancolie, à la mise en scène en noir et blanc très élégante, mais desservi par un récit TRÈS ennuyant.
    mazou31
    mazou31

    80 abonnés 1 263 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 24 avril 2021
    Heureux qui se délectera de ce film atone et ennuyeux ! Authentique film d'art et d'essai, il en a les fréquents défauts – lenteur, dialogues fadasses et redondants, inaction absolue – mais guère de ses qualités. Il se veut intimiste et poétique. Certes les paysages et l'ambiance sont poétiques mais l'intimisme est à la charge du spectateur : rien n'est approfondi ou même simplement suggéré. Excellente œuvre d'endormissement qui me laisse l'impression désagréable d'une imposture.
    Christoblog
    Christoblog

    741 abonnés 1 613 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 février 2021
    Dans la très dense filmographie de Hong Sang-Soo, Hotel by the river se distingue de plusieurs manières.

    Ici, pour une fois, il n'est pas vraiment question de rapports amoureux (tous les personnages sont seuls, séparés, divorcés, célibataires ou veufs). Plusieurs des motifs habituels du cinéma de HSS sont par ailleurs absents : pas de découpages en plusieurs parties distinctes, pas de légèreté incisive dans les dialogues, peu de lâcheté et de ridicule.

    Hotel by the river est marqué par une sorte de gravité qui est assez peu courante dans le cinéma du cinéaste coréen, une gravité qui n'est ni plombante ni superficielle : juste poétique et parfois presque métaphysique.

    Le film se situe en effet sur une ligne de crête qui sépare la réalité brute de l'onirisme feutré. On peut le voir comme la représentation naturaliste de destins qui se croisent dans un hôtel quelconque, ou comme une métaphore d'un état ou d'un lieu qui pourrait être totalement rêvé ou imaginaire, sorte de limbes ou de purgatoire.

    Le film regorge de détails qui tendent à prouver que ce qu'on voit ne correspond pas à la réalité : plusieurs personnes qui se trouvent dans la même pièce sans se voir, une baisse brutale de température, un personnage invisible mais déterminant (le patron de l'établissement), une chute de neige incroyablement rapide, des comportements étranges, des pressentiments qui se réalisent.

    L'art subtil de HSS se déploie ici avec un degré de maîtrise et de profondeur inégalé à mon sens, vertige quasi lynchien ou fable poétique, suivant le degré de concentration du spectateur.
    velocio
    velocio

    1 163 abonnés 3 025 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 17 janvier 2021
    Certes, ce film est ennuyeux et soporifique mais c'est quand même le plus réussi des films de Hong Sang-soo. En effet, si l'histoire racontée est très paresseuse alors qu'elle aurait pu être magnifique,on ne peut qu'apprécier les très belles images en noir et blanc dans le paysage neigeux ainsi que de beaux plans séquences. Et puis, quand même, on se doit de noter un changement inattendu et notable dans les personnages habituels du réalisateur : le personnage principal n'est plus un réalisateur de cinéma alcoolisé draguant des jeunes femmes ayant 20 ou 30 ans de moins que lui, cette fois ci, c'est un poète ! Voilà qui change tout.
    In Ciné Veritas
    In Ciné Veritas

    80 abonnés 922 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 janvier 2021
    Bien que présenté lors de l’édition 2018 du festival de Locarno, Hotel by the river n’a bénéficié que d’une sortie tardive en salles, plus de deux ans après sa réalisation. Etrange constat pour son auteur, Hong Sang-soo, qui jouit pourtant d’une renommée certaine à l’international et tout particulièrement en France. Si la forme est coutumière au cinéaste sud-coréen, le fond et sa teneur sont plus surprenants. Non, Hotel by the river n’est pas une énième variation des précédentes réalisations de son auteur. Critique complète sur incineveritasblog.wordpress.com/2021/01/04/hotel-by-the-river/
    Jonathan P
    Jonathan P

    59 abonnés 395 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 janvier 2021
    Encore une fois Hong Sang-soo me déchire le coeur. Le travail sur le noir et blanc est somptueux. Dernier plan tout simplement inoubliable, cette douceur dans la mise en scène me bouleverse très belle prestation Ki-joo-bong. Boulevardducinema.com
    mat niro
    mat niro

    294 abonnés 1 719 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 10 décembre 2020
    Hong Sang-Soo, cinéaste prolifique, signe ici un film que je qualifierais de paresseux. En effet, il filme les retrouvailles de deux fils très différents avec leur père, poète tourmenté. A côté de cela, une jeune femme vient se ressourcer avec une amie suite à une déception amoureuse. Une fois le décor planté, force est de constater que l'on assiste à une succession de dialogues insignifiants sur le sens à donner à sa vie par exemple. Les tergiversations des personnages n'en finissent pas spoiler: et heureusement qu'il y a la scène du restaurant à la fin pour sortir de ce marasme
    . Très ennuyeux.
    Yves G.
    Yves G.

