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    Les Ailes du désir
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    129 critiques spectateurs

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    ferdinand75
    ferdinand75

    448 abonnés 3 639 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 26 août 2019
    Un film vraiment difficile, beaucoup trop de lenteurs de discours abscons dans la 1ere moitié. Le film s'anime un peu avec l'activation de Peter Falk et le passage à la couleur de l'ange.Mais cela reste très théorique. Cependant il y a un grand plaisir dans le côté historique : le mur de Berlin , beaucoup de plans sublimes , et le concert de Nick cage , un grand moment . Deux vrais documents historiques. Mais cela reste un film très daté. La mise en scène est très belle , très élégante, mais cela ne suffit pas à faire un chef d'oeuvre.
    Shawn777
    Shawn777

    456 abonnés 3 320 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 15 février 2023
    Ce classique du cinéma allemand, et même du cinéma tout court d'ailleurs, réalisé par Wim Wenders et sorti en 1987, ne m'a pas autant emballé que la plupart des spectateurs. J'avais pourtant beaucoup d'attentes, étant donné sa très bonne réputation, mais également le fait que le sujet m'intéressait beaucoup, tout simplement. Nous suivons ici, en gros, l'histoire d'un ange qui a envie de devenir humain, de goûter les plaisirs de la vie, et surtout de pouvoir profiter de l'amour qu'il ressent envers une âme humaine. C'est donc une histoire très belle, d'emblée un peu naïve mais pas mièvre pour autant, donc on ne s'étonnera pas d'une vision du monde un peu "rose bonbon", même si le réalisateur nous montre tout de même quelques âmes torturées. Mais en réalité, l'histoire entre l'ange et l'humaine n'occupe qu'une partie de l'histoire et je dirai même qu'elle s'efface au milieu du film pour laisser place à un tout autre arc narratif, celui de Peter Falk. Présence pourtant presque anecdotique au début du film, l'ange le suit sur un nouveau tournage, il rencontre des passants qui pensent reconnaitre Columbo et puis l'acteur prend finalement de plus en plus de place pour même apporter un petit twist à son arc narratif qui lui est propre, qui devient alors beaucoup plus intéressant que la romance. Romance qui est pourtant censée occuper l'espace principal du film mais qui est petit à petit mise en retrait donc, pour revenir en force à la fin ; retour que je trouve d'ailleurs plutôt maladroit, comme si le réalisateur avait oublié cette partie de son film et qu'il s'empressait d'y mettre un terme. Le film comporte également de nombreuses longueurs, et je ne parle pas de tous les passages dans lesquels les anges lisent dans les pensées des gens (surtout au début du film) car ce sont des scènes très bien mises en scène mais également très bien écrites. Non, ce sont surtout les scènes par exemple de trapèze ou de concert qui durent une éternité et dont la longueur n'apporte pas grand-chose à l'ensemble. Et puis je me suis également, petit à petit, lassé de ces voix off, plutôt apathiques. Néanmoins, la mise en scène est plus que maitrisée, le réalisateur nous offrant des plans sublimes mais il y a également ce jeu entre le noir et blanc et la couleur qui n'est pas juste là pour faire joli mais qui apporte réellement du fond à l'intrigue, mais surtout aux personnages. "Les Ailes du désir" est donc un film qui reste très bon et très novateur sur certains points mais comporte tout de même des côtés très ennuyeux.
    Clémentine K.
    Clémentine K.

    165 abonnés 1 427 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 20 décembre 2007
    Un sujet original mais un film très passable. J'ai préféré le remake "La cité des anges".
    Alain D.
    Alain D.

