Avis sur Dirty Cops

Bonne surprise que ce film d'action/thriller. Comme dit dans d'autres commentaires, le pitch est assez simple, mais ce ne sont pas les histoires les plus complexes qui font de bons films. Ici, la réalisation est impeccable. c'est bien filmé, le rythme est soutenu, les acteurs sont convaincquants, et malgré quelques petites invraissemblances, on entre bien dans le film et on y croit. Les presque deux heures de film passent comme une lettre à la poste et si ce n'est pas le film de l'année, on passe un bon moment, divertissant et bien équilibré.

Un polar des plus classiques pour le scénario mais le traitement est convaincant : rythme, probabilités, interprétations, immersion. 3.5/5 ! A voir !!!

Très bon polar. Un peu trop classique mais passionnant de bout en bout. On s'attache très vite à cette bleue envoyée dans un quartier chaud où, évidemment, les flics ne sont jamais les bienvenus. Elle a du caractère. Elle a fait l'Afghanistan. Dans un monde d'hommes, elle ne s'en laisse pas conter. Seulement, les policiers sont aussi pourris que les voyous. Le réalisateur ne prend pas trop parti. Il n'excuse personne. J'ai bien aimé la tirade finale de Malone. Après Katrina, ce sont des territoires ayant été complétement abandonnés, notamment par les politiques. Qui sont les seuls à être restés ? Eux. Leurs actions sont inexcusables. Mais voilà, ils n'ont jamais quitté le terrain. La chasse à l'homme, enfin à la femme, dans cette banlieue est haletante. Il y a de bonnes courses-poursuites, de bonnes fusillades, la traditionnelle scène de tabassage en règle en guise d'interrogatoire. Non, il y a du savoir-faire. Du suspens jusqu'à la dernière seconde. J'ai peut-être vu ça mille fois mais ça fonctionne toujours.

Ne demandons pas à une série B d'être autre chose qu'une série B (avec les invraisemblances et les facilités qui vont avec). Ce film est d'abord un film d'action et c'est son cahier des charges. En aucun cas il s'agit d'un réquisitoire antiraciste ou anticorruption (on est pas chez Spike Lee) Mais le format imposé n'empêche pas le réalisateur de faire cadrer intelligemment le film avec les problèmes cités. Cela dit l'action est privilégié et Naomie Harris nous livre une prestation remarquable au milieu d'une collection de méchants plus vrais que nature. Un bon moment de cinéma.

Un polar en mode chasse à l'homme (ou plutôt ici à la femme), efficace et remarquablement interprété que ce soit Naomie Harris (la rage de justice comme carburant) ou Tyrese Gibson (loin du cabotin des F&F). Cette poursuite haletante au milieu de ripoux et gangsta amène aussi des sujets touchy comme la précarité ou le racisme dans la police avec mesure (rien que la 1ère scène est un incroyable exemple). Alors oui le rythme se répète dans son dernier chapitre mais le film ne démérite pas.

Magnifique film retraçant bien la réalité de cette violence policière, si prenante, si Intense que l'on ressent bien lorsque l'on vit à la cité. Ici aux US, mais c'est la même chose en France par exemple. Ce film mérite d'être mis en avant car c'est un superbe divertissement !

Un film dans le veine de training Day mais en très mauvais, le début est correct puis on s'enfonce dans un film d'action ou ça tire dans tous les coins sans aucun intérêt. Dommage...

Un petit polar de série B mais qui joue la carte de l'intégration.Une flic "black" intégre qui dénonce le système et veut faire tomber des flics ripoux . Le scénario est plutôt bien construit , et l'actrice principale est très bonne , une révélation.

Film policier avec un casting d'acteurs de second rôle déjà vu dans de grand blockbusters américain.
ENCORE un histoire de policiers faisant leurs propres lois.
Les 2/3 de ce film, la trame est lente.
On a plus l'impression de regarder un série plutôt q'un film.
La dernière demi heure est un peu plus pationnante mais au final on se retrouve face à un film peu intéressant.

