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    Le Déserteur
    Anecdotes, potins, actus, voire secrets inavouables autour de "Le Déserteur" et de son tournage !

    Lien avec l'actualité

    La conception du Déserteur est arrivée au moment même où Donald Trump a pris le pouvoir. Maxime Giroux explique : "Toute la violence, l’intolérance, la grossièreté que cet homme incarne, nous a poussé à créer cette allégorie. Dans ces lieux grandioses et magnifiques de l’ouest américain, un homme sans malice, un peu comme le Charlot de Chaplin, tente de se sortir de cette spirale absurde, grossière, caricaturale, mystérieuse et intangible. La question que nous nous sommes posées est la suivante : si L’Homme sait apprécier la beauté de ce monde et est capable de bonté, pourquoi a-t-Il autant soif de pouvoir et de destruction ?"

    Acteur principal

    Martin Dubreuil est plus habitué à des rôles de méchants et retrouve, avec Le DéserteurMaxime Giroux qui l'avait fait tourner dans Felix & Meira. Le metteur en scène justifie le choix de ce comédien : "Martin est un ami très proche d’Alexandre et moi. Je n’aurais pas pu faire le film sans lui. Je n’imaginais pas un seul autre comédien qui aurait pu aussi bien s’emparer du rôle. Il a réussi à évoquer les personnages du cinéma muet, à travers sa silhouette, sa façon de bouger. C’est aussi quelqu’un qui est capable de subir et d’endurer beaucoup de difficultés physiques sur un plateau de tournage. Je savais que le film serait difficile à tourner pour un comédien. Pour toutes ces raisons, Martin était le seul que je pouvais envisager. Le film n’aurait pas eu la même puissance sans lui."

    Malmené par la vie

    Le parcours de Philippe, personnage principal du Déserteur, est, pour Maxime Giroux, à l’image du monde grossier et sans scrupule dans lequel nous vivons. Il devient la victime d’un système d’agression et de violence. Il n’en comprend pas les rouages et ignore comment s’en sortir. Le réalisateur précise : "Philippe est foncièrement bon, mais il devra lui même faire acte de violence afin de survivre. L’humain vit dans un système économique et social que nous savons malade et d’une grande violence. Pourtant, nous sommes incapables de le transformer. Nous sommes complètement impuissants face à ce système construit pour que personne n’en soit entièrement responsable, même si nous y participons tous. Ce système détruit tout sur son passage, incapable de s’arrêter."

    3 acteurs français

    Le Déserteur comprend plusieurs acteurs français dans son casting, comme Romain DurisReda Kateb et SokoMaxime Giroux raconte à ce sujet : "Ils sont tous liés à certains de nos amis. Notamment notre productrice, Nancy Grant. Une fois que Reda avait embarqué dans le film, ça a été plus facile de convaincre les autres. On a approché Romain pour faire le méchant, chose qu’il a rarement faite aussi frontalement. Je crois que le cinéma français ne lui propose pas de rôle dans ce registre, et ça l’excitait de plonger dans ce personnage. Il a eu trois jours de tournage, c’était assez rapide. Je sais qu’il s’est beaucoup amusé. Quant à Soko, c’est aussi une amie d’amis. Elle a un peu hésité quand on lui a proposé le film. Le scénario la mentionnait comme étant « un chien », il a fallu prendre le temps de lui expliquer ce que ça signifiait."

    Influences cinématographiques

    Avec Le Déserteur, Maxime Giroux a voulu jouer avec les codes cinématographiques. Il confie : "D’ailleurs, c’est le cinéma qui a vendu le fameux rêve américain (capitalisme) au reste du monde. On peut dire que l’opération a réussi. Chaplin en était un des porte-étendards, bien malgré lui. Il est donc évident que certaines influences sont venues à notre esprit, même si l’inconscient est plus fort que le conscient dans ma façon de créer. Ces influences sont vastes et peut-être même étonnantes ; du western au cinéma d’horreur ; de Hitchcock à Chaplin bien sûr ; mais aussi de Haneke à Philippe Grandrieux."

    Contexte temporel

    Le Déserteur se déroule en temps de guerre (probablement l'une des deux Guerres mondiales) sans que l'on sache laquelle. Maxime Giroux explique pourquoi il a voulu donner au film un côté atemporel (d'où la présence inattendue du morceau de R.E.M. lors de la rencontre du héros avec Hector) : "Le film débute avec un discours que Chaplin a écrit pour « The great dictateur ». Un texte qui parle de violence, de haine, de guerre, de capitalisme, de pouvoir, de tolérance et de bonté. Or, 80 ans plus tard, ce texte est encore d’actualité. Nous faisons toujours face à ces mêmes problématiques. Nous ne voulions donc pas faire un film sur la violence d’une époque précise, mais un film sur la violence de l’Homme au sens large. Celle qui le défini, selon nous, depuis toujours. La guerre aujourd’hui n’est plus la même. Elle est plus sournoise, plus intelligente, et à certain moment, elle est même plus «sexy». Elle se cache pour mieux nous contrôler. "

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