    1 278 abonnés 3 289 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 4 novembre 2020
    Unité de temps, unité de lieu. Toute « l’action » de "Hotel by the River" se déroule, comme son titre l’annonce, dans un hôtel au bord d’une rivière glacée, en l’espace de vingt-quatre heures.
    Un vieil homme y réside. C’est un poète au crépuscule de sa vie qui a été invité par le propriétaire de l’hôtel. Ses deux fils le rejoignent, qui ne cessent de se chamailler, pour passer une journée avec lui. Dans une chambre voisine, une femme seule tente de se remettre d’une récente rupture amoureuse. Une amie est venue l’épauler.

    Hong Sangsoo tourne deux ou trois films par an. Celui-ci, sorti l’été dernier en France, a été bouclé en quinze jours, durant l’hiver 2018 et il vient s’ajouter à la liste déjà longue de ceux que j’ai chroniqués ici et que je continuerai à chroniquer.

    Car, ma foi, comme on lit les romans de Modiano, on va voir les films de Hong Sangsoo. On va les voir parce qu’ils sont toujours précédés d’une critique élogieuse. On va les voir parce que Hong Sangsoo fait figure d’immense réalisateur coréen. Et enfin on va les voir parce qu’ils ne sont pas bien longs et que, s’ils ne nous plaisent pas, on les aura vite terminés.

    Le problème est qu’on a parfois l’impression que Hong Sangsoo se fiche un peu du monde. Sans doute son noir et blanc est-il d’une grande élégance et la silhouette de ces femmes longilignes dans leur grand menton noir sur la rivière gelée est-elle d’une infinie poésie. Sans doute aussi, la maturité approchant, Hong Sangsoo s’éloigne-t-il de ces sujets de prédilection et signe-t-il pour la première fois une réflexion sur la mort. Mais, ce film qui ne prend même pas la peine de s’éloigner de l’hôtel où ces cinq acteurs et son équipe technique étaient probablement installés, filmant à tour de rôle ses chambres sans attrait, son hall d’entrée, sa terrasse et le restaurant qui le jouxte, n’en donne pas moins l’impression d’avoir été bouclé à la va-vite histoire de tenir le rythme stakhanoviste que ce réalisateur trop prolifique s’est imposé.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 25 août 2020
    Un film esthétique dans lequel j'ai découvert la sensibilité et la poésie du cinéaste coréen. On est dans l'intemporel, l'humain, l'humanité, c'est pour moi une grande oeuvre.
    Bernard D.
    Bernard D.

    100 abonnés 604 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 24 août 2020
    « Hotel by the river » est loin d’être le premier film de Sang-Soo Hong, réalisateur Coréen de 59 ans dont j’avoue n’avoir vu aucun film.
    Il répond aux 3 règles de la tragédie classique : unité de lieu avec un hôtel vide au bord d’un fleuve ; unité de temps avec une journée et le début de la nuit et unité d’action puisque ce film parle d’amour. Un poète ayant pressenti sa mort « convoque » ses 2 fils qu’il n’a pas vus depuis très longtemps puisqu’il a quitté son épouse lorsque son fils cadet était encore très jeune … mais ils ne se disent pas grand-chose, le père ignorant que son premier fils n’est plus avec sa femme et que le cadet, surnommé le bouffon par son frère, devenu réalisateur, ne se sent pas très bien avec les femmes … et faute de parler de sa vie, de ses regrets, le poète va offrir des peluches à ses 2 grands fils ! Dans le même hôtel qui s’appelle Heimat (le foyer en allemand), une jeune femme culpabilise d’avoir quitté son mari « dont le cœur s’est refroidi … et qui est devenu sec », et elle est consolée par une amie qui lui dit que les hommes « sont immatures et ne comprennent rien à l’amour … jusqu’à leur mort ». Les rencontres entre ces personnages sont très brèves et policées que ce soit à l’hôtel ou au restaurant où ils mangent côte à côte même si le poète ayant dit à ses fils qu’il rentrerait à pied, va - bien imbibé par le Soju - lire aux 2 jeunes femmes son dernier poème parlant d’une société régentée et sans amour.
    Certes la photo en noir et blanc est superbe, magnifiée par la neige « qui n’arrive pas pour rien » … mais on sort un peu endormi par ce film mélancolique dont la bande annonce est trompeuse, film qui aurait pu être une belle réflexion sur la difficulté des rapports humains.
    Loïck G.
    Loïck G.

