Avis : Les Vétos - Page 3

Ce n'est pas déméritant mais c'est tellement convenu qu'on peut le regarder comme un téléfilm d'un œil distrait vu qu'on sait à la fin qu'elle va aimer la région et son métier.
Le portrait sinon d'un métier difficile est intéressant.

J appréhender un peu de le voir car tout film avec animaux j aimes pas mais agrément surprise un film plein d humour et une histoire réel le dessert médical

J'y suis allée pour Cornillac... C'est un film télé du samedi soir. Lisse, prévisible, peu d'émotion. Décevant.

Film confus et assez plat. L'actrice principale ne dégage absolument rien. Heureusement que Clovis Cornillac sauve les meubles...

Peut-être saviez vous que l’auteur-compositeur et homme de radio et de télévision André Manoukian avait une fille prénommée Julie. Peut-être saviez vous que Julie Manoukian avait écrit un roman, « Anna : Chroniques de la débauche ordinaire », édité en 2009. Eh bien, il est bon, maintenant, que vous sachiez que Julie Manoukian a réalisé un premier long métrage, "Les Vétos". Il est bon que vous le sachiez car ce film, même s’il n’est pas exempt de quelques défauts, entre quand même dans la catégorie des premiers films plutôt réussis.

Au coeur du Morvan, le petit village de Mhère survit grâce à la présence de deux vétérinaires investis.
Quand Michel (Michel Jonasz), le plus âgé, décide de partir subitement à la retraite, il parachute à sa place sa nièce parisienne fraîchement diplômée mais totalement asociale, rêvant d'une vie professionnelle en laboratoire et par-dessus tout opposée à revenir travailler dans la bourgade de son enfance.
Le casting est plutôt cohérent (Clovis Cornillac, Noémie Schmidt) mais on s'enlise rapidement dans une ambiance d'un téléfilm qui se serait perdu dans une salle de cinéma.
Malgré de bonnes intentions et un thème central d'actualité (la désertification médicale sous toutes ses formes), la copie finale reste gentillette et manquant de profondeur.
Convenable mais un peu mièvre.
Site www.cinemadourg.free.fr

Un film français très bien fait qui dénonce joliment la vie de vétérinaires à la campagne. Entre injustice et douceur, une bonne leçon.

Très bon film. Sur fond de comédie dramatique, il nous délivre un message sur le monde rural et ses difficultés. Clovis Cornillac collé parfaitement au personnage de véto bourru surchargé de boulot. Sa protagoniste féminine s'en sort bien également. Elle est parfaite dans son rôle defraiche diplômée qui n'a pas encore tâté le terrain. J'ai passé un bon moment.

Du côté de Saulieu (21), dans le parc naturel du Morvan, une paisible bourgade de campagne, à 70 kms de la grande ville, Dijon (plus de 100.000 habitants). Pittoresque (élevage bovin, faune diverse - et même fonds de "canine"), mais "désertique" - "Les Vétos" illustre, par une fiction gentillette, le phénomène des "déserts médicaux". Ecrit et réalisé par une "fille de" (Julie Manoukian), ce premier "long" a au moins le mérite d'attirer l'attention du public sur l'ampleur du problème, de façon plus originale qu'à l'accoutumée, puisqu'il s'agit de médecine vétérinaire ! Pour le reste, la mise en scène ne dépasse pas le niveau d'un (honnête) téléfilm, et l'atout majeur, côté interprétation, est le solide Clovis Cornillac, très crédible en praticien dévoué à son art, et sa communauté ("Nicolas"). Les seconds rôles sont correctement tenus (Carole Franck en ASSV, spécialement), mais celui de l'héroïne spoiler: (sortie major d'Alfort, et revenue, par ruse - celle de son oncle, qui prend sa retraite, et ci-devant associé de "Nico" - le temps d'un été décisif, sur les lieux de son enfance bucolique, pour renoncer à un brillant avenir promis dans la recherche, au terme d'un apprentissage éclair et édifiant)
beaucoup moins... Inoffensif "film pour tous"....

Un film comme j'en aimerais un peu plus souvent. Un film tendre et pur en pleine nature ça fait du bien de voir : - une france réelle avec des Français de souche, - un bon petit scénario, de vrais et bons acteurs - des sujets plutôt percutants - des émotions non surjouées, proches du réel - la campagne.

La desertification des campagnes ne concerne pas que la santé des humains mais aussi celle des animaux, c'est le message que fait passer ce film. Réaliste et touchant, il tombe un peu dans la caricature en opposant campagnes/ville (les urbains sont tous méchants, campagne = désert). Le mérite de ce film est de montrer ce que signifie concrètement le métier de vétérinaire alors l'image de cette profession est parfois enjolivée.

Très jolie surprise que cette comédie dramatique rurale sortie discrètement et qui mérite qu'on s'y attarde. Les acteurs sont excellents (Cornillac se fait trop rare...) et le scénario parvient habilement à nous rendre le film très sympathique et attachant. Ce n'est certes pas d'une originalité folle dans son déroulement assez convenu, mais le cadre rural et le métier de vétérinaire de campagne sont très bien rendus et suffisamment intéressants pour maintenir l'intérêt du spectateur. Très plaisant et clairement au-dessus du lot de comédies françaises pathétiques de médiocrité!

Très agréable film où la France de la campagne présente ses atouts naturels très recherchés, son calme apaisant.... mais en parallèle, la grande difficulté à survivre faute de commerces et de services... Grâce à des locaux - ou des vocations .... mêmes contrariées, il reste de l'espoir - cette histoire en est une illustration très sympathique. Bien que les premiers rôles joués par Noémie Schmidt et Clovis Cornillac, mon coup de coeur va à la petite Zelda (Juliane Lepoureau) fraîche mignonne avec son petit compagnon "ratatouille" ! De très belles images avec les animaux notamment, certes, mais sans doute un fin trop "attendue" et une certaine platitude en conclusion !! **

Après le formidable "Au nom de la terre", Julie Manoukian signe ici un nouveau film rural beaucoup plus léger. L'action se situe dans le Morvan où Alexandra (Noémie Schmidt) , fraichement diplômée et voulant devenir chercheuse, va découvrir le terrain souvent hostile du métier de vétérinaire. C'est avant tout un film familial, sans grande prétention, mais agréable à visionner pour un début d'année. Clovis Cornillac sait s'effacer pour donner de l'épaisseur au jeu de Noémie Schmidt. On pourra regretter un manque d'ambition au niveau du scénario spoiler: car au bout d'une demi-heure, on se doute d'une idylle annoncée et d'une fin sans surprise

Un bon film, selon certains genres du genre de celui-ci (une histoire en France par exemple), n'est pas apprécié, pour ma part, du fait d'effets spéciaux spectaculaires, de décors incroyables ou de scénario à couper le souffle. Un bon film, c'est un long métrage où les acteurs sont bons, en accord avec leurs personnages, avec des textes intelligents même si simples, avec une pointe d'humour et des situations multiples, qui rebondissent, s'enchaînent et tissent une histoire qui tient la route. Un bon film, dans tous les cas, procure des émotions, et là ce fut le cas.