    491 abonnés 3 204 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 29 mai 2020
    Un film esthétiquement réussi par Wim Wenders, mais globalement décevant. Ne cherchez pas d'humour ni d'action dans cette réalisation du cinéaste germanique.
    Si son scénario, très noir, se révèle hermétique, avec beaucoup de réflexions philosophiques ardues, le plus dérangeant est l'absence de dialogues. Sur des scènes en noir et blanc, deux anges échangent des réflexions sur la tristesse de l'humanité, dans un Berlin démoli d'après guerre ; un monde ou les gens sont des "figurants" ne parlant pratiquement pas.
    Après ces longues 80 Minutes de noirceur difficilement supportables, l'ange Damiel devient humain et nous retrouvons la couleur et les dialogues. Une seconde partie du film avec des longueurs mais spoiler: une lueur d'espoir dans une belle scène romantique
    .
    Alasky
    Alasky

    283 abonnés 3 078 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 9 avril 2010
    Tellement lent que je n'ai pas eu le courage de regarder le film jusqu'à la fin ... c'est pas la première fois avec Wenders...
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 7 septembre 2014
    Difficile de décrire cette oeuvre fantastique à la fois remarquable visuellement, un noir et blanc éblouissant et une maîtrise de tous les instants, indubitablement profonde et poétique, mais également quelque peu indigeste de par son rythme lancinant. Au travers d'anges capables d'entendre les moindres pensées des êtres humains, c'est la vie berlinoise de la fin des 80's qui palpite. Les Ailes du désir bénéficie d'un excellent casting, et constitue un spectacle très intellectuel et contemplatif qui le réserve à un public averti.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 29 juillet 2018
    Un film-allégorie où un ange qui tombe du ciel sert de symbole à une ville (Berlin) qui renaît lentement de ses cendres. Une jolie fable qui fait entendre la conscience des hommes (leur recherche du sens de la vie, leur volonté de mettre l’histoire en récit) et la confronte au point de vue des anges (plaisir du fragment, de l’instant suspendu, regard détaché sur la vie qui coule comme un fleuve). La mise en scène est très belle, les monologues intérieurs très bien écrits et le générique a de la gueule (Bruno Ganz, Peter Falk, Nick Cave, Claire Denis, Laurie Anderson). C’est aussi très contemplatif et mélancolique, il faut avoir envie d’entrer dans cet univers ou tout est signifiant, ou tout avance avec lenteur. Je ne trouve pas que ce soit un chef-d’œuvre mais un bel exemple de réalisme magique au cinéma et une jolie déclaration à la ville de Berlin, deux ans avant la chute du mur.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 2 juillet 2018
    La mise en scène de film avance lentement, le calme absolu comparé à « la cité des anges » dont l’héritage est un remake, la différence au moins de ne pas avoir de méli-mélo à l’excès mais du bavardage philosophique. Les anges regardent, écoutent les pensées des mortels, passe le temps à longueur de journée à ne faire que ça, on y trouve un romantisme spirituel, un des anges tombe amoureux au coup de grâce devient chair et os saignant comme un humain. La cohérence de la réalisation avec ce changement de couleur, à l’ancienne en noir et blanc du point de vue des êtres célestes et une fois passé mortel, la découverte des couleurs de la vie dans une ville de Berlin au mille visage diversifié, animé par le rock n roll au charme de serpent Nick Cave et compagnie, des forains saltimbanques malgré le rideau de fer avant sa chute deux ans plus tard. En guest star, Peter Falk alias inspecteur Colombo rendu hommage par son réalisateur Wim Wenders.
    Jipis
    Jipis

    32 abonnés 360 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 15 janvier 2012
    Je suis las de mon existence d'esprit. Je veux être maintenant et non plus depuis toujours et à jamais.

    Ne plus lire toutes les senteurs d'un monde impalpable et interdit.

    Supprimer un voyeurisme total condamné au toucher virtuel dans une écoute intensive ou l'on ne peut s'impliquer.

    Sortir d'exaltations privées de véritables larmes ou de sourires francs que seuls les enfants perçoivent sans en définir le sens.

    Un ange ne fait toujours que passer.

    Cesser dans un état inexistant de contempler la joie, la nostalgie ou la misère des autres dans une ville grise et poussiéreuse, accablée par le souvenir sombrant lentement dans ses interrogations et son mal de vivre.

    Sortir du néant, briser cette solitude ou l'on appartient à rien ni à personne. Être illuminé par le mouvement. Se blottir concrètement au creux d'un épaule en devenir ou désespérée.

    Conquérir une histoire dans l'espace et le temps.

    Pour arriver à cela, il faut être mortel et s'intégrer dans le seul concept susceptible d'entretenir la vie sans en définir la véritable chose en soi.

