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    Bruno Reidal, confession d'un meurtrier
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    79 critiques spectateurs

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    Sijosdir
    Sijosdir

    16 abonnés 97 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 septembre 2022
    Le film est superbement réalisé et les acteurs sont parfaits. Reste que la teneur du film est quand même assez particulière et que ce n'est pas forcément une histoire qu'on a envie de voir et d'entendre. Un des éléments les plus intéressants est le décalage entre le discours bien construit et intelligent, l'apparence douce du personnage et la monstruosité de ses penchants et de ses actes...
    ben desiles
    ben desiles

    36 abonnés 64 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 7 avril 2022
    Très beau film qui narre un cas pathologique dans une langue à la fois sobre et belle. Les images sont dignes de tableaux de Le Nain ou de Millet. Les acteurs qui jouent Bruno aux différents âges de sa brève vie ont dans le regard ce quelque chose d'inquiétant qui suggère des abîmes....
    Six Nez Filent
    Six Nez Filent

    2 abonnés 109 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 23 août 2022
    Film basé sur l'histoire d'un jeune homme qui se rend après avoir assassiné un enfant. Ce film met en exergue les pulsions, surtout sexuelle, de ce jeune homme en pleine construction mentale. Cependant la masturbation mise à l'écran est à la fois sordide et intellectuelle. Je n'ai pas compris ce film, son but, son histoire. C'est juste, pour ma part, un ramassis psycho-socio-je me fous de ta gueule et en plus c'est lent.
    Juliette Duhesme
    Juliette Duhesme

    1 abonné 6 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 25 mars 2022
    Enfin un film qui nous sort du politiquement correct qu'on nous inflige sur tous les écrans. Un film qui nous montre la vie d'un tueur sous tous les angles en n'épargnant absolument rien. Tout sera montré et décortiqué. Ladite décortication est réalisé par le tueur lui-même qui nous dévoilera les profondeurs de sa psyché au travers d'un texte bouleversant que le réalisateur a su sublimer dans ce film au tempo impeccable. Les acteurs sont la cerise sur ce gâteau de perfection. Un spectateur de cinéma est comme un chercheur d'or. Il pellete des tonnes de merde chaque jour en espérant tomber sur une pépite. Ce film en est une. Diamant étincelant au milieu des comédies lourdaudes françaises ou des films d'action américains ou le wokisme se vit comme une profession de foi. Pardonnerez vous à Bruno Reidal son acte immonde ? Lui trouverez vous des circonstances atténuantes ? Un film qui nous interroge sur notre propre humanité car au fond on a tous quelque chose de Bruno Reidal en soi (les pulsions de meurtre en moins . Enfin normalement.) Que signifie cette porte d'église qui reste close malgré ses tambourinements impétueux ? Dieu l'a-t-il abandonné ou bien est-ce la société ? Et que dire de la pauvreté et la misère intellectuelle dans laquelle vit le personnage. L'a t-elle poussé dans ses derniers retranchements ? Un grand grand film. Un vrai film. On en trouve de moins en moins. Et évidemment il est diffusé dans un nombre très limité de salles.
    Un film qui montre. Parce qu'un film c'est avant tout son but premier. Nous montrer et montrer même l'indicible.
    Margauxcornetto
    Margauxcornetto

    11 abonnés 67 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 mars 2022
    J'adore. J'aime que le cinéma français offre ce genre de film, les film de "psychopathes". Notamment inspirée de faits réels j'apprécie tout particulièrement la réalisation pointilleuse de ce chef d'oeuvre. Immense bravo à l'acteur principal qui j'espère aura un prix ( meilleur espoir masculin ) j'imagine. Fort poignant, prenant et interpellant. J'admire cette oeuvre.
    Yves G.
    Yves G.

    1 314 abonnés 3 314 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 mars 2022
    Après avoir assassiné et décapité un jeune enfant de douze ans, le 1er septembre 1905, dans un petit village du Cantal, Bruno Reidal se livre à la police. L’adolescent âgé de dix-sept ans à peine subit un expertise médicale par un collège de médecins pour apprécier son irresponsabilité. Il rédige à leur intention un témoignage écrit de sa vie depuis la prime enfance. C’est en suivant à la lettre ce témoignage que le réalisateur Vincent Le Port reconstitue la vie du jeune assassin.

