Avis : La Source - Page 3

Alors pour tout vous dire, je ne pensais pas être agréablement surpris par ce film mais ça a été le cas ! J'ai bien aimé l'histoire et surtout le jeu de Sneazzy. Pour un premier grand rôle, clairement ça promet et ça fait plaisir. Les personnages dans l'ensemble sont assez attachants et on passe par toutes les émotions. D'ailleurs, mention spéciale à la bande originale très variée et super bien sélectionnée. On ne s'ennuie pas trop et le casting est intéressant, du coup il y en a un peu pour toutes les générations. Et la chose que j'ai particulièrement apprécié c'est le fait que ça traite d'un domaine que je ne connaissais absolument pas : le surf. Au delà de l'histoire, ça permet de rêver et d'en apprendre un peu plus. Rajouter à cela que c'est tiré d'une histoire vraie et vous obtenez un long métrage assez honorable. Alors oui, tout n'est pas parfait car les clichés sont au rendez-vous, surtout dans la première partie du film. Et puis, j'ai trouvé Christophe Lambert ... bizarre, oui c'est le mot (même s'il reste touchant). Je regrette également que pas mal de scènes soient cousues de fil blanc mais bon. En fait, perso j'ai été touché et je dois dire que c'est assez rare même pour des drames. Donc rien que pour ça et le reste de ce que j'ai énoncé au dessus, ce film mérite une bonne appréciation de ma part. Sur ce, bonne séance ! 12/20.

La source met en scène un jeune homme Samir qui prend sa vie en main. Il décide de devenir surfeur. Mais il doit commencer par le début : apprendre à nager. Malgré les moqueries de ses potes, il s'accroche et prend conseil auprès de Tony Lamouche un ancien bodybuilder de haut niveau. Tony Lamouche est un homme dont tout le monde se moque sur son vélo, il circule dans la cité avec ses improbables shorts américains. S'en suit une aventure incroyable avec une tenacité d'enfer.

Le film dégage une chaleur, une sympathie. On regrette le manque de profondeur sur les sujets abordés (vandalisme, problèmes de banlieue,   ..) mais rien qui vient gacher notre plaisir ! . La dernière partie du film avec Samir resté seul, hors saison, est la plus réussie. Quelle détermination ! malgré la frustration, la colère, le manque d'argent et la solitude il ne va rien lâcher

 Le rappeur Amine Khemissa, alias Sneazzy, est Samir,  parfait dans son premier rôle. Christophe Lambert est Tony Lamouche. Un peu dérangeant au départ avec ses muscles en "carton", on finit par s'attacher au personnage qui est très émouvant et généreux.   La talentueuse et touchante Christine Citti est l'épouse de Tony Lamouche.   Fred Testot,  Thomas Goldberg,  et  Alice David complètent ce casting

Quel plaisir ce film porteur d'un joli message, à voir !

Bien que friande de films tires d'histoires vraies, je ne suis pas entrée dans celui là. Trop de lenteur... En plus, on voit plus des scnees de soirees arrosees que des scenes de prouesses surfiques...

J'ai vu un film... sur la force de la volonté et la puissance de l'envie qui montre que l'on peut fuir un destin "pourrave" tout tracé... Samir décide de devenir surfer professionnel en ayant grandi en banlieue de quelque part. Il s'attache les service d'un Christophe Lambert très touchant, en coach, en entraîneur, en confident... Samir est un animal sauvage, un impulsif qui va tendre ses relations par des sautes de violence aiguës... Il va prendre conscience, et il va prendre confiance, et il va s'apaiser pour se concentrer sur son objectif, et il va chercher sans cesse à se dépasser, à changer ses repères, à devenir un homme... Le scénario, inspiré d'une histoire vraie, touche nécessairement car on perçoit le combat pour s'en sortir... Le personnage de Christophe Lambert est vraiment très touchant.. Une belle découverte... et une réalisation qui pousse à croire à son destin...

Une trame somme toute classique, mais bien déroulée, avec des acteurs au jeu convaincant.
Peu de surprises néanmoins, avec un déroulé scénaristique (trop) linéaire pour marquer les esprits.