    La thématique des sens et ses diversités attire un esprit carbonisé par l'ennui dans l’impossibilité de ressentir le nomadisme de ses contemporains.

    Les ailes du désir est un film remarquable sur la spasmophilie d'une ville persécutée par son histoire faisant de ses habitants des éléments perturbés par la présence permanente d'un traumatisme.

    Une cité euphorique ou désemparée sur le bas coté cherchant à reconquérir une identité dans le doute et l'excès.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 19 novembre 2011
    Très beau film empreint de mélancolie et de poésie, "Les Ailes du désir" est également un peu expérimental et surtout beaucoup trop littéraire pour moi. Les monologues intérieurs des personnages que rencontrent les deux anges sont soit trop écrits, soit trop récités, en tout cas pas très agréable à suivre, hormis ceux de Peter Falk (probablement l'une des meilleures prestations d'un acteur dans son propre rôle). Il m'a tout de même fallu deux jours pour regarder ce film, qui est probablement un vrai chef d'oeuvre, mais qui m'a malheureusement perdu en route, car assez difficile à regarder à moins d'entrer tout de suite dans le bain. Si vous y arrivez, vous avez de la chance, et vous ne devriez pas être déçus. Quoiqu'il en soit, c'est à voir une fois dans sa vie.
    Akamaru
    Akamaru

    2 795 abonnés 4 339 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 21 juillet 2010
    Un conte déconcertant car épuré,calme,d'une poésie surprenante et mêlant la véritable Histoire à des considérations plus philosophique.Wim Wenders a réalisé 2 films mémorables:"Paris-Texas" et celui-ci.Sa science de la mise en scène langoureuse peut au choix envoûter ou ennuyer.Cela dépend de son humeur j'imagine..."Les ailes du désir" suivent les pas de 2 anges de passage sur Terre,à Berlin plus précisément,épiant chacune des pensées intimes de ses habitants.Des anges portant des longs trench-coats et affichant un sourire stoïque.Bien sûr,personne ne peut les aperçevoir.Leur présence n'est pas palpable.Seul Peter Falk(littéralement l'inspecteur Colombo)peut les ressentir.L'un de ces anges tombe amoureux d'une jolie trapéziste,et devient du même coup simple mortel.Elégiaque,le film fascine,utilisant le noir et blanc pour réprésenter la vision des anges et la couleur pour le point de vue des mortels.Wenders y mêle une réflexion sur le passé chargé de Berlin,ses ruines,son mur(en passe de s'écrouler,nous sommes en 1987).Il vante surtout la beauté suprême de la vie.Universel et expressionniste,je ne donne pourtant qu'une étoile à ce classique.Trop lent,trop auteuriste et accordant de longs monologues pas toujours explicites.
    Bernard D.
    Bernard D.

