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Vinz1
129 abonnés
2 312 critiques
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2,5
Publiée le 26 mars 2021
« Relic » est une sorte de métaphore sur la peur de la vieillesse et de la démence sénile. Ce sujet sera ainsi développé avec un enchaînement de passages horrifiques mélangeant les thèmes de la maison hantée, de la possession et on aura aussi le droit à l’apparition d’ombres sous le lit, dans un placard, entre deux portes, etc. Si la première partie prend son temps pour construire son atmosphère, la seconde est, en revanche, moins convaincante et pompera allègrement pas mal de métrages du genre (dont « Under the skin »). Malgré un trio d’actrices convaincant mais dégageant peu d’empathie, on pourra être toutefois surpris par un final bien troussé mais qui arrive on ne sait pas trop comment ni pourquoi et confèrera alors au film un côté un peu inachevé. On conseillera alors pour ceux qui aiment leurs aînés surtout quand ils font peur, de revoir le très bon mais assez méconnu « L’étrange cas Deborah Logan » ou encore l’excellent « The visit »…
Lorsqu’Edna, grand-mère octogénaire, disparaît subitement, sa fille Kay et sa petite-fille Sam se rendent dans sa demeure isolée afin de la retrouver. Mais quelque chose d'aussi mystérieux qu’inquiétant s’est emparé des lieux, et leur aïeule ne semble plus être tout à fait la même.
Même si je dois avouer avoir été subjugué durant le premier tiers de ce film par la puissance du jeu sonore, par la justesse du montage et des jeux d’image, par une ambiance ou chaque cadrage, chaque regard, chaque flou, chaque mouvement de main, chaque ombre instillent à merveille doute et angoisse, je confesse avoir fini par m’ennuyer sec ensuite. Dépassé par le mélodrame lent qui se déroulait sous mes yeux, j’ai regardé ma montre et baillé béatement sans n’avoir plus peur.
Et c’est bien dommage, car l’on sent le soins et la conviction de la réalisatrice à vouloir nous plonger, pour son premier long-métrage, dans la démence et la psychose. Mais « Relic » repose sur une métaphore bateau, seul niveau de lecture autorisé, n'offrant que peu de fils à tirer. On peine malheureusement à s’en dégager et tout sens autre, toute jubilation horrifique simple, tout volume est alors aboli.
Ce film mérite le Navet d'or. "Maman" est prononcé au moins 200 fois , film classé "horreur", une plaisanterie, la fin de vie avec une fille qui épluche sa mère en fin de film, à pleurer de désespoir d'avoir payé pour ça . Ah main non ! Il faut regarder ce film au troisième degré et dans 30 ans cela sera un chef d'œuvre.
Certes l'horreur ne se limite pas à des JumpScares (et fort heureusement)...Dans le parti pris du film malaisant et dérangeant, Relic tape juste. On apprécie donc mais de gros problèmes de rythme (quel lenteur) et surtout des raccourcis scénaristiques (voir que de portes ouvertes pour peu de réponses) laissent un arrière gout d'inachevé. Ok pour des fins à interprétation etc mais dans ce film il y vraiment trop de bonnes idées pas ou peu développées (pele-mele : on citera les voisins, l'ancienne maison, le final...) Dommage car il y avait vraiment un truc de bien mieux à faire. Après cela reste un film d'ambiance voire une interprétation de la vieillesse, de la démence, de la solitude...mais voilà le problème est là encore le terme interprétation. Faire un film d'horreur sans rien montrer et révéler, pourquoi pas mais dans ce cas il fait avoir de sacrées idées et ne pas faire le chemin inverse soit faire un film à interprétation par un manque de budget. Plus c'est long, moins c'est bon...
Un tres bon film à recommander qui sort enfin des poncifs de l'horreur "crucifix et eau benite , méchants clowns et vilaines poupées" On frissonne à tout instant et on ne s'ennuie pas une seconde en 1h30 La fin est l'une des plus originales que j'ai jamais vues depuis longtemps. On sort de la salle bluffé, mal à l'aise mais heureux de constater que parfois l'épouvante au cinéma mène à une belle réflexion sur l'existence . Une réussite au milieu des nanards foisonnant en cette crise sanitaire.
La thématique du film pouvait être intéressante, mais malheureusement le film est long a démarrer et n'effraie pas. On se demande plutôt qu'est ce qui se passe et la fin me laisse confuse.
Je confirme les notes et commentaires précédents. Débile, aucune explication à la fin. Ne fait pas du tout peur, pas un film d'horreur. Rien n'est expliqué ? Où était la mamie ? Les actrices ne dégagent rien. Film mou. 2.99 € en VOD, fichus à la poubelle. Heureusement que je n'ai pas payé au ciné (10 €), pour un navet pareil !
Frissons garantis devant ce "Relic" où une fille et une petite-fille viennent au secours de leur grand-mère disparue depuis quelques jours. Natalie Erika James reprend les codes du genre tout en y mettant une touche personnelle. Derrière ce film épouvante/horreur, elle traite à travers le personnage d'Edna, la vieillesse et la perte de lucidité. "Relic" ne révolutionne pas le genre, mais grâce au jeu des acteurs (Emily Mortimer impeccable), il permet de passer par tous les états dans cette production australienne.
Ce thriller en trois femmes et une maison renvoie à sa façon aux angoisses labyrinthiques de Jorge Luis Borgess ou aux résonances funèbres d'Edgard Poe. L'économie de moyens aboutit à un univers oppressant, autant dans les intérieurs que dans la nature étonnante et inquiétante de la forêt australienne. La déchéance, palpable et angoissante de la vieille dame, aboutit à un paroxysme inattendu et gore. On n'échappe pas à quelques poncifs du genre. Mais au bout du compte, ce sont bien deux heures dérangeantes voire glaçantes et on est là pour ça.
C'est un film intéressant qui semble traiter subtilement de la relation mère-fille au travers de la grand-mère, la mère et la petite-fille. Il reste quand même difficile d'accès notamment par sa mise en scène et la fin originale mais pas forcément accessible.
Etrange film que ce "Relic" qui sort assurément du lot de la masse des productions de genre. Ce long métrage tient autant du drame familiale que du film d'horreur avec une approche intéressante et originale de thèmes comme la vieillesse et la peur de la mort. C'est d'ailleurs dans le traitement de ces thèmes que se distingue positivement "Relic" puisque la cinéaste, Natalie Erika James, joue habilement sur les images et les symboles pour illustrer ces sujets. En cela, les dernières minutes illustrent parfaitement l'intelligence de l'écriture et de la mise en scène.
En revanche, la réalisatrice réussit moins sur la dimension horrifique de son film. Si l'ambiance reste relativement tendue tout du long de l'histoire, elle ne gagne jamais en intensité lorsqu'il le faut et les ressorts utilisés sont prévisibles. Ces scènes sont les moins intéressantes et génèrent quelques longueurs. C'est regrettable car il y avait vraiment un fort potentiel de base.
"Relic" n'en demeure pas moins une curiosité. Un film d'horreur abstrait et atypique. A voir néanmoins.
Il y a un vrai parti pris esthétique et une ambiance et une mise en tension réussies dans ce film. Mais si l'on comprend le parallèle entre la démence de la grand-mère et la maison qui tombe en ruine, le scénario est parfois obscur et comporte quelques longueurs.
Un film d’angoisse intrigant qui met un peu de temps à décoller, jusqu’à une dernière partie plus terrifiante avec cette mamie bien flippante, en dépit une fin incompréhensible.