Un film globalement plat et sans réelle émotion qui rejoint la grande famille des petites gens ayant réalisé un rêve impensable. Question humour et émotion on peut faire nettement mieux. Cerise sur le gâteau, un C. Lambert inaudible ayant toutes les peines du monde à se faire comprendre, pathétique...

Si le film nous prévient en préambule « inspiré d’une histoire vraie », ce n’est pas la même chose que « d’après une histoire vraie ». Pour ce dernier cas, il y a toujours des sceptiques pour mettre en doute le récit tellement que cela leur paraît invraisemblable. Pour d’autres, ils l’admettent du bout des lèvres : « Comme c’est une histoire vraie, je dois l’accepter ». En ce qui me concerne, j’avais contesté l’honnêteté de Roschdy Zem pour son film « Chocolat » parce qu’il avait opté pour un portrait très subjectif, angélique de son héros occultant sciemment les mauvais côtés de celui-ci. Donc, mieux vaut s’inspirer d’une histoire vraie pour légitimer l’extrapolation. C’est le cas de « La source ». Ce film s’inspire d’un surfeur Karim Braire, lequel a écrit un livre qui a fait polémique à sa sortie : « La vérité est que Braire a écrit un livre en France en racontant une histoire fausse… » « … personne dans le milieu ne connaît Karim Braire. Ou si, mais pas pour les exploits dont ils se vante. » ou encore : « Contacté, Miky Picon, responsable des athlètes au sein de l’entreprise australienne, ancien champion de surf qui connaît fort bien le milieu parle d’une « vaste blague »… le présenter comme l’un des meilleurs surfeurs au monde, un chargeur de gros qui surfe des vagues de 20 m, c’est n’importe quoi… ».
Rodolphe Lauga a rencontré Karim Braire : « Pour la première fois, après avoir rencontré Karim qui a inspiré cette histoire, je me suis totalement reconnu dans son parcours. » Lequel ? Vaincre tous les obstacles de la vie quand vous êtes mal né pour prouver que tous les rêves sont accessibles si on fait preuve de détermination, si on se bat contre tous les préjugés ? ou se la jouer mythomane ? Sans doute qu’à ce moment de la rencontre, la polémique n’avait pas encore eu lieu. Toujours est-il, force est de reconnaître que le parcours vrai ou pas de ce garçon des cités est un terreau pour construire une belle histoire. Celle qui permettrait à tous ces jeunes des cités de se reconnaître et de les inviter à se dépasser. J’ai pu lire ici ou là qu’il y a des sceptiques, je peux les comprendre quant au parcours de Samir (Sneazzy) : «… commencer le surf à 18 ans sans savoir nager relève de la mission impossible, pour surfer, ne serait-ce que 10 ans plus tard, des grosses vagues. Les seuls surfeurs qui arrivent à ce niveau-là ont tous commencé le surf à l’âge de 5 ans, et sont dans l’océan depuis leur naissance ! (Miky Picon) » Moi, aussi j’ai trouvé ça gros. Mais comme c’est un film, on peut légitimement exagérer, et on peut aussi l’accepter. Ainsi, cela fait briller nos yeux et serrer nos coeurs. En soi, le récit est acceptable, mais par contre, il y a des lignes de dialogues confondantes de nullité. Par moment, ça sonne faux. Par moment c’est très artificiel pour souligner la fracture sociale, les clichés. Dans la cité, j’ai l’impression que les comédiens caricaturent des caricatures. Quant à Christophe Lambert, j’avoue suffoquer tant sa voix est désagréablement écrasée. Je ne parle même pas des prothèses qu’on devine sous ses vêtements. Ridicule. Cela dit, il arrive à dégager de l’émotion. Sneazzy pour un premier rôle s’en sort honorablement en interprétant un personnage pas si séduisant que ça. Ses sautes d’humeur sont déplaisantes, ingrates et malheureusement clichés. Pour faire très court, « La source » se révèle être un petit filet d’eau sans importance.

Très jolie film qui fait prendre conscience que lorsqu'on a un rêve, une passion, il faut se battre jusqu'au bout. Mais le plus important, c'est quand les amis, la famille croit en nous. Fier de sa réussite, et surtout il a trouvé un but à sa vie. Le plus difficile aujourd'hui d'autant pour tous ces jeunes de banlieue. Une belle leçon de vie.

