Avis sur La Forêt de mon père

Après quelques courts et documentaires, “La forêt de mon père” nous plonge dans la vie d’une famille aimante. Gina est une adolescente de 15 ans qui pardonne tous les excès de son père. Mais celui-ci est instable psychologiquement et est envoyé en hospice par sa femme. Léonie Souchaud porte le film sur ses épaules. En effet, l’histoire est filmée à hauteur d’ado et prend encore plus de sens sur les doutes et les convictions qu’elle a envers ses parents. Ces derniers sont joués par la juste et délicate Ludivine Sagnier et l’énigmatique Alban Lenoir. “La forêt de mon père” est une oeuvre touchante, qui cherche la sincérité, mais qui force un peu sur la sensibilité, la rendant parfois maladroite.
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Un film généreux et sensible, bien loin des clichés véhiculés sur le sujet. Une histoire sincère sur les liens qui rapprochent, éloignent mais unissent avant tout !

Avec une infinie délicatesse, la Forêt de mon père dépeint à hauteur d'enfant et d'adolescent la maladie psychique du père incarné par Alban Lenoir. Malgré sa dérive, tous sont liés par un immense amour, leur plus grande force est d'être unis dans cette épreuve. Loin d'être sinistre, ce film est une oeuvre lumineuse portée par des acteurs justes. On rit, on pleure et l'on sort bouleversé de ce film qui a aucun moment ne porte de jugement sur l'hôpital psychiatrique, ni sur la maladie. Ce film donne enfin une place à ceux que l'on entend jamais : les enfants des malades psychiques, ceux à qui l'on n'explique pas la souffrance du parent malade mais qui la subisse sans avoir aucune clé de compréhension. Merci à Véro Cratzborn pour ce film sans pathos, tout finesse.

Une belle première création où la poésie n'est pas absente . La forêt est un personnage si vivant !
Une problématique familiale où des secrets rodent. L'ainée des trois enfants, une jeune adolescente de 15 ans, d'une vigilance remarquable. Elle veille sur son frère et sa petite sœur, prise aussi dans la réactivation œdipienne, si classique en adolescence .
Une entrée ds le monde psychiatrique tel qu'il existe encore parfois .
Heureusement , l'approche groupale de certaines pathologies psychiques se développe même dans les institutions . Les thérapies familiales sont sources de transformation pour chaque membre de la famille et pour la famille entière .
Ce premier film est un chef d'œuvre !
Merci :-)

Un très bon film sur la vision d'une ado et de sa famille proche et la découverte de la maladie mentale du père. Je n'avais jusque là jamais vu ce traitement donné à ce sujet en fiction ou il est toujours traité en fiction de manière caricaturale. Ici ce n'est pas le cas. On sent l'amour qui relie ces êtres, et la violence du traitement de la société, le manque de communication des institutions face à la maladie mentale pour les patients et proches qui sont les principaux concernés.
Ce n'est pas un film triste pour autant. Il y a une facture esthétique magnifique voulue et assumée pour sortir de l'image caricaturale trop longtemps donné à la maladie mentale par la fiction traitant du sujet. la fille ainée Léonie Souchaud est remarquable et m'a fait penser à la Drôlesse de J Doillon. Ludivine Sagnier aussi dans son rôle de mère aimante spoiler: qui assume le quotidien jusque au bout de ses forces.
. Ce traitement de la maladie n'en fait pas un film triste pour autant. Les acteurs et actrices sortent des stéréotypes trop souvent enfantés par le cinéma franco français. Comme quoi une co-production avec plusieurs pays est ici plus riche. On ne sort pas indifférent de ce film, il donne matière à réflexion quand on ne connait guère comme moi le sujet. Cela reste un oeuvre de fiction mais c'est le film est aussi puissant qu'un documentaire: Comme ce gamin là (qui traite d'une autre maladie mentale qu'est l'autisme) qui m'avait marqué à sa vision.

