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Un visiteur
2,0
Publiée le 26 mai 2011
Ce film est chiant à mourir, et c'est bien dommage! L'histoire est super, les acteurs aussi, et il y a de très beaux moments, mais la réalisation est soporifique...Dommage
Film largement surestimé. Un long clip de deux heures sans queue ni tête, avec une voix off prétentieuse et soporifique qui assène des platitudes pseudo-philosophiques tout à fait ennuyeuses. L'acteur principal B. Ganz a une mono-expression pendant tout le film : il est ébahi. Grand bien lui fasse. Quand quelque chose d'intelligible se présente, on nage tout de suite en plein cliché. Tout ça est toc. Esthétiquement, c'est joli, mais comme n'importe quel clip des 80's. Du Luc Besson avec un vernis cinéma d'auteur. Nul.
Comment peut-on prendre une once de plaisir devant ce cinéma ? C'est froid, dépourvu de la moindre émotion. Les acteurs débitent des dialogues pseudo-philosophiques sans queue ni tête au rythme de morts-vivants. Le cinéma n'est, certes, pas uniquement un divertissement mais il n'a pas non plus à devenir une épreuve.
Si la mise en scène est d'une qualité incontestable, dommage que le tout pêche légérement au niveau du scénario. Mais peu importe, cela reste un très bon film.
ça pourrait être beau et poétique. mais ça n'est que creux, long, et faussement intellectuel. les séquences en noir et blanc sont joliment éclairées, mais la qualité de ce film s'arrête à l'esthétique. le thèms de la solitude de l'individu dans la société est beaucoup mieux traité dans d'autres films qui n'ont pas ces relents pseudo-philosophiques.
Les Anges descendent du ciel pour se recueillir discrètement auprès des humains pour partager leurs pensées, et se rendre compte que deux parmi eux ont découvert leur présence. Cette histoire originale de Wenders donne occasion au film d'être une jolie expression artistique de l'univers du cinéaste. Son expérience de photographe allié au talent de Alekan à la lumière permet non seulement de mettre en valeur la ville, mais aussi de souligner la séparation des Anges des humains : le noir et blanc signifie la transparence, puisque les anges ne peuvent cotoyer le monde réel. Le passage à la couleur est ainsi le passage vers ce monde par les anges, exprimé par une image digne du Technicolor et comme référence au peintre Hopper. L'image et le scénario restent intéressants, mais le reste du film sombre dans la confusion entre rythme pesant et voix-off multiples qui poussent à la lassitude. Wenders passe trop de temps à déverler sa bande-son de monologues intérieurs dans la première partie, si bien que la partie colorée semble sauver le spectateur de l'ennui plutôt que de le tenir en haleine, en plus des longueurs permanentes. L'évènement capital, la rencontre réelle entre Ganz et Dommartin, n'arrive que beaucoup trop tard ! Le film, poétique s'il est, est à la limite de tomber dans l'expérimental, au lieu de poursuivre une linéarité narrative correcte.
J'ai attendu 120 minutes que quelque chose se passe, mais il ne s'est rien passé. Simplement, une suite de phrase incompréhensible, inutiles, d'images qui passent telle le simple passant fixant le monde qui l'entoure. Spectateur béat, ouvre ta fenêtre et regarde les si belles montagnes, alors ce film tu oublieras...
Personnellement ce n est vraiment pas le genre de films que j aime. Je ne dis pas qu il est mauvais mais en ce qui me concerne je n accroche pas du tout avec ce style ou les personnages ne s expriment que par la metaphore ou la philosophie. Les personnages debitent leurs pensees par la voix off mais on ne sait pas vraiment ou cela les mene (eux non plus d ailleurs). Un genre tres particulier
Une fable poétique et métaphysique empreint de mélancolie d'une grande beauté plastique, avec une superbe photo en NB. Après ça manque un peu d'émotion.
Bien moins fort et émouvant que le sublime "Paris, Texas", Wim Wenders nous livre encore une fois une œuvre d'une beauté formelle remarquable (avec l'alternance d'un très beau noir et blanc, d'images d'archives de la guerre et de la couleur), poétique et philosophique, ponctuée de moments de grâce. Mais malheureusement une multitude de scènes s'étirent au-delà de l'utile (entre autre la répétition des pensées des humains devient lassante) et on se dit que le film est bien trop long pour ce qu'il a à nous dire.
Sur un postulat intéressant, le réalisateur tisse un film trop bavard et fort lent qui nous perd par ses réflexions réitérées voire redondantes sur la souffrance du quotidien et le désespoir des êtres privés d'espoir ou de perspective d'avenir. Malgré un casting irréprochable et un travail de mise en scène symboliquement réussi, ce long-métrage émet un parfum trop désuet à mon goût. Je préfère largement la Cité des Anges!
"Les ailes du désir" de Wim Wenders est une oeuvre d'art cinématographique, ce film se contemple tel un tableau et s'écoute telle une poésie. Il ne plaira pas à tout le monde car il est assez difficile d'accès. Wim Wenders nous livre son amour pour la ville de Berlin et pour la culture ( concert de Nick Cave, passage dans une immense bibliothèque). Une scène me restera en mémoire c'est celle du numéro d'acrobate de Solveig Dommartin regardé par un ange sur le point de devenir amoureux et mortel. Du cinéma vraiment élitiste et intellectuel.
Grosse déception de revoir ce grand classique de Wenders. J'en gardais l'image d'un film poétique, d'un objet atypique mais attirant; en réalité, je me suis plutôt endormi devant la première partie. Certes il y a la force des lieux chargés d'histoire de Berlin, des cicatrices des destructions, de la vie avant la chute du mur, certes il y a Ganz et Peter Falk. Certes, la fin s'anime, la couleur de l'amour revient, le rock alternatif écorche l'espace, mais tout cela ne sauve pas cette tentative très intellectuelle. TV2 - février 2019