Un film que bien aimé bien construit et une histoire qui montre une morale et une volonté bravo passe un moment agréable

"La source"...un jeune de banlieue décide de devenir surfeur...hum sa résume bien le film avec tout les sous entendu possible.

Touchant oui c'est le mot de ce mec qui a la lubie de devenir surfeur suite à la mort de son père...il va se mettre sa famille et ses amis à dos pour y parvenir.

Aider par un Lambert limite aphone (quand on se rappel dans Highlander cela fait bizarre...) il va tout faire pour y parvenir et rencontrer des gens qui vont l'aider sans préjuger. Cela motive pour tenter de réussir ce qu'on veut etc...c'est un film plein d'espoir en tous cas.

Et puis le décors à la fin de Tahiti (si je me trompe pas) WAOUH!!!

NOTE: 6.5/10

Très joli film qui se perd un peu là où on ne l'attend pas. Christophe Lambert en ancien champion de muscu en mal d'enfant est excellent... un très joli film !

Quel bon film : sujet d'actualité, histoire vraie, la dureté des habitants des cités.
Un jeune courageux réussissant son rêve et partageant à l'écran courage et espoir : merci !

Appréciant plutôt bien le rappeur de Sneazzy pour sa musique, j'avais hâte de voir ce qu'il allait pouvoir donner au cinéma accompagné de Fred Testot, d'Alice David et de Christophe Lambert. "La Source" est donc sa première expérience au cinéma, et un film qui m'intéressait de toute façon. Globalement, mon visionnage fut assez positif et surprenant. Mon attente était bien évidemment de voir de quoi le rappeur était capable, et j'ai été assez surpris. Il livre une performance assez intéressante et plutôt naturelle, on sent certes des petites lacunes sur certains dialogues bien précis, mais le tout reste appréciable. En même temps, l'histoire, le personnage et l'ambiance lui correspondent bien, il est dans son élément. On se retrouve dans un film qui propose un héros issu des banlieues, mais contrairement à beaucoup de films dans ce genre, il ne se concentre pas vraiment sur l'environnement. Toute la thématique du film est de traiter les rêves d'un personnage en difficulté, et qui va se charger de motivations pour se dépasser et aller au bout du chemin. C'est un film assez positif dans l'ensemble, et qui transpire d'une bonne volonté. Globalement, on s'attache assez vite à ce personnage, de par ses envies et ses rêves, on veut le voir réussir. Malgré tout, le film n'est pas sans défauts, notamment dans la narration de son récit parfois trop saccadé. On passe parfois trop rapidement d'une séquence à l'autre. Alors que pourtant, certaines autres séquences apporteront quelques longueurs. Un point regrettable, mais qui n'empêche cependant pas d'apprécier le film. Il reste une première belle expérience pour le rappeur, et est une histoire assez intéressante et qui dégage beaucoup de positifs. Un ensemble plutôt très satisfaisant ! Pour conclure, une bonne surprise.

Un milieu bien connu, celui des banlieues et du désoeuvrement qui a inspiré cette histoire inspirée de faits réels, et c'est ce qui va la rendre si accrocheuse. Aller jusqu'au bout de ses rêves tel est le message universel de ce film qui montre qu'à force de volonté tout devient possible... alors oui, le fond est assez hollywoodien, mais c'est une histoire inspirée de faits authentiques, alors on ne peut rien opposer, même pas un esprit chagrin qui regretterait une histoire qui serait trop belle pour être vraie...On revoit aussi avec un plaisir surprenant Christophe Lambert disparu depuis bien longtemps des écrans, dans un rôle à sa mesure, une sorte de Superman déchu qui réserve lui aussi bien des surprises...

Samir Benhima est un délinquant habitué aux manigances et aux petites cascades. Il vit à «La source», une banlieue populaire à la périphérie d'une ville de province française. Un soir, en essayant de voler une 205 Gti 1.9 avec sa bande de no-copains, il découvre une planche de surf peinte dans le garage et c'est une révélation immédiate : il décide de devenir un surfeur professionnel. Deux petits détails : il n'a jamais vu la mer et il ne sait pas nager. Grâce à Tony Lamouche interprété par Christopher Lambert, Samir tentera en vain de satisfaire ce rêve fantaisiste. Vainement ? Cela n'a pas d'importance du tout car l'itinéraire emprunté est plus important que la destination...