    100 abonnés 604 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 septembre 2022
    Dans le cadre du Festival International du film restauré (pour lequel on peut regretter qu’il n’y ait qu’une seule séance par film), j’ai revu « Les ailes du désir » de Wim Wenders, film dont le titre original est partout dans le monde sauf en France (?) « Der Himmel über Berlin » (qui me parait bien plus adapté), et qui a eu la « chance » de sortir en 1987 donc 2 ans avant la chute du mur de Berlin ce qui contribue en grande partie à son aura, et j’avoue en être sorti troublé !
    Troublé car ce film m’a de nouveau « fasciné » comme lors de sa sortie mais je suis incapable de savoir et d’expliquer pourquoi ! De plus je lui ai trouvé des défauts : une certaine lenteur et redondance dans certaines scènes (bibliothèque, métro, autoroute … et les 2 séquences de rock même de Nick Cave) ; une difficulté à comprendre le pourquoi de certaines scènes filmées en couleur au début du film ; un montage difficile à saisir entre les scènes du film en cours, du film filmé et les images d’archives ; une voix off trop souvent présente ; une ambigüité dans le rôle de Peter Falk qui apparait bien en tant qu’inspecteur type Colombo dans le film en cours de tournage à l’intérieur même du film mais dont l’image télévisée lui fait perdre – me semble-t-il –de sa crédibilité quant à son rôle réel dans le film de Wenders ; et enfin le caractère très ampoulé de la dernière scène qui pourrait tout simplement se réduire au fameux « parce que c’était lui, parce que c'était moi ! » de Montaigne.
    Bref il va me falloir réfléchir à cette contradiction entre un film qui me fascine de nouveau par son lyrisme, sa poésie et son aspect philosophique voire métaphysique sur la condition humaine avec une vision pessimiste à mon sens mais non pas – je pense – dans l’esprit de l’auteur grâce à ces anges qui peuvent se matérialiser, devenir humains mais avec pour moi des aspects très basiques voire ridicules (cf. la « nouvelle » tenue de l’excellent Bruno Ganz) … mais un film auquel je trouve avec le temps tant de défauts !
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 20 novembre 2008
    Prix de la mise en scène à Cannes en 1987, Wim Wenders nous transmet une histoire bien singulière où l'amour est porteur d'espoir et de bonheur mais tout aussi bien de souffrance dans le pire des cas. Arborant un noir et blanc sublime avec des passages en couleurs chez nous, humains, des plans léchés et une photographie tout aussi travaillée, le cinéaste allemand nous montre l'amour impossible d'un ange, Bruno Ganz juste et touchant, envers une femme trapéziste de cirque, la défunte Solveig Dommartin ravissante et magnifique à observer. Même si l'enveloppe métaphysique du film, qui ne cesse de nous questionner sur la philosophie de notre monde et de l'au delà en déroutera plus d'un, on ne peut qu'être séduit par la poésie qui émane de ces ailes du désir et d'un esthétisme proche du rêve. Dans un contexte pourtant peu glamour: présence du mur de Berlin, bas-fonds underground de la ville, noirceur de l'âme humaine ou encore le tournage d'un film sur la seconde guerre mondiale; et bien font que l'aventure n'en est que plus belle et renforce la beauté de cette œuvre pourtant pas si accessible que ça, tant le fond peu paraître complexe et vite barbant à la longue. Se préparer à certaines longueurs mais aussi à savoir observer ces lenteurs qui peuvent être bénéfiques pour mieux apprécier la valeur artistique, proche du concept, comme si Wenders peignait des vers en prose sur pellicules...
    stebbins
    stebbins

    458 abonnés 1 747 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 avril 2008
    Ce film me fait penser à la célèbre réplique de Jean-Pierre Melville dans A Bout De Souffle de Jean-Luc Godard : " Devenir immortel...Et puis mourir ". Les Ailes du Désir est un film magnifique, complexe et original sur la condition de l'être humain, sur la sensibilité, sur la perception du monde. Un film audacieux aux parti-pris quelque peu déroutants ( importance de la voix-off, alternance de la couleur et du Noir et Blanc...) mais qui s'avère être une belle expérience. Le film de Wim Wenders peut paraître ampoulé alors qu'il n'en est rien : le réalisateur apporte un regard profondément humain sur ses personnages et son humilité n'a d'égale que son talent de cinéaste. Ici, il n'est pas question d'être original pour être original, et l'équilibre entre le fond et la forme est admirable. Peter Falk ( qui joue en même temps son propre rôle et celui d'un ange devenu humain ) ajoute un soupçon de dérision au film de Wim Wenders. Cela dit, j'ai été déçu par l'inteprétation de Bruno Ganz ( monolithique, bien que le sujet s'y prête ). Un film gracieux, à l'image de cette trapéziste convoitée par un ange ( la symbolique est sublime ). A voir absolument, de la même façon que Paris, Texas.
    Sergio-Leone
    Sergio-Leone

    160 abonnés 1 096 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 10 janvier 2010
    Quelle classe! Avec un esthétisme proche du divin, Wim Wenders prouve avec son confrère Herzog que les cinéastes allemands ont encore des beaux restes depuis les Lang et Murnau. Le souffle calme et la plénitude du film dégagent un je ne sais quoi audacieux et impressionnant. Le regard d'un ange sur notre monde ne pouvait pas mieux être représenté. Peter Falk est génial dans son propre rôle.
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