Mon compte
    Free Solo
    Note moyenne
    4,3
    596 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur Free Solo ?

    19 critiques spectateurs

    5
    7 critiques
    4
    7 critiques
    3
    4 critiques
    2
    1 critique
    1
    0 critique
    0
    0 critique
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    Yves G.
    Yves G.

    1 309 abonnés 3 310 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 20 avril 2019
    L'escalade en solo intégral ("free solo") est une technique d'alpinisme dans laquelle le grimpeur n'utilise aucune technique d'assurance.
    Né en 1985, Axel Honnold est un des grimpeurs professionnels les plus célèbres au monde. Il a gravi en solo intégral plusieurs voies parmi les plus dangereuses au monde.En 2017, il s'attaque à "El Capitan dans le parc de Yosemite, une paroi verticale de neuf cent mètres de haut.
    Jimmy Chin, un grimpeur professionnel lui aussi, le réalisateur de Meru, un documentaire Netflix, l'a filmé. Oscar 2019 du meilleur documentaire, diffusé sur "National Geographic", il est inédit en salles.

    "Free Solo" raconte une ascension époustouflante. Il le fait avec des images à couper le souffle. On imagine qu'elles ont été tournées par des drones avant d'apprendre qu'ils sont interdits dans le parc national de Yosemite. Ces images vertigineuses ont été tournées soit par des professionnels encordés, soit par des mini-caméras disséminées tout le long du parcours, soit par un hélicoptère à très haute altitude avec un zoom surpuissant.

    Mais "Free Solo" n'est pas seulement l'histoire d'une ascension. C'est aussi le portrait d'un homme étonnant. Axel Honnold ne paie pas de mine. Il n'a pas la carrure d'un surhomme ou la musculature d'un "bodybuilder". Sec comme une trique, il n'a pas non plus une technique qui défie les lois de la gravité, comme Patrick Edlinger, la star des années quatre vingts qui se suspendait aux parois verticales des calanques de Cassis par l'auriculaire.

    Axel Honnold n'en est pas moins un homme hors du commun dont les ascensions trompe-la-mort nous laissent le souffle court et les mains moites. Un scanner révèle un complexe amygdalien original qui inhibe le circuit de la peur. Des tests de QI signalent une intelligence hors du commun qui lui permet une analyse fine du risque.Le père d'Axel Honnold était, selon sa mère, affecté du syndrome d'Asperger. Axel lui-même était enfant d'une grande timidité. C'est cette timidité d'ailleurs qui l'a poussé très jeune vers la pratique solitaire de l'escalade.

    La caméra, qui se fait indiscrète sans jamais être impudique, suit Axel dans sa vie quotidienne. Elle nous fait vivre au jour le jour sa vie de couple avec la charmante Sanni McCandless, une Californienne aussi belle que saine. Le couple est attendrissant : Axel est tout entier tendu vers la pratique de son art. Sanni l'adore et l'appuie. Mais cet amour le déconcentre autant qu'il l'épanouit.

    On comprend à la fin de ce documentaire enthousiasmant que Axel Honnold aura relevé deux défis : la montagne et l'Autre.
    Isaac K
    Isaac K

    1 critique Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 31 mars 2019
    Je vous recommande ce film magnifique.
    Premièrement, les paysages dans le film se trouvent incroyables pittoresques. Si on visitait Yosemite même si au fond de la vallée, on ressentirait des sens grandioses. En plus, ce documentaire a été tourné dans l’angle du grimpeur, c’est une perspective extraordinaire pour moi.
    Deuxièmement, le thème du film n’est pas l’aventure mais la mentalité du personnage et de tous ceux qui l’entourent. Environ deux tiers du film on présente un homme avec apparence ordinaire a envie d’atteindre quelque chose distinguée. C’est m’intéresse plus.
    Enfin et surtout, le tournage de ce film est superbe. Dans la partie dernière, les réalisateurs condensent la varappe d’environ quatre heures en une dizaine de minutes. Les images sont incroyablement claires et nettes. Les sectateurs peuvent même entendre son souffle. Pendant la varappe, tous les photographes qui est aussi les grimpeurs suspendaient à la paroi rocheuse. C’est pourquoi les images sont magnifiques. Même si je savais qu’il a réussi, j’étais tellement nerveux en le regardant.
    C’est vraiment un film à regarder cette année.
    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    2 838 abonnés 3 958 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 février 2019
    J'avais déjà vu Meru des mêmes réalisateurs, dont je n'ai que très peu de souvenirs, mais là la différence principale c'est que le réalisateur n'est pas celui qui accomplit l'exploit, ce qui permet un peu plus de recul.

