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    Sans jamais le dire
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    5 critiques spectateurs

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    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 138 abonnés 3 966 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 novembre 2018
    Chaque année, des millions de femmes dans le monde subissent des violences sexuelles, mais 13% seulement de ces abus sont signalés. Léna a 17 ans et comme le titre l’indique, elle se replie sur elle-même plutôt que de dire qu’elle s’est fait violée par son professeur de mathématiques et ami de la famille. D’ailleurs, lorsqu’elle tente de le dire, qui la croit ? « Sans jamais le dire » est un film douloureux loin des clichés que nous pourrions nous faire de ce sujet. C’est un film post-traumatique sur un fait que nous aurions pensé évitable. Il y réside alors de nombreuses questions face à cette horrible chronique. Pourquoi n’a-t-elle pas crié ? Est-ce un écho de cette société d’Europe de l’Est qui ferme les yeux ? « Sans jamais le dire » ouvre le débat, mais laisse sans voix s’il n’est pas éclairci.
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    mem94mem
    mem94mem

    88 abonnés 553 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 20 octobre 2018
    Film extraordinairement d'actualité.L'enfermement de Léna dans le mutisme tue le film, qui devient pénible à supporter, avec un mécanisme systématique assez lourd. Tout cela nuit à tout ce que le film souhaite dénoncer. L'intérêt du film baisse au fur et à mesure
    traversay1
    traversay1

    2 997 abonnés 4 580 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 14 janvier 2019
    C'est un sujet très lourd auquel s'attaque la cinéaste slovaque Terza Nvotova dans son premier long-métrage de fiction, Sans jamais le dire. Celui des conséquences d'un viol sur une adolescente de 17 ans, commis par un homme qu'elle côtoie tous les jours. Un traumatisme profond marqué par le repli sur elle-même de la jeune fille, incapable de mettre des mots sur ce crime. La réalisatrice vient du documentaire et cela se sent dans sa description de l'environnement familial ou scolaire de la victime de ce fait divers plus banal qu'on ne le croit. Mais Sans jamais le dire est aussi une chronique adolescente et un violent réquisitoire contre une société où la parole des femmes a peu de prix et où les seuls traitements administrés, et psychiatriques, sont d'une grande violence. Entre électrochocs et amnésie de son héroïne meurtrie, le film se perd un peu dans l'excès dramatique quand il évoque un suicide ou le handicap du frère de la protagoniste principale. Avec son montage elliptique et l'interprétation impressionnante de son actrice, Sans jamais le dire, même si son propos est uniformément noir, touche cependant par son absence de concession et sa radicalité expressive.
    Yves G.
    Yves G.

    1 242 abonnés 3 253 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 20 octobre 2018
    Lena est une jeune et jolie collégienne. Elle vit au sein d'un foyer uni, même si elle a le sentiment que ses parents consacrent plus de temps à son frère handicapé qu'à elle. Elle a une meilleure amie avec laquelle elle échange des confidences.
    Tout bascule le jour où son professeur de mathématiques la viole.
    Au lieu de parler, Lena se mure dans le silence et bascule bientôt dans la dépression. Après une tentative de suicide elle est internée dans un établissement psychiatrique.

    Nous vient de l'Est ce film dur, âpre, tranchant comme le couteau avec lequel Lena tente de se cisailler les veines.

    On imagine volontiers ce que le sujet aurait donné aux États-Unis où l'asile psychiatrique a constitué le cadre de bien des scénarios. Un héros/une héroïne résiliente y aurait repris son destin en main, coalisant les autres malades contre une institution aveugle et sourde à leurs besoin réels. On pense à "Vol au-dessus d'un nid de coucou" de Milos Forman, "Une vie volée" de James Mangold ou, plus récemment, "Paranoïa" de Steven Soderbergh.

    Mais le film de la jeune Slovaque Tereza Nvotova n'emprunte pas ces chemins tracés d'avance. Son personnage principal est une victime, pas une héroïne. Elle ne trouve autour d'elle aucune bouée de secours. Non pas qu'elle soit entourée d'ennemis ; mais simplement que personne, ni sa famille pourtant aimante, ni sa meilleure amie qui lui rend fidèlement visite, ni la malade dont elle partage la chambre à l'hôpital, ne lui tende la main.

    Sans jamais le dire ne se contente pas de raconter ce lent étiolement. Le scénario, coupé d'ellipses qui en troublent parfois la compréhension, connaît quelques rebondissements. Pour autant, le film ne se termine pas par un "happy end". La scène finale est ouverte à toutes les interprétations : Lena réussit-elle enfin à dire non à un garçon ? ou bien s'est-elle à jamais murée dans un silence dont elle ne sortira jamais ?
    Uther Zendrest
    Uther Zendrest

    2 abonnés 290 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 20 janvier 2020
    Une remarquable histoire de viol adolescent et ses répercussions, formidablement interprété par l'actrice principale. Touchant.
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