Émouvant, poétique et ...politique : pour la première fois peut-être la question des enfants et adolescents confrontés à un parent malade psychique, dans le huis clos d’une famille où il y a beaucoup d’amour ... malgré, « grâce » ??? à la folie, à la sensibilité à fleur de peau
À tous points de vue : esthétique, jeu et direction des acteurs, Léonie Souchaud extraordinaire de justesse, de retenue, et de révolte, Ludivine Sagnier, aimante et désemparée, Alban Lenoir remarquable dans son basculement psychique, et deux jeunes enfants étonnants de vie et de présence, musique, image... et bien évidemment le propos : Politique, ( avec un grand P), l’humanité de la folie, la famille dans sa complexité des liens, les contradictions, les tiraillements, un certain déni « je veux pas y croire, je veux pas savoir, ça va aller, ça va passer », le désarroi du conjoint, le désespoir de la personne malade envahie par sa lucidité, sa conscience que « ça déraille ».
Pas de caricature, ni d’excès.

Un immense plaisir d’avoir pu échanger avec la réalisatrice et quelques de ses collaborateurs, par hasard, à Velizy. Merci pour ce beau moment, en vous souhaitant énormément de succès pour votre œuvre.

PetitVelizy2

Un film lumineux et tendre sur un sujet sensible.Ce film qui montre le quotidien d'une famille quand la maladie mentale y fait effraction m'a profondément touché. Son ton est juste, doux et réaliste, la souffrance n'est pas édulcorée, elle n'est pas non plus exhibée, elle se mêle et s'intrique avec ce qui fait la vie de tous les jours. C'est rare de voir ce sujet traité avec une telle vérité et autant de tendresse.
La justesse d'interprétation, le récit, les regards, la lumière, la forêt, le souffle du récit porte de bout en bout.

Un beau premier film au sujet important. Le sort des enfants de personnes atteintes de troubles psychiques est souvent oublié et ce film amène cette problématique avec subtilité et authenticité. Je recommande !

Beau film! un regard doux sur la folie à hauteur d'enfant. Belle interprétation et film très esthétique.

Vu hier au soir (30/06/20) à Villejuif lors de l'avant première en présence de la réalisatrice. Un grand film riche en émotions sur l'amour d'une famille qui traverse des turbulences liés aux troubles du père remarquablement interprété par Alban Lenoir.
Gina (Léonie Souchaud) se bat avec sa force d'adolescente contre l'hospitalisation de son père.Ce film plein de charme, de subtilité et de tendresse. A voir.

Magnifique film abordant toute la complexité d'être enfant avec un parent malade psychiquement.
Musique géniale, la forêt magnifiquement filmée, le murmure des arbres dans le vent..
En espérant qu'il fera bouger les choses!

Le point de vue et la compréhension, incompréhension d'une adolescence sur la maladie de son père. La famille perdue. Du "juste" à l'écran !

Le scénario : original et poignant. Les acteurs : formidables de justesse - adultes comme enfants. La lumière : superbe. Le rythme : soutenu tout en laissant aux sentiments le temps de s'exprimer.
Ce premier long-métrage mèle habilement divertissement et réflexions sur les incidences de la maladie mentale. Que ce soit pour le patient ou ses proches.
Un film dont on sort grandi.
À voir absolument !
Michel Barbe

Mais quelle barbe !
Le père d'une famille de trois enfants, que la fille aînée Gina adule, perd petit à petit le sens des réalités en agissant de plus en plus souvent de façon impulsive et inadaptée avec son entourage.
Quand la situation dégénère vraiment et que des soins s'imposent, Gina va tout tenter pour le tirer de ce mauvais pas.
Je n'ai pas du tout adhéré à ce scénario peu captivant et aux personnages inintéressants.
Même en mode téléfilm un dimanche après-midi pluvieux, ce drame ne vaut pas le détour tant on ne croit pas en cette histoire soporifique à mourir.
Vide.
Site CINEMADOURG.free.fr