    Le film m'a forcément fait penser un peu à Valley Uprising, un bon docu sur Netflix où justement on raconte en détail la naissance de l'escalade dans le parc du Yosemite et vu que là il s'agit de monter El Cap, le mur le plus difficile du parc, ben il y a quelques redites. Rien que dans la mise en scène où on montre les mêmes photos, avec les mêmes effets pour faire croire que c'est jeune et dynamique.

    Sauf qu'ici on ne raconte pas l'histoire qui s'est écoulée, on raconte celle qui est en train de s'écrire. Alex Honnold veut donc monter cette parois sans corde : l'escalade en solo intégral (d'où le titre du film : free solo). Alors une bonne partie du film c'est sa préparation, on le voit hésiter, s'entraîner, prendre des conseils, faire le tour du monde pour s'entraîner encore plus et ça, visuellement ça marche bien. Disons qu'on arrive à avoir des images magnifiques de lui surplombant le vide.

    Par contre ce qui fonctionne moins, et c'est parce Jimmy Chin n'est pas Werner Herzog c'est les parties entretien, notamment ceux avec sa copine qui font juste faux, répétés... Alors je pense que la fille en fait des caisses, qu'elle surjoue la copine aimante et c'est difficile de croire à la spontanéité de ce genre de séquence. Tout ça c'est du bidon.

    Mais vu que Chin n'est pas Herzog ce qui est raconté n'est pas intéressant, pas très incisif, ça manque clairement de pertinence. Alors que bordel on a un mec qui risque sa vie à chaque instant sur cette parois, mais non, rien de ce qu'il dit n'est réellement passionnant.
    Aussi il y a sans doute un problème au niveau dont est racontée la personnalité d'Alex Honnold. Le mec n'a pas peur de la mort, il sait que tous ceux qui font de l'escalade en solo intégral meurent, forcément il y a toujours un jour où tu fais une erreur... sauf que là l'erreur est nécessairement fatale. Donc c'est un mec assez froid, certes il sourit mais sa passion c'est l'escalade, rien d'autre.

    Et ce genre de personnalité c'est difficile à cerner, mais là les réals n'en font rien, ils n'arrivent pas à capter ce qu'il raconte, à retranscrire son sentiment de liberté.

    Heureusement qu'on est quand même souvent en escalade et c'est impressionnant... Même si on ne va pas se leurrer, on arrive certes à sortir de la traditionnelle go pro, mais c'est pas non plus une dinguerie au niveau de la mise en scène. En même temps penser ses plans dans un docu comme ça perché à plusieurs centaines de mètres d'altitude, c'est compliqué. Surtout qu'il ne faut pas déranger le grimpeur qui n'a qu'un seul essai, qu'une seule vie.

    Mais néanmoins une pensée pour le type qui dormait sur El Cap en déguisement de licorne et qui se retrouve dans un film oscarisé après avoir croisé un type qui monte sans rien...

    Bref ce film n'est pas un chef d’œuvre, mais il arrive à montrer l'histoire de l'escalade s'écrire et ça c'est fascinant, tout en étant relativement sobre. On se croit moins dans une pub pour Red Bull que dans d'autres films du genre. Je dirais qu'il faut coupler le visionnage de ce film avec Valley Uprising pour voir l'évolution des techniques de grimpe.

    Après si on n'aime pas l'escalade, je ne suis pas sûr que ça ait un grand intérêt de voir ce film. Il arrive certes à faire ressentir une certaine tension, même si on le voit réussir au tout début du film, histoire d'immédiatement couper court au suspens morbide "tombera, tombera pas, mourra, mourra pas" qui fait un peu de nous des sales voyeurs.
    arg30
    arg30

    1 abonné 35 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 19 février 2019
    Excellent documentaire, loin du drama holywoodien que l'on peut apercevoir dans la bande annonce.
    L'un des meilleurs films de 2018 pour moi. On s'attache à ce personnage un peu etrange, à son reve, et on grimpe avec lui grace aux magnifiques images.
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top