Au début, le film insiste lourdement sur le fait que la belle Alicia West/Naomie Harris soit une débutante sortant juste de formation, martelée même jusqu'à ce qu'on nous informe qu'elle a un passé qui arase ce point. Le film pêche ensuite surtout par une succession d'invraisemblances et/ou d'incohérences dans les prises de décisions de la fliquette. Dommage car cette histoire avait un potentiel certain mais le réalisateur a favorisé l'action pure et l'adrénaline facile plutôt que d'étoffer les deux seuls paramètres intéressants sur le fond : jusqu'où aller par loyauté ? le retour dans son ghetto pour une fliquette afro-américaine. On se raccroche donc à un polar basique mais rythmé et tendu...
Site : Selenie

Cette chasse à l’homme (enfin à la femme ici) serait encore plus banale qu’elle ne l’est déjà si elle ne mettait pas en scène un personnage principal féminin, de couleur de surcroît. Comme beaucoup de films hollywoodiens en ce moment, le mouvement MeToo fait des émules de manière un peu trop opportuniste et systématique au point de devenir un effet de mode. « Black and blue » dorlote donc son cœur de cible, c’est-à-dire un public masculin, jeune, plutôt démocrate et ouvert aux minorités mais tentant de l’ouvrir un peu grossièrement à la gente féminine. Ce film policier manque d’ailleurs aussi souvent de tact en exacerbant le racisme ordinaire des policiers blancs contre les populations noires comme la triste actualité nous le rappelle souvent actuellement. A la limite de la caricature et du gênant. C’est presque cliché mais un policier noir corrompu tout comme un blanc finalement plus nuancé viennent (un peu) contredire ce manque de nuances. Sur le fond, s’il n’est pas nauséeux, ce film de série ne fait pas dans la dentelle et on va préférer se concentrer sur la forme et le plaisir immédiat de divertissement du samedi soir qu’il procure. En effet, de ce côté c’est carré et plutôt réussi.



« Black and blue » sera très vite oublié, ne révolutionne rien et n’apporte pas vraiment de nouveautés dans la catégorie du film policier mais peut se targuer d’être sans aucun temps mort et efficace. La mise en place est plutôt soignée, tentant de développer (un peu) la psychologie de son héroïne et l’intrigue démarre ensuite sur les chapeaux de roue pour virer à la traque d’une personne seule contre tous. On ne s’ennuie pas, fusillades et course-poursuites bien réalisées s’enchaînent de manière assez soutenue pour ne pas perdre notre attention. Mais le petit plus de cette série B anodine est son contexte. Un peu comme l’avait fait l’excellent « Don’t breathe » avec Détroit, « Black and blue » prend la ville de La Nouvelle-Orléans comme décor en prenant soin de pointer du doigt la difficile reconstruction d’une métropole dévastée par l’ouragan Katrina. Et la caméra prend bien le pouls des lieux de l’action entre maisons abandonnées, pauvreté et délinquance. Tout se déroule de manière attendue et sans accroc jusqu’à un final prévisible mais c’est sec et doté d’une bande son épique qui donne de l’ampleur à une histoire de flics corrompus rabâchée. Divertissant à défaut d’être mémorable.



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un polar qui montre une réalité du quotidien et d'accès à certains quartiers "difficiles" et en parallèle une certaine corruption ou organisation parallèle dans la police même, un peu propagande... un scénario qui souffre de quelques incohérences et ficelles certes mais ce thriller apporte de nombreux moments musclés, portés par la conviction du personnage de N. Harris.

Efficace, maîtrisé, mais sans génie. La commande est conforme, mais la saveur aseptisée.
Les amateurs ne seront pas déçus.

Une belle surprise que ce polar nerveux et tendu. On y suit une jeune policière qui assiste à des meurtres commis par des flics ripoux. Dès lors elle va se trouver traquée par ces policiers véreux et se trouve très isolée. Le film est très bien mis en scène et Naomie Harris est parfaite en jeune flic intègre qui doit lutter pour survivre. On notera aussi la très belle prestation de Tyrese Gibson loin de son rôle dans les fast et furious. Frank Grillo incarne lui un ripoux prêt à tout pour empêcher que la vérité n'éclate.

Pas grand chose à en dire si ce n’est que c’est un polar efficace, très bien tenu et prenant. On est forcément à fond derrière le personnage d’Alicia qui se débat pour améliorer les choses dans un univers hostile et pourri. Pas de temps morts, des acteurs concernés , un montage nerveux; malheureusement quelques incohérences mais ça reste un excellent polar sous tension.