    282 abonnés 1 629 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 10 août 2020
    Le plaisir de filmer est évident et Sang-Soo Hong ne s’en prive pas au point d’occulter l’histoire qu’il a scénarisée. Celle de ce poète sentant sa mort prochaine et qui fait venir ses enfants… D’un point de vue technique, on se laisse charmer par la maîtrise d’un cadre complice de plans-séquence relevés par le noir et blanc diaphane qui tient l’atmosphère en respect. C’est joliment écrit, mais le propos s’effiloche tranquillement dans des déclinaisons verbales , un brin pompeuses. L’interprétation est parfaite.
    Pour en savoir plus : lheuredelasortie.com
    Fabien D
    Fabien D

    167 abonnés 1 102 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 août 2020
    Hotel by the river est un film d'une profonde mélancolie, une sorte de réflexion sur la solitude et les rapports humains, notamment filiaux, d'une grande beauté filmée dans un sublime noir et blanc. S'il n'est pas dénué d'humour, et fait très souvent sourire, le film de Hong San Soon est pétri de clairs obscurs, de douces ambiguïtés qui le rendent assez fascinant. On pourra trouver le dispositif un peu facile et le rythme du film trop lent, il n'en demeure pas moins que la qualité des dialogues et de la mise en scène emportent l'adhésion. Derrière l'apparente légèreté du film se cache un véritable gouffre métaphysique. Un très beau film.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 5 août 2020
    Un poète passe un séjour de longue durée dans un hôtel. On pourrait croire qu’il est ici pour trouver l’inspiration, d’autant plus que l’étendue enneigée qui encercle le bâtiment est propice au calme et au travail, ressemblant à une page blanche. En réalité, cet homme attend ses deux fils car il sent la fin de sa vie approcher. (lire la suite : https://cultureauxtrousses.com/2020/08/01/hotel-by-the-river/)
    Remi S.
    Remi S.

    13 abonnés 135 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 août 2020
    Lorsque Ko Young-hwan (Ki Joo-bong) se réveille, un monde doux et éclatant se déplie devant nos yeux. La neige magnifiée par le noir et blanc d'*Hotel by the River* embrasse l'ensemble d'un paysage vaste et réconfortant. Un lieu paradisiaque aux allures rêvées pour un repos mérité, ou s'avouant comme le symbole d'un portail vers l'ailleurs. Une fin de course, un dernier rempart pour aimer. Il suffit que le vieux poète rencontre deux femmes interprétés par Kim Min-hee et Song Seon-mi pour comprendre que ce voyage métaphysique et magnifique ne s'établie pas par hasard. Une pensée qui se conjugue parfaitement avec les propos d'une des deux anges frigorifiée par les froides étendues : *«La neige ne tombe jamais par hasard»*.

    Dans *Hotel by the River*, Hong Sang-soo dessine dans sa somptueuse simplicité les adieux d'un poète au réel qui l'admirait si bien. Sentir la fin d'un cycle venir et ainsi, invité ses enfants perdus de vue pour une dernière enlacade verbale, constitue inévitablement l'élan vers lequel cet hôtel près de la rive porte ces protagonistes au cœur d'un lieu fait pour les âmes égarés, brûlés par la perte amoureuse. Un lieu enneigé se constituant comme un passage pour certains, et un lieu de fin pour d'autres. Rattraper le temps perdus, léguer sa passion, son savoir, sa confiance aux êtres que l'on aiment tant et ainsi, avec ou sans difficultés, pouvoir partir l'esprit tranquille vers une suite spirituelle. Il résonne dans *Hotel by the River* comme une sensation de flottement. Une impression de juste milieu d'un corps tiraillé entre la terre et le ciel. La fatigue, le sommeil, les regards et les mots des personnages agrémentent un véritable fleuve conduisant la nouvelle oeuvre d'Hong Sang-soo vers une apogée, telle une cascade à la fin du cours d'eau : la tragédie libératrice.
    soulman
    soulman

    67 abonnés 1 153 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 3 août 2020
    Un chassé-croisé subtil entre deux groupes de sexe opposé, nourrissant une admiration réelle pour l'un ou l'une de l'autre groupe. Filmé en noir et blanc entre neige et rivière, ce nouvel opus de Sang-Soo Hong tient du poème mélancolique sur le temps perdu et de la chronique bienveillante sur la joie à être ensemble, fût-elle très brève.
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