    "Bruno Reidal" est une oeuvre marquante.
    Et c’est un film traumatisant. Même si la commission de classification a eu la main lourde, ce n’est pas sans motif qu’elle l’a interdit aux spectateurs de moins de seize ans – une classe d’âge dont la proximité avec le héros était susceptible d’accroître le sentiment d’identification. Car "Bruno Reidal" est terrible par ce qu’il montre, notamment ce crime affreux. Mais il est plus horrible encore par ce qu’il fait comprendre : l’indicible noirceur d’une âme à laquelle toute rédemption semble interdite et impossible.

    La scrupuleuse confession de l’assassin offre quelques pistes pour éclairer son crime sadique. Il y a d’abord une enfance malheureuse au milieu d’une fratrie trop nombreuse, avec un père aimant mais trop tôt décédé et une mère alcoolique et violente. Il y a ensuite une jalousie de classe qui pousse le jeune Bruno à s’extraire de son milieu par les études (il est boursier au petit séminaire et y mène de brillantes études) tout en nourrissant une haine exacerbée pour ses camarades mieux nés que lui. Il y a surtout une relation malsaine entre le plaisir que le jeune Bruno découvre en se livrant compulsivement à la masturbation et les actes sadiques qu’il fantasme pour se faire jouir. La psychanalyse freudienne était dans les limbes en 1905 et n’avait pas encore atteint le Cantal ; mais elle aurait fait ses délices de ce cas d’école.

    Pèse au-dessus de "Bruno Reidal" l’ombre intimidante de "Moi, Pierre Rivière, ayant égorgé ma mère, ma sœur et mon frère" dont la documentation avait été rassemblée en 1973 par Michel Foucault avant d’être portée à l’écran trois ans plus tard par René Allio. Les deux films se ressemblent et racontent des faits similaires (Pierre Rivière avait assassiné toute sa famille à coups de serpe en 1835 dans l’Orne). Mais les points de vue des deux réalisateurs diffèrent et sont significatifs de leur temps : là où René Allio, influencé par le marxisme et le structuralisme, insistait sur le contexte historique et socio-économique du meurtre et les structures de pouvoir qui pesaient sur le jeune Rivière, le film de Vincent Le Port (qui, à trente six ans à peine signe un premier film d’une étonnante maturité) est moins contextualisé, plus intemporel, plus centré sur son héros et sa psyché.

    "Bruno Reidal" soulève un débat que, déformation professionnelle oblige, je regrette qu’il n’ait pas été plus creusé : celui de la responsabilité pénale. Le collège de médecins qui examina Bruno a-t-il hésité avant de l’envoyer en asile psychiatrique ? On ne le saura pas. L’horreur du crime laisse bien sûr augurer un esprit malade, un cas de « sadisme sanguinaire congénital », comme le conclura l’expertise médicale. Mais la lucidité de Bruno, l’intelligence avec laquelle il se raconte et décrit le meurtre qu’il a commis jettent un doute sur l’abolition de son discernement au moment des faits dont on sait – pour en avoir longuement débattu au moment de l’affaire Halimi – qu’elle constitue un élément constitutif de l’irresponsabilité pénale.

    Amateurs de feel good movie, passez votre chemin ! "Bruno Reidal" vous plombera durablement le moral. Quand le film se termine, un silence lourd pèse sur la salle dont les spectateurs, sous le choc, peinent à quitter leurs sièges. "Bruno Reidal" leur aura fait toucher du doigt l’indicible noirceur de l’âme humaine. Ne manquerait plus qu’une dose du dernier Houellebecq pour chercher une corde pour se pendre !
    Benito G
    Benito G

    598 abonnés 3 159 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 25 mars 2022
    Un biopic alliant drame et "suspens", qui offre un film poignant, tiré de faits réels et qui plus ait arrive a mettre le spectateur dans différents degrés vis à vis de l observation face au vécu du jeune homme. Qui dans la réalité en a subjugué plus d un et ceux même les grands criminologue par exemple. La voix off revient globalement sur le déroulement de sa vie et des faits les plus marquants qu il a pu vivre. Meurtre vu en hors champ, on est en quelques sortes parfois l accompagnateur de celui-ci, sans pouvoir agir comme si on se trouver en pleine paralysie du sommeil. Mais on sent que le réalisateur garde toujours une distance... Peut être une forme de peur de sa part, d empathie a l égard du jeune homme??? La voix off, le hors champ etc.... N a donc pas été choisie au hasard. Mais rend le film plus percutant, avec au passage de joli paysage. l’idée n’est donc pas d être dans l autobiographie, mais plutôt de l accompagner dans sa divers vie tumultueuse , afin peut être de mieux cerner la personne. De comprendre l impensable, l incompréhensible pour un acte de ce genre a cet age?¿? Selon la façon dont on se place on pourra avoir différents ressentis, plus où moins de distance, de compréhension etc.... Mais d être au plus près de lui, dans la verbalisation de ses souffrances (une mère violente, une agression sexuelle, son impossibilité à communiquer, à s’épanouir…). Et en parallèle ses pulsions morbides développer précoce. Côté perso, la narration restant neutre est de maître et n apporte aucun affect de Reidal ; qui montre une prestation talentueuse. La narration faite lentement a l égard du déroulement des choses ou l on arriverait presque à percevoir son envie également d y découvrir une vérité de cet inconnu de base mais pour beaucoup viendrait des ténèbres par ses actes commis. Mais afin de savoir qui l a poussé à tuer...
    Malgré tout, toutes explications trop rationnelles, qu’elles soient psychologiques ou autres. ce veux néanmoins particulièrement éludé concernant son récit. Privilégiant à la place la lutte d’un jeune homme contre ce qu’il sait être, et contre une finalité qu il connaît pourtant et qu en aucun cas ne pourrait être changer pour son côté tragique.. De par son sujet et sa forme, le film pourra rebuter, et rebutera très certainement tant il pousse son oeuvre et son analyse jusqu'au boutisme.. Ce serait passer à côté d’une première œuvre fascinante moralement, et impressionnante en tout point, de l expression ; a la façon dont tout cela est construit et qui offrirait une autre vision si on le visionne en ce mettant d un point de vue différent. Une claque pour un film coup! Attention public averti!
    Tumtumtree
    Tumtumtree

    152 abonnés 513 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 mars 2022
    Bruno Reidal est assurément un bon film, mais sans grande nouveauté. Le récit, qui commence par l'horreur du crime, se reconstruit au gré de longs flashbacks fondés sur les écrits du meurtrier. La mise en scène et les trois comédiens jouant le personnage principal servent bien l'histoire et l'horreur qui s'en dégage. Les dimensions sociale et sexuelle sont bien amenées. On perçoit la frustration de ce berger sans le sou confronté aux petits bourgeois du séminaire. On comprend que l'agression sexuelle originelle débouche sur des pratiques obsessionnelles mêlés de délires machiavéliques. Cependant, même si tout cela est bien mené, on a peine à croire qu'on est en 2022 regardant un film qui vient de sortir et est porté aux nues par la presse. Car tout cela n'est guère nouveau. Ce récit rappelle Tavernier, les Dardenne ou Pialat, mais aussi quantité de films allemands, autrichiens, etc. qui chroniquent le froid cheminement vers le meurtre ou démontre la façon dont les inégalités débouchent sur une violence sourde. Bref, un bon film, mais sans grande nouveauté.
    FaRem
    FaRem

    7 548 abonnés 8 893 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 février 2024
    « Ça se tue aussi les hommes ? » Quelques heures après avoir commis un terrible meurtre, le jeune Bruno Reidal se constitue prisonnier. Pour comprendre qui est ce jeune homme discret et brillant élève, et pour comprendre les raisons de son geste, il lui est demandé d'écrire son histoire de sa naissance à son passage à l'âge. "Bruno Reidal" est inspiré de la véritable histoire de Jean-Marie Bladier, qui a tout raconté dans ses "mémoires". Avec ce premier long-métrage, Vincent Le Port propose une plongée fascinante et dérangeante dans la tête d'un garçon qui a passé sa vie à se battre contre des pulsions. Un récit édifiant et glauque ponctué de pensées morbides et salaces. N'étant pas familier avec l'histoire d'origine, j'imaginais quelque chose de nuancé avec peut-être des circonstances atténuantes, mais le film dresse le portrait d'un fou totalement frustré et jaloux qui n'a qu'une seule chose en tête. Une approche psychologique absolument fascinante et glaçante qui contraste avec le cadre rural très reposant. Très agréablement surpris par la qualité de ce premier film qui m'a scotché du début à la fin grâce à la qualité de son récit (avec une utilisation parfaite de la voix off) et un excellent Dimitri Doré.
    ffred
    ffred

    1 522 abonnés 3 972 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 11 avril 2022
    Le bouche à oreille et les avis dithyrambiques parvenus jusqu’à moi m’ont poussé vers ce film, pas à mon programme au départ. Très vite ce Bruno Reidal m’a rappelé le film de René Allio vu il y a bien longtemps Moi, Pierre Rivière, ayant tué ma mère, ma sœur et mon frère (1976). Deux faits réels de jeunes hommes un peu aliénés, assassins, qui racontent par écrit leur vie et ce qui les a poussé à tuer. La mise en scène ici est magnifique, un peu aride, mais rend parfaitement compte de faits (vrais) et horribles qui se sont déroulés en 1905. Par des scènes dures et une voix off terne et sans émotion (mais pour une fois bien utile) qui nous relate tout dans le détails, liant souvent directement les mots à ce que l’on voit à l’écran. L’interprétation est de grande qualité, le jeune Dimitri Doré est formidable dans le rôle principal. Une très belle révélation et une carrière à suivre. Si le tout est fort et puissant, j’ai trouvé aussi que cela manquait cruellement d’émotion. Cela est sans doute fait exprès mais l’ensemble est du coup, froid, clinique, trop sec. Un très beau premier film cependant, à ne pas mettre devant tous les yeux, dont il faudra aussi suivre le réalisateur Vincent Le Port.
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    945 abonnés 4 864 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 1 novembre 2022
    Terrible confession.
    Un besoin de tuer comme un accomplissement de son désir irrépressible.
    Terrible fait divers et un film qui aborde l’acte par la psychologie du jeune.
    N’importe qui aurait pu soulager cette envie de meurtre. Il ne visait personne.
    Un jeune qui ne regrette pas mais qui attend de la compréhension des autres qui finalement ne pensent qu’à le juger.
    Édifiant et glaçant.
    Guillaume
    Guillaume

    94 abonnés 1 545 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 14 août 2022
    Vincent Doré giffle le spectateur par la narration de ce fait divers auss glaçant que passionnant.
    C'est clinique et sobre, mais juste et brillant.
    Aucune visée moraliste, bon nombre de questions restent en suspens, mais cette mise en scène bouleverse et interroge.
    stanley
    stanley

    57 abonnés 751 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 mars 2022
    Bruno Reidal, un premier film d'une force incomparable, séduit par sa nature béhavioriste. Il ne cherche en aucune manière à expliquer la cause du comportement psychopathe et les déviances précoces de cet adolescent. Il montre simplement les faits à travers l'histoire racontée par le jeune lui même, à destination des médecins, qui, à l'instar du cinéaste ne veulent juger les actes du criminel. La mise en scène donne le meilleur d'elle même par la confection de plans qui mettent en évidence un certain picturalisme en essayant de faire revivre le Cantal de cette époque sans aucune caricature. Des plans majestueux circulaires mais aucune afféterie, une superbe photographie et une utilisation discrète mais judicieuse de la musique d'Olivier Messiaen. Le Port trouve l'idée maline et efficace de faire revivre la scène clé du film vue selon un plan différent. Le jeu des interprètes, à la fois en retenue glàcée mais avec une certaine passion est remarquable. Le jeune acteur Dimitri Doré est exceptionnel et la vraie révélation de ce film majeur qui reste en nous en permanence. Les scènes sont souvent insoutenables, qu'elles soient de nature intime ou morbides mais si elles sont parfois (pour le premier type) parfois redondantes, le talent du cinéaste font qu'elles restent très fortes. les pulsions sexuelles morbides sont bien assumées et pourront être sujettes à bien des analyses extérieures.
    yeuce
    yeuce

    28 abonnés 866 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 13 novembre 2023
    Fort, dur, poignant, mais sans être mélancolique, interprétation magistrale, captivant de la première à la dernière minute, le récit d'une époque, des prémisses de la psychiatrie et de l'étude des assassins .....
    CrackO DingO
    CrackO DingO

    34 abonnés 1 057 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 29 octobre 2022
    Un fait divers très bien retranscrit ! Film choc sur une autre époque (1905), enrichissant. L'atmosphère est lourde et pesante, avec quelques longueurs cependant. Comme quoi on a pas besoin de regarder des trucs de fou à la télé pour faire des trucs de malade... Même si les décors ne sont pas fous, on retrouve bien l'époque d'avant guerre. Un bon 3 étoiles. ----